DÉMAGOGUE!

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DÉMAGOGUE!

ALLAN ERWAN BERGER  — Souillures et calomnies interdisent l’accès à bien des pensées. Le vol des mots, ou leur perversion, sont des crimes contre l’humanité, tout bêtement parce qu’ils autorisent des punitions de toute envergure, dont bien des gens crèvent, et parce qu’ils dressent des barrières au milieu des esprits.

Il en fut ainsi du mot Antisémite. Il en est encore ainsi du mot Démagogue. Le premier, qui a toujours été péjoratif, en est venu à stigmatiser n’importe qui dont il convenait de se défaire à peu de frais. Mais la corruption de ce mot n’a eu, finalement, qu’une efficacité très limitée : dès qu’on s’est aperçu de l’évidence de l’abus, le coup se dévalua, et devint peu à peu un coup bas. Il permit cependant à la théocratie israélienne d’envahir beaucoup de territoires et de tuer bien des gens, tout en se cachant derrière le bouclier des morts de la Shoah.

Le mot Démagogue n’a pas eu si courte maladie, car c’est pendant des millénaires qu’on a réussi à le faire survivre empaqueté dans les oripeaux de l’infamie. Je dis qu’il est temps de le nettoyer pour se le réapproprier, car c’est un beau mot, et les beaux mots sont rares.

Originellement, était démagogue celui qui s’employait à conduire le peuple. De même, était pédagogue celui qui conduisait les enfants à l’école. Or, le pédagogue devint rapidement celui qui enseignait aux enfants. C’est encore sous ce sens qu’on entend le terme aujourd’hui.

Mais le démagogue n’eut pas cette chance. Étymologiquement, Moïse fut pourtant un grand démagogue ; et Solon, dont la Constitution a été objet de fierté athénienne durant de longs siècles. Du reste, tout chef de tribu est démagogue de par sa fonction même, qui est celle de Duc, de meneur. En Grèce antique, les démagogues furent plus encore car, de chefs de clans, ils devinrent aussi conseillers du peuple (Tabaki, 1999). Apparut alors un glissement analogue à celui qui s’activa en faveur des pédagogues, et qui fit que pendant longtemps, des Miltiade, des Thémistocle purent être désignés comme démagogues sans que cela parût péjoratif.

Mais l’honneur attaché à ce terme s’évanouit après la mort de Périclès. Ceux qui lui succédèrent, autoproclamés “démagogues”, furent en vérité des plaies pour leur ville, tout occupés à complaire au peuple, pour se l’attacher plus que pour l’instruire ou le diriger, et n’en faisant au bout du compte qu’à leur tête, sans souci du bien commun. Ce qui fit dire au poète Aristophane que la démagogie était devenue affaire de gredins. Le retour au pouvoir des aristocrates consacra la nouvelle définition du terme, tout en interdisant désormais, au poète et à ses pairs, d’en dire plus à ce propos, et de s’amuser à critiquer encore les dirigeants. Voilà les satiristes muselés, et le démagogue repeint en crapule pour des millénaires, avec la bénédiction d’Aristote, puis de Bossuet ; tant pis pour les Solon, les Périclès, les Aristide.

Mais je vous demande : que penser d’un système qui, d’un mot neutre devenu mot élogieux, en fait un mot infâme, sans que nous ayons pourtant changé de morale et décidé que le bien serait le mal et que le mal serait le bien ? N’y a-t-il pas là matière à grogner ?

N’y a-t-il pas de toute évidence un intérêt de classe à ce que toute personne voulant éclairer la plèbe soit dévalorisée, insultée, et offerte au mépris ?

2013_06_11bCar enfin, si un démagogue doit être absolument un arnaqueur qui trompe le peuple, alors il faut que le loup du Petit chaperon rouge soit, lui, un pédagogue.

Lors du siège d’Ilion, Achéens et Troyens se disputèrent les restes de Patrocle. Ménélas, aidé par les deux Ajax, réussit à les arracher à l’ennemi, et c’est entouré d’un contingent grossissant de Myrmidons que la dépouille fut ramenée au camp des Grecs, jusqu’à la tente d’Achille. Je souhaite qu’il en soit ainsi du terme Démagogue, que souillent depuis trop de siècles les ennemis de la démocratie.

