Amir Khadir, l’espoir de mon enfant… (souvenir électoral d’un papa un peu nostalgique)

Amir Khadir

YSENGRIMUS — Amir Khadir quitte la politique. C’est donc fatalement la minute nostalgie. Soirée des élections québécoises de 2008. Je suis devant le téléviseur en compagnie de mon fils qui avait alors quinze ans, le bien nommé Reinardus-le-goupil. À cet âge, dans une conjoncture brutale comme la nôtre, la conscience sociale émerge déjà solidement mais… une soirée électorale se regarde quand même encore avant tout comme une joute de quilles ou de billard ou… une sorte de jeu vidéo, avec des comptes chiffrés, des gains, des pertes, une victoire à graduellement obtenir. La description de ces blêmes belligérants quasi-interchangeables ne fait pas sauter mon fils d’enthousiasme. Souvenons-nous:

ADQ, parti démagogue, rétrograde, bien à droite, girouette, incohérent, flagorneur, arriviste, xénophobe, sorte d’équivalent québécois populiste et mollement francophiliaque des Conservateurs. PLQ, parti de droite-droite-droite, ronron, journalier, gestionnaire des affaires de conciergerie courantes, suppôt du libéralisme (comme son nom l’indique), bien engoncé dans la magouille politicienne et les combines des traditions électorales québécoises les plus fétides, intendant bonhomme et pro-capi du pouvoir (il gagnera une courte majorité parlementaire, dans cette élection). PQ, parti nationaleux (au nationalisme de plus en plus dépité, larmoyant et opportunistement épisodique), centre-droite, à la fois planificateur et affairiste, promoteur convulsionnaire de Québec Inc, insidieusement et semi-inconsciemment crypto-xéno, et dont la consolation minimale serait de faire élire la première femme Première Ministre du Québec (il formera l’opposition officielle, dans cette élection). Ajoutons toujours les Verts, parti blême, olivâtre, sans base ni assise, à cause circonscrite, négligeant tout programme global et qui, comme partout où les Verts verdissent, finissent en serviteurs bien intentionnés des suppôts les plus socialement et écologiquement toxiques du spectre politique.

Notant au passage que le Québec assure, ouvertement et sans façon, l’intendance de sa soirée électorale comme un véritable pays à part entière, mon fils trouve le tout de la chose passablement plus chiant et moins marrant que l’élection d’Obama, quelques semaines plus tôt, où on avait tous bu du petit lait en famille, comme des millions de gens à travers le monde. Torontois, nous ne votons pas dans cette élection provinciale (nous habitons une autre province canadienne que le Québec) et nous risquons de devoir combattre, les paupières lourdes, un ennui ferme mais… mais… c’est alors que le peu de sel de la soirée s’est manifesté:

Logo_Québec_solidaire

Mon fils: C’est quoi le parti du rond orange avec un bonhomme penché les bras ouverts dans le bas?
Moi: C’est Québec Solidaire. Un conglomérat de différents partis et mouvements de gauche et populaires initialement réunis sous deux parapluies, l’Union des Forces Progressistes et le mouvement Option Citoyenne, et qui se sont ensuite fusionnés en un parti politique unique. C’est, en ce moment, un parti qui se donne comme écologiste, féministe, altermondialiste et, quoique plus mollement, anti-capitaliste. Tu peux considérer que ce sont plus ou moins des socialistes. Ce parti a une particularité inédite, d’ailleurs. Il a deux chefs, un homme et une femme.
Mon fils: Cool. C’est la gauche donc.
Moi: En quelque sorte.
Mon fils: Tu n’as pas l’air complètement certain…
Moi: C’est qu’au moment de l’union des deux principaux mouvements le constituant, un des mouvements faisait la promotion de la souveraineté nationale du Québec, l’autre ne se prononçait pas sur la question. En s’unissant et en fusionnant leurs programmes, ils ont dû trancher cette question et ont décidé qu’ils étaient un parti souverainiste, comme le PQ, donc. Je trouverais personnellement plus cohérent, dans une perspective se voulant socialiste et altermondialiste, donc quand même fondamentalement internationaliste, de fermement renvoyer les fédérastes et les nationaleux dos à dos et d’éviter de s’enliser dans leurs débats stériles. Ce nouveau parti ne le fait pas complètement et j’y vois une faiblesse, une déviation bourgeoise, comme on disait dans le temps.
Mon fils: Nationalisme + Socialisme, risquant de virer à national-socialisme, c’est ça?…
Moi: Tu formules l’affaire en termes trop crus et caricaturaux, mais c’est en partie l’idée, oui. Le nationalisme, fondamentalement, n’est pas une valeur de gauche. Cette faiblesse de leur programme, à visée électoraliste, en fait (ils veulent ratisser la frange gauche du PQ) va leur nuire, éventuellement.
Mon fils: Bon, bon. Mais, pour le moment, c’est ce qu’on a de plus à gauche, ici.
Moi: Indubitablement, oui.
Mon fils: Très bien. Et tu as vu? Ils ont deux candidats en avance.
Moi: Oui, c’est probablement Madame David et Monsieur Khadir, les chefs des deux formations initiales.
Mon fils: Et ils se présentent où, ces deux socialistes?
Moi: Oh certainement dans deux de ces circonscriptions progressistes et gauchisantes du centre-ville de Montréal. Tu sais, si Québec Solidaire envoyait des députés à l’Assemblée Nationale, ce serait un petit événement historique.
Mon fils: Pourquoi? Ils ne seraient que deux…
Moi: Quand même… ils se lèveraient à la période de question et gueuleraient au gros Patapouf que ses politiques néolibérales de gestionnaire ruiné ne valent plus rien. Ils le brasseraient pas pour rire.
Mon fils: Cool…

