Pour la civilisation américaine, contre l’impérialisme américain

James Dean rime pas avec John Wayne,
Saint-Denys Garneau est mort désossé…

Lucien Francoeur

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YSENGRIMUS — Un mot d’abord, pour faire changement, sur mon exergue ici. Ce sont des vers de Lucien Francoeur que l’on peut citer quand la question du recentrage socio-économique et de la déchéance impériale de l’Amérique est en cause. Hector de Saint-Denys Garneau (1912-1943), poète, peintre, homme grand, beau, riche, indolent, ayant tout pour lui, meurt pourtant à 31 ans des complications d’une maladie rhumatismale qui le laisse tout amaigri. Il est la grandeur fondamentale de l’Amérique, hautaine, fugitive, fragile et fatale… James Dean (1931-1955), bien, cela ne rime pas avec John Wayne (1907-1979)… Cela s’entend au son mais aussi au sens. Dean ado révolté mort jeune. Wayne cow-boy réac (genre Reagan) mort vieux. Trois pôles antinomiques du fait américain. La jeune Amérique meurt jeune. La vieille Amérique réactionnaire dure et dure. Sa dimension impériale s’enfle, sa dimension civilisationnelle se désosse. Il est plus que temps d’inverser ça un petit peu. Ça ne rime pas, et ne rime à rien.

Car maintenant, je vais vous dire un truc. Je ne crois pas vraiment à la connerie américaine et je suis aussi pro-américain pour l’intelligence sagace, la rouerie matoise, la lucidité, le réalisme, la richesse ethno-culturelle, la simplicité intellectuelle sans complexe, la saine et fluide cordialité, la langue bien pendue, la vis comica, la sagesse sourde de ce nouveau monde virulent, critique, souple et libre… que je suis anti-impérialiste (ce qui m’oblige à brasser les américains de temps en temps, si tant est qu’ils s’en soucient…). Les impérialistes américains sont fondamentalement bellicistes, militaristes, ploutocrates et bêtes (je vous passe les sempiternelles ritournelles des guerres de théâtres des temps passés et présents, Vietnam, Afghanistan etc…), ce sont leurs moyens titanesques qui, malgré la susdite bêtise et inénarrable incurie, les tiennent en place encore pour un temps. Et, par delà les fausses rédemptions politiciennes, l’intelligence des américains, qui est ailleurs, ne se mesure nullement à l’aune de la sottise épaisse de leur impérialisme… Je suis pour la civilisation américaine, contre l’impérialisme américain et archi-contre l’idée fixiste implicite que ces deux aspects sont inséparables. L’histoire est en train de mettre une cassure de plus en plus nette entre l’Amérique de demain et son impérialisme auto-sanctifié d’hier. Ça fait mal mais ça s’en vient. Nous, et notre bon voisinage tant mondial que panaméricain, nous en porterons tous beaucoup mieux quand ce divorce sera consommé. Un jour viendra…

Le détroit de Taiwan (photo satellite du UCLA Asia Institute)

L’impérialisme américain craque dans tous ses maillons. On nous bassine bien avec le Moyen-Orient mais des maillons faibles de l’impérialisme américain, il y en a d’autres, et pas des petits. Un cas d’espèce peu publicisé, par exemple, c’est celui de Taiwan. La Chine continentale monte en puissance et alors, comme par hasard, la tension taiwanaise rejaillit épisodiquement. Sauf que… attention ici. C’est chinois donc c’est subtil. Simplisme grossier s’abstenir. Lors de la première (1955) seconde (1958 – sous Eisenhower) et troisième (1995 – sous Clinton) crise du détroit de Taiwan, les porte-avions US se sont portés directement et concrètement au secours de la ci-devant République de Chine (Taiwan). De nos jours, on semble plutôt tendre à opter pour une formule plus ambivalente: on vous vend par avance du matos pour soldoques et bruits de bottes (terrestres – ceci N.B.), mes bons taiwanais, et négociez ensuite vos affaire par vous-même… entre vous, ni plus ni moins. Cette fois-ci, c’est cash & carry, donc, en fait. Signal implicite et feutré: ne comptez pas sur nous pour aller faire nager des brasses belliqueuses ou symboliques à nos flottes dans le détroit de Taiwan pour vous tirer de la nasse de ce siècle nouveau. Mon pronostic: sous couvert de les armer (un peu), les USA larguent en fait la République de CHINE ou CHINE nationaliste (Taiwan). Sous l’ergotage et le plastronnage à la Fonzie couve son contraire veule, la concession. Ce n’est pas du Eisenhower, ça. Je vous en passe mon carton. Pourquoi le nom très officiel de cette île est-il CHINE au fait… Demandez aux autorités de Pékin, ils vont bien éclairer votre lanterne sur la question. Chine ça veut dire Chine, non? C’est pas du chinois ça… On ne va pas faire péter la planète pour ça… C’est à suivre attentivement, cette montée toute ordinaire de la vraie de vraie Chine. La subreptice mise en place de l’Amérique post-impériale nage sinueusement, entre autres, dans le détroit de Taiwan… Oh, oh, je le redis. L’impérialisme américain a sauté par-dessus son requin en mer de Chine, et partout ailleurs. TO JUMP THE SHARK (sauter par-dessus le requin), cela fait référence au feuilleton HAPPY DAYS. Comme tous les feuilletons populaires de l’Amérique impériale, HAPPY DAYS s’amplifie, se magnifie, s’hypertrophie, en rajoute. Puis un beau jour de 1977, dans une scène restée iconique, on nous présente justement Fonzie (un des persos les plus populaires du feuilleton) sautant par-dessus un requin en skis nautiques. Fracture, perte subite de magie, yeux qui se dessillent. Là HAPPY DAYS a charrié trop loin et le saut de Fonzie au dessus du requin marque le moment où ce feuilleton, jadis plaisant, crédible et valide, bascule dans la pantalonnade, le ridicule, le grotesque, l’inepte, l‘incohérent. Et c’est le déclin irréversible dont la borne initiale est à jamais marquée par Fonzie sautant par dessus le requin en skis nautiques. Sauter par dessus le requin est aujourd’hui une expression idiomatique américaine encapsulant: «Charrier trop loin, dépasser les bornes du tolérable et entrer en déclin». L’impérialisme américain a sauté par-dessus son requin et c’est la civilisation américaine qui se prend tout le discrédit dans la gueule.

