Une brève histoire du parti socialiste français en dix-neuf tableaux (+1)
par ALLAN. ERWAN BERGER :
C’est la glorieuse Section Française de l’Internationale Ouvrière.
Déclaration de principe de 1905, article I : « Le parti socialiste est un parti de classe qui a pour but de socialiser les moyens de production et d’échange, c’est-à-dire de transformer la société capitaliste en une société collectiviste ou communiste, et pour moyen l’organisation économique et politique du prolétariat. Par son but, par son idéal, par les moyens qu’il emploie, le parti socialiste, tout en poursuivant la réalisation des réformes immédiates revendiquées par la classe ouvrière, n’est pas un parti de réforme, mais un parti de lutte des classes et de révolution. »
Déclaration de principe de 1969 : « L’utilisation des réformes implique que l’on ait conscience de leur valeur et de leurs limites. Le Parti socialiste sait toute la valeur des réformes qui ont déjà atténué la peine des hommes et, pour beaucoup d’entre eux, accru leurs capacités révolutionnaires. Mais il tient à mettre en garde les travailleurs : la transformation socialiste ne peut pas être le produit naturel et la somme de réformes corrigeant les effets du capitalisme. Il ne s’agit pas d’aménager un système, mais de lui en substituer un autre. »
Allons bon, souple changement de paradigme ! Le PS en 1990 :
« Parti de rassemblement, il met le réformisme au service de l’idéal révolutionnaire. »
2008 : « plus personne en France, même pas Olivier Besancenot, ne propose de s’emparer du pouvoir par la violence des armes. Dans une démocratie avancée comme la France, la transformation sociale passe par la conviction, la conquête de la majorité et l’accumulation des réformes, non par la révolution. »
Eh oui, les militants y agitent des drapeaux blancs…
François Hollande à la City : « I am not dangerous. »
Dérive blairiste. Criminalisation du syndicalisme résistant. Abandon de nombreuses promesses électorales, dont celle de renégocier les termes du Traité Européen (TSCG).
Notre Dame des Landes c’est BIEN… Sirven c’est BIEN… Lyon-Turin c’est BIEN…
Corruption, triche, opacité, passe-droits… Les promesses sociales passent à la trappe. La Finance doit régner. Les instructions données à la commission du commerce de l’Europe pour négocier les termes du Traité transatlantique sont claires. « Il ne s’agit pas d’aménager un système […] mais de lui en substituer un autre » dicté par l’OMC. Les États doivent se soumettre.
2013 : victoire de la Droite à Chypre.
Pierre Moscovici : « Je salue les résultats de l’élection chypriote pour les négociations sur le programme d’assistance financière, dans l’intérêt de la zone euro. »
Jérôme Cahuzac, ministre des finances et fraudeur fiscal, se déclare social-libéral.
Jean-Marie Le Guen, et neuf autres parlementaires socialistes, publient une tribune. On y lit : « Pour l’emploi, il faudra que François Hollande s’attaque à un ultime et redoutable tabou national : celui des rigidités d’un code du travail qui, de protecteur du salarié, est devenu un puissant répulsif de l’emploi. »
Voilà, ça c’est dit.
Méchants Grecs qui font pleurer les banques !
« Et nous sommes tous Charlie ! »
« Ça vous la coupe, hein ? »
« Vous savez quoi ? La loi Macron, Syriza l’aurait votée… »
« Ça va ? Pas trop affligés ? »
« Parce que ce n’est pas fini… LOL ! »
« Et surtout, tocardes tocards, votez bien dans le trou ! »
FIN
Soudain…
FIN
Un assez bon résumé de l’évolution de la go-gauche petite bourgeoise.
Permettez-moi de signaler que l’erreur nationale socialiste faciste s’est affichée dès la naissance de ce parti de la petite bourgeoisie frondeuse. En effet, trouver l’erreur dans ceci: et je cite:
« « Le parti socialiste est un parti de classe qui a pour but de socialiser les moyens de production et d’échange, c’est-à-dire de transformer la société capitaliste en une société collectiviste ou communiste, et pour moyen l’organisation économique et politique du prolétariat. Par son but, par son idéal, par les moyens qu’il emploie, le parti socialiste, tout en poursuivant la réalisation des réformes immédiates revendiquées par la classe ouvrière, n’est pas un parti de réforme, mais un parti de lutte des classes et de révolution. »
LE RÉFORMISME – la refonte du mode de production capitaliste – ne peut en aucun cas mener au renversement et à la destruction de ce mode de production qui a fait son temps et doit être détruit pour laisser place au nouveau mode de production dirigée par la classe prolétarienne – non par un parti unique hégémonique mais par la classe prolétarienne hégémonique
Le parti socialiste était un parti anti prolétarien de par ses statuts réformistes originaux. CQFD.
Robert Bibeau
Aux gens simples, celles et ceux dont le quotidien est, trajet, boulot, dodo, en passant par les cases pubs et divertissements abrutissants, absolument toute expression politique est présenté comme l’expression de l’intérêt général.
Déjà, même avec le peu de savoirs intéressant et intelligent que peuvent glaner ces gens dans une journée, la quasi totalité d’entre eux n’ignorent plus aujourd’hui que tout cela n’a jamais été qu’une supercherie mise en place par une « élite », et destinée à servir leurs intérêts et promouvoir leur vision du monde au mépris des aspirations populaires.
Toujours est-il qu’il y a partout dans les sociétés humaines du monde, depuis toujours, deux sortes d’élites, celles agissantes qui dirigent celles exécutantes.
De prime abord, ce phénomène fondateur de nos sociétés paraît normal à tous, puisque où que nous regardions toutes les communautés politiques du monde sont basées sur ce même principe.
