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LA DÉMOCRATIE AUX ÉTATS-UNIS (Les mascarades électorales)

La démocratie aux États-Unis  (Les mascarades électorales). Publié en 2018 chez L’harmattan, réédité en 2020 version PDF  ici   LA-DEMOCRATIE-AUX-ETATS-UNIS

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6.06.2020.Mascarade-English-Italiano-Spanish

Article du 29 juin[32440]

Pour qui souhaite comprendre les méandres des mascarades électorales américaines – les entourloupes et les manigances entre clans du grand capital, ce volume est toujours d’actualité. Prenant pour exemple l’interminable campagne électorale étasunienne de 2016, nous démontrons, faits à l’appui, que les élections «démocratiques» bourgeoises – peu importe qu’elles soient orchestrées et manipulées discrètement ou ostensiblement – ne visent qu’à mystifier la population en général et la classe ouvrière en particulier et à renforcer «l’État des riches». Elles ne visent qu’à désarmer et à compromettre la classe prolétarienne et l’inciter à remettre son sort entre les mains de l’État fétiche, l’état-major des riches. La démocratie bourgeoise est un leurre qui vise à apaiser et à  distraire la classe ouvrière de sa mission historique qui est de renverser le mode de production capitaliste, en commençant par l’État de dictature des ploutocrates. Ce n’est pas armé d’un crayon de votation que le prolétariat accomplira sa mission historique. L’élection de Donald Trump, un personnage haut en couleur et controversé, expose la guerre des clans que se livrent les factions du grand capital américain pour le partage des prérogatives gouvernementales, ses avoirs et ses pouvoirs.

Sur Internet, le volume est disponible gratuitement en quatre langues via notre webmagazine (voir ci-dessous).

TÉLÉCHARGER LE VOLUME LA DÉMOCRATIE AUX ÉTATS-UNIS : LA-DEMOCRATIE-AUX-ETATS-UNIS

Disponible imprimer sur le site web de l’Harmattan  (13 euro en PDF)

HARMATTAN : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=59199

AMAZON : https://www.amazon.ca/démocratie-aux-Etats-Unis-Robert-Bibeau/dp/2343144672/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1521149336&sr=81&keywords=robert+Bibeau&dpID=41f0Kjchz1L&preST=_SY264_BO1,204,203,200_QL40_&dpSrc=srch


SOMMAIRE

Prologue

Chapitre 1 : L’Amérique – un pays continent déclinant
Chapitre 2 : Mascarades électorales au pays des yankees
Chapitre 3 : Une nouvelle « révolution » américaine ?
Chapitre 4 : Comment « instrumentaliser » une potiche capitaliste ?
Chapitre 5 : Un président ordinaire, Donald s’en va-t-en guerre
Chapitre 6 : « America comes first again! » éventualité ou billevesée ?
Chapitre 7 : L’assermentation controversée de Donald Trump !
Chapitre 8 : Comment imposer la guerre à qui ne veut pas la faire ?

Épilogue : La première manche du cirque électoral français étant terminée quel bilan en tirer ?


EXTRAITS

Une campagne électorale pour les présidentielles américaines débute officiellement en février de l’année d’élection alors que le scrutin a lieu en novembre. Une kermesse électorale commence toujours par la mise en condition de l’électorat par les machines électorales des principaux candidats, les tiers partis servant de faire valoir ou de repoussoir. Une campagne électorale ne vise pas à laisser choisir un candidat par les électeurs, mais à indiquer aux électeurs quel candidat sera leur choix. Pour y parvenir, un imposant arsenal de propagande est mis en branle dans lequel plusieurs centaines de millions de dollars sont dilapidés. Nul ne sera étonné d’apprendre qu’« un sondage Gallup effectué en février 2016 indiquait que 76 % des Étatsuniens étaient insatisfaits de la façon dont la politique se déroule dans leur pays », euphémisme pour décrire la hargne convulsive qu’éprouve les Américains aussi bien de la classe bourgeoise déjantée ; de la petite bourgeoisie paupérisée ; de la classe prolétarienne précarisée ; que des couches pauvres et déshéritées de la société. (…)

Être spolié par un maître prospère qui laisse tomber de sa table de charité quelques miettes à partager ça peut toujours se tolérer, mais être exproprié par un banquier endetté, prétentieux, arrogant et incompétent, c’est vexant. Les alliés d’hier se démarquent de plus en plus ouvertement et prennent la pose qui leur sied, celle de prétendant à la curée. La défection affichée, ou cachée, des alliés voilà ce qui se dessine à l’horizon. La clique militariste trumpiste est censée y mettre fin. (…)

