7 au Front

Une pensée pour Stephen Hawking


CAROLLE ANNE DESSUREAULT :
Un grand homme nous a quitté hier le 14 mars 2018.
Qui ne connait pas ce physicien théoricien et cosmologiste britannique ? Célèbre pour ses recherches et découvertes dans le domaine de la gravité quantique, en particulier les trous noirs, il savait vulgariser ses théories et la cosmologie. On pense à Une brève histoire du temps, tout particulièrement, un best-seller du Sunday Times pendant 237 semaines consécutives.
M. Hawking est né en 1942 à Oxford en Grande-Bretagne.  Très jeune il se passionne pour les mathématiques, et au cours de ses études par la thermodynamique, la relativité et la mécanique quantique, il éblouit ses professeurs. Lisons ce que son professeur de physique, Robert Berman, déclara au New York Times Magazine à son sujet.
« Il est uniquement pour lui de savoir que quelque chose peut être fait, et il peut alors le faire sans chercher à voir comment d’autres personnes l’ont fait…… Il n’a pas eu un grand nombre de livres, et il n’a pas pris de notes. Bien entendu, son esprit est complètement différent de ceux de ses contemporains. »
Et, à un examen final d’évaluation entre les première et seconde classes d’honneur, Berman a dit de son examen oral :
« Et bien sûr, les examinateurs ont été assez intelligents pour réaliser qu’ils parlaient à quelqu’un de plus intelligent que la plupart d’entre eux. »
À vingt ans, après avoir obtenu son diplôme B.A. à Oxford, il réalise qu’il est plus intéressé par la théorie que par l’observation – il quitte donc Oxford pour Cambridge où il participe à l’étude de l’astronomie et la cosmologie théorique.
Maladie et découvertes scientifiques
Jeune étudiant, il développe les symptômes de la sclérose latérale amyotrophique à début limbique (appeléee familièrement aux États-Unis la maladie de Lou Gehrig et en France la maladie de Charcot) – une maladie des neurones moteurs qui lui a enlevé tout contrôle neuromusculaire. Il végète pendant quelques années. Homme immensément audacieux et courageux même avec la crainte de mourir bientôt, il retourne travailler sur sa thèse de doctorat, appuyé par son tuteur de doctorat, William Denis Sciama. En fait, sa véritable motivation est venue de son mariage avec Jane Wilde en 1965, une étudiante en linguistique.
Après l’obtention de son doctorat, il devient chercheur au College Gonville and Caius, toujours à Cambridge et quelques années plus tard développe des théories qui le mèneront du Big Bang aux trous noirs. En fait de complexité, il construit en collaboration avec Roger Penrose la structure mathématique répondant à la question d’une singularité comme origine de l’Univers. Toute sa viee, Stephen Hawking est fasciné, tourné vers l’Univers.
Puis, la théorie du tout visant à manifester les quatre forces physiques est au centre de ses recherches dont le but est de démontrer que l’Univers peut être décrit par un modèle mathématique stable, déterminé par les lois physiques connues, en vertu du principe de croissance finie mais non bornée.
Ses travaux ont été réalisés malgré l’aggravation de la paralysie causée par la sclérose latérale amyotrophique. Jeune homme au début de la trentaine, il est incapable de se nourrir ou de sortir de son lit par lui-même, et son élocution est si altérée que seules les personnes le connaissant bien parviennent à le comprendre. En 1985, à la suite d’une pneumonie, il subit une trachéotomie pour mieux respirer. Dès lors, il devient incapable de parler. À cette époque, il demande à sa compagne Jane d’éteindre la machine qui le raccroche à la vie ! Les médecins ont peu d’espoir qu’il puisse un jour s’améliorer.
Jane Wilde refuse d’éteindre l’appareil qui le maintient en vie, et graduellement, les médicaments font effet et permettent au chercheur de se rétablir, quoique partiellement.
