La plus grave des traites négrières? (Hanoune)
Et si la traite interafricaine
était beaucoup plus grave
que les autres traites négrières?
Diko Hanoune
Les traites négrières, également appelées traite des Nègres ou traite des Noirs, sont des commerces d’esclaves dont ont été victimes, par millions, les populations de l’Afrique de l’ouest, Afrique centrale et l’Afrique australe durant plusieurs siècles
L’esclavage est le plus grand crime commis sur l’humanité. L’esclavage se pratiquait au sein de toutes les sociétés humaines qui composent le monde actuellement mais celle qui en a bavé plus, est la société noire ou la couleur noire. Pourquoi ?
Avant l’arrivée des religions, l’esclavage existait déjà, c’était une question de domination lors des conflits de territoires, des pillages à l’état sauvage où la loi du plus fort faisait sa loi etc…
Petit à petit, le monde se réveille, la prise de conscience évolue aussi, ceux qui dominaient, se rendent compte qu’ils peuvent aussi vite se retrouver à la place de ceux qu’ils maltraitent ou dominent en perdant une guerre, un conflit de territoire ou même lors d’une rixe avec son voisin tout bêtement.
L’arrivée des religions comme le christianisme et l’islam ont poussé les sociétés blanches occidentales et les arabes à mettre fin à l’esclavage entre eux c’est-à-dire l’asservissement d’un blanc par un autre, idem d’un arabe sur un autre donc il fallait trouver d’autres moyens pour assurer la main d’œuvre gratuite pour le développement économique et industrielle à moindre coût.
C’est là ou l’instrumentalisation des religions prend toutes ces formes, le christianisme arrive en Afrique vers le 1èr siècle après J. Christ et l’islam au 6 où 7ème siècle après J. christ. Aucune de ces religions n’interdit formellement l’esclavage. L’islam régit « organise » par des lois les pratiques de l’esclavage. Voilà pourquoi les arabo-musulmans peuvent toujours défendre que l’islam donne plus de droits par rapport aux autres religions aux esclaves.
C’est de là aussi est parti les manipulations religieuses les unes contre les autres au détriment même de la « vérité divine » qui même si elle favorise les victimes selon les clergés religieux, de même qu’il faut reconnaitre cela reste inconnue ou inaccessible de nos jours aux croyants et n’en parlons pas du grand public.
Les études sur les traites négrières sont souvent orientées par les arabo-musulmans contre les judéo-chrétiens, elles cachent la vérité sur l’esclavage arabo-musulman sur les noirs et l’esclavage inter-africain qui ont fait d’énormes ravages dont les vestiges, les séquelles de cette horreur restent très vivaces de nos jours.
Des indignations sélectives sont érigées en mode de chants cantiques dès qu’on parle de la traite atlantique pour manipuler les consciences qui montrent grossièrement que tous les noirs sont susceptibles d’être victimes seulement de la traite négrière organisée par les blancs mettant de côté la traite des arabes et les noirs.
Pourtant les puissances occidentales qu’on montre du doigt à n’importe quelle occasion respectent mieux les traités et conventions interdisant toute forme de mauvais traitement des humains, les états occidentaux chassent, traquent les bourreaux récalcitrants sur tous les fronts pendant que les états arabes, musulmans et africains peinent à reconnaître ce crime ravageur surtout ils continuent à vouloir massacré ceux qui dénoncent cette barbarie inhumaine.
Certains africains se bombent le torse d’être fier d’avoir des arrières parents ou parents voir même s’ils ne sont pas la continuité eux-mêmes au jour d’aujourd’hui les complices piliers de la traite négrière sur des noirs.
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Conclusion sur La traite inter-africaine
C’est la plus ancienne et la plus obscure, car la moins documentée, des trois traites. Elle remonte au moins au XIème siècle, a été stimulée par les deux autres, mais n’est devenue dominante qu’au XIXème siècle.