C’est scellé. Reinardus-le-goupil vient de choisir son espoir de la soirée: Québec Solidaire. Il va compter pour eux ou prendre pour eux, comme on dit dans le jargon des joutes sportives. Il faut qu’ils fassent rentrer des députés, même si c’est en petit nombre. On connaît la suite de l’histoire. Madame David est malheureusement défaite par je ne sais qui et Monsieur Khadir l’emporte dans son comté de Mercier. Au moment de son petit discours, impromptu, vibrant et poignant, il cite des paroles de chanson à contenu social du chanteur Claude Dubois. Quelque chose comme ceci:

Mais autour d’eux il y aura plus petit et plus grand
Des hommes [Amir Khadir dit ici: et j’ajouterais, des femmes] semblables en dedans
Comme un million de gens
Qui pourraient se rassembler
Pour être beaucoup moins exploités
Et beaucoup plus communiquer…

Suave. Unique. Touchant. Enfin des références au corpus des artistes socialisants du Québec, qui est vaste, inspiré, et trop enterré sous la fadaise creuse depuis des années. Sorte d’Obama microscopique, Monsieur Khadir régurgite alors, en rythme, son credo social, sous les viva! de ses partisans en larmes. Quand ceux-ci l’applaudissent, il les applaudit aussi, en retour. Il dit aussi que la souveraineté, c’est quelque chose de global et d’intérieur, ou quelque chose dans le genre, je cite de mémoire (enfin cela se ramène à: noyons un peu le petit poisson des chenaux nationaliste, il en sortira toujours quelque chose à gauche). En contemplant cet homme nouveau, doux, raffiné, humain, charmant, planétaire, cette Chandelle de Mercier, je me suis inévitablement souvenu de quand j’avais les quinze ans de mon fils, mon enfant, mon amour, mon avenir. C’était en 1973. Une poignée flamboyante de péquistes en bois franc pétaradaient alors dans le poêle, à l’Assemblée Nationale, contre le libéral putride Robert Bourassa. C’était trois ans avant que le PQ de René Lévesque ne prenne le pouvoir… et seulement quelques années avant qu’il ne se fasse botter hors de l’Internationale Socialiste pour dérive droitière…

Commentaire de 2008… Essayez de ne pas vous faire récupérer trop vite par la petite politique politicienne de merde, Monsieur Amir Khadir, député provincial solidariste du comté de Mercier (et ex-candidat, au fédéral, pour le Bloc Québécois, parti centriste nationaliste – pas un bon point pour vous, ça…). Si je vous en parle comme ça, entre nous, c’est que, à vous tout seul, bon an mal an… vous êtes l’espoir de mon enfant…

Que dire aujourd’hui, dix ans plus tard?

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38 réflexions sur “Amir Khadir, l’espoir de mon enfant… (souvenir électoral d’un papa un peu nostalgique)

  • 4 avril 2014 à 7 h 31 min
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    Si je vote pour QS cette fois-ci, c’est pour foutre le bordel dans tout le système de me*** Ce n’est qu’un premier pas et je verrai plus tard (si je suis encore là) ce qu’il y aura à faire.

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  • 4 avril 2014 à 9 h 39 min
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    Bonjour, Quelle est la différence majeure entre 1973 et 2008…? : L’accessibilité de l’information sur le web. Ceux ou celles qui ne comprennent pas le fonctionnement de notre monde CHOISISSENT de ‘se mettre la tête dans le sable’ et de regarder passer la caravane. Eux et ceux qui véhiculent encore des idélogies apprises dans des ouvrages passés date – publiés à l’origine comme la bible dans le but de les priver de leur libre arbitre – ont ABSOLUMENT besoin de prendre du recul et de ré-évaluer OBJECTIVEMENT leur vision du monde. Je ne peux pas croire que notre destin sera déterminé par des petits robots programmables.

