En campagne dans la ville
EN CAMPAGNE DANS LA VILLE PRÉSENTATION :
ENJEUX ET PRINCIPES
Déclaration préliminaire
La liberté des vampires
ALLAN ERWAN BERGER — Qu’est-ce que le règne de la concurrence libre et non faussée, qui serait, d’après les experts de la télé, le paradis sur terre ? C’est le combat de tous contre tous, un triste purgatoire qui contraint le plus librement possible des milliards d’êtres humains à se battre les uns contre les autres ; et c’est un système qui est si peu faussé par des règlements, que les tricheries, les magouilles, les contournements, les ententes secrètes, les lois mitonnées sur mesure dans un langage byzantin, y sont d’une abondance rare.
Évidemment, ce système ne profite qu’aux vampires qui nous survolent, et qui ne sont pas plus de quelques milliers sur la planète. Ce sont eux pourtant qui donnent des ordres à la grappe de politiciens que nous élisons de temps en temps pour nous conduire. Le pire est que, sitôt élus, ces candidats, usinés dans des fabriques à candidats, et assouplis par de longues années auprès de leurs maîtres les vampires, leurs obéissent à eux, et nous mentent à nous. Et ils nous contraignent, nous les humains et pas eux les vampires, à vivre selon les normes et les désirs des ces êtres qui sont nos prédateurs. C’est pourquoi souvent nous avons l’impression que nous sommes aux fers.
Toute la morale que nos mères nous ont donnée, il nous faut la retourner comme un gant si l’on veut espérer tenir, dans ce monde plein de voracité. Souvent au bureau il faut être méchant, obséquieux, salopard quelquefois, servile quelquefois aussi. Et dur à la peine avec ça, prêt à crever à la tâche, sinon c’est la porte ! Du reste, les jeux télévisés nous montrent ce qui arrive aux participants qui flanchent : on les jette. Pas de maillon faible dans la chaîne ! Chaque jour on vous mettra en course les uns contre les autres, et les derniers seront virés. Malheur aux vaincus.
J’en veux pour exemple ces restaurants de fast-food qui appartiennent à telle ou telle grande marque, et dont les responsables ont reçu comme instruction que surtout jamais leur succursale ne soit la dernière de la région ou du pays en terme de chiffre d’affaire : sinon leur restaurant serait fermé, et le manager perdrait tout. Imaginez alors comment ce patron, terrorisé à l’idée d’être ruiné, ira fouetter ses employés pour les faire travailler plus vite, et avec le sourire, le tout pour trois coups de pieds de l’heure. Voilà un de nos fers.
Mais enfin, il semble bien que ce ne soit pas ainsi que nos ancêtres aient survécu ! La dégradation culturelle en cours aujourd’hui n’a aucun équivalent connu dans l’Histoire : jamais notre espèce n’aurait réussi à traverser les âges si elle avait, dès le début, agi comme on la fait agir aujourd’hui massivement. Imaginez-vous, jadis, dans la savane de notre vieille mère l’Afrique : une poignée de petits hominiens frêles tenant à peine debout, dépourvus de muscles dignes de ce nom, n’ayant pas de crocs mais des quenottes, n’ayant pas de griffes mais des ongles, incapables de courir vite, sans carapaces, sans piquants, sans venins… Avec ça, perdus dans un océan de bêtes, dodelinant leurs grosses têtes par-dessus les herbes pour essayer d’apercevoir d’où viendra la menace. Mais s’ils n’avaient pas été solidaires, nos petits ancêtres-là, s’ils n’avaient pas pris soin des plus faibles, s’ils n’avaient pas agi collectivement souvent… ils seraient tous morts, et nous avec ! S’ils avaient passé leur vie à se battre inlassablement pour l’acquisition d’un bien ou d’une récompense, ou du simple droit de vivre ; si par exemple chaque semaine leur chef avait organisé une compétition au terme de laquelle le vainqueur aurait eu le droit de baiser un simulacre de femelle en peau de chèvre tandis que le dernier aurait été abandonné aux fourmis, pour cause de maillon faible… mais il ne serait plus resté personne ! Et nous ne serions pas nés.
