Gastronomie française (Allan Erwan Berger)

Les bêtis’ de Cambrai ;
Les champignons d’Paris ;
Et la fourme d’Ambert
Et les lentill’ du Puy :

Ben tout ça le Tafta il n’en veut pas, il n’en veut plus.
De tout ça le Tafta il nous libèrera.

La patate de Batz
Et celle de Noirmoutier ;
Les ravioles de Royans
Et les calissons d’Aix :

Ben tout ça le Ceta il n’en veut pas, il n’en veut plus.
De tout ça le Ceta il nous libèrera.

Les cocos de Paimpol
Ou les oignons d’Roscoff ;
La fraise de Plougastel
Ou le sel de Guérande :

Ben tout ça le Tafta il n’en veut pas, il n’en veut plus.
De tout ça le Tafta il nous libèrera.

Le piment d’Espelette ;
Les huîtres de Belon
Ou bien celles de Marennes ;
Et les pruneaux d’Agen :

Ben tout ça le Ceta il n’en veut pas, il n’en veut plus.
De tout ça le Ceta il nous libèrera.

Le saucisson de Lyon ;
La sauciss’ de Strasbourg
Ou bien celle de Toulouse ;
Et celle de Morteau :

Ben tout ça le Tafta il n’en veut pas, il n’en veut plus.
De tout ça le Tafta il nous libèrera.

Le jambon de Bayonne !
La moutard’ de Dijon !!
Et puis le Brie de Meaux !!!
Le pastis de Marseille !!!!

Ben tout ça le Ceta il n’en veut pas, il n’en veut plus.
De tout ça le Ceta il nous libèrera.

Coqu’licots de Nemours
Ou roses de Provins ;
Nougats d’Montélimar…
Sardin’ de Quiberon !

Ben tout ça le Tafta il n’en veut pas, il n’en veut plus.
De tout ça le Tafta, il nous libèrera.

Et les noix de Grenoble…
Les lunett’s de Romans…
Les marrons de Redon…
Tout cela périra.

Cartout ça le Ceta il n’en veut pas, il n’en veut plus.
De tout ça le Ceta il nous libèrera.

La rate du Touquet…
Les olives de Nyons…
L’andouille de Guéméné.
Tout cela périra.

Car tout ça le Tafta il n’en veut pas, il n’en veut plus.
De tout ça le Tafta il nous libèrera.

Crottin de Chavignol ;
Mirlitons de Rouen
Et noyau de Poissy…
On n’en finirait pas.

Le Tafta, le Ceta, tu n’en veux pas tu n’en peux plus.
Mais si tu te bouges pas, qui te libérera?

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Les droits d’auteurs de ce texte appartiennent aux instances concernées. Il est publié ici, sur un espace citoyen sans revenu et libre de contenu publicitaire, à des fins strictement documentaires et en complète solidarité envers son apport intellectuel, éducatif et progressiste.

Une réflexion sur “Gastronomie française (Allan Erwan Berger)

  • 14 septembre 2019 à 13 h 26 min
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    Excellent ! :))) Ce sacré Allan Erwan Berger à tout à fait raison de s’insurger contre Tafta et Ceta ! lorsqu’on a accès à l’excellentissime panier du terroir français, pourquoi dieu voudrait-on manger du plastic et du caoutchouc et boire de la pisse de chat pour faire passer le tout !:))) Et donc Merci pour ce menu copieux et délicat, je ne sais vraiment pas quoi choisir ni par quoi commencer ! et vu que mon porte-feuille ne peut prétendre aux excès, je me contenterai d’une entrée d’huîtres de Belon, un loup-bar au gros sel de la côte sauvage du Finistère et petits légumes sautés, quelques olives de Nyons avec un brie de Meaux, un bon pinot d’Alsace ou un bon chardonnay prolétaire de bourgogne, avec un pain maison ! merci je ne prendrai pas de dessert …et si toutefois je ne peux régler l’addition, vous la mettrez sur le compte de la future révolution du prolétariat, et par sympathie aux 7duQuébéc ! :)))

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