Qu’entend-t-on par fascisme? (Thalheimer)

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Qu’entend-t-on par fascisme?
August Thalheimer

(paru dans Junger Kämpfer,
le journal des jeunes communistes d’opposition, N° 3, juin 1929)

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Si l’on s’en tient à l’usage, comme c’est devenu aujourd’hui habituel dans le parti, on devrait déjà conclure très simplement: Le fascisme c’est chaque acte commis par la force contre la classe ouvrière.

Mais qu’on s’essaie à cette définition très « simple » et l’on tombe immédiatement dans un tissu de contradictions. Prenons par exemple l’Allemagne. A t-on dans l’Etat impérial allemand fait usage de la force contre la classe ouvrière ? Sûrement. Il y eût douze années, en 1878-1890, pendant lesquelles toute activité sociale-démocrate était interdite, avec une loi d’exception. La presse sociale-démocrate fût opprimée. Tout travailleur qui avait une activité socialiste pouvait être arrêté par la police et mis par le juge en prison. C’était cela le temps de la loi anti-socialiste: sans aucun doute la force, oui, l’application systématique d’une force contre la classe ouvrière, contre le mouvement socialiste.

Etait-ce un fascisme ? Personne n’a encore jamais dit rien de tel. Mais après la définition donnée plus haut, Bismarck devrait avoir été le premier fasciste en Allemagne. Par ailleurs les Noske, Ebert, Scheidemann ont-ils utilisé la force contre la classe ouvrière ? Vingt mille travailleurs en témoignent. Etait-ce une force contre-révolutionnaire contre la classe ouvrière ? Oui. Etait-ce un fascisme ? Non !

Il semble bien que tout recours à la force ou tout système recourant à l’utilisation de la force contre la classe ouvrière ne puissent être considéré comme du fascisme. L’explication en cours dans le parti est erronée, elle conduit à la langue de bois. Comment est-on parvenu à une telle idée fixe erronée ? Tout simplement : par une fausse conclusion, comme cela arrive souvent dans la vie quotidienne. Le fascisme, comme en Italie, etc., est le recours ouvert et systématique d’une force contre la classe ouvrière. On en conclut ainsi que chaque utilisation ouverte et systématique d’une force contre la classe ouvrière est un fascisme. Est-ce du fascisme si Grezinsky interdit la manifestation de mai du parti, censure « Rote Fahne », dissout la fédération des combattants du Front rouge etc. ? Les définitions s’avèrent justes non dans les instances de parti, mais dans les faits.

Et l’on peut facilement corriger la mauvaise définition du fascisme en partant des faits. Le fascisme est certes une force contre la classe ouvrière, mais ce n’est pas toute force contre la classe ouvrière qui est un fascisme. Le fascisme est une forme particulière du recours à la force contre la classe ouvrière, à savoir l’utilisation de la force nationale. En quoi consiste cette particularité ?

Pour y répondre, posons-nous la question : quand le recours à la force nationale dans la démocratie bourgeoise se différencie t-il de celui qui a lieu dans le fascisme ?

La condition tacite et inconsciente de l’explication du fascisme donnée plus haut est en effet que la démocratie bourgeoise serait douce et pacifique vis-à-vis de la classe ouvrière, la violence étant une chose détestable. Cela ne correspond toutefois ni aux faits, ni aux enseignements de base du léninisme qui s’appuie sur les faits. Oublions un instant l’Allemagne : l’histoire de la III° République française et des Etats-Unis d’Amérique du Nord est parsemée d’actes de violence sanglants du pouvoir d’État contre la classe ouvrière.

L’État démocratico-bourgeois plane comme une force au-dessus et contre la classe ouvrière sur la base des lois et au moyen d’autorités issues du suffrage universel. On y trouve des organisations ouvrières, des partis ouvriers, une presse ouvrière etc…

Le fascisme écarte le suffrage universel, opprime la presse ouvrière et les organisations ouvrières. Il ne rattache pas l’application de la force contre la classe ouvrière à des lois. Il représente la dictature ouverte de la bourgeoisie sur la classe ouvrière, contrairement au paravent de légalité de l’État démocratico-bourgeois.