La concurrence, qui est une guerre généralisée à tous les niveaux de l’existence, ravage les consciences et les cœurs, et pervertit les intelligences ; c’est la guerre individuelle de toi ici contre toi là. Il faut chaque matin que nous fermions notre regard à cette guerre pour supporter de la porter aux autres ; que ceux-ci ne soient pour nous rien, et surtout pas nos prochains ; qu’ils soient invisibles à notre mauvaise conscience. Mais celle-ci n’est pas aveugle, et compte, et tient ses registres. Alors nous souffrons en silence, dans l’indicible, à cause des crimes que nous portons à nos frères et sœurs, et dont nous nous accusons sans mots disponibles.
Pour que la grande entreprise – et souvent la moyenne – écrase ses ennemies, et qu’elle fasse cette année 10 % de profit en plus pour 10 % de frais en moins, il faut que ses employés soient constamment placés en état de culpabilité, et remplis de terreur à l’idée de finir derniers, car les derniers seront éjectés. Abandonnés aux fourmis. Donc il faut de plus en plus que les employés soient en concurrence pour la bonne note, et prêts à se faire des sales coups les uns aux autres, s’il le faut. La bonne note est ici la version moderne du simulacre en peau de chèvre.
Or, ce n’est pas ainsi que l’on survit. Car enfin, quand nos ancêtres s’attaquaient à un ours, et que l’un d’eux était blessé dans la bagarre, les autres ne se jetaient pas sur le malheureux pour le bouffer ou le balancer à l’ours ; ils le transportaient à l’arrière, le mettaient en état de ne pas mourir si c’était possible, et reprenaient leur place au combat seulement ensuite. Tandis qu’aujourd’hui on demande aux entreprises de dévorer jusqu’à leur propre chair pour être en mesure de plaire encore un peu aux actionnaires. Et la chair, c’est nous ! Par conséquent, on fait du dégraissage… Le « dégraissage » est la version fin-de-siècle (le vingtième) de ce qu’on appelait un « plan social » dans ma jeunesse, lorsque les actionnaires avançaient masqués ; c’est le fameux « plan de sauvegarde de l’emploi » comme on ose dire aujourd’hui, maintenant que les actionnaires se veulent taquins et font de l’humour en mesurant nos plaies.
Prenons soin les uns des autres
Ce monde crocodilien qui rugit à la télévision, ce monde qu’on nous impose jusque par les journaux, il n’est pas fait pour les humains. C’est un monde fait pour les vampires, où les humains sont de la nourriture, de simples unités d’énergie, que très peu de choses distinguent encore des robots nos confrères. Depuis longtemps maintenant, on ne fait même plus semblant de nous prendre pour des citoyens, et à peine nous prend-on encore pour des électeurs puisque l’on ne tient même plus compte de nos votes. Tel président jure qu’il ne privatisera jamais telle entreprise publique ; puis il la privatise. Un autre, ou peut-être est-ce le même, affirme qu’il ne touchera certes pas aux retraites puisqu’il n’a pas été mandaté pour le faire ; puis il y touche ; l’Opposition s’étrangle alors d’indignation, avant de retoucher elle-même aux retraites quand elle arrive à son tour au pouvoir. On agite aussi de temps en temps un petit chiffon, qui est le droit de vote aux immigrés, pour amuser la foule apparemment ; puis on le rempoche. La France vote Non au Traité Constitutionnel Européen en 2005, mais ce sera Oui grâce à l’arrangement de Lisbonne en 2007, pour lequel nous n’aurons pas été consultés. Et quand l’Irlande vote Non à l’Europe libre et non faussée, on la fait revoter, et revoter, et revoter encore jusqu’à ce qu’enfin, bien terrorisée par les prophètes, elle se rende et dise Oui à une courte majorité ; après quoi pour la récompenser on l’étrangle. En fait, nous ne sommes même plus des consommateurs : puisque nous sommes de la nourriture, des réservoirs d’énergie et d’information, nous sommes donc, au même titre que nos écrans, nos briquets, nos chaussettes ou nos mouchoirs, nous sommes des consommables.