Traduction: «J’ai vu Fonzie sauter par-dessus le requin». Interprétation symbolique: j’ai vu le spectacle impérial US en faire autant…

Aussi, justement, conséquemment, de plus en plus, on va devoir observer l’Amérique avec d’autres lentilles. On va devoir l’appréhender non plus dans sa généralité impériale si flatulente mais bel et bien dans sa spécificité civilisationnelle si truculente. Cela nous obligera, par exemple, à observer mille particularités et curiosités, dont la suivante. L’impérialisme US, bouteur ne faisant habituellement pas dans la dentelle, s’est planté lamentablement dans l’exportation internationale d’un de ses objets culturels pourtant majeurs: ses sports. Le baseball, le football américain, le hockey sur glace, même le basketball, immenses pour les ricains, le reste de la planète s’en tape totalement ou quasi-totalement. Et le foot/soccer, qui est désormais LE sport universel, les ricains y perdent leur latin et s’y mettent tardivement et sans joie réelle. C’est quand même curieux, ça, quand on y songe une minute. Non-impérial en diable aussi, pour faire un peu changement. De fait, une part significative de la spécificité intellectuelle (notez ce mot) américaine se canalise dans ses sports. C’est que ceux-ci sont un trait tellement typiquement US… bien plus que la musique, la littérature et le reste. Le sportif américain est voué à sa non-universalité, ce qui place sa spécificité (folklorique et philosophique inclusivement) en un singulier et saisissant relief. Et j’en veux pour preuve ultime, le remarquable opus suivant: Yogi BERRA, The Yogi Book – I really didn’t say everything I said, Workman Publishing, New York, 1998, 127 p. La civilisation américaine non-impériale est là (entre autres) et nous attend, biscornue, sapientale et clownesque.

Peter Lawrence Berra dit Yogi Berra (1925-2015) fut receveur pour les mythiques Yankees de New York de 1946 à 1963. Il fut un de ces innombrables joueurs en pyjama rayé qui hantent le panthéon des figures incroyables du baseball majeur (il portait le numéro 8, retiré depuis, et, fait crucial, le personnage de dessin animé Yogi Bear fut nommé d’après lui, pas le contraire). Un mot brièvement sur sa fiche. Frappeur, Yogi Berra tint une moyenne au bâton très honorable de .285. Pour obtenir ce chiffre, au fait, vous divisez simplement le nombre de coups de bâtons fructueux par le nombre de présences au marbre. Si un joueur se présente au marbre 20 fois et frappe la balle correctement huit fois (8/20 soit 40%), il se retrouve avec une moyenne au bâton de .400 et… finit catapulté au Temple de la Renommée s’il tient cela en carrière (le monstrueux Babe Ruth, le titan des titans du baseball majeur tint une moyenne globale de .342). De plus, Yogi Berra cogna 359 coups de circuits en carrière (Babe Ruth en cogna 714). Encore une fois: honorable. En défensive, Yogi Berra fut un receveur talentueux qui, entre autres exploits, fut justement le receveur de la fameuse partie parfaite lancée par Don Larsen lors de la Série Mondiale de 1956 contre les Dodgers de Brooklyn. On aura compris qu’une partie parfaite se réalise quand, oh merveille, aucun des 27 frappeurs (3 par manche de jeu avec 9 manches dans une partie) de l’équipe adverse n’arrive à frapper la balle que vous lancez/recevez. Berra fut intronisé au Temple de la Renommée du Baseball Majeur en 1972. Après une carrière de gérant moins fructueuse s’étalant cahin-caha jusqu’en 1989, Yogi Berra prit une retraite paisible et l’affaire aurait pu en rester là, avec un mérite sportif aussi parfaitement incontestable que solidement circonscrit au petit monde des grands stades.

Yogi Berra, receveur de baseball et… réceptacle philosophique

Mais non, cet homme peu instruit, jovial, simple et spontané, allait devenir, presque sans s’en rendre compte et quasiment malgré lui, l’un des héros populaires les plus bizarres et les plus originaux de l’Amérique du 20ième siècle. Et qui plus est un héros intellectuel… En effet, Yogi Berra est à l’origine d’une série d’environ 70 aphorismes populaires (les fameux Yogismes, tous colligés dans le petit ouvrage que je vous mentionne ici) qui font de lui l’un des penseurs (absolument sans ironie) les plus cités par ses compatriotes. Son ami et ancien confrère avec les Yankees Joe Garagiola nous dit ceci, sur cette figure tellement, mais tellement éminement et fondamentalement américaine, dans la préface de l’ouvrage (je traduis – P.L.):

On peut bien rire et se prendre la tête quand Yogi dit quelque chose de curieux comme «Tant que c’est pas fini, c’est pas fini», mais vite on se rend compte que ce qu’il dit est tout à fait cohérent. Et on en vient à utiliser ses paroles nous-mêmes car, finalement, elles s’avèrent un mode d’expression parfaitement adéquat pour les idées spécifiques auxquelles nous pensons.