Gens du peuple, ne vous laissez pas déposséder d’un si beau mot, vous qui en avez si peu. Considérez que la Démagogie pourrait ne pas être très éloignée de l’Éducation populaire. Soyez de flambant neufs démagogues, enseignez-vous les uns aux autres.


Image par Kenneth Whitley : Little Red Riding Hood, 1939.
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Paul Laurendeau apporte un gros bémol :

Dans le cas de Démagogie, ce que tu fais c’est de l’étymologisme. J’y reviens dans une seconde. Pour discuter ton point spécifique, libérons le mot, au sens moderne, de la notion. Il y a bel et bien, observable et opératoire, une notion de “flagornage populiste”. Il faut la garder pour ses qualités descriptives effectives. Il ne faut pas la sacrifier pour avoir rénové et rendu à sa noblesse d’origine la sémantique d’un vieux mot grec.

Libérons la notion du mot et méditons le problème. Il reste entier, terrible. Lénine se radicalisant pour se soumettre à la volonté révolutionnaire des masses russes fut traité par ses ennemis de démagogue. Faisait-il du flagornage populiste ? Je dis non, alors que je dis que Marine Le Pen en fait. Quelle est donc la différence ? En surface, on semble, dans les deux cas, dire ce que le peuple veut entendre. Réponse : l’action des masses. Lénine se transforme en serviteur d’un poussée révolutionnaire, d’une avancée radicalement progressiste. Marine Le Pen raconte des trucs pour se faire mousser mais au pouvoir elle n’encouragera pas l’action progressiste des masses, plutôt leur inaction réactionnaire. Il faut juger le tribun strictement aux fruits de l’action ou inaction qu’il favorise. Rien d’autre.

Comme le flagornage populiste existe et qu’il opère, il faut le nommer. Démagogie est le nom que lui donne la culture politique ambiante. Il y a perte étymologique, péjoration acquise historiquement et, légitimement, tu t’insurges. Mais un vieux lexicologue de ma jeunesse nous disait toujours : « Méfiez-vous du rêve de retour à une pureté étymologique du sens moderne des mots, en vous souvenant toujours que le mot brouette, pour une voiture n’ayant imparablement qu’une roue, vient de bi-rotta qui signifie deux roues. Le sens des mots avance… souvent au détriment de leur étymon. »

Libérons la notion que tu appelles de tes vœux de ce mot, sali par l’histoire qui ne le purifiera plus. Jouant de l’analogie des racines que tu as mise en place, parlons de “pédagogie politique populaire”. La périphrase est maladroite, comme toujours, mais elle décrit Mélenchon (par exemple) tout en fraîcheur et en nuances.

C’est pas des mots qu’il faut se méfier ici. C’est de l’histoire qui les a fait plier, aussi imparablement que le corps des prisonniers des fillettes de jadis, ne pouvant plus marcher qu’à quatre pattes. Démagogie a plié dans la fillette de l’histoire. Vouloir le redresser risque de casser des os… surtout que les nuances qu’il sert, de par son sens moderne cruellement acquis (“flagornage populiste”), s’imposent de plus en plus à l’analyse.

Méfie-toi de la correction de langage que tu cherches à faire ici. Elle risque simplement de sembler te faire dire ce que tu n’as pas dit et de faire se perdre les nuances que tu revendiques dans le typhon des préjugés glottognoséologiques… Il faut servir les notions fines de nos analyses sociopolitiques en dépit des mots imprécis et bringuebalants qu’on utilise pour les rendre. “Pédagogie politique populaire” est une notion importante. Ayons la prudence de la nommer sans la compromette. D’un néologisme s’il le faut.

Ma réponse :

Zut ! Un billet pour rien, alors ?

Laurendeau :

Les batailles de mots sont des batailles d’idées. Toujours. Sur Antisémite c’est pas la notion qui est en cause, c’est son galvaudage, circonscrit par des hérauts contemporains autosanctifiés. Ce sont eux qui trichent la valeur référentielle (l’applicabilité à un objet, pour faire court) du mot, quand le sens en reste sauf. Tu as bien vu, dans son cas.