En voici un indice, tiré d’une image en provenance du blog Geek&Poke : vous savez que nos cousins les cochons disposent d’une nourriture abondante et gratuite, et qu’ils s’en félicitent, les petits inconscients. Ainsi nous-mêmes disposons-nous de nombreux services gratuits, comme Facebook ou Twitter, et même de journaux gratuits, que l’on trouve près des entrées des réseaux de transports en commun, afin de bien nous remplir le cerveau dès le matin avec des pensées utiles aux vampires. Le commentaire est le suivant : Si ce que tu consommes est gratuit, c’est que dans cette affaire tu n’es pas le consommateur, mais bien le produit. If you’re not paying for it, you’re the product. Voici l’image :
Ce monde n’est donc vraiment pas fait pour nous les humains ; il vit de nous, mais nous ne vivons pas de lui. On nous ordonne d’être ennemis les uns des autres, et de considérer notre prochain au mieux comme une quantité négligeable, au pire comme un obstacle. Puisque nous coûtons trop cher à ceux qui nous payent, on nous accuse de plomber les finances du pays, et on nous brandit des salariés roumains vachement compétitifs, ou des ouvriers indonésiens heureux de bosser pour une carotte de l’heure, ou des esclaves chinois qui ne rêveraient que de bouffer de l’Occidental, et pourquoi pas bientôt on nous brandira la menace des Papous, qui eux ne coûtent rien du tout puisque ce sont des sauvages qu’il suffira de déforester pour les entasser ensuite dans des camps, où le travail sera libre et non faussé.
Mais les Roumains en ont marre. Et les Bulgares leurs voisins, qui manifestent en masse depuis février 2013, en ont marre eux aussi de la vie qu’on leur fait mener – vos journaux vous en causent-ils ? Savez-vous, comme nous l’annonce FlorenceD sur Rue89, qu’un serveur bulgare sans contrat (ce qui est apparemment la norme) gagne 15 euros par mois, pour un travail de soixante-dix heures hebdomadaires ? N’est-ce pas bien compétitif, quand on sait qu’il en coûte cent-soixante euros pour simplement payer la facture de chauffage ? Les Indonésiens eux aussi en ont ras la casquette de bosser librement et sans fausses notes, pour trois fois rien naturellement – de peur de voir leur travail délocalisé en Europe. Et les Chinois sont encore plus en rogne que tout le monde, eux qui régulièrement se soulèvent en multitudes contre la crapulerie de quelques mafieux décorés, foutus officiels parasites qui tiennent souvent toute une région dans leurs pattes corrompues, et qui font trimer le bipède tout en l’empêchant, grâce à d’épais barreaux scellés aux issues des dortoirs gratte-ciels, de se suicider en se jetant dans le vide, pour échapper à une vie devenue atroce. Quant aux Papous, puisqu’ils ont comme tout le monde aujourd’hui accès à Internet, ils sauront bientôt qu’il leur faut prendre le maquis dare-dare. Voilà où nous en sommes.
Voilà où nous en sommes, oui, mais voilà notre résistance… Sur Mediapart, une contributrice nommée Gabrielle Teyssier a écrit ceci : « Prenons soin les uns des autres ». De partout sur cette planète se lève ainsi, contre l’exigence de la concurrence, une exigence de fraternité, libre, non faussée. Comme un signe que se gonfle ici un espoir neuf, voici même que les monnaies qui sont aujourd’hui à l’étude (sur Internet) ont ceci de nouveau qu’elles se veulent tournées vers les besoins de l’être humain et non plus vers ceux des fonds spéculatifs, et sont ainsi résolument hostiles à toute tentative d’accumulation, contrairement au récent bitcoin, par exemple, qui est un cyber-dollar anonymisé parfaitement adapté aux transactions mafieuses, et qui intéresse évidemment l’Allemagne libérale d’aujourd’hui.