De fait, la clef du mystère des Yogismes, c’est la logique toute simple de Yogi. Il emprunte peut-être une route distincte de celle que nous emprunterions pour raisonner, mais sa route est la plus rapide et la plus vraie des routes. Ce que vous diriez en un paragraphe. Il le dit, lui, en une seule phrase.
(p. 5)

La transmission populaire des aphorismes de Yogi Berra, via un colportage oral et médiatique s’étalant sur plus d’un demi-siècle, avait, avant la publication de ce petit ouvrage définitif, connu un certain nombre de brouillages et de distorsions regrettables. On imputait à Yogi Berra toutes sortes de citations farfelues, peu cohérentes, souvent excessivement ridicules et clownesques, d’où le sous-titre de l’ouvrage: J’ai pas vraiment dit tout ce que j’ai dit (pour dire: je n’ai pas vraiment dit tout ce qu’on m’impute – mais le fait est que je reste quand même présent aux aphorismes qu’on m’impute et que je n’ai pas textuellement dit – Ouf, Joe Garagiola a raison, la formule de Yogi surprend, mais elle est bien plus rapide). Un petit nombre des aphorismes de Yogi Berra sont intraduisibles parce qu’ils jouent sur des effets de sens spécifiques à la langue anglaise. Mais la majorité d’entre eux se transpose parfaitement en français (ou dans toute autre langue), ce qui garantit sans conteste leur impact de sagesse. Citons-en six, sublimes :

Quand vous arrivez à une croisée des chemins, eh bien, prenez la
(p. 48)

Si le monde était parfait, il ne serait pas
(p. 52)

Si vous ne pouvez l’imiter, évitez donc de le copier
(p. 63)

On arrive à observer énormément simplement en regardant
(p. 95)

L’avenir n’est plus ce qu’il était
(pp. 118-119)

Tant que c’est pas fini, c’est pas fini
(p. 121)

Chacun des quelques 70 aphorismes est cité dans sa formulation propre et replacé dans le contexte verbal qui fut celui de son émergence spontanée initiale. L’ouvrage remarquable que je vous recommande ici se complète de la préface de Joe Garagiola (pp 4-5), d’une introduction très sympathique écrite par les trois fils Berra (pp 6-7), de photos et de commentaires d’amis et d’anciens collègues de ce surprenant philosophe vernaculaire. Et, pour le pur plaisir, une grande photo de famille nous présente (pp 124-125) les enfants et les petits enfant du Sage, avec un aphorisme numéroté par personne. C’est ainsi que l’on apprend qu’une de ses petites filles du nom de Whitney aurait dit un jour:

Comment puis-je la retrouver si elle est perdue?
(p. 125)

Eh bien… la sagesse inouïe de Yogi Berra, elle, n’est plus perdue. Ce petit ouvrage délicieux la retrouve. Et, justement, oh que justement, c’est toute l’Amérique cogitante qui y percole. Ne cherchons plus ses philosophes, ils sont à se courailler, en ricanant comme des sagouins et en pensant à leur manière, autour de tous les losanges de baseball, connus et méconnus, de ce continent incroyable… Alors? Alors, quand leurs grandes bourgeoisies criminelles et véreuses auront fini de tuer des gens inutilement pour engraisser leurs consortiums de pétrole et d’armes, les modestes représentants de la civilisation américaine ne vont pas se pulvériser. On saura bien les retrouver, pimpants, sagaces, toniques, naturels, contemplativement braqués sur le Field of dreams, apaisé et post-impérial, vers lequel, comme les Britanniques, comme les Français avant eux, NOS Américains se dirigent inexorablement. L’apophtegme Les USA peuvent ENCORE faire de grandes choses (Barack Obama dixit), affirmé ici sur les questions intérieures, rejoint le plus souffreteux Les USA peuvent ENCORE indiquer la voie (Barack Obama toujours dixit), affirmé par le premier président américain du 21ième siècle, dans plusieurs rencontres internationales. C’est comme ma vieille maman, hein, elle peut ENCORE s’alimenter seule… Sentez-vous la conscience post-hégémonique exprimée par ce tout petit ENCORE? J’approuve ET le déclin impérial ET la continuité civilisationnelle que formule ce Sweet Encore… Le président Obama manifeste d’ailleurs un autre exemple vraiment patent de cette dualité du déclin bourgeois et de la continuité de masse de sa civilisation, quand il affirme qu’il veut se remettre à taxer les millionnaires, milliardaires et autres proriétaires d’avions à réaction privés. En effet, ce faisant, Obama prive ouvertement ses commettants de la doctrine économique sous-tendant ce nouveau type de choix politiques. Il subjectivise l’analyse en mettant un focus excessif sur les milliardaires, les Lex Luthor, les propiétaires d’avions à réaction privés, les individus riches (qu’on rabroue). Or, dans le mouvement, Obama nous annonce aussi qu’il va priver TOUTE l’industrie pétrolière de la pause fiscale de l’ère Bush/Chevron. Cela signifie que cette administration ne croit plus que ce segment industriel majeur utilise ses profits colossaux pour réinvestir productivement (la fonction habituelle d’une pause fiscale). Flagornage populiste à part, c’est toute une analyse critique du capitalisme industriel privé qui se profile ici. Ah, Obama fait explicitement l’annonce de la fin des niches fiscales du secteur pétrolier mais, adroit orateur, il la noie dans le rabrouage des Lex Luthor, en gardant ses conséquences profondes encore bien cachées. Je vous le dis, grands et petits, les indices de ce genre se multiplient. C’est que la civilisation américaine ne s’avoue tout simplement pas encore à elle-même qu’elle oeuvre ouvertement à la dissolution de son impérialisme. Et c’est aussi que, ben, que voulez-vous… l’avenir n’est plus ce qu’il était (Yogi Berra).