Ce qu’ils leur restent à découvrir, à ces prolétaires de la misère, c’est que si un soupirant de l’establishment, qui semble différent, parvient au nirvana de la présidence, à la Maison-Blanche, dans le Bureau ovale, il ne pourra rien changer, ni rien régler des problèmes du capitalisme en faillite. En effet, les problèmes de l’Amérique et du monde capitaliste ne sont pas causés par la mauvaise gouvernance d’une équipe démocrate comparée à une équipe républicaine, ou encore sociale-démocrate (Bernie Sanders), socialiste ou même communiste (!) comme l’ont démontré tant d’élections truquées dans d’autres contrées. (…)

l’establishment du Parti démocrate n’a pris aucun risque et les organisateurs ont truqué les résultats des primaires en faveur de leur favorite. C’est sur le flanc droit du cirque électoraliste que s’est produite la rixe. Un candidat, soi-disant atypique, a fait des siennes et s’est emparé du poste de candidat à la présidence sans s’être soumis au directoire de la faction républicaine, l’autre face de la farce électorale d’alternance. Ce candidat vedette a couru le marathon des Primaires sans avoir obtenu l’aval majoritaire de ses pairs. (…)

L’observateur lambda ne devait pas se laisser berner par la campagne médiatique ni par les hurlements de la go-gauche pathétique de service, dont la mission est justement d’accréditer ces billevesées afin de fournir au candidat le maximum de soutien de tous ceux qui détestent la bureaucratie de Washington et l’État bourgeois. Donald Trump a poursuivi son élan vers l’investiture républicaine parce que toute une faction militariste de la classe capitaliste lui accorda un appui conditionnel. Donald Trump n’a jamais été isolé, contrairement à ce qu’ont laisser penser les intellectuels les journalistes accrédités.


The book is also available in English, Italiano, Espanola and Português   (free, gratuit, livre, gratis) 

TRADUCTION PAR CLAUDIO BUTTINELLI (ROMA) 
 ENGLISH : DOWNLOAD    Democracy in the United States
ITALIANO : DOWNLOAD    ItalianoLa democrazia negli Stati Uniti
ESPANOLA : DESCARGAR  Spanish.LA DEMOCRACIA EN LOS ESTADOS UNIDOS
PORTUGÊS : DESCARGAR  Portugese-A DEMOCRACIA NOS ESTADOS UNIDOS

Robert Bibeau

Auteur et éditeur

24 réflexions sur “LA DÉMOCRATIE AUX ÉTATS-UNIS (Les mascarades électorales)

  • Robert,
    Je suis très âgé, j’ai vécu dans une dizaine de pays et j’en ai visité des dizaines d’autres sur tous les continents.
    Les élections telles que nous les connaissons dans les démocraties et les pseudo démocraties comme la Russie, sont effectivement des mascarades qui comme l’étymologie l’indique ont pour but de masquer la réalité, qui est souvent très simple, sans le savoir les citoyens vivent en réalité dans des oligarchies.
    La France en est un exemple typique puisque le pays est dans les mains d’une caste, les inspecteurs généraux des finances.
    Donc, ce pouvoir n’est ni anti-ouvrier (ma classe) ni anti-bourgeois, il est anti tous ceux qui n’appartiennent pas à la caste.
    Cordialement.
    Jean Cévaër