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    • 4 avril 2014 à 9 h 47 min
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      Il ne faut pas seulement se documenter. Il faut aussi faire l’analyse. Et en parler avec nos enfants, surtout quand les grandes questions se posent en se formulant à travers eux…

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      • 4 avril 2014 à 20 h 56 min
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        @Paul Laurendeau
        J’ai beaucoup aimé votre article, cher Paul. Très touchants les mots qui jaillissent de votre coeur pour votre fils, mon enfant, mon amour, mon espoir. Ça ressemble à un pays !
        Des racines fortes.
        Carolle Anne

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        • 5 avril 2014 à 5 h 41 min
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          Pays du fond de moi
          Sache que je te suis fidèle
          Et que la planète est fragile
          Autour de toi…

          (Vigneault)

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          • 7 avril 2014 à 17 h 22 min
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            Des paroles de coeur, de bon sens et d’humanité. Merci de me les partager.
            Carolle Anne Dessureault

  • 5 avril 2014 à 6 h 33 min
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    Les joints, ça me fait pas contester rien, ça me fait dormir. Ça me rend somnolent, bourdonnant et socialement apathique. Et ces partis politiciens à causes circonscrites, habituellement dans les teintes de vert (du gazon, à la tisane, au kaki), je me méfie de ça comme de la peste. Ce genre de programme courtichet et pragmatique c’est bien trop facilement récupérable par la droite-flagorne, dans le bardassage ultime des petites alliances de larrons..
    Non, dans le fond, tes conseils sont pas si bons, mon Zébulon…

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  • 5 avril 2014 à 7 h 38 min
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    « Mon » voisin, « mon » épicier et « mon » rhume ne m’appartiennent absolument pas. Soyez sans crainte, Zébulon, je ne cherche pas à m’approprier votre être, surtout pas votre être pensant…
    Retourner la cuti logique en imputant à la gauche les abus de la droite juste parce que la gauche se casse la gueule en combattant la droite, c’est pas fort, fort.
    Trop de cannabis, mon Zébulon. Essayez encore.

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    • 6 avril 2014 à 9 h 20 min
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      « L’Université produit rarement des hommes exceptionnels, le plus souvent des médiocres instruits… »
      Je seconde cette affirmation (et, bon, je sais ce dont je parle). Le fait qu’elle soit parfaitement hors sujet, intempestive et non-avenue ne la rend nullement fausse.
      Pour le reste, le blabla rabattu du renvoi dos à dos de la droite et de la gauche est un vieux poncif de droite… Read my lips: quiconque vous dit « Je ne suis ni de droite ni de gauche » est de droite. Ceux de gauche se contentent habituellement de dire « Je suis de gauche »

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      • 6 avril 2014 à 11 h 43 min
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        Oh c’est fondamentalement en vertu de cet aphorisme que l’on attribue à Cervantès:
        MAS ENSEÑA LA NECESIDAD QUE LA UNIVERSIDAD…

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      • 7 avril 2014 à 12 h 37 min
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        Électoralement (et gauche et droite sont des concepts électoraux sans plus, un jour comme aujourd’hui), Quel est la différence entre la gauche et la droite?
        Le vote à gauche les fait chier. Le vote à droite les conforte…

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  • 5 avril 2014 à 9 h 56 min
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     » – Chaque nuit, docteur  » – (dit la dame à son psy) – « je fais le même cauchemar. Un énorme Étranger avec un cimeterre me poursuit. Je fuis, je tourne à gauche, à droite. encore à gauche. Cul-de-sac, il me rejoint. Affolée, je lui demande: ‘Qu’allez-vous me faire ?’ … Et se salaud me répond toujours: ‘Ce n’est pas moi qui rêve, Madame…’  »
    Sulfurik, le Goth souriant

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    • 5 avril 2014 à 13 h 53 min
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      Et elle dit alors: « Mais moi, je ne suis qu’un personnage esquissé cerné dans l’allégorie difficultueuse d’un exemple boiteux. Alors, effectivement, monsieur au cimeterre, nous n’allons nulle part, vous et moi…
      Et nous caracolons hors-sujet en prime. »
      Motusa, le femme sans bouche…

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  • 7 avril 2014 à 7 h 57 min
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    Aujourd’hui, les discours de gauche dont le marxisme-léninisme ne sont que réactions petite-bourgeois. Voter ne sert qu’à faire la promotion de la pensée marchande. Ne pouvez-vous être que des dévoreurs de marchandises?

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      • 7 avril 2014 à 8 h 28 min
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        Réaction de défense petite-bourgeois de gauche.

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        • 7 avril 2014 à 8 h 41 min
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          Mytholâtrie soporifique de faux « apolitique » de droite.