Yogi BERRA, The Yogi Book – I really didn’t say everything I said, Workman Publishing, New York, 1998, 127 p.

14 réflexions sur “Pour la civilisation américaine, contre l’impérialisme américain

  • 9 janvier 2016 à 8 h 26 min
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    En gros ce que vous nous dites, c’est: YANKEE, STAY HOME!

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  • 28 avril 2016 à 17 h 01 min
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    Je crois que j’ai compris ce que tu ne veux pas écrire
    Tu es pour l’Amérique prolétarienne d’en bas et contre l’Amérique impérialiste d’en haut – les deux étant TOTALEMENT INCOMPATIBLE, même si certains américains ne le savent pas encore — ça viendra.
    J’ai exactement le même amour pour l’Amérique des quartiers ouvriers et de la misère que toi et la même haine profonde pour les richards crasseux qui périront avec leurs tanks – leurs avions et leurs bombes – espérant qu’ils ne nous entrainent pas dans leur apocalypse.
    Et ça ce sont mes potes d’en bas qui s’en chargeront.
    Robert Bibeau

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    • 28 avril 2016 à 17 h 19 min
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      La bourgeoisie américaine se dédouble d’une classe d’intendants impériaux. Quand ils cesseront de dicter au monde son comportement, tout ira fort mieux. Mais il est probable que c’est qu’alors ils auront été engloutis dans leur propre lutte de classes…

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  • 8 novembre 2019 à 12 h 33 min
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    La CIVILISATION américaine a été construite avec des bras d’esclaves noirs déportés depuis l’Afrique sur un territoire intégralement volé aux Indiens en les tuant tous.
    Bien à toi,
    Do
    http://mai68.org/spip2

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    • 8 novembre 2019 à 14 h 01 min
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      Cela rehausse solidement, justement, le mérite des noirs et des aborigènes (ces derniers pas tous disparus, du reste, et de plus en plus présents à la civilisation américaine en devenir).

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  • Ping : Pour la civilisation américaine, contre l’impérialisme américain « Le Carnet d'Ysengrimus

  • 12 novembre 2022 à 22 h 55 min
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    l’Amérique (USA) est un sujet complexe encore pour certains ! et pourtant, ce ne fut rien d’autre qu’une autre histoire de société déchirée par les inégalités et les épreuves ! les gens qui pensent que les Américains sont des martiens sont juste un peu décalés, un peu complexés ou ignares de cette société…ou encore, un peu dépassé… ne sachant plus faire la difference entre l’Amérique impériale, celle des riches, des gratte-ciels ou celle de la fiction avec l’Amérique de la réalité et du peuple !

    Son problème a l’Amérique est qu’elle a probablement produit trop de modèles, trop de classes sociales, tellement de modèles et tellement de projections sociales qu’ils allaient devenir l’idéal ou encore la peste qui allaient contaminer le reste de la planète d’ailleurs, qu’elle en est devenue victime ! du modèle de la famille ouvrière, au modèle de la famille riche, et de la pauvreté extrême a l’opulence la plus extravagante, tout ce qui fait le monde se trouve en Amérique en fait, ou encore, elle l’a inventé en majorité ! :))) Mais c’est surtout sa capacité a pouvoir changer le destin des hommes d’une extrême a l’autre, d’une air géographique a l’autre, et d’une réalité sociale a l’autre, aux antipodes les unes des autres, en plus de sa capacité a rendre tout ceci palpable et visible aux autres peuples, qui a fait qu’on cultive encore toutes sortes d’appréhensions surréalistes de l’Amérique… et encore plus lorsque vous saupoudrez tout ceci d’épices bien relevées comme les flingues, le sexe a gogo, la drogue, la musique, le fric, le cinéma, la culture, les ovnis et les extraterrestres… et enfin les guerres de l’Amérique aussi et ses moyens énormes… et puisque c’est aussi en Amérique qu’on a du inventer avec une facilité déconcertante le mot  »buter » un être humain, comme on tire un lapin … et que ceci se soit retrouvé incorporé dans la langue et culture moderne comme un mot presque ordinaire et un  »fait divers » :))) tout ceci devient en effet fascinant ! :)))

    l’Amérique en fait possède une « école » pour chaque aspect de la culture, et elle est probablement le seul pays au monde qui dispose d’autant de  »moyens »… aussi poussés ! l’Amérique en fait excelle dans l’art de magnifier et mystifier les gens ordinaires, les villages et les trous perdu, l’Amérique ne laisse rien au hasard, il n’y a pas un quartier d’une ville, un bar, une route, un lieu, qui ne possède pas son histoire, et que cette dernière soit tout sauf banale ! :))) pour dire qu’il existe une culture très riche aux states, immensément riche en fait, et qu’elle consigne et préserve jalousement …par écrit le plus souvent ! et ceci je dirais est le signe le plus évident de la civilisation si on devait nous référer aux sciences de l’histoire pour définir une civilisation quelconque… c’est a dire, celle qui conserve par écrit le plus d’évènements, de gens, de noms, d’endroits etc possibles et imaginables… et l’Amérique justement, elle ne les a pas qu’écrits… elle les a filmé aussi, photographié, raconté aussi surtout au monde entier…au point que lorsqu’il n’y a plus rien a raconter, elle invente des histoires encore plus prenantes et saisissantes… que vous pourriez y passer votre vie et crever sur votre fauteuil a vouloir passer en revue un pourcent de toutes ces histoires ! :)))