Le recours fréquent d’une force nationale juridique contre la classe ouvrière est un travail préparatoire, des travaux pratiques pour le recours à une force illégale et dictatoriale, donc pour le fascisme. Mais elle se différencie encore du fascisme, en restant liée à la constitution démocratique-bourgeoise. La transition de l’un à l’autre est une transition d’un type de constitution à un autre. Une telle transition exige en soi un coup d’Etat qui crée les conditions du renversement des organes de la démocratie bourgeoise par ceux du fascisme.

La menace fasciste progresse sensiblement en Allemagne. La nette augmentation des votes nazis aux élections au Landtag de Saxe en est une preuve parmi bien d’autres. La classe ouvrière doit livrer une lutte à mort contre le fascisme qui représente le type le plus brutal de son oppression.

Pour combattre le fascisme on doit toutefois avoir d’abord identifié ce qu’il est et où il est. Si on considère la social-démocratie comme une partie du fascisme, cela veut dire renoncer à mobiliser toutes les forces, donc aussi celles des travailleurs sociaux-démocrates (pas celles de la direction) mobilisables contre lui, c’est renoncer à se mobiliser vraiment contre lui. Le fascisme ne peut être vaincu par la seule force du parti communiste, mais par une majorité de la classe ouvrière emmenée par le parti communiste. C’est cette majorité qu’il faut d’abord gagner si le parti communiste veut conduire victorieusement la lutte contre le fascisme.

Les droits d’auteurs de ce texte appartiennent aux instances concernées. Il est publié ici, sur un espace citoyen sans revenu et libre de contenu publicitaire, à des fins strictement documentaires et en complète solidarité envers son apport intellectuel, éducatif et progressiste.

19 réflexions sur “Qu’entend-t-on par fascisme? (Thalheimer)

    • 7 janvier 2015 à 18 h 24 min
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      Quel article médiocre et mensonger! Tiens, Paul a des affinités communistes. Et qui sont les deux plus grands génocidaires de l’histoire de l’humanité : deux régimes communistes, Mao et Staline. Et après ça fait la morale aux autres. D’ailleurs Marx est un imposteur qui a servit à tasser le vrai révolutionnaire socialiste de l’époque : Proudhon. Marx proposait la création d’une banque centrale et de l’impôt progressif, les meilleures outils pour une dictature contre le peuple, et en particulier contre les ouvriers.

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        • 8 janvier 2015 à 22 h 01 min
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          Tant mieux que tu ne sois pas communiste, mais alors pourquoi reprends-tu leurs faussetés alors?
          Un exemple : l’auteur critique que le fascisme écarte le suffrage universel, pourtant le communisme en fait autant, c’est un régime à parti unique. Mais surtout les nazis ont remis 6 millions d’ouvriers au travail. En contrepartie les communistes ont massacrés des dizaines de millions de personnes. Quelle bonne source ton texte, wow! Ça prouve que tu es vraiment prêt à reprendre n’importe quoi quand ça critique le nazisme et le fascisme, même si c’est une théorie politique que tu critiques.

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      • 7 janvier 2015 à 20 h 05 min
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        « Et qui sont les deux plus grands génocidaires de l’histoire de l’humanité : deux régimes communistes, Mao et Staline ».
        Pure profession de foi soralienne. Ça veut reviser l’histoire des chambres à gaz nazis MAIS perpétuer la propagande atlantiste-capitaliste des « crimes staliniens et maoïstes ». Exactement comme Blanrue le zététicien musulman holodomoriste dégénéré (il est pourtant plus facile de démontrer l’imposture du prétendu « génocide par la faim » ukrainien que les camps de la mort nazis). Beaudin vient de nous démontrer une fois de plus qu’il ne fait pas partie de la solution mais bien du problème.
        N. Beaudin nous dit que ce que l’on entretien dans nos pensées devient notre réalité. Eh bien, imaginez la sienne : les gentils nazis allemands et fascistes italiens qui défendent la liberté de l’humanité contre les méchants Juifs communistes magiciens noirs « satanistes » qui utilisent leurs pouvoirs occultes cabbalistiques – talmudiques – maçonniques pour dominer le monde (sans oublier les sacrifices d’enfants à la Pedopolis et Don de Vamos). Un mélange délirant de film de naziploitation des années 70 et de films fantastiques d’horreur hollywoodiens. Tout un avenir que le sien ! Quelle maîtrise de la magie !
        En plus, Beaudin est guénonien… Mais guénonien dans le sens soralien du terme, donc rien à voir avec ce qu’a réellement écrire le natif de Blois et auteur de L’homme et son devenir par le Védânta. Plutôt la relecture soralienne-laïbienne de Guénon, à savoir une caste supérieure d’élus qui doit dominer toutes les autres, autrement c’est le Kali-Yuga.
        Mais bon,. tant qu’il perd son temps à essayer de convaincre Paul Laurendeau ou moi-même plutôt que de partir son propre site, Beaudin reste inoffensif. Pathétique et inoffensif.
        N.B. : Si Beaudin se pointe au Vénézuela et dit à Maduro que lui et Chavez sont les héritiers spirituels d’Hitler, il finira par être expulsé manu militari le petit Nicolas. Il devrait reprendre sa pelle et son seau et retourner jouer dans son carré de sable, le petit Nicolas.

