Résurgence du nationalisme et UE qui «s'effondre»: Soros inquiet de perdre la bataille idéologique
Dans notre dernière livraison LA DÉMOCRATIE AUX ÉTATS-UNIS nous expliquons que les médias bourgeois sont divisés en trois catégories selon la fonction qui leur est assignée dans les sociétés « démocratiques » (sic). Le Financial Times est un média mainstream de gouvernance – de management – le genre de média dont la mission est d’informer et d’orienter la classe dirigeante dans ses tactiques subversives vis-à-vis ses concurrents (et alliés) et vis-à-vis la classe prolétarienne antagonique. Voici que le 18 janvier dernier le milliardaire George Soros donnait une entrevue au Financial Times. Sans scrupule le financier exposait ses desseins tactiques (soi-disant internationalistes – Open Society – mais en réalité chauvinistes), ainsi qu’une appréciation de leur mise en oeuvre en Europe. George Soros confesse (avant même l’élection russe) que sa tactique nationaliste-chauvine réussit beaucoup mieux en Russie – (ce que confirme l’élection de Poutine en Russie) qu’en Europe de l’Ouest ou aux USA où les forces conjuguées de la droite et de la go-gauche ne parviennent nullement à soulever l’ire-chauviniste-populiste contre l’étranger, ou encore contre la Russie ou la Chine, que nombre d’européens envient. Bonne lecture. Robert Bibeau. http://www.les7duquebec.com
Source RT-France.
Dans une interview au Financial Times, le milliardaire philanthrope George Soros, s’alarme du fait que la nationalisme, tel qu’il est selon lui porté par Moscou, soit désormais «l’idéologie dominante dans le monde», tandis que l’UE «s’effondre».
Le milliardaire américano-hongrois George Soros, à la tête de la fondation Open Society (OSF) intervenant dans la vie politique de nombre de pays, notamment en finançant des ONG pro-UE ou pro-migrants, s’alarme d’être en train de perdre la bataille idéologique qu’il mène à travers elle.
C’est l’Union européenne qui est sur le point de s’effondrer. Et la Russie est un pouvoir en pleine renaissance, basé sur le nationalisme
Dans une interview accordée au Financial Times le 15 janvier 2018, le philanthrope dresse un constat emprunt d’amertume : «L’idéologie dominante dans le monde est aujourd’hui le nationalisme.» «C’est l’Union européenne qui est sur le point de s’effondrer. Et la Russie est un pouvoir en pleine renaissance, basé sur le nationalisme», affirme-t-il, voyant dans ce constat la source de la recrudescence des blâmes et accusations à son endroit, notamment en provenance des pays d’Europe de l’Est.
Soros vilipendé en Hongrie…
Dans sa Hongrie natale, George Soros est accusé par le Premier ministre conservateur Viktor Orban de chercher à déstabiliser son gouvernement, qui s’oppose au système de quotas de migrants voulus par l’Union européenne (bien qu’il soit actuellement chahuté par son opposition, après la publication de statistiques selon lesquelles la Hongrie a accueilli 1 291 réfugiés en 2017).
Le chef du gouvernement hongrois a lancé une vaste consultation sur la question en décembre dernier, qui visait directement le «plan» supposé de George Soros, destiné selon Viktor Orban à promouvoir l’immigration en Europe d’«un million de réfugiés par an».
L’OSF milite en tout cas, de manière générale, pour une «société ouverte». La fondation de George Soros ne fait d’ailleurs pas mystère de son intense travail de lobbying pour faire avancer ses idéaux auprès des eurodéputés, dont elle a répertorié ses «alliés fiables» dans un document.
…comme aux Etats-Unis
S’il est fortement attaqué dans son pays d’origine, le milliardaire s’est également fait de farouches contempteurs dans son pays d’adoption. En mars 2017, des membres du Congrès américain écrivaient au secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson pour dénoncer les pratiques d’ingérence de l’OSF, pointant du doigt son activité d’agitation et de propagande en Macédoine, en vue, selon eux, d’un changement de régime. Les mêmes élus soupçonnent également George Soros d’avoir voulu influencer l’élection présidentielle américaine, puis d’avoir déclaré la guerre à Donald Trump, une fois ce dernier élu.
Je me sens plus que prêt à me battre et à défendre ce qui est juste
Mais le milliardaire de 87 ans n’a pas l’intention de baisser les armes, bien au contraire : il a décidé de faire un don de 18 milliards de dollars de sa fortune personnelle à l’OSF en octobre dernier, pour qu’elle poursuive ses combats. «Je me sens plus que prêt à me battre et à défendre ce qui est juste», conclut l’inusable financier dans les colonnes du Financial Times.
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