Désormais, il écrit sur un ordinateur avec un commutateur dans sa main (dispositif construit par un informaticien californien, Walt Walosz), et il « parle » par l’intermédiaire d’un synthétiseur vocal qui lit ce qu’il vient de taper.
Puis, en 2001, – et ceci n’est pas de la science fiction – ayant perdu l’usage de ses mains, il utilise les contractions d’un muscle de sa joue, celles-ci détectées par un capteur infrarouge, et celui-ci fixé à une branche de ses lunettes, pouvant ainsi sélectionner les lettres une par une sur un clavier virtuel d’une tablette, dont le curseur balaie en permanence l’alphabet. Après, il sélectionne des mots grâce à un algorithme prédictif. Un système qui lui permet d‘exprimer cinq mots à la minute et de donner des cours à l’université de Cambridge, et ce, jusqu’en 2009.
Par la suite, son dégénère tant qu’il lui faut un autre système de communication. INTEL met au point une nouvelle interface de contrôle basée sur la reconnaissance faciale des mouvements de ses lèvres et de ses sourcils. Il fait face à la nécessité de toujours peser ses mots (au risque d’en effacer d’autres dans le vocabulaire automatique) et il est parvenu à conserver un style limpide.
Comment expliquer le succès de ses recherches malgré son grave handicap ? Certainement qu’une pensée hautement élevée, une intelligence hors du commun et un courage tenace lui ont permis de vulgariser son travail. Son deuxième ouvrage paraît en 2001, L’Univers dans une coquille de noix qui est un exposé de ses dernières réflexions, où il aborde la supergravité et la supersymétrie, la théorie quantique et théorie M, l’holographie et la dualité, la théorie des cordes et des p-branes, etc.
D’autres thèmes l’occupent en plus de ces dernières réflexions, soit la possibilité de voyager dans le temps et l’existence d’univers multiples. 
Son dernier livre, Georges et les Secrets de l’univers, en 2007 est écrit avec sa fille, premier tome d’une série qu’ils écriront ensemble.
Sa vie matrimoniale
De son mariage avec Jane Wilde Hawking, sont nés trois enfants. Le couple se sépare en 1991. Jane Hawking publie en 1999 un mémoire Music to Move the Stars, et se remariera.
Stephen Hawking épouse en 1995 son infirmière, Elaine Mason. En 2004, les comptes rendus de plusieurs procès-verbaux impliquant Elaine Mason dans des affaires de maltraitance à l’égard du physicien sont publiés. En 2006, Hawking demande le divorce.
Jour de sa mort, coïncidence ?
Le 14 mars 2018, Stephen Hawking meurt durant la journée de pi et le jour anniversaire de la naissance de son pair Albert Einstein.
Son rayonnement
Stephen Hawking a pu démontrer que la théorie de la relativité générale d’Einstein implique que l’espace et le temps ont eu un commencement, qui est le Big Bang, et une fin, les trous noirs.
Conclusions qui le conduisent à découvrir dès 1963 que les trous noirs ne seraient pas si noirs que cela, mais qu’ils seraient capable d’émettre un rayonnement, depuis lors appelé le rayonnement de Hawking. Ce rayonnement correspondrait à un rayonnement de corps noir.
Stephen William Hawking fut un physicien théoricien de renommée mondiale dont la carrière scientifique s’étend sur plus de 40 ans. Ses livres et ses apparitions publiques ont fait de lui une célébrité universitaire.
Il est membre honoraire de la Royal Society of Arts et membre à vie de l’Académie pontificale des sciences.
Il fut aussi professeur de mathématiques à l’université de Cambridge de 1980 à 2009.
Sa présence sur terre eut un impact profond sur l’humanité et la recherche scientifique. Puisse-t-il baigner maintenant dans ce grand Univers qui fut pour lui la source de ses réflexions, comme s’il y habitait.
 