Un autre mot verrouillé dans le genre, c’est Ploutocrate. On n’est plus censés l’utiliser (selon le libéralisme) parce que les fachos le faisaient. La barbe. Le contenu critique prime sur le locuteur ici. Je veux que les trains arrivent à l’heure et ça fait pas de moi Mussolini. Loin d’être une insulte inane, défoulatoire et facile pour factieux frustrés, Ploutocrate est une notion précise à préserver, sans timidité, dans l’analyse.

5 réflexions sur “DÉMAGOGUE!

  • 25 septembre 2021 à 9 h 14 min
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    @ Aux experts de l’étymologie…
    Ce que je ne suis pas

    Mon grain de sel sera petit aussi petit que mes connaissances lexicales. Pour le terme « antisémite » vous avez tellement raison que je n’utilise plus jamais ce mot que j’ai proscrit de mon langage prolétarien…ce mot est un horreur sioniste-fasciste.

    Cependant, le mot « démagogue » nous est encore utile à nous prolétaire, nonobstant Lénine qui se manifesta bien comme un « démagogue » opportuniste (tautologie) quand il adopta la posture de la paysannerie – et de la bourgeoisie révolutionnaire qui menaient leur révolution anti-féodale dans la vieille Russie décadente.

    On connait la suite et les conséquences de cette posture démagogique-opportuniste, il ont eu pour nom Staline – Kroutchev – Eltsine et Poutine… tous des démagogues. J’aime bien ce mot qui dit ce qu’il dit…

    Robert Bibeau

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  • 25 septembre 2021 à 16 h 51 min
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    Sacré Allan…. et sacré Ysengrimus ! :)) tout d’abord, sachez tous les deux vous êtes des éléments subversifs et deux agitateurs de première qui avez la chance de vivre en cette époque….autrement, c’est derrière les verrous que l’autorité vous enverrai pour vouloir cogiter ainsi et foutre la zizanie chez le peuple !

    d’autant que le  »peuple » je vous signale, serait d’accord volontiers avec l’autorité sur ce coup la…:)) puisqu’il vous taxerait illico de bourgeois et snobs qui se foutent du peuple  »Dis donc il nous manquait plus que ça… deux bourgeois gloutons après s’être empiffré de victuailles, de vin et de saucisson qu’il nous ont volé, veulent digérer maintenant en cogitant sur des mots  »savants » et nous dire quoi en penser nous aussi ! qu’on prépare la guillotine pour ces deux la » :)) lol

    Bon Bon Bon… on se calme…on se calme…. les amis :)))) Je vais vous dénouer cette histoire moi, a la manière d’un bougnoul du désert à l’esprit fin, perspicace et exercé ! :))… Il est d’abord vain et inutile de penser qu’on puisse mettre d’accord un  »puriste » de la langue, un  »salafiste » de concepts et de signification des mots, ou encore un intégriste  »takfiriste » du vocabulaire et de la grammaire comme le Sheikh Allan (que le salut et la miséricorde soient sur lui)….. et un marxiste pur jus, un matérialiste de la pire espèce :)), et un rationaliste cynique et sans concession, en plus d’être linguiste…. la totale quoi… qu’est notre vénéré Sheikh Ysengrimus…(Que le salut et la bénédiction soient sur lui) ! :))

    Quoique… ça fait pas si longtemps, vous auriez dit que le Sheikh Ysengrimus s’est livré au même exercice auquel se livre notre Sheikh Allan, devant disciples et témoins sur son carnet en plus !:)) sur  »le narcissisme » et sur narcisse…de la vieille mythologie grecque ! Or, il n’en est rien, Notre Sheikh Ysengrimus, en rationaliste avéré, n’a pas hésité à sonder la tradition, questionner les inconsistances de la mythologie, et en déduire que le sens de cette histoire en mythologie fut vachement altéré ! et a donc jugé et proclamé que le sens de narcissisme ne pouvait donc qu’être positif, beau et nécessaire en tous cas…. en opposition avec les charlatans et rénovateurs de la psychanalyse moderne et tout un tas de  »suiveurs » qui ne savent pas de quoi ils parlent ! :)))