    Enfin, si par déclin impérialiste, on parle d’armée yankee et de bellicisme … certainement… sauf que je ne suis pas aussi sûr que cette civilisation Américaine veuille en finir elle-même avec son mythe ou ses nombreux mythes…puisque c’est sa raison d’être… et qu’elle cherche plutôt a s’asagir depuis que le reste du monde l’a rattrapée enfin, et l’a tiré un peu de son isolement… qui soit en fait l’une des raisos de son succès et de ses grandes erreurs…

    Le peuple Américain reste un peuple frère malgré tout… et un frère qui mérite notre respect…nous l’avons vu et le voyons encore dans la musique, la littérature, l’humanisme et la lutte sociale… et nous l’avons vu même lorsque des GI’s fauchés du midwest rejoignent l’US Army ou la Navy pour se trouver un job aussi jeunes en fait…et pour rien d’autre…et lorsque débarqué devant des villages perdu d’Afghanistan… beaucoup on refusé de massacrer des civils innocents, beaucoup refusèrent de maltraiter les locaux, ou ont reconnu les enfants afghans comme leur propres enfants, et certains en sont morts d’hésitation a se battre j’imagine, et d’autres ont déserté, ou encore comme Bradley Manning (Aujourd’hui Chelsea Manning) a choisi carrément de trahir l’uniforme yankee, ses supérieurs et son pays en divulguant les secrets de Wikileaks… en faisant trembler la maison blanche, et l’appareil de renseignements le plus puissant au monde…par souci de justice et par courage que très peu de gens ailleurs ont pu faire ou aller aussi loin !

    Merci pour ce billet… et vive l’Amérique ! :))) …et que ceux qui s’en prendraient a moi pour cette dernière formule aillent se torcher le cul…les américains n’y sont pour rien dans toutes leurs guerres impérialistes, c’est une toute petite poignée de décideurs corrompu qui ont depuis toujours été a la base de tout le merdier !

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  • 12 novembre 2022 à 23 h 46 min
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    Lorsque j’ai visité la dernière fois Washington DC et fait le tour de ses magnifiques musées gratuits en huit jours sans pouvoir en faire le tour au complet, les plus beaux et les plus riches musées au monde sans cotexte, le Louvres Parisien a côté c’est de la petite bière et je sais de quoi je parle…bref, un beau jour ensoleillé alors que je remontais  »Pennsylvania Avenue » pour aller vers la maison blanche ….a pied, décontracté et de bonne humeur… je décidais ce jour la de m’arrêter chez l’un des nombreux commerces mobiles (roulottes) pour m’acheter une casquette enfin car je m’étais tapé quelques jours sous le soleil tapant lorsque je marchais beaucoup…au point qu’il m’arrivait de prendre un taxi au moins deux fois…car je ne supportais pas ce soleil printanier particulièrement tapant…bref, devant le choix incroyable de casquettes de très bonne qualité a $5 pièce qu’on ne trouve nulle part ailleurs a ce prix… je finalisait mon choix sur une casquette avec le joli logo d’un animal discret sur le front… mais en même temps, il y en avait plein d’autres avec les signes ou l’emblême de la maison blanche, des t-shirts aussi…bref des trucs officiels genre establishment de la maison blanche…, ou  »patriotiques » ou encore sudistes…et confédérés… j’en choisi alors une avec le signe de l’aigle de la maison blanche juste pour l’essayer… lorsque le vendeur et l’ami avec moi me disent… elle te va super bien celle-la ! … je leur dis nooooonnnn pas moi, c’est pas pour moi ces trucs…surtout pas moi .!!! mais ils insistaient tous….et le vendeur de me dire que la même casquette dans d’autres commerces a travers les states se vend pour pas moins de $25 $30 pour sa qualité ! je la vissait alors sur ma tête et pris l’autre aussi avec le logo de l’animal …et j’ajoutais un t-shirt aussi…le tout pour $15 ! :))) … en me disant… je m’en fous… je la garderais comme souvenir de l’empire romain yankee…si jamais il venait a disparaître…:))) et du coup… je l’ai adoré cette casquette…au point de conduire sur le chemin du retour au Canada avec sur la tête… et lorsque le douanier Canadien me dévisagea…il ne trouva rien a me dire sauf  »on a eu du fun aux states ? » en souriant…. je lui dit tout a fait ! (en anglais car je revenais par l’Ontario)…:))) il me laissa passer au poste frontière desert…en moins de 15 secondes et sans la moindre formalité que jeter u coup d’oeil a mon passport ! :))) …. et dire qu’il y’en a qui font passer des flingues aussi facilement !

    Je crois que je l’ai déjà dit ici, les américains ont une superbe qualité de vie…s’ils sont instruits un minimum et ont des jobs… vous pouvez aussi vous arrêter n’importe ou dans leurs belles campagnes au bord d’un champs…et prendre une marche… personne ne vous appellera les flics, et parfois des automobilistes vous feront des signes amicaux ! ou comme la fois ou je quitte l’autoroute pour aller dans un village perdu faire de l’essence…. et dès que j’ai franchi la porte du voeux commerce de la station de gas, la nana au comptoir semblait tout droit sortie d’un roman, elle me souriait en me lançant des  »honey tu veux ça ou ça »… »honey, tu peux te servir un café c’est gratuit ou une citronade maison »…:)))…bref, adorable et souriante comme un ange…même a son âge passé la quarantaine… on a envie de lui laisser un pourboire ou lui faire un bisou ! :)))

    les américains sont très humbles, je ne le dirais jamais assez, et polis aussi…! dans les commerces, dans la rue, dans les endroits publics, les jardins et les couloirs de metro aussi ! alors que dans une autre station service mega moderne et immense avec des pompes profusion une autre fois je faisait le plein… un cortège de voitures bolides et 4×4 personnalisés et bourrés de jeunes s’arrpetaient en même temps avec la musique fond la caisse… je me disais vaut mieux me dépêcher devant ceux-la en espérant qu’ils ne soient pas saouls … lorsque j’ai eu droit a plein de  »hello sir »,  »good morning sir » et des sourires polis et timides !!! alors que ça avait l’air d’une compagnie de fouteurs de merde…! :)))