… Ouais… c’est ainsi…mais en fait, le seul domaine que nous n’ayons pas vraiment cerné et n’avons jamais voulu approfondir, ou crever les tabous, et surtout relier aux époques et contraintes sociales de chacune … c’est »la nature humaine », commencer par l’observer telle qu’elle se présente… la disséquer et la comprendre, ensuite observer comment elle se comporte en fonction des époques et des contraintes politiques, sociales et économiques…et enfin, agir pour changer les choses ! car le coeur du problème, il me semble, c’est cette interaction en le sujet »homme » ou »humain »…ce bipède aux facultés cognitives et cérébrales avancées…et son fonctionnement… en rapport avec l’environnement politique, social et économique !…
En ralité, toute sa vie, tous les jours, l’être humain,en tous cas celui dont on dit qu’il est sain d’esprit, fait des choix et prend des décisions, il façonne sa politique propre à lui, et avance dans cette direction… et ce comportement, ne relève pas plus de sa liberté »innée ou acquise », qu’il relève de contraintes beaucoup plus sérieuses, celles de son environnement social, politique, économique. de pressions aussi et surtout comme celles de devoir subvenir à ses multiples besoins… car en effet, notre sujet »intelligent », se fait une classification par priorités à ses besoins essentiels, ou qu’il juge essentiels, qui soit propres a lui en fonction de son environnement. Et c’est en réalité à partir de cette conscience et compréhension de son environnement, et cette classification de ses besoins, que l’être humain fixe ses objectifs, et agit en conséquence….un conditionnement qui fait appel et questionne sa »nature humaine » tout le temps… et façonne nos réactions en quelque sortes… et nous renvoie cogiter tout le temps dans un isolement quasi obligé…car il y a de quoi devenir parano en effet, et égoïste surtout,,,face à la société »injuste » et sans pitié !
Le marxisme d’ailleurs, nous aide à comprendre vachement bien ce qui s’est passé historiquement et au cours de l’histoire…et positionner ou comprendre l’évolution de cette nature humaine au cours des siècles…;depuis l’antiquité, et jusqu’à il y a peu de temps encore, avant que le capitalisme amène son »abondance » de ressources et son lot de contraintes, et que les êtres humains étaient encore relativement peu nombreux…le féodalisme quasi généralisé sur terre déterminait lui-même les classes sociales, et les priorités sociales au sein de chaque classe…et donc pour la majorité des êtres humains, il fallait manger, se trouver un toit, fonder une famille et se contenter de rester en vie autant que cela soit possible…, et si vous arriviez a vous en sortir dans cette merdouille misérable…vous aviez »réussi » et gagné l’estime des autres…et votre liberté, fort limitée, vous contraignait à une solidarité de classe sociale…inévitablement! En gros, la nature humaine sous le féodalisme, s’est fixée sur un comportement de classe, pas trop compliqué, ni se permettant le luxe chez le peuple, de trop rêver…! Or que le satané capitalisme, a complètement renversé la donne, en postulant faussement qu’il a banni les classes sociales, ou en tous cas, détruit les barrières entre classes sociales, en plus de nous inonder de ressources »faciles » à acquérir ..a priori, ou même »gratuites », en plus de nous faire miroiter un concept que l’on a jamais rêvé acquérir ou même imaginer, et pour la première fois de l’histoire: Le luxe, Le confort »supérieur », l’abondance et la farniente ! alors qu’il n’en est rien ! Pour accéder au minimum vital et combler ses besoins essentiels, et même pas aspirer au luxe, le capitalisme exige de nous en fait, une compétition féroce, des efforts démultipliés et constants, et surtout un recours a nos instincts les plus vils, l’instinct animal qu’on dit, et donc des choix et des comportements, des décisions surtout… qui soient tranchées et asociales ! voila tout !
Conditionnée sous le capitalisme, la nature humaine a »shifté » comme diraient des marketeurs anglo saxons, s’est adaptée, elle a migré si on veut de ses exigences basiques et essentielles, et de ses contraintes »sociales », vers des besoins totalement égoïstes et une course a l’enrichissement… et plus un être humain devient riche, plus il déteste naturellement ses semblables…. plus il prend de l’avance sur ses pairs dans la compétition, plus ils les méprise, il se distancie d’eux…et plus il accumule des richesses, du capital, du pouvoir et du prestige, plus, il a tout intérêt à ce que les autres n’aient strictement rien de tout ça ! et ce n’est pas juste une histoire d’égo »démesuré », ou encore de »complexes » quelconques, de »revanche » qu’il cherche à avoir, et de toutes les considération sociales politiques ou psychologiques…, c’est la définition même du fonctionnement de ce monstre que le capitalisme a fabriqué, et qu’on appelle encore naïvement »l’humain », ou qu’on cherche à »humaniser » tout le temps…en vain…!