    Bref, moi je dis, a chacun son rôle et sa spécialité…! le Sheikh Allan, en rigoureux salafiste avéré, a raison de questionner le sens nouveau et altéré du mot  »démagogue »…, et il ne fait pas que cela, il questionne tout un tas de concepts altérés, de falsifications, d’artifices et de faussetés qui ont conduit la société à se complaire dans l’hypocrisie, la fourberie, le mensonge….ayant sûrement conduit à la débauche, la luxure et la lubricité :)))) Tandis que le Sheikh Ysengrimus, justement, en rigoureux rationaliste, matérialiste et marxiste… le met en garde de tomber dans l’intégrisme et le fondamentalisme… qui ruineraient nos  »acquis » en matière de liberté, de luxure et de cul justement ! :)))

    Yallah, levez-vous ! la séance est levée… le tribunal du désert vous condamne tous les deux à continuer à errer dans ce bas monde et vous frayer un chemin chacun parmis les hommes…et les dunes du désert… ! Que la paix vous accompagne … !

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  • 25 septembre 2021 à 20 h 17 min
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    « Souillures et calomnies interdisent l’accès à bien des pensées. Le vol des mots, ou leur perversion, sont des crimes contre l’humanité,… »,
    La lettre M est la rune MAN ou MANNAZ, « ᛗ » (vieux Futhark ou alphabet runique), qui forme la racine de Manu.
    Les runes sont les premières lettres alphabétiques du monde.
    Mannas est le titre symbolique des premiers fondateurs des empires. Mannas, c’est la Mère (On lui a fait un masculin Menos, puis Man, homme)
    Manu (ou Manou) chez les hindous, comme la « Ma » celtique ou Ména (devenue Menés) chez les Egyptiens, signifie « Mère ». Ce sont les premiers législateurs (Mères législatrices ou Dhyan-Chohans dans l’Inde primitive) car, en effet, c’est la Mère seule qui règne et qui fait des lois dans la première famille. On appelait les féministes « Philo-Mena ».
    La racine sanscrite Mâ qui veut dire mesurer, forme le mot Mâtri (qui a fait Matri-monial, dont les hommes ont fait patrimoine) qui veut dire Mère, et qui signifie celle qui mesure ou dispense, ce dont procède, ce qui engendre.
    « Cérès législatrice » est suivie de toutes les Mères, dont le nom dérivera de la mère Celtique « Ma ». Ce mot « Ma » a servi de racine au mot Mère dans toutes les langues (Mâtri, Mater, Madre, Mama, Mamoushka, Maman, 媽媽 phon = Mama en chinois, etc).
    Dans la langue celtique, le mot Ma, répété, a fait Mama. On s’est étonné que le mot français Mère n’ait pas la même racine ; c’est qu’il a une autre origine : il signifie Mère spirituelle. Il y a donc en français deux mots pour désigner la même personne : Maman et Mère.
    Selon Werner von Bülow, la rune MADR, « ᛘ » (qui est la rune « Man » en Futhark récent) qui correspond à la lettre latine M, symbolyse l’origine supérieure et la connaissance.
    Dans l’Edda, la rune MADR a le sens de sagesse, et, selon Rudolf Gorsleben, elle s’applique à tous les êtres supérieurs.
    Selon A. Fabre d’Olivet (La langue hébraïque restituée, t.1), la racine MA décomposée en ses lettres signifie : M = signe maternel ; A = unité, principe, puissance.
    « Ma = tout ce qui tend à l’agrandissement de son être, à son entier développement ; tout ce qui sert d’instrument à la puissance génératrice, et la manifeste à l’extérieur… »
    Gog et Magog sont des dénominations du couple humain : Gog, c’est l’homme ; Magog, c’est la Femme. Magog a formé les mots Majesté, Magister, Magistrat, Magda (grande), que nous retrouvons dans Matmat (les grands). Magda a fait Magnitude, Magnificence, Magnanimité. La défaite du pouvoir féminin par le peuple fut appelée déMagogie.
    Les Ethiopiens avaient apporté en Egypte un culte du nord de l’Europe où leur doctrine avait pris naissance chez les Celtes. Le régime éthiopien fut une réaction contre la débauche des Ramessides (disciples de Ram ou Ramsès ; Le nom de « Ram » provient du surnom retourné de Myriam/Mariam, « Mar »). Il s’agissait d’une restitution de la Religion naturelle basée sur le culte de la Déesse maternelle, Mère des hommes, créatrice de l’enfant. Cette Déesse maternelle était représentée à Thèbes par une statue de Cérès entourée de Mamelles pour montrer qu’elle a nourri l’humanité (Diane fut surnommée « Pédotrophe », qui nourrit les enfants). Il semble que cette Déesse s’est appelée d’abord Mammon ou Mammosa, nom qui serait devenu Ammon pour lui ôter le caractère trop féminin que la lettre M lui donnait. Aujourd’hui, le mot « Mammon » avec son « M » est resté, mais il ne désigne plus que l’argent, et correspond à la richesse ou le gain, souvent mal acquis (c’est le système couramment utilisé d’inversion des valeurs et qui, actuellement, est à son apogée).
    Mag (Nature) est la racine du mot Magie, qui est la Science de la Nature. Magicienne signifie scrutateur de la Nature : l’enseignement des magiciennes reposait sur la puissance de leur esprit qui leur faisait connaître les lois de la Nature sans s’égarer dans un sens ou dans l’autre. Cela s’appelait « la Magie blanche ». Le mage ou le prêtre qui veut l’imiter tombe tout de suite dans le miracle (de l’ancien français MIRAIL = miroir), en cherchant à sortir de sa nature pour s’élever jusqu’à celle de la Femme ; il dépasse les bornes de la puissance humaine. Cela s’appelle « la Magie noire ». Alors, tout devint absurde et incohérent, et le mot « magie » ne représentera plus que l’idée d’un pouvoir surnaturel, voire malfaisant.
    Phonétiquement, on retrouve la lettre M dans l’impératif présent du Verbe Aimer : Aime.
    L’hiéroglyphe de la Vierge représente la lettre M qui symbolise l’Eau de l’abîme primordial dont le souffle de l’Esprit fit naître l’Univers. En Égypte, la masse d’Eaux primordiale (la Mer) ou potentialité universelle était appelée mw.
    En hébreu, la lettre M s’appelle MEM et signifie Mère, le principe féminin, matériel, substantiel, etc. Elle est l’une des trois lettres sacrées nommées « MÈRES »
    La lettre M, première du nom de Myriam, Maria, Marie (de Mare, eau en latin), est une lettre mystique, sacrée dans toutes les langues orientales et occidentales de l’antiquité.
    C’est la lettre initiale du mot grec Métis ou sagesse divine, de Mimra, le Verbe ou Logos (d’où le Memrah de Haveh), de Mâyâ, la Mère, de Maât, déesse de la Vérité, de la Justice, de la Raison ; en Egypte Mout, en Grèce Minerve, de Myrrha, la mère du Logos chrétien,…
    Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/faitsettempsoublies.html