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        • 8 janvier 2015 à 21 h 54 min
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          Tiens Charles qui a encore la même façon haineuse de discuter avec les autres. Il parle de lui-même de façon schizoïde comme s’il était un autre, mais il parle à ses interlocuteurs qu’il n’aime pas par leur nom de famille.
          Moi au moins j’argumente sur Hitler et le nazisme, mais ou sont tes arguments concernant Staline et Mao, nul part dans ta réponse, ni avec aucun lien.
          Toujours la même obsession de tout ramener à Soral et à d’autres qu’il déteste. Charles est plus motivé par la haine que par l’amour, par le négatif et la critique que par le positif et les solutions. Sa pensée est motivée par l’attaque, par le fait d’être contre, plutôt que par l’affirmation. Comme si être contre Soral, Guénon ou Laïbi était une solution. Tu es incapable de présenter des idées sans être contre des adversaires, sans être dans la guerre et le conflit. Impossible pour toi d’être sympathique avec ceux qui ne pensent pas comme toi, et ce manque de bienveillance, de tolérance, d’amour est pour toi une solution. Quelle tristesse tu dégages dans tes propos.
          Encore une fois, il faut souvent te répéter les mêmes choses, tu crois savoir ce que je pense plus que moi je le sais. Je ne suis pas guénonien, ni soralien, etc. J’ai une pensée beaucoup plus nuancé que toi, je ne suis pas toujours dans la rigidité du tout ou rien comme toi. Je suis d’accord avec Soral et Guénon sur plusieurs choses et en désaccord sur plusieurs autres. Mais l’éclectisme, le syncrétisme sont des choses inconnues pour toi, car ta pensée est rigide, sans nuance.
          Quand tu es mal pris, tu refuses de discuter en prétendant que c’est hors contexte selon le sujet du texte. Pourtant ton attaque à mon endroit est hors contexte par rapport au texte.
          Bien sûr qu’une élite spirituelle doit diriger la politique. C’est évident, il suffit de comparer la bienveillance de l’Égypte pharaonique par rapport aux gouvernements démocratiques actuelles que tu défends. C’est le jour et la nuit.
          Je n’essaie pas de vous convaincre, tu fais de la projection. J’écris plus pour les esprits éclairés que pour vous deux.
          Je n’ai jamais prétendu que Chavez était le fils spirituel d’Hitler, tu as vraiment de la difficulté à comprendre ce que tu lis, ton mépris t’empêche de voir clair. Le seul lien que j’ai fait c’est qu’ils étaient tous les deux bien intentionnés, il me semble que c’est pas dur à comprendre, non?
          Je pense qu’Alexandre Soljenitsyne connait mieux le sujet que toi concernant la révolution russe. Tu pourrais lire son livre « Deux siècle ensemble » si tu voulais comprendre.
          Concernant les sacrifices d’enfants tu t’es défiler la dernière fois afin d’éviter le débat, sachant que le lien que je t’avais soumis était impossible à contredire, mais tu reviens là-dessus, mais toujours sans argument. Pour toi les attaques personnelles suffisent à prouver ton point de vue. Tu dois beaucoup souffrir pour être aussi antipathique envers ceux qui ne pensent pas comme toi. Tu n’admets pas la contrariété. Si tu es incapable d’accepter que d’autres personnes ne pensent pas comme toi, alors pourquoi ne canalises-tu pas ta haine et ta colère sur un punching bag?