Et si il y a peu de temps encore, des concepts de résistance au capitalisme ont dû émerger comme le socialisme, ont pu convaincre un grand nombre de gens de croire en un idéal social, et s’identifier à un projet social commun, le revendiquer tout le temps, et militer pour…, aujourd’hui, même cette résistance, ou encore l’adhésion à ce projet social a été combattue, presque vaincue et terrassée… et cette une fois non pas en ayant recours nécessairement et uniquement à la répression, mais en jouant sir l’arme ultime qu’est la nature humaine…., qu’aucune arme ou résistance ne peut défaire ou venir a bout ! tel un virus qui nous fait tomber les uns après les autres ! et tel un film de zombies ou de vampires qui voient les gens sains succomber les uns après les autres ! qui est d’ailleurs le principale message »politique » de tous ces films de zombies même si on ne fait ces fils que pour faire du fric ! … et d’ailleurs, il faut se demander aujourd’hui comment ça se fait, alors que toutes les industries sont saccagées et sinistrées ou presque, cette industrie la des séries TV et des films, en est une qui génère des milliards et fabrique des millionaires encore… et que tous les jours, des entreprises médiatiques se font une guerre sans merci pour vous rendre ce »besoin » fantaisiste » de pouvoir regarder chez vous des dizaines, centaines et milliers de séries et TV shows… a prix très concurrentiel, comme s’il s’agissait d’un besoin essentiel sans lequel les gens ne peuvent plus vivre ! … foutaises… cet autre créneau crée de toutes pièces, n’est rien d’autre qu’un nouveau canal parmi d’autres, exploité par le capitalisme d’aujourd’hui pour façonner les esprits, exploiter notre »nature humaine » encore, et inculquer d’autres valeurs de compétition surtout… et vous exiger toujours plus…en multipliant les contraintes !
Puisque donc le capitalisme a depuis investi nos pires instincts de survie, nos faiblesses, nos sens et nos pulsions, et puisqu’il s’attaque à tout ce qui nous est intrinsèque et propre a nous, notre nature humaine…. il faudrait que nous puissions réagir cette fois en lui coupant cet accès, et colmater les brèches par où il arrive a se faufiler et nous inonder, nous habiter et nous hanter ! et ça, c’est pas en étant isolés ou travailler individuellement que nous pourrions l’achever… il faudrait que la réaction soit collective et réfléchie ! Si la société demain décidait d’inventer et produire une contre culture de consommation, une contre culture de compétition, et se donnait les moyens d’élaborer une politique qui soit a la fois défensive et offensive… a l’encontre de son ennemi le capitalisme à outrance… on y arriverait ! Et a ce titre, »la révolution » c’est pas toujours celle qui soit ringarde et vieu jeu ou violente et teintée d’idéologie tout aussi foireuse qui n’a aucune chance contre le capitalisme, voir cherche a l’implanter encore plus chez elle… qui y arrivera… »la révolution » se doit d’être une réflexion radicale avant tout, une qui soit très tactique, stratégique, visionnaire et évolutive, une qui soit capable de contenir nos faiblesses et nous libérer de nos instincts pour redéfinir et recaser notre »nature humaine » dans sa dimension humaine, et nos priorités avec, nos besoins essentiels, et nos aspirations sociales ! et ça même le marxisme communisme classique ne pourra pas s’en acquitter… il en faudrait un qui soit 2.0 ou 3.0, qui intègre aussi bien des éléments de la technologie et de la science, et qui soit en phase avec notre époque… et c’est donc tout un projet, un concept qui reste à définir et inventer de A à Z ! en mettant à contribution tous ceux qui croient et pensent que ce capitalisme de merde ne fonctionne pas pour nous… et les choisir dans la crème des scientifiques, des penseurs, des philosophes et des sociologues et psychologues… qu’on sorte enfin de cette »science » des clichés et celle du sensationnalisme aussi !
Pour ma part, j’y réfléchit tout le temps… et si d’ici la je ne deviens pas maboule… je vous tiens au courant :)))….