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  • La démocratie aux USA est la même que partout ailleurs dans le monde moderne : elle est le vêtement dont se pare le pouvoir sous le prétexte qu’existe une représentation populaire, mais cette représentation est, dans les faits, c’est-à-dire concrètement, non pas populaire mais contrôlée par des partis politiques sous influence des « puissances d’argent ».
    Dans « Media Control : The Spectacular Achievements of Propaganda », Noam Chomsky explique que dans la société démocratique les citoyens sont divisés en deux grandes classes : l’étroite classe spécialisée (appelée Superclasse mondiale ou Hyperclasse), celle à qui revient la gestion des affaires générales, et les autres, c’est-à-dire la grande majorité de la population, que Walter Lippmann désignait par l’expression de « troupeau sauvage ». Noam Chomsky souligne que le « troupeau » n’est consulté qu’en période électorale pour entretenir chez les « moutons » l’impression de vivre en démocratie et non pas dans un état totalitaire. Une fois que la classe spécialisée est élue, le « troupeau » redevient spectateur, et même, il reste stupide, obéissant et passif, et on le traite à nouveau comme un gamin de trois ans, irresponsable par définition et incapable de connaître ce qui est bon pour lui.
    René Guénon va même plus loin et dit, et explique (dans « La crise du monde moderne »), que la « démocratie », que l’on définit comme le gouvernement du peuple par lui-même, est là une véritable impossibilité, une chose qui ne peut pas même avoir une simple existence de fait, pas plus à notre époque qu’à n’importe quelle autre, mais que la grande habileté des dirigeants, dans le monde moderne, est de faire croire au peuple qu’il se gouverne lui-même ; et le peuple se laisse persuader d’autant plus volontiers qu’il en est flatté et que d’ailleurs il est incapable de réfléchir assez pour voir ce qu’il y a là d’impossible. C’est pour créer cette illusion, dit-il, qu’on a inventé le « suffrage universel ».
    Après le siècle des révolutions « spontanées », la Subversion allait avoir la « chance » inouïe de trouver un « allié » puissant qui allait, jusqu’à aujourd’hui, user du droit d’intervention dans les affaires intérieures des autres pays : au nom d’un nouveau principe de solidarité internationale, celui des états nationalistes et démocratiques s’entraidant à secouer le joug des prétendues tyrannies traditionnelles.
    Jadis les hommes se sacrifiaient pour ce qu’ils aimaient. Aujourd’hui, rendus « libres » à la faveur de la démocratie, ils sont désormais contraints de se faire tuer au besoin pour le diable en personne ou pour l’intérêt du Capitalisme, ce qui revient au même.
    Jamais il y a eu davantage d’esclaves sur la Terre que depuis que l’on a érigé le mot « Liberté » en idole, et que l’on y piétine les libertés, à moins qu’il ne s’agisse là d’une Liberté toute particulière, celle qui autorise à mal faire ou, plutôt, qui encourage à faire le Mal.
    Toute élévation du type humain demande un régime aristocratique. La démocratie avilit en abaissant les bons, c’est une tyrannie qui s’exerce par un mouvement de traction morale, de bas en haut ; elle fait descendre, elle empêche les meilleurs de s’élever, elle abat les têtes qui dépassent le niveau des médiocres, empêchant ainsi l’éclosion des types supérieurs, elle supprime le respect et rend les petits insolents. C’est pourquoi la démocratie est intimement liée à la conception « égalitaire » si chère au monde actuel, c’est-à-dire à la négation de toute hiérarchie : le fond même de l’idée démocratique c’est qu’un individu quelconque en vaut un autre, parce qu’ils sont égaux numériquement, et bien qu’ils ne puissent jamais l’être que numériquement. Ce n’est donc pas pour rien que « démocratie » s’oppose à « aristocratie », ce dernier mot désignant précisément, du moins lorsqu’il est pris dans son sens étymologique, le pouvoir de l’élite. Aussi, une élite véritable, qui ne peut être qu’intellectuelle, n’a rien de commun avec la « force numérique » sur laquelle repose la démocratie ; c’est pourquoi la démocratie ne peut s’instaurer que là où la pure intellectualité n’existe plus, ce qui est effectivement le cas du monde actuel.
    On comprend, alors, pourquoi le pouvoir politique se fonde volontiers sur l’ignorance du peuple et s’accroît d’autant que les esprits sont faibles, les gens incultes.

    Répondre
  • robert bibeau

    Nietzsche vous a inspiré cher monsieur Annwm

    Contrairement à vous je ne crois pas du tout que : « Ce n’est donc pas pour rien que « démocratie » s’oppose à « aristocratie », ce dernier mot désignant précisément, du moins lorsqu’il est pris dans son sens étymologique, le pouvoir de l’élite. Aussi, une élite véritable, qui ne peut être qu’intellectuelle, n’a rien de commun avec la « force numérique » sur laquelle repose la démocratie ; c’est pourquoi la démocratie ne peut s’instaurer que là où la pure intellectualité n’existe plus, ce qui est effectivement le cas du monde actuel. » FIN DE CITATION.

    L’élite – « intellectuelle » ayant parfaitement assimiler les règles – les lois mécaniques – de la PRAXIS capitaliste ne décide de rien ne peut rien contre le régime « démocratico-totalitaire » qu’elle se contente d’administrer au jour le jour tels des aoaratchiks esclaves de l’appareil économique-politique.

    L’aliénation des élites est aussi profond que ses illusions d’autorité. Le système capitaliste est ainsi érigé par ses lois – ses règles – ses principes qu’une portion des esclaves (salariés) a pour fonction d’enseigner aux autres l’inéluctabilité de leur statut d’esclave … ces preachers – prêtres – savants – experts de tout bord sont les plus aliénés d’entre tous.

    C’est de cette « élite bourgeoise » que nous du prolétariat devons d’abord nous prémunir.

    La démocratie électorale bourgeoise fait partie du problème tout comme les idées du facisme triomphant Nietzschéien.

    L’idée et donc l’idéologie est le fruit de la praxis – un artefact de l’action…les premiers acteurs de l’histoire ce sont les classes sociales, et notamment la classe prolétarienne.

    La révolution viendra de la ou ne sera pas.

    Robert Bibeau

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  • Faudra t-il leur apprendre « le chant des partisans »?
    On est quand même, encore trop loin de la lutte finale!
    https://wp.me/p4Im0Q-5WW – JdG N° 90 – Jr + 492) – Quand apprendrez-vous votre « chant des partisans ». Il devient urgent de le savoir pour en être réellement et dire fièrement à vos descendants « j’y étais, réellement »

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  • « Donald Trump a poursuivi son élan vers l’investiture républicaine parce que toute une faction militariste de la classe capitaliste lui accorda un appui conditionnel. »
    Trump a terminé trois guerres ( Irak, Syrie, Afghanistan) et n’en a commencé aucune.
    Elle a des calculs très subtils votre « faction militariste »…

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