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          • 9 janvier 2015 à 10 h 16 min
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            Si le petit Nicolas n’écrit pas pour moi mais pour des « esprits éclairés », pourquoi perd-t-il son temps à écrire des longs commentaires au fin fond des articles d’autrui ? Il rejoindrait plus facilement ces « esprits éclairés » s’il écrivait son propre blog. Ses propos auraient une bien meilleure visibilité sur le ouèbe s’il construisait son propre site, le petit Nicolas. Mais il préfère perdre son temps à mener des petites gué-guerres sans issues contre certaines personnes en particulier comme Laurendeau ou moi, le petit Nicolas. C’est dommage pour lui qu’il gaspille ainsi son temps et son énergie.

        • 9 janvier 2015 à 8 h 40 min
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          Les deux plus grands génocidaire de l’histoire depuis les cinq cents dernières années sont l’empire britannique et l’empire américain. Les colonisés des anglo-américains ne seront pas d’accord c’est leur leur perception contre la vraie histoire du colonialisme anglais et américain que je connais assez bien. Les amérindiens d’Amérique ont connue le génocide grâce aux américains blancs. Les chinois ont connue le génocide voir les deux guerre de l’opium en autre, les indiens l’ont aussi connue, une belle leçon civilisationnelle de la part de l’empire britannique et que dire des africains mis en esclavage et malheureusement l’Espagne, le Portugal, l’Italie, la France et l’Allemagne y ont aussi participé même si c’est à moindre échelle que l’Angleterre et l’Amérique. Je n’ai pas tout écrit ici car il y aurait beaucoup d’autres à écrire, donc messieurs vous devriez refaire vos devoirs d’histoire s’il vous plaît

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          • 9 janvier 2015 à 10 h 19 min
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            « Les deux plus grands génocidaire de l’histoire depuis les cinq cents dernières années sont l’empire britannique et l’empire américain ».
            Sans innocenter ni amoindrir les crimes allemands en Namibie ou pendant le régime nazi, je seconde cette affirmation de M.Lefunestre.

          • 9 janvier 2015 à 13 h 56 min
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            Bonjour André,
            Je suis d’accord avec toi. En nombre de personnes par les armes j’estime que ce sont les régimes communistes, mais les Américains et les empires européens sont presque au même niveau. Ils ont la même idéologie de haine et de domination. Mais si on considère la guerre économique, alors là tu as totalement raison, ils sont de loin les plus génocidaire de l’histoire humaine.
            Merci pour ton commentaire. Enfin un interlocuteur intéressant et sensé.
            Cordialement,
            Nicolas

  • 7 janvier 2015 à 8 h 13 min
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    La guerre c’est la paix
    La liberté c’est l’esclavage
    L’ignorance c’est la force
    La victoire c’est la défaite

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  • 9 janvier 2015 à 14 h 11 min
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    Charles,
    Je n’ai pas besoin d’avoir mon propre blogue puisque j’écris des articles pour le site de journalisme citoyen centpapiers.com. Et pourquoi cela m’empêcherait-il de faire des commentaires ailleurs? D’ou vient cette logique? Je rejoins donc les esprits éclairés par deux moyens différents et complémentaires, ce qui augmente l’auditoire. Comme Paul, tu as maintenant peur de débattre avec moi Charles?
    Je ne fais pas de guerre Charles, je discute et j’argumente, ce qui n’est pas ton cas, tu attaques et tu n’argumentes pas. Tu ne penses pas par toi-même, mais seulement contre d’autres. Si notre débat d’idée est guerrier c’est bien parce que c’est TA façon de faire, à défaut d’argumenter. Je ne cherche pas la guerre contrairement à toi. Je suis capable d’accepter la différence et les opinions différentes. En général je suis enrichis par les personnes qui ne pensent pas comme moi.
    Et toi pourquoi tu continues de débattre avec moi si mes commentaires te dérangent? Sois conséquent et arrête de me répondre! Je ne discutais même pas avec toi pour cet article, c’est toi qui est venu me relancer. Tu manques de cohérence entre tes paroles et tes actions, ce qui n’est pas surprenant si on se fit à ta façon habituelle de commenter.
    Cordialement,
    Nicolas