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    • 28 octobre 2023 à 4 h 01 min
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      Bonjour Annwn. Houla, nous sommes là dans les très hautes sphères de la linguistique ! Eh bien soit, admettons que certains mots ont ainsi « glissé » vers une nuance autre. Ce qui n’empêchera pas de refuser la vraie inversion de sens, qui est perverse.
      C’est pourquoi pour moi un démagogue restera « un type bien », et un sémite un locuteur des langues sémitiques. Et que la Mê Lusine est la compagne naturel de Lug.
      Bonne journée à tous nos érudits !
      Jclaude

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  • 28 octobre 2023 à 9 h 19 min
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    Il se dit que, l’entité sioniste envisagerait le recours aux gaz pour détruire les résistants dans les tunnels sous Gaza.
    For bien, nous aurons ainsi la preuve irréfutable, apportée par eux-mêmes, de la totale impossibilité d’existence des chambres à gaz homicides, compte tenu des contraintes liées à la faisabilité de la chose et des conséquences incontenables qui en découleraient.
    Gazer les tunnels revient au gazage du camp de Gaza, chose qui ne sait jamais produite dans aucun camp de concentration dont les locaux soi-disant prévu pour gazer, n’avaient aucun aspect hermétique, ceux qui ont déjà gazé des taupinières n’auront aucun mal à comprendre.
    Encore une histoire comme les 40 bébés égorgés par le Hamas, des contes pour faire peur, d’ailleurs, si cette preuve n’existe pas, il y a encore moins de légitimité pour les juifs à squatter la Palestine d’autant plus que toute la narration concernant le supposé exode d’Egypte est elle aussi fausse.