Et les gars s’il vous plait si vous lisez ce truc et n’y comprenez que dalle…. je vous jure que j’ai rien fumé…et que je ne fume rien de toute façon… ce qui ma foi peut paraître encore plus grave….lorsqu’on lit mon commentaire et constate à quel point je peux être »shooté » de nature :))) mais il n’en est rien…. je ne fais que réagir de manière »empirique »…et vider mon sac par rapport au sujet…moi aussi ! tout en visionnant les news en boucle sur la télé mise sur »mute »… et en sirotant mon thé ! :)))
Et si ma foi, vous tranchez enfin que je sois déjà maboul, un vrai de vrai certifié conforme… eh ben tant pis pour vous ! …. vous ne savez pas ce que vous ratez… et vous passez a côté d’un phénomène de dernière chance…la balle de match… qui aura tout de même essayé de vous sauver…et vous extirper de votre merde…gratuitement en plus ! Yallah ! j’ai pas que ça a foutre moi que de m’occuper du genre humain… je suis connecté aux ovni je vous signale depuis un bout déjà, et ce soir d’ailleurs, on fait la nouba sur autre planète…et ce sera »chaud »…. mais je vous en dirais pas plus… sauf si et a condition de vous abonner a mon bouquet de chaînes…et vous me refilez les numéros de vos cartes de crédit….comme vous faites pour netflix :))))
Ben quoi ! les ovnis sont des crapules aussi… des capitalistes de la pire espèce…et n’ont jamais été autre chose ! et n’allez pas imaginer d’autres trucs encore ! :))))
Yallah bye !
Cette histoire de »nature humaine » nous renvoie au matérialisme dans son sens fondamental en tous cas… mais attention, n’allez pas tenter de comprendre ce matérialisme chez les nouveaux penseurs du capitalisme qui tentent de lui associer des valeurs collectivistes et sociales ! vous avez bien lu ! car les nouvelles tendances académiques aujourd’hui, pensent et enseignent que le matérialisme est fondamentalement collectiviste et social, et vise a se rebeller contre le capitalisme et les traditions !!!!… Oui vous pouvez prendre deux pilules de Tylenol ou Doliprane… et si l’envie vous prend, vous pouvez aussi fumer un joint Bob Marley bourré de super pollen de Ketama, pour vous aider à saisir !:)))…. le matérialisme est aujourd’hui une notion hybride, que certains petits malins et nouveaux idéologues du capitalisme, veulent incorporer dans un nouveau dictionnaire du »socialisme consumériste et matérialiste et collectiviste qui oeuvre pour le bien de l’humanité »…. ! :)))
Ainsi, si le matérialisme de votre collègue au travail tente de vous ruiner votre carrière pour être promu à votre place, ruiner votre réputation pour occuper votre place et vous mettre a la porte, ou vous mettre des peaux de banane tous les jours sur votre chemin… ceci n’a rien de méchant… c’est un moyen pour lui de compétitionner naturellement contre vous, pour atteindre avoir une chance de contribuer lui aussi au collectivisme et projet social de votre groupe et travail ! laissez-le faire, souriez lui, et remerciez-le, car il démontre qu’il en veut plus que vous pour atteindre l’harmonie sociale ! quant a vous, on ne s,Inquiétera pas, vous avez de l’expérience, et vous retrouver SDF du jour au lendemain ne changera rien a votre résilience et détermination collectivistes… au sein des SDF cette fois ! :)))
Si vos factures augmentent, le prix de votre loyer explose, celui de votre hypothèque ou celui de votre prêt de voiture aussi, laissez faire, payez si vous en avez les moyens, ou ne payez pas et perdez tout… ceci ne fera que vous déterminer sue la voie de vouloir tout recommencer a zéro dans le projet collectif collectiviste social socialiste et communiste de la recherche d’harmonie consumériste, et vous y arriverez ! …:))) Bref, le matérialisme et la nature humaine devraient vous inciter à faire plus de cadeaux a vos amis, vos collègues et vos voisins, pour briser le cercle de l’individualisme ! vous devriez faire plus de dons de charité et dépenser de l’argent même si vous ne l’avez pas, et donc à crédit dans le même sens !
Cette histoire, je l’explique un peu à Ysengrimus dans le mème de la semaine dans un commentaire… pour dire un peu comment on tente d’attaquer cette fois ce qui nous reste comme munitions en mots et en verbes, en vocabulaire et en concepts sociaux… pour nous rouler dans la farine cette fois et nous tourner en bourriques ! c’est un peu comme si on tentait de justifier ou racheter nos erreurs et nos bêtises, et corrompre notre »nature humaine », la travestir et la fausser complètement… pour la consoler… et lui dire… tu ne fais rien de mauvais ou méchant ma belle… tout ce que tu fais est légitime et tu l’accomplis dans un but noble et collectif ! :)))
Qu’est ce qu’ils ne tenteraient pas ces cons ! ils sont capables de tout ! :)))