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  • 9 janvier 2015 à 14 h 33 min
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    Charles,
    Tu affirmes que je préfères faire des petites guerres contre toi que de me faire mon propre blogue. Ce qui est faux, car j’écris déjà mes propres articles ailleurs. Mais surtout c’est toi qui vient me relancer, car je commente peu tes articles et les fois ou je l’ai fait c’était positivement. Rappel toi ton article sur Dieu qui devint champignon. Tu n’avais d’ailleurs pas répliqué cette fois-là. Ou alors ton article sur la Golden Dawn ou j’affirmais qu’on se rejoignait assez bien concernant la spiritualité, que j’étais donc surpris que tu ne comprennes pas l’existence des réseaux pédophiles. Jamais tu n’as réagis à mes commentaires positifs à ton égard. Tu réagis seulement quand la personne ne pense pas comme toi, et agressivement. Alors qui est celui qui cherche la guerre Charles?
    Sans rien écrire de positif sur ce qui nous uni, contrairement à moi, tu t’étais mis à m’attaquer comme si j’affirmais que la Golden Dawn était sataniste et pédophile. Ce que je n’avais jamais écrit. Tu étais encore dans tes délires d’interprétations fausses afin de pouvoir déchaîner ta colère et ton agressivité. Tu avais choisi la guerre sur des faussetés plutôt que l’harmonie sur des vérités et des choses qui nous unissent. C’est bien normal tu ne penses que contre d’autres, jamais par toi-même. Il y a plusieurs sujets qui nous unissent, moi j’en ai parlé au moins deux fois, toi jamais. Tu n’as même pas pris la balle au bond quand je l’ai fait, au contraire, tu as effectué un revirement vers la guerre que tu projettes sur moi. Mais puisque personne n’est méchant volontairement, mais seulement par ignorance et par souffrance, je te pardonne donc totalement. Je t’aime comme tu es, ce qui ne veut pas dire que je dois approuver tout ce que tu écris.
    Cordialement,
    Nicolas

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    • 9 janvier 2015 à 15 h 46 min
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      Pauvre petit Nicolas. Regardez tout le temps et l’énergie que vous venez encore de me consacrer. Imaginez si vous aviez consacré ce temps et cette énergie à vos sans papiers et/ou votre blog. Vous auriez fait bien davantage progressé votre cause plutôt que d’essayer de changer la manière de penser de quelqu’un dont vous ne parviendrerai pas à faire changer. De toute façon, pour avoir défendu Crowley et Staline, pour ne pas idolâtrer Guénon et Evola, je suis déjà considéré comme « saTÂNiste » par les gens de votre mouvance et vous-même considérez que je suis complice directement ou par déni des « réseaux pédocriminels d’élite ». Alors pourquoi vous acharner sur moi alors que je suis déjà condamné au fin fond des enfers ? Ce n’est pas moi ou Laurendeau qui avons besoin de vos « lumières », c’est l’ensemble de l’humanité. Donc aller rejoindre vos « gens éclairés » et laisser les morts enterrer les morts ! N’oubliez pas que c’est la préservation de la liberté des griffes du Nouvel Ordre Mondial qui est en jeu !

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      • 10 janvier 2015 à 2 h 53 min
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        Charles,
        Tu considères que je perds mon temps et mon énergie à t’écrire, mais tu continues de m’écrire et de me répondre et de gaspiller ton énergie. Encore une flagrante contradiction de ta part. Tu n’appliques même pas tes propres principes que tu essaies d’imposer aux autres. Belle crédibilité!
        Je n’ai jamais pensé que tu étais sataniste, tu fais des liens tellement pas rapport, tu es plutôt paranoïaque.
        Je rejoins des gens éclairés ici comme ailleurs, pourquoi m’en irais-je alors?
        Encore une fois je n’essaie pas de changer ta façon de penser, tu fais encore de la projection. Mais je réponds quand on s’adresse à moi, car je ne peux pas laisser dire des faussetés sur mon compte sans réagir. C’est toi qui essaie de m’imposer ton idée de ne plus écrire sur les 7 du Québec, car je te dérange. C’est donc toi qui devrait arrêter de m’écrire et de me répondre, non seulement pour être cohérent avec toi-même, mais pour t’éviter d’être dans l’embarras, et ainsi d’être dérangé par mes propos.
        Cordialement,
        Nicolas