Toutefois, si aujourd’hui il y a vraie fracture stabilisée entre cette conception mondiale de l’organisation politique et lesdits gens simples, c’est du fait principal de la conscience populaire acquise à la réalité de, l’inégalité du partage des richesses.
Ce constat fait l’unanimité, on est d’accord, néanmoins, quel mécanisme de modernisation politique et économique a-t-il été pensé depuis le milieu du vingtième siècle à nos jours?
Aucun!
Les peurs collectives depuis cent cinquante ans, sont gérées (faussement) par la socialisation des intérêts des secteurs humains décrétés les plus exposés.
C’est une tradition aux fondations idéologiques fortes, contre laquelle il n’existe en vérité aucune communauté morale porteuse de valeurs unies et susceptibles d’être universelles pouvant apporter des réponses claires et honnêtes aux mêmes questions que se posent les gens de la planète sur cette situation mondiale.
Prenons la fameuse construction européenne pour exemple, avec sa volonté phare de libre circulation des capitaux et des marchandises, sur ces deux points elle se porte excellemment bien, dedans l’argent coule à flots et, la marchandise humaine que l’on arrache de sa terre ancestrale à coups de canons, elle aussi circule bien.
Mais, est-ce que des idéologies prévues pour d’autres époques, peuvent, sans être absurdes dans leur façon de faire, combattre de tels phénomènes?
Nous voyons tous bien que, non!
Si, on prend la cérémonie d’ouverture des jeux olympiques d’hier soir, quelle humanité (l’élite) a-t-elle voulu incarner aux yeux du monde?
Le peuple a-t-il été intéressé à l’image mondiale qu’on allait donner de lui, évidemment que non.
Gauche, droite, centre, dits extrêmes, ce matin lesquels sont-ils critiques, le pays est fracturé comme jamais et, tout le monde est le doigt sur la couture, pas une tête ne dépasse.
Paris tout entier a été transformé hier soir en ce souillon qu’ils essaient par tous les moyens d’effacer de son histoire et de la leur, l’Ile aux juifs du haut moyen-âge.
Comme en Palestine, en Amérique, en Argentine et dans beaucoup d’autres endroits dits occidentaux, c’est la substitution des vrais peuples de ces nations et leurs croyances et traditions qui se sont célébrés hier soir en vérité.
Presque qu’en même temps le clown Trump recevant ce que tout le monde sait être le plus grand criminel de guerre en activité, ce tartuffe qui jacasse vouloir rendre sa grandeur à l’Amérique, l’accueil lui et sa femme, comme le valet de pieds qu’il est par ces mots:
« Now I’m honored, greatest honor »! Maintenant je suis honoré, c’est un grand honneur…
Voilà quelle serpillière pour pertes juives certains qui se croient encore appartenant à l’espèce humaine veulent voir avoir en main l’un des plus meurtriers arsenaux mondial.
Des êtres convaincus comme pas possible qu’à travers lui ils combattent le complot contre l’espèce humaine, sans savoir que pour leurs maîtres, ce sont, des animaux-humains.
Je ne vois pas bien quelles différences en soumission à leurs maîtres il existe entre ces soi-disant différentes idéologies politiques.
Effectivement, je crois qu’Obama avait une conscience mais pas les couilles pour l’imposer, alors qu’Harris a cette conscience et pas de couilles, mais toute la place pour en mettre et, ça va faire la différence.
La seule prison qui fait nous vivons pauvres et malheureux, c’est notre lâcheté personnelle.
On doit dépasser ça, on ne vit et on ne meure qu’une fois, alors autant que ce soit en êtres humains, puisque c’est ainsi que nous sommes nés.
C’est quand même fou comme deux petites années peuvent nous montrer les erreurs de toute une vie à croire en des choses fausses.
C’est aussi pourquoi je ne suis pas révolutionnaire, parce qu’au final c’est tourner en rond pour revenir au point de départ, donc, tout ce qu’on peut espérer de mieux en ça, c’est une substitution d’une « élite » par une autre, la révolte par contre offre la possibilité de faire place nette, on voit après pour les remords.
La révolution est une institution politique comme les autres, tout est sous contrôle, or, toutes les institutions politiques, sont élitistes.
Les êtres humains prétendument démocratiques, conçoivent, normalement (puisque dressés pour…), leur gouvernance par un groupe d’individus qui partagent des caractéristiques particulières selon eux, qui les rendent aptes à exercer des responsabilités et qui sont dotés de compétences qu’ils n’ont pas eux-mêmes, et qui leur font faire des choses que eux ne sauraient pas, bref, la révolution avec l’esprit larbin comme celui-ci ne mènera nulle part, là où la bestialité retrouvée du révolté suscite une grande envie de savoir ce qu’il veut, pour au mieux satisfaire l’intérêt général, qui pour le coup risque de vraiment l’être là.
Quand on en aura marre d’avoir des cons carriéristes qui se succèdent à notre tête, on prendra notre destin et on fera.
@ Allan Erwan Berger
Si la France permettait qu’on adopte un français adulte depuis l’étranger et en faire son frère, alors je vous aurais adopté malgré vous ! :))) et peu importe, j’aurais payé le prix qu’il faut pour ça, recruté les meilleurs et les pires avocats pour y parvenir, et aller jusqu’a payer la mafia de la métropole pour ça ! :)))
Ce billet a échappé a ma vigilance en 2022… il est explicite et on ne peut mieux résumer la situation !
Paix et longue vie a toi mon frère… la France se portera toujours bien avec grains se sable de ton espèce aussi coriaces dans ses rouages et sa mécanique ! :))
Merci pour ce billet !