La part de la traite intra-africaine dans l’ensemble de la traite a fortement progressé au XIXème siècle, selon le sociologue Peter Manning. Avant 1850, seulement un tiers des captifs africains restaient sur place. Puis entre 1850 et 1880, leur nombre devint supérieur à ceux des traites occidentales et orientales. Après 1880, les interdictions de traite transatlantique commencent à rendre leurs effets et la quasi-totalité des captifs restèrent sur place. Manning estime à 14 millions le nombre d’esclaves restant sur place, soit l’équivalent de la moitié des captifs exportés par les traites occidentales et orientales.
Le chercheur canadien Martin A. Klein estime lui que, bien avant 1850, plus de la moitié des captifs restaient en Afrique occidentale. Selon lui, même les années où l’exportation d’esclaves atteignait son intensité maximale, les captifs restant sur place — principalement des femmes et des enfants — étaient plus nombreux.
La traite atlantique n’est pas à l’origine de la traite inter-africaine, mais l’augmente et entraîne davantage de guerres tribales. Son existence sert souvent de prétexte humaniste à la constitution des empires coloniaux français, belges, allemand, italien et anglais qui, en effet, y mettent fin mais au prix de la mise sous tutelle coloniale.
Les droits d’auteurs de ce texte appartiennent aux instances concernées. Il est publié ici, sur un espace citoyen sans revenu et libre de contenu publicitaire, à des fins strictement documentaires et en complète solidarité envers son apport intellectuel, éducatif et progressiste.
Encore une lecture qui espère dédouaner l’Occident et soulager sa conscience au fond et quelque part…de ses crimes sur l’esclavage cette fois et la traite négrière, et n’hésite pas à confondre ou amalgamer les concepts et l’histoire autour de cette traite négrière !
les sultans musulmans autant que les Rois Africains noirs n’ont jamais fait mystère de leur pratique de l’esclavage ou du commerce d’esclaves entre eux, mais qui n’a jamais eu la même signification ni les mêmes pratiques et traitements que les occidentaux de la traite négrière ont pu lui donner ! et l’esclavage en islam sans vouloir le dédouaner ou l’excuser et encore moins le justifier, ne faisait pas une fixette sur la peau noire contrairement à ce qu’imagine l’auteur ici ou prétend ! sans parler que du point de vue religieux et doctrinal en Islam, l’esclavage n’a jamais été encouragé ou favorisé ou loué de quelque manière que ce soit ! car l’Islam s’est contenté de légiférer dessus afin de libérer un maximum »d’esclaves » et viser une dissolution de cette pratique a moyen et long terme dans des sociétés humaines qu’il a conquis et qui le pratiquaient et le considéraient comme faisant partie du droit de »propriété » ! les Sultans musulmans qui le pratiquaient ont toujours été en contradiction flagrante avec la doctrine, et c’est pour cette raison qu’ils ont toujours essayé de le masquer sous différents prétextes dont la conversion a l’Islam qui pourtant donnait systématiquement aux sujets de cet esclavage un statut bien plus social et humain et élevé que le statut de l’esclave que les Européens emportaient enchaînés aux colonies des amériques et dont ils faisaient subir le fouet et les pires atrocités condamnant les sujets de cet esclavage a une tragédie humaine sans précédent, et a la mort certaine !