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        • 10 janvier 2015 à 11 h 12 min
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          « C’est toi qui essaie de m’imposer ton idée de ne plus écrire sur les 7 du Québec »
          Pas du tout, mon cher Nicolas. Bien au contraire, je m’amuse à vos dépends. Il suffit que je vous écrit le mot « soralien » pour que vous montiez sur vos grands chevaux. Un rien vous fait réagir et je trouve ça très drôle. Vous vous mettez dans tout vos états pour à peine quelques lignes de commentaire, vous dites que je suis « négatif » mais c’est vous qui êtes constamment dans l’indignation outrancière. Vous pouvez écrire tant que vous voulez aux 7, je vais continuer à vous taquiner juste pour vous voir réagir avec votre sensibilité exacerbée. Sans compter que vos histoires de magiciens noirs judéo-maçonniques talmudiques-staliniens combattus par les gentils nazis sont « cultissimes ».
          Ceci dit, je suis très sérieux pour le blog. Vous utilisez beaucoup de temps et d’énergie là où finalement vous avez peu de visibilité et à peu près aucun impact. Moi-même j’avais décidé de ne plus écrire dans les commentaires pour consacrer mon temps et mes efforts là où c’est le plus profitable. Mais je n’ai pas pu résister de venir vous relancer ici juste pour le plaisir de vous voir réagir outremesure dans votre posture victimaire. Quand aux sans papiers, ça reste que même si on vous y laisse une bonne marge de manoeuvre, vous n’y êtes pas maître à bord. Sans papiers ou les 7, c’est bon comme extension de son propre travail mais l’idéal reste d’avoir un espace à soi comme base durable (une cyber-BAD ?) et ensuite on partage sur ces deux sites pour se donner un maximum de visibilité. Vous pouvez toujours le voir comme une tentative de vous sortir des 7, ça ne fera que me faire marrer davantage.

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          • 11 janvier 2015 à 1 h 18 min
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            Charles,
            Tu m’écris juste pour prendre plaisir à voir quelque faire sa victime et parce que tu trouves ça drôle qu’un rien me fasse réagir. À part le fait que ce soit faux, il y a vraiment quelque chose de morbide, de sadique, de superficiel et malveillant dans ton attitude. Comment une personne spirituelle et aimante pourrait-elle prendre plaisir au malheur, aux défauts d’un autre, sinon par haine et cruauté? Plus tu écris, plus tu te dévoiles sans le vouloir. On s’aperçoit que tu n’es pas quelqu’un de bien intentionné.
            En ce qui me concerne c’est tout le contraire de toi, ce qui m’intéresse c’est l’amour, la vertu, la vérité, la beauté, l’harmonie, la paix, le bonheur, individuel et universel. Je le souhaite pour tout le monde, sans exception, y compris Paul et toi.
            Cordialement,
            Nicolas

  • 15 avril 2020 à 3 h 02 min
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    Pour ma part je vois le fascisme surtout comme l’ultime échec d’une société à se responsabiliser, à admettre ses dysfonctionnements et à se vautrer dans une position victimaire pour désigner  »l’autre » souvent l’étranger, la minorité, le  »différend » surtout lorsqu’ils s’en sortent bien en période de marasme économique comme l’ennemi ! Bien entendu lorsque la société en arrive là, il ne lui restera qu’attendre la venue d’un  »messie » fasciste sur le plan politique quelque soit sa couleur politique, pour la mener vers la gloire perdue, et  »le rétablissement de la justice ultime ».. chasser l’intrus aussi, et renouer avec les  »valeurs » nationalistes, identitaires…etc du  »véritable peuple » originel…! Bref…

    Il y a lieu donc de souligner que la fascisme étatique n’arrive jamais tout seul, ni ne tombe du ciel ! il est précédé par le fascisme ordinaire du peuple et de la bourgeoisie locale, les préjugés, la panique ou la peur de perdre ses privilèges, la haine des institutions d’un État de droit amalgamées ou incomprises dans leur véritable rôle car souvent mal gérées et gérant mal l’état, bref, une multitude d’idées hostiles, d’hystérie collective, d’angoisses profondes suite au marasme économique et social, et aujourd’hui, l’aggravation de ces phénomènes par les médias! et à propos de médias, il y a lieu aussi et surtout de distinguer entre les médias d’antan ou de jadis qui appartenaient presque tous à l’establishment, et ceux d’aujourd’hui dont uniquement le tiers est encore aux mains de l’establishment, les deux tiers étant entre les mains des réseaux sociaux et d’internet, et ceux alternatifs du journalisme sérieux d’investigation indépendant qui lui reste minoritaire et n’a que très peu d’accès aux masses qui ne s’y intéressent pas.