Sources : Wikipedia (Stephen Hawking)

Une réflexion sur “Une pensée pour Stephen Hawking

  • Concernant Stephen Hawking (sans prendre en compte pour l’instant les infos, effectivement décisives, de l’article que tu recommandes), il est l’auteur patenté de nombreuses fictions empoisonnées, dans la stricte lignée de l’imposture einsteinienne qui continue d’entraver le développement des théories astrophysiques. Donc, ne nous laissons pas trop impressionner par son boycott provocatif de 2013, Einstein (le gauchiste farouche) en aurait fait autant s’il n’avait lui-même été juif. Hawking sera sans aucun doute « canonisé » par le monde, qui pleure aujourd’hui l’un de ses chantres athées les plus populaires (les gens sont d’une grande naïveté romantique, portés au culte du génie, ce qui leur est essentiellement inculqué par ingénierie sociale). Je ne puis que lui souhaiter de n’a pas avoir rendu son âme immortelle sans demander pardon pour les contre-vérités athées et autres folies extraterrestres dont il était devenu un des « apôtres » les plus infatigables ces dernières années…
    Il aurait néanmoins échoué à l’examen de logique élémentaire… Son idée de création sans Créateur (de « création spontanée » de l’Univers par lui-même) est des plus absurde (un enfant de 5 ans pourrait le comprendre sans la moindre difficulté). Hawking passa maître de cette erreur de pensée (très répandue chez les scientifiques du système, dont il aura jusqu’au bout été une figure de proue) consistant à poser intellectuellement un effet comme si ce dernier pouvait être rationnellement conçu comme sa propre cause. Grossière fantasmagorie, s’il en est !
    Voici ce qu’il écrit dans l’introduction de son ouvrage grand public de 2010, The Grand Design (que je cite dans mon texte de juillet 2016, Irregularities in the Solar System: In Light of an Electrically Powered Sun, en note 35, page 32) :
    “Because there is a law such as gravity, the Universe can and will create itself from nothing.” (soulignements ajoutés)
    Considère par ailleurs le sens du titre de ce même ouvrage (The Grand Design), c’est-à-dire ce qu’il implique en toute logique (à savoir, A Grand Designer). Mais Hawking y postule l’aberrance d’une création sans Créateur, ayant d’abord pris soin de dénier l’existence de Dieu… C’est comme je tâche de l’illustrer dans mon petit argument pédagogique publié dans Marchandiser la vie humaine : celui qui affirme savoir que Dieu n’existe pas finit, consciemment ou non, par postuler qu’il existe bel et bien un « Dieu » (imaginaire de substitution), à savoir lui-même (logiquement parlant, l’implication est inévitable, comme le fait ressortir l’argument en question). C’est ici ce qui se passe intellectuellement, ce qui fait pitié et sourire à la fois : il n’y a pas de concepteur divin (au sens où l’entend la religion), mais il y a un Grand Design !!! L’auteur de ce dernier n’est donc autre, en fin de compte, que Stephen Hawking lui-même—ce qui, au niveau des théories fictionnelles qu’il fabriqua mathématiquement toute sa vie, dut lui sembler vrai (d’où le culte dont il fait et fera l’objet pour quelque temps).
    Le temps des illogicités athées est néanmoins terminé pour Hawking lui-même, qui se croyait un peu trop malin à ses propres yeux…
    Voilà ce que m’inspire le personnage (qui racontait par ailleurs des sornettes plus grosses que son gros cerveau au sujet du « changement climatique »). Quant aux infos sur ses modèles gravitationnels et son phantasme mathématique présidant aux putatifs « trous noirs », j’y ai regardé de près en son temps et n’y crois pas un seul instant (car il s’agit pas de physique au sens réel du terme, mais bel et bien de phantasme mathématique aujourd’hui si popularisé qu’on ne peut y déroger sans se faire remballer par la police de la bienpensance universitaire).
    « (…) De même que les artistes contemporains sont incapables d’un art véritable, les physiciens modernes sont incapables de vraie physique. Alors ils inventent à la place d’énormes piles d’équations qui semblent (pour les naïfs) reproduire de la physique ou des maths, et ils le vendent ensuite au Congrès ou au parlement comme la pointe du progrès. »
    Quant aux conclusions de cet article, précisémment, elles m’apparaissent en elles-mêmes convaincantes. Je n’avais certes pas vraiment considéré les tenants et aboutissants de cette sinistre possibilité (une théorie toute aussi convaincante concerne Sr. Lucie, de Fatima).
    JMJ,
    Sébastien

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