    Bref, les américains sont des gens ordinaires avec des vies pas ordinaires ! il doivent bosser deux jobs le plus souvent pour faire des sous de côté, ou s’acheter leurs trucs de leur rêves, maisons, autos, gadgets…etc… sans jamais se plaindre en plus ! des choses qui coûtent trois fois moins chères que chez nous il est vrai… mais rien n’est gratos…ils bossent très dur pour ça ! …et ils gardent la bonne humeur…contagieuse d’ailleurs je trouve… et je ne parlais que des  »blancs », car les blacks aussi sont hyper gentils et polis…et  »cool » comme tout le monde ! … la seule chose qui est dommage qu’ils ont pas, c’est un système de santé gratos comme ici ! …hélas…

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  • 13 novembre 2022 à 2 h 44 min
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    Il est dommage de continuer d’appeler les habitants « officiels » des USA les Américains, parce que les Brésiliens et les Costaricains, entre autres, et les Canadiens aussi habitent sur le continent américain

    Utiliser une appellation basée sur la base de l’appellation judicieuse États-Unis c’est mieux, mais il est illogique de dire les Etatsuniens et pas les Etatsunisiens

    Il est toujours préférable pour bien communiquer d’avoir le souci du juste mot pour la juste chose, le souci des mots pesés pour éviter d’accroître, voire pour contribuer à réduire, les maux pesants. Et c’est pour ça que les gens sérieux ne disent pas, sauf cas spécifique , les Hollandais qui ne sont qu’une partie des Néerlandais, alors que les Galois vous confirmeront qu’ils ne sont pas anglais mais britanniques , comme les Écossais et les Irlandais du Nord

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  • 13 novembre 2022 à 10 h 58 min
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    @ Sprilibre

    Je seconde… et je trouve vos interventions très pertinentes a chaque fois… mais que voulez-vous…on prend tous ces mauvaises habitudes comme celle-la…sans devoir en faire tout un plat non plus…

    Bien a vous !

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  • 14 novembre 2022 à 19 h 06 min
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    Cher Ysengrimus, a propos de votre billet….

    Cette fois-ci je vais être très franc avec vous… et partager une confidence très troublante…je vais vous mettre dans le secret des Dieux comme on dit…et je vous prie de bien ouvrir vos oreilles, car ce que je m’apprête a vous révéler…personne encore sur terre, ou dans l’histoire ne l’a jamais dit, ou pensé, ou y a songé…je vais donc partager avec vous le secret des secrets, LA révélation, et LA vérité enfin…. attachez votre ceinture !

     »NOUS …LE RESTE DU MONDE…SOMMES PIRES QUE L’AMERIQUE ET LES AMERICAINS MAIS ON NE LE SAIT PAS ENCORE…C’EST TOUT ! »…:)))…Autrement dit… l’Amérique et les Américains sont bien plus démocratiques, plus polis, plus humains et plus sympas que nous, et ils sont bien plus coincé, complexé, gentils, naïfs, candides, sociaux, égaux, égalitaires, populaires, socialistes, collectivistes, communistes, marxistes, bolchéviques, anticapitalistes, anticolonialistes, maoïstes, progressistes, dirigistes et internationalistes que nous tous !!!!! Eh oui…. ! et rien de moins ! faudra qu’o se mette ça une bone fois pour toutes das la cabosse et qu’on cesse de tourner en rond !

    la preuve, ou les preuves ?! il n’y a que ça ! partout ! et surtout a l’ère de la mondialisation ! mais je me limiterais a un seul et unique exemple, et je vous laisse réfléchir au reste..

    l’Amérique nous a donné Internet, les médias sociaux, google, les moteurs de recherche, les outils de créativité, les outils d’émancipation virtuelle pouvant devenir réels, la monétisation grâce a laquelle des centaines de millions de pestiférés et totalement analphabètes peuvent gagner et gagnent leur vie aujourd’hui en toute liberté, sans avoir besoin ou devoir subir de patron, sans autorité quelconque, sans l’itervention d’un état qui soit le seul au contraire qui tente de museler cette liberté partout et dans tous les pays au monde, bref, l’Amérique nous a donné les outils d’émancipation sociale et économique a travers Internet et les médias sociaux… et c’est un peu l’histoire que je voulais vous raconter pour conclure sur cette conclusion lorsque je vous disait que j’ai envie de vous raconter la révolution qui se déroule au Bled, et dans le reste du tiers monde l’autre fois… et c’est celle-la et rien d’autre… c’est en effet a tomber par terre qu’aucuns scientifique, ou savant ou encore prédicateur scientifique ou économique ou marxiste ne pouvait imaginer il y a a peine 30 ans ! la technologie et Internet étant devenu une sorte de révolution permanente aux mains des plus démunis, des analphabètes dans leurs trou perdus et oublié, de vieilles mémés édentées dans nos campagnes africaines ou maghrébines qui sont aujourd’hui des stars des réseaux sociaux et qui gagnent leur vie en dizaines ou centaines de milliers de dollars avec un contenu aussi nul que naïf mais qui génére autant de fric et de revenu et donc de pouvoir retrouver la digité sociale … enfin !