Ce sont les Européens encore une fois qui lors de leur conquête des indes et leurs »comptoirs » Africains vont créer la demande et exacerber ce commerce et faire miroiter des gains sonnants et trébuchants aux intermédiaires allant jusqu’à être la cause de la création et l’enrichisement de nouveaux sultanats dans toute l’afrique occidentale ou orientale le long des côtes, (Zanzibar et autres principautés au Kenya, en Tanzanie et autres…) pour leur rôle d’intermédiaires qui fournissent les esclaves noirs en Afrique ! mais a titre d’exemple, la dynastie Saadienne au Maroc par exemple, après s’être vue encensée par sa victoire sur l’empire coloniale portugais en 1578 dans la bataille de Oued Al Makhazen qui signera la fin de cet empire et de son expansion et plus tard son annexion par le Royaume d’Espagne car lors de cette bataille au Maroc toute la flotte portugaise et son Roi seront décimés, et suite à leur victoires sur la conquête Ottomane aussi, verront les ambassadeurs des puissances coloniales Européennes défiler chez eux et les invitant à se joindre au commerce triangulaire ou il y avait beaucoup d’argent a faire, au lieu de régner et oeuvrer a développer le pays, ils se tourneront donc vers l’Afrique Noire occidentale qu’on appelait à l’époque le »Soudan », afin de s’approprier les tonnes d’or de ces pays et se mêler au commerce triangulaire pour y faire fortune ! Ils ne tarderont pas à se faire éliminer par la dynastie Alaouite qui règne à ce jour et qui a aussi maintenu les routes du »Soudan » de l’époque afin de rechercher cette fois des soldats et une cours d’esclaves noirs acquis aux Sultans et gèrent leurs palais… Les Alaouites octroieront a la majorité leur liberté et des terres et des villes sous la condition de se mobiliser pour les guerres et campagnes militaires, ils feront la même chose aux tribus importées du Yemen ou d’Arabie (terres contre mobilisation militaire qui existe encore aujourd’hui qu’on appelle les Terres Guich, Oudaya, collectives) d’ou les Marocains noirs du sud du Maroc qui peuplent les régions du Tafilalet berceau des Alaouites ou autres oasis a Zagora et au Sahara…etc, et ils prendront le reste dans leurs cours et Palais comme serviteurs et cuistots et autres métiers d’intendance qui subsiste d’ailleurs jusqu’à aujourd’hui mais avec un statut nettement plus élevé car choyés par le Sultan et garanti d’avoir un logement et une rente mensuelle a condition de se plier au folklore et traditions de la cour du Roi, d’ailleurs Nelson Mandela signifiera a Hassan II son mécontentement qu’il y ait une cour d’esclaves, mais en fait, historiquement certains de ces »esclaves » avaient tellement de pouvoir qu’ils sont devenu régents, et l’un deux a gouverné le pays pendant six ans (Ahmed Ben Moussa ou Ba hmad voir Wikipedia)…. Par ailleurs, certains Sultans Marocains Alaouites comme le brutal Moulay Ismael iront jusqu’à posséder des milliers d’Esclaves occidentaux cette fois dans ses geôles souterraines immenses de la ville de Meknes, encore visitées par les touristes, dont il se servait comme forçats pour construire cette ville et ses impressionnants haras de chevaux, systèmes d’irrigation, palais, prisons souterraines de 50 km de longueur ou encore employer les lettrés d’entre eux pour ses besoins et enfin pour échanger ceux qui ont une quelconque valeur d’échange avec les occidentaux contre rançons et services ou transactions diplomatiques (via les républiques corsaires de Salé et Larache qui razziaient les galions européens et faisaient prisonnier tout le monde et les ramenaient au Sultan contre sommes d’argent sous couvert de »Jihad » )
Les véritables »rabatteurs d’esclaves noirs » pour le commerce avec les arabes et les occidentaux furent de tout temps Africains noirs eux aussi ! car ce sont eux qui razziaient les villages et attrappaient les villageois pour les mener aux marchés pour être vendu ! ils ne faisaient pas de distinction de races ou religions africaines et prenaient aussi bien les peuls que les songeai que les soudanais ou les bantous…etc et quels que soient leur religions pour les revendre le long des côtes aux galions européens et Américains dont les marchands par contre ont bâti des fortunes faramineuses et sont a l’origine de la prospérité d’une grande partie de l’europe et des Amériques, ses villes côtières et sa bourgeoisie et même aristocratie ! et on ne parle même pas des traitements qui attendaient ses esclaves une fois embarqués et lors de leurs arrivée sur place !
Ce sujet requiert des spécialistes de l’Histoire de l’esclavage en Afrique et non des écrivains du dimanche qui prennent leur fantasmes, emotions et égocentrisme pour de l’histoire ou des réalités !
Le peuple élu de Baal n’est-il pas lui aussi esclavagiste?
SI ,Mais il est interdit d’en parler.
Mais si , voir le lien :
https://christiansfortruth.com/jewish-dominance-of-the-african-slave-trade/
Les commentaires méprisants pour divergence d’opinion, sont-ils acceptables ?