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          • 7 avril 2014 à 9 h 00 min
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            Enfermé dans un manichéisme absolu de pensée gauche-droite, vous pouvez vous en libérer si vous faites l’effort nécessaire mais le conditionnement de la crétinisation universitaire a fait son œuvre dans votre ego et ce sera très difficile car elle est le centre de votre vie.

          • 7 avril 2014 à 9 h 25 min
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            Si vous vous entêtez à nier que la polarisation suivante:
            QS (centre-gauche)
            ON (centre)
            PQ (centre-droite)
            PLQ (droite)
            CAQ (très droite)

            est un display politicien qui EST dans le monde objectif et non dans une tête d’ « universitaire » (ou autre), bien, hum, c’est vous qui refusez de vous représenter adéquatement le monde réel dans lequel vous vivez et servez sciemment des causes sociopolitiques (même en affectant pesamment de ne pas le faire)…

  • 7 avril 2014 à 10 h 57 min
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    Bonjour, Et si, sur le même bulletin de vote, on coche tous les candidats de gauche…?

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    • 7 avril 2014 à 11 h 11 min
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      Vote sabordé, donc nul. Je ne vous apprend pas cela, petit taquin tout vert.
      Dans leur système électoral corseté, vous venez donc alors, une fois de plus, de rendre service à la droite…

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      • 7 avril 2014 à 12 h 27 min
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        Avec Paul, tu votes à gauche sinon, bien, tu es de droite, sans plus.
        Ni-de-gauche-ni-de-droite, ça n’existe pas tandis que gauche-et-droite, c’est incohérent.
        C’est pas Paul qui est un gars totalitaire, c’est la logique électoralesque qui est une chose un petit peu fatale…

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  • 7 avril 2014 à 11 h 46 min
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    Bonjour, Ok merci. Je pense à tout cela et tantôt je traverserai la rue – le bureau de vote est direct en face de chez moi – aller faire mon chemin de croix (celle sur mon bulletin!).

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    • 7 avril 2014 à 11 h 52 min
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      Si vous vous souvenez clairement de votre identité et pouvez la corroborer, cela devrait aller tout seul. Vous savez lire puisque vous savez écrire. Vous êtes fin prêt, je pense…
      L’endroit où on pose la croix ou le point noir reste un détail dans le dispositif…

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  • 7 avril 2014 à 12 h 48 min
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    Bonjour, ‘Le vote à gauche les fait chier.’, mais surtout qu’ils sachent qu’il y toujours des moutons récalcitrants.
    Et là Mulcair qui annonce qu’il a voté PLQ. Je me demande quelle sera la couleur de la prochaine vague fédérale au Québec…

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    • 7 avril 2014 à 12 h 59 min
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      Oui, récalcitrant. Pour longtemps récalcitrant. Récalcitrant jusqu’au jour où tout changera… car un jour, tout va changer. Un jour viendra.
      Quand à Ti-Pit Mulcair, ses révélatrices incohérences politiciennes, c’est pas de mes affaires…

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  • 7 avril 2014 à 14 h 46 min
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    Vous êtes tous des moutons et vous allez encore une fois tous vous faire tondre que vous votiez ou non et quelque soit le parti voté. Le grand soir n’est pas pour aujourd’hui ni demain, ni après-demain.
    Le spectacle des élections n’est qu’une espèce de drogue illusoire, c’est pourquoi elle est si populaire et qu’on en est si dépendant. Les vraies affaires sont décidées ailleurs, hors de votre vue, par les puissances de l’argent.
    Votre civilisation capitaliste et industrielle va s’écrouler et c’est là seulement que ça va réellement changer.

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    • 7 avril 2014 à 15 h 04 min
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      Cougio et ses envolées apocalyptiques, j’aimerais bien qu’il se contente de me dire de quel coté il vote vraiment…

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      • 7 avril 2014 à 15 h 33 min
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        Voter ou ne pas voter, se conformer ou ne pas se conformer, questions idiotes et sans objectifs que de perpétuer le monde de la bêtise marchande de l’avoir.

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        • 7 avril 2014 à 16 h 55 min
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          Attend, laisse moi jouer à avoir l’air profond moi aussi.
          Ce qui est est. Ce qui n’est pas n’est. Et ce qui devient ne concerne que ce qui devient ce qui devient.
          Oui? je dis vrai?

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          • 8 avril 2014 à 9 h 00 min
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            Fais toujours la différence entre le bien et le mal, mais jamais entre «les nôtres» et «les leurs» car tous les êtres humains sont également précieux.

  • 7 avril 2014 à 20 h 49 min
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    Bonjour, Banquiers : 1 ; Citoyens : 0

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  • 22 mai 2018 à 19 h 00 min
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    Depuis qu’Amir nous a invité à voter NPD, J’ai trouvé qu’il devenait un politicien minable. Bon debarassse!

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