    Bref, en ce qui me concerne, je n’irais pas quatre chemin pour décrire le fascisme ordinaire :
    – Parler de juiverie mondiale et de sionisme à tous les coups c’est un fascisme ordinaire.
    – Parler d’islamistes et de conquête de l’islam à tous les coups est un fascisme ordinaire.
    – Désigner les religieux de tous poils dont les chrétiens de fascistes et un fascisme ordinaire.
    – Désigner les athées et les agnostiques de  »source du mal’, et de la colère des dieux est un f.o aussi.
    – Parler de conspiration à tous les coups est aussi un fascisme ordinaire.
    – Parler de défendre les valeurs identitaires et nationalistes est un fascisme extraordinaire cette fois lorsqu’il émane de politiciens…et c’est souvent le cas ! (comme fait le PQ au Québec depuis des lustres) et le FN en France… encore que le FN s’est largement coloré…
    – Détester et hair l’état de droit le plus légitime est un fascisme ordinaire.
    – Ignorer et mépriser institutionnellement n’importe quelle composante sociale même la plus minoritaire est un fascisme aggravé, et quand on ignore et méprise le tiers de la population comme au Québec comme n.étant pas de souche et n’a de droit à la représentativité culturelle, politique, et sociale est un fascisme très très avancé qui ne demande qu’un déclic par une crise économique majeure comme celle qu,on traverse maintenant pour nous retrouver dans un état fasciste en bonne et due forme…et ce, malgré  »l’apparente gentillesse’, de ces politiciens de gauche et de droite pour l’instant !

    En fait, on a associé le fascisme dans le passé avec les socialistes nationalistes, avec les gouvernements socio-démocrates minoritaires et la montée en puissance subite de  »communistes » et autres nationalistes, avec les mesures anti-travailleurs des systèmes corporatistes et capitalistes, et avec une myriade de  »symptômes » qu’on a cherché à définir comme spécifiques ou préalables à la montée du fascisme en faisant des rapprochements hors contexte, faux et erronés ! En vérité, Le fascisme d’état peut se concrétiser à tout moment dès lors que vous avez des ingrédients du fascisme ordinaire du peuple, conjugué au nationalisme, aux revendications identitaires conjugués au marasme économique, au chômage massif et à la montée en puissance de politiciens populistes souvent les plus médiocres et les plus autoritaires ! bref, même les pays africains ou arabes n’ont pas été immunisés contre le fascisme en réalité et ce ne sont pas les exemples qui manquent et qui justement donnent le contre exemple que le fascisme n’est pas un terme ou mention exclusivement occidentale…à ceux qui nous chauffent les oreilles avec ce genre de définition strictement occidentale et historique sur l’Europe ou la Russie!