    Toute cette prétendue histoire juive est totalement fausse et provient des élucubrations de colporteurs, forains, prêteurs d’argent à taux usuriers, dont les victimes ne pouvant plus payer leurs dettes ont accepté comme compromis une manipulation de l’histoire qui mettait sous leur domination les gens sans savoirs, leurs propres peuples, mais là aussi ces victimes compromises se sont faits mettre par les magouilleurs nés, qui en tant que nomades véhiculaient plus facilement leurs fausses informations auprès des peuplades ignorantes, se faisant les maîtres en prétendant avoir été choisis par… « dieu ».
    C’est du pipeau, tout est pipeau, ces crevards abrutis n’ont jamais rien bâtis, rien inventé d’autre en prétendument 3000 ans, qu’une menorah, mais d’où ça c’est vu chez l’humain une telle vacuité intellectuelle et créative?

    https://www.lemonde.fr/vous/article/2002/06/06/deux-archeologues-contestent-la-realite-historique-de-la-bible_279000_3238.html

    On ne peux pas rêver mieux que le gazage des tunnels de Gaza, comme démonstration antithèse de cette fausseté qui n’est jamais parvenue à démontrer par la preuve irréfutable, l’existence des chambre à gaz, si les gens n’étaient pas si paresseux intellectuellement, plus solidaires entre eux et surtout moins couards, ils ne subiraient pas toutes les monstruosités auxquelles ils sont soumis durant une vie.

    Une seule preuve avait demandé feu le Professeur Faurisson, mort sans jamais l’avoir il y a tout juste 5 ans.
    De 1982, époque de la création de la commission devant apporter cette preuve, à nos jours, la chose est inexistante, après c’est sûr, il suffit aux pipeauteurs de vous traiter de négationniste et l’affaire est faite, vous êtes un paria et les perroquets idiots répètent en boucle la messe dite.

    Mais, il n’y a toujours pas de preuve et surtout aucune imposition à ce qu’il y en ait une, c’est dire avec quels bobards il est toujours possible de faire un génocide des vies d’innocents.
    Et, ce sont les mêmes saloperies qui viendront dire: Plus jamais ça.

    Je ne suis pas et ne serai jamais, national socialiste, néanmoins, le vrai reste ce qu’il est et, le faux, ce qui est dit de lui sans le démontrer.

    https://archive.org/details/les-victoires-du-revisionnisme-chambres-a-gaz-aucune-preuve-apres-33-ans-de-recherches

    Ils font des pogroms, traitent les Palestiniens comme n’importe lequel d’entre nous, sain d’esprit, refuserait qu’on traite le moindre animal ici, là nous l’acceptons d’imposteurs, pire encore nous acceptons de maculer de merde nos esprits à laisser massacrer des innocents, ça n’est pas parce qu’il y a blackout sur les images et l’information en temps réel que nous ignorons quoi que ce soit de ce qui se passe, si nous faisons ça, c’est probablement parce qu’au plus profond de nous, nous savons que quand leur tour viendra, parce qu’il viendra, c’est certainement avec délectation que nous prendrions part au spectacle, à la vengeance, est-ce vraiment ça que nous sommes?

    Des bêtes encore plus malfaisantes qu’eux?

    Quelle est la crainte?
    D’avoir à leur demander des comptes, qu’ils réagissent mal et fassent sauter la planète, mais a-t-on vu des essais nucléaires de ces gens, ont-ils des ogives capables de transporter des charges nucléaires, si oui, pourquoi un tel déploiement de forces étrangères pour les protéger, non, vraiment c’est pour nous protéger d’eux, ou c’est plus réalistement les pipeauteurs sur leur confetti qui se brûle en trois heure entièrement, qui sont réellement des menacés, les faits sont sous nos yeux, baratin!

    Les joueurs de poker se font mettre en échec.

    Voilà les enjeux des luttes actuelles contre toutes modifications des processus qui font fonctionner le monde actuellement, ils perdent la main sur les affaires, le contrôle de l’argent et de la dette, celui des organes de persuasion des masses populaires, à terme, et rapidement même, pour eux c’est dhimmis ou morts.

    Mieux vaut dhimmis que morts, à nous de le leur faire comprendre, oui bon, il leur faudra des morts pour l’accepter, toutefois, ce sera toujours mieux qu’une extermination.