    Bien entendu, lorsque vous vous penchez sur ce contenu mondial sauf américain qui occupe 90% de l’espace sur les médias sociaux monétisables…alors que le contenu strictement américain n’occuppe encore qu’un maigre 10% a tout casser, c’est e fait la que vous vous rendez compte que l’Amérique est bien plus civilisée et progressiste que le reste du monde…et pas nécéssairement impérialiste ou méchante ou bête ou encore mal intentionnée !

    Mais alors que fout ce 90% du reste du monde sur les médias sociaux, que fait-il la-dedans, de quoi subsiste t-il, quel est son contenu ? et comment il se compare au contenu américain ?

    Eh bien, lorsque vous vous penchez de près sur la question, vous découvrez que mis a part un contenu limité aux recettes de cuisine, de la musique, des films, ou sujets et contenu sérieux ou pertinents de tout ordre, et mis a part les news, la météo, les faits divers et le peu de sujets scientifiques, la majorité du contenu émanant du tiers-monde et du monde entier sauf les États-unis, consiste en des hoax, de la religion, de l’arnaque, du sexe suggestif ou complexé, des sectes aussi, de l’arnaque, des vlogs trompeurs et des histoires a dormir debout, de la frime a profusion de tous les arrivistes du monde entier aussi…beaucoup de frime et d’arrivisme, et des diseurs et diseuses de bonne aventure…. pendant que les internautes du monde industrialisé, de l’Amérique et de l’Europe aussi, mord a l’hameçon, s’abonne dans les chaînes tiers-mondistes, et montre un enthousiasme a le faire en cherchant a croire en une sorte de communion et de compassion, croire aussi aux balivernes qui se disent et se font chez nous ! et rien de moins !

    Voyez juste le contenu ésotérique, et même pas religieux, mais le charlatanisme… comme les voyantes, les faiseurs de miracles, ou les africaines qui postent des vidéos sur Youtube chaque jour qui sont vues par des millions d’iternautes a travers le monde, et donc génèrent des millions de dollars de revenus par an pour chaque chaine sur Youtube ! le secret ? parler anglais, ou une langue universelle, et par exemple donner des recettes pour réaliser des  »miracles » :  »Prenez un bout de papier, et inscrivez dessus le chiffre 777 ensuite mettez le montant d’argent quelconque que vous aimeriez gagner dans votre vie, ensuite prenez du gros sel et mélangez le avec de l’eau, imbibez le bout de papier et pliez le, puis cachez le dans u droit bien a l’abris avant de vous rendre au travail… rappellez-vous une seule fois suffit, mais si vous êtes du genre sceptique, refaites l’exercice chaque jour avec d’autres bouts de papier pendant une semaine ou un mois et vous verrez que le miracle se réalisera ! »..:)))) ou alors, ceux qui ont des chaînes qui fonctionnent en mode  »LIVE » tout le temps et pendant des heures avec des thèmes et titres du genre  »entrez et écoutez la fréquence de Dieu le 963 Hz et faites un vœux » ou encore  »la fréquence de l’abondance au 999 HZ »…celle de la santé, celle qui agit sur l’équilibre mental et le système nerveux etc…… a ne plus en finir…. sachant que Youtube exige mille visiteurs sur un live pour le monétiser comme 100K visiteurs pour chaque heure… faites vos calculs, et calculez combien vous vous ferez a la fin du mois ! c’est tout simplement bluffant ! c’est du jamais vu ! Jamais encore l’arnaque n’avait remporté aussi gros au cours de l’histoire, pratiquée en plus par toutes sortes de novices, 99.99% de ceux qui en vivent. alors qu’il y a des millénaires, l’arnaque est un  »Art » a part entière quelque soit la forme qu’elle prend…au moins ! :))))

    Vous avez encore des doutes ?!!!! si c’est le cas… alors vous avez rien compris  »Maître Ysengrimus »… je vous jure que ce que je vous raconte est vrai ! et les Américains n’oseraient jamais aller aussi bas que ce que font les Africains, les Asiatiques, les Maghrébins, les Haïtiens ou Jamaïcains, et autres de la terre entière ! :))))

    Bien entendu, vous me direz c’est pas tout le monde qui en vit… et c’est pas tout le monde qui exploite ce créneau juteux et facile, (un créneau que même les financiers aguerris ne peuvent égaler en terme de rendement et profitabilité et pourcentage de profit)…. mais je vous dirais que, puisque le reste du monde n’est pas aussi individualiste que les américains ou les occidentaux, eh bien croyez-le ou non, les gens qui l’exploitemt dans le tiers-monde font d’innombrables heureux a commencer par leur familles proches ou lointaines…. et si je vous révélais u autre truc je crois que vous ne me croiriez même pas…: Aujourd’hui des villages perdus et des communautés isolées qui n’ont même pas de banque sur place, ont pu améliorer leur dynamisme ou le crée car inexistant avant, grâce a cette rente des médias sociaux, et même si les bénéficiaires de cette manne doivent voyager 200 km pour trouver la première banque pour récupérer leur profit de google et des plateformes sociales !