    Par ailleurs, il y a un truc que je voudrais souligner avant de conclure mon commentaire, je remarque assez souvent qu’on confond bourgeoisie ordinaire et aristocratie puissante et souvent protégée et tireuse de ficelles…, la bourgeoisie à la base et à mes yeux n’est rien d’autre qu’une composante du peuple qui soit plus entreprenante que le peuple, elle est aussi terre à terre dans ses façons que sa mentalité que le peuple, mais elle a fait de l’argent dans le commerce, les métiers, l’agriculture / pêche, les carrières de pierre/sable/marbres/minerais/ matériaux de construction…, l’immobilier etc…et bien entendu les fonctions de grands commis de l’état, hauts fonctionnaires, métiers libérales à fric médecin / avocats / notaire etc…. Par contre l’Aristocratie, qui est bien plus significative que la bourgeoisie sur le plan des changements politiques dans un système ou un état, c’est une toute autre histoire, c’est plutôt la descendante d’une lignée de notables proches de l’establishment et du clergé ou la religion, parfois centenaire voir  »millénaire » pour dire assez profondément ancrée dans l’histoire, riche aussi, même parfois moins riche ou ruinée mais sans renoncer à son statut et sa prétention aux passe droits qu’elle obtient même en étant déclassée, bref, tous ces descendants de  »seigneurs », de ‘,grands noms », de gros proprios terriens, affairistes prospères souvent avec les états et les gouvernements, commerçants prestigieux, détenteurs de marques et d’établissements historiques dont ceux de la presse ou de produits et services centenaires, et dont les membres peuvent en même temps occuper des fonctions officiels de grands commis de l’état ou officiers supérieurs des armées, Ministres, Juges, Sénateurs, ou gouverneurs et élus…en même temps quoi…, d’ailleurs c’est l’une des recettes gagnantes des grandes familles aristocratiques de veiller toujours à cumuler le pouvoir et l’argent…ainsi les parents donneront l’empire ou les affaires à gérer au plus fûté des enfants en affaires, et enverront les autres aux métiers de tête et d’intellect, de politique ou de sciences sociales ou médecine, ingénierie..etc…Bref, ces aristocrates sont le plus souvent ceux chez qui on trouvera des traits communs et des tendances contradictoires : la première est le mépris du petit peuple commun mais en même temps le sentiment  »du devoir » chez eux d’intervenir dans les affaires de l’état. Ils sont d’ailleurs largement consultés, respectés, protégés, invités à participer…etc, et c’est justement là qu’ils ne seront souvent pas d’accord, car se projetant dans des rôles de pères de la nation, ils peuvent avoir des avis diamétralement opposés (conservateur vs moderniste) sur le devenir de l’état et du peuple…etc, mais ils gardent un grand sens de l’étiquette et de respect des uns envers les autres malgré les haines et jalousies qui peuvent subsister entre eux, contrairement aux bourgeois qui eux sont en majorité individualistes à 100% et se haïssent, se méprisent et ne se respectent pas autant…

    Tout ça pour dire que l’une des curiosités de l’état fasciste, est qu’il ne rompt jamais avec l’aristocratie, il lui permet de continuer, il l’utilise à ses fins identitaires et nationalistes, il compose avec elle et n’ignore pas qu’elle joue son jeu elle aussi sans en être convaincue ou lui être fidèle à 100%….ce qui n,est pas le cas de la bourgeoisie qui elle épouse les thèses du fascisme le plus tôt et le plus radicalement possible pour préserver ces intérêts lorsque ce dernier lui permet de continuer de mener ses petites affaires…

    Enfin, je dirais en conclusion que c’est souvent le peuple à la base qui aidé de quelques théoriciens populistes qui permet au fascisme ordinaire de passer au stade suivant, puis le suivant, puis le suivant jusqu’au coup d’état du fascisme d’état! j’en suis plus que convaincu et je sais très bien de quoi je parle ! c’est quasiment une construction mentale commune à tous les peuples chauvins, souvent bêtes, ancrés dans leurs seule culture sans ouverture sur les autres, surtout lorsque les années de prospérité ont été longues et heureuses, et que ces années là on a pas cessé de flirter avec le nationalisme et le radicalisme identitaire par certains meneurs et politiciens populistes… c’est d’ailleurs pourquoi, le Québec à toujours eu des mouvements qu,on a qualifié de fasciste depuis Arcand dans les années 30, aux mouvements des années 60 et 70, et ma foi, certaines figures contemporaines n’en sont pas très loins… ! et ce n’est pas qu’au Québec, le spectre du fascisme est un peu partout, celui de Trump n’est est pas loin non plus, au Maghreb, en Algérie en particulier avec des hordes de nationalistes chauvins maladifs, et ailleurs en Égypte, en Syrie pas besoin de faire un dessin depuis le fascisme des Assad père et fils ! le fascisme en tous cas se considère comme l’ennemi juré du pluralisme véridique, et en temps normal comme maintenant, il ne le montre jamais en public, il ne le crie pas sur les toits, il attends que le peuple se soulève pour prendre le pouvoir et le  »mener vers le bonheur absolu » :))) ! hélas !

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