    Quand au début des années 80 leur intellectualisme s’est mis au service d’une cause, combattre l’Islam, qui pour ce faire devint islamisme, c’était trop tard, certes, leurs efforts avaient déjà portés contre la chrétienté, le catholicisme anciennement rayonnant, chancelait sous la violence des coups qu’il recevait de tous les coins, « l’exceptionnel » Jean-Paul II ne nous est certainement pas arrivé grâce à l’inspiration divine qui a touché les Cardinaux, ça c’était pour son prédécesseur qu’on a vite fait mourir… son successeur nous avons vu grâce à ce qui lui est arrivé quelles diableries commandes au Vatican, l’actuel François est compatible à tout.
    « Qui je suis pour juger? » Sa doctrine.

    Dès lors, la pudicité était à combattre farouchement dans nos sociétés occidentales en même temps qu’on les européanisait, honnêtement, amalgamait est plus réaliste, puisque tout est censé se valoir aujourd’hui le Français et l’Allemand sont de la même veine, et ainsi de suite, bien sûr, c’est évident.

    Contrairement à la croyance générale ça n’est pas la révolution sexuelle qui a décati nos moeurs, elle avait peut-être l’effet inverse même, parce que le comportement général des gens n’avait pas foncièrement changé, un mot n’en valait pas un autre encore, nous étions encore éduqués pour comprendre et critiquer, c’est là que sont arrivés, l’impudicité, la grivoiserie, la hardiesse, certains des groupes musicaux de l’époque étaient là pour ça, toute de suite après ce qu’on a appelé la nouvelle vague (new wave) ont débarqué autant les groupes qui faisaient voler en éclats les convenances familiales que les mangas violents pour une jeune génération passée d’un romantisme télévisuelle à la violence virtuelle, puisque les héros combattaient des non-humains…

    Aujourd’hui, c’est pornographie à fond aux plus jeunes et vulgarités permanentes sur les écrans, après ça on ne cesse de renforcer les lois contre les parents soi-disant irresponsables et leurs « sauvageons », mais en vérité, ce sont celles et ceux qui font fonctionner les services indispensables au bon fonctionnement de la société, les gens qui s’usent plus vite dans leurs travaux actuels que leurs aînés le faisaient dans la ruralité ou à l’usine, les germinaux de la pauvreté générale à laquelle on veut nous destiner tous.

    Trop de fers au feu, ils pouvaient pas être partout nos manipulateurs, pour eux, la société russe étant athée, il n’y avait pas urgence, celle chinoise, ils avaient trop de mépris pour elle pour imaginer qu’elle en serait là aujourd’hui, les autres pouvaient aussi attendre, car la misère les dévorant toutes, ils étaient assez préoccupés à avoir une espérance de vie au-delà de 50 ans, donc un peu de spiritualité apaisait les angoisses.

    Aujourd’hui, quelles sont les sociétés civiles qui les ont placés sur la roue et leur fracassent membre par membre?
    Eh bien, oui! Justement, toutes celles où leurs turpitudes n’ont pas infusées, l’axe du mal.
    Russie, Chine, Afrique, Amérique du Sud, Iran.
    Voilà, ils ont pas été universels et pété tout en même temps, ben on les pète avant qu’ils finissent cette sale besogne, ça veut pas dire qu’on va aussitôt basculer dans un monde merveilleux, mais on aura d’autres bases réflectives pour envisager la suite.

    C’est pourquoi ils sont passé en mode bouc émissaire, ils pensent que Netanyahou va suffire, moi je crains qu’il en faille, bien bien plus.
    Pourquoi pas tout?

    Ils jouent la tempérance parce qu’il commencent à courir en rond dans la pièce aux issues qui débouchent toutes sur un foyer, les pompiers sont dehors, ils attendent les hurlements de soumission pour procéder.

    En conclusion, notre morale a changée et le bien et le mal se sont inversés en nous, malheureusement, mais ça n’est pas général, je l’ai toujours dit, la France est joyau pour le monde, certes il ne resplendit pas à l’heure actuelle mais, un seul rayon du soleil viendrait à le frapper et c’est toute sa splendeur qui émerveillera à nouveau tous les espoirs du monde.
    Quant aux mots eux-mêmes, qu’est-ce qui est le plus grave, l’aliénation de leurs sens aux gens d’un pays, ou l’aliénation des gens à leur pays aux sens des mots?

    Allons se faire casser la gueule aux manifs interdites.

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