    Personnellement, je n’arrive plus a suivre, je vous donnerais un simple exemple parmi des centaines d’autres, une vieille nana édentée qui vivait dans une maison délabrée en pleine campagne oubliée et marginalisée au Bled, ne possèdant ni toilettes, ni électricité ni eau courante il y a a peine 3 ans lorsqu’elle a commencé, aujourd’hui roule en rage rover a 120K pièce, le mari analphabète en Audi 4×4 rutilante et neuve, la maison de la campagne est devenue une ferme qu’ils visitent deux a trois fois par semaine, ils habitent une grosse baraque dans un quartier populaire, flambant neuve et chic, et viennent d’ouvrir deux commerces ! mais ce n’est même pas le plus intéressant, car ce quu l’est en revanche, c’est comment cette femme a pu contaminer toute sa famille éloignée également, famille vivant dans toutes sortes de patelins perdis aussi dans la pauvreté la plus totale, et en faisant un contenu vidéo chaque jour de leur routine quotidienne, leur preparations de plats du bled, leurs déboires, leurs naissances et morts, leurs fêtes et mariages, leurs guerres contre les autres chaines et leur ennemis, bref, de véritables feuilletons avec nouveauté garanti chaque jour, ces famille ont pu aussi se hisser au rang de grands bourgeois, et la meilleure…. comme quoi la pauvreté est la pire chose qui peut affecter un humain, se transforment également en noblesse, en paroles, en gestes, en accoutrements traditionnels ou modernes, et vous avez des canons de beauté apparaitre en chaine la dedans !!!, des mecs hier cassé et maigres et édentés et sans la moindre perspective devenir parfois des sex symbols, des types hyper attrayants et impressionnants, parfois on dirait des universitaires :))))…. btref la total quoi ! mais en plus de tout ceci, cette manipulation des subtilités de Youtube, de la monétisation, des secrets pour augmenter les vues, de leurs études des comportements des viewers et visiteurs etc, en fait en quelques mois et années, des experts que pourraient employer des firmes internationales comme consultants :))) et je vous jure que je n’éxagère même pas ! lorsqu’ils veulent qu’un contenu ou vidéo monte a ce qu’on appelle le  »trend » ou tendance de Youtube et génère un nombre record de vues et de revenus, ils ont fini par maîtriser les outils du  »Buzz » qui le permet, et du contenu qui le permet ! une fois, ils disent que l’héroine de la chaine est enceinte, l’autre fois elle a perdu le bébé, l’autre fois elle invente un mélodrame familiale et pleure, bref, des Pro de chez Pro, et mieux encore, ils et elles le disent ouvertement aujourd’hui sur leur chaines  »notre but et de bien gagner notre vie, vous offrir de l’entertainement, et laisser vivre les pauvres et les autres chaines débutantes qu’on aide également… » car ils peuvent donc suggérer a leur public fidèle de visionner une chaine débutante, en l’insérant le lien dans la rubrique  »communauté » de leur chaine… et aujourd’hui s’il y en a qui le font gratos, d’autres le font moyennant $500 ou $5000 peu importe…bref, une véritable industrie !

    Du coup, les jeunes instruits qui sont des centaines de millions a chômer et être frustrés par cette nouvelle réalité mondiale de révolution des pestiférés analphabètes sur les médias sociaux, apprennent cette fois de ces analphabètes le marketing digital ou numérique, et se lancent aussi, et je vous étonnerais si je vous disait que le nombre de ces jeunes est en plein boom avec des chaines Youtube, tiktok, instagrame et autres tous en même temps pour optimiser la profitabilité, et au point que certains se font passer pour des analphabètes, miment et singent les gens sans la moindre instruction pour simuler leur naiveté et réussir aussi dans ce milieu !

    La révolution a laquelle personne ne s’attedait est venue cette fois des analphabètes a travers le monde, et grâce a qui ? grâce a google et au médias sociaux et grâce aux américains ! quiconque conteste mon analyse se prendra un gros coup de pied dans le cul ! je suis formel, et ce n’est encore que le début ! j’en discutais encore l’autre jour avec un ami au téléphone et on se disait tous les deux qu’on pourrait abandonner tout et nous lancer nous aussi… car o a l’air de plus en plus stupides a nous accrocher a nos  »convictions » et ne pas pouvoir profiter comme profitent ces gens-la a faire le tour du monde pour certains, et a se la couler douce comme ils font sans le moindre effort, au contraire, tout en s’amusant en plus ! :))))

    Vous me direz ce que vous en pensez !

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  • 16 novembre 2022 à 7 h 31 min
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    Je n’écrirai pas un long texte pour te contester ni pour prouver ton errance intellectuelle dégénéré. L’Amérique du vingtième siècle est un long processus de décadence et dégénérescence culturelle civilisationnel, nous en voyons les fruits pourris pour ceux qui ont le courage de se questionner sur ce sujet. Bien sur la génération baby boomer ont adoré cette culture dégénéré américain et leurs enfants aussi. Donc je suis pas surpris que tu la défende, toi Paulo baby boomer dégénéré.

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  • 17 novembre 2022 à 13 h 58 min
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    Robert, j’abonde dans le sens de votre commentaire…en ajoutant ceci: le QI moyen d’un étatsunien se situe à 98, plaçant les USA à la 27e position sur une échelle mondiale. La première place revenait à Hong Kong.

    source : https://www.donneesmondiales.com/qi-par-pays.php

    Même si les données n’excèdent pas 2010, on peut honnêtement se rendre compte que la situation des habitants des USA ne semble pas s’être améliorée, avec un Trump ou un Biden au commande, bien au contraire. Ce qu’on peut en déduire est que ces soit-disant gendarmes du monde ne sont pas très intelligents. C’est d’ailleurs pour ça qu’ils utilisent la violence sur le plan domestique ou militaire de manière PRÉVENTIVE.. bien sur toujours associée à de la provocation, autant qu’ils le peuvent un peu partout. Des gros bras sans cervelle………….y a vraiment pas de quoi s’émerveiller devant eux, ce sont les plus dangereux de la planète.

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