La Nation Sioux Yankton vs le DAPL

Le Général D. Trumpette peut bien envoyer la cavalerie à Fort Laramie…

Ce qui suit est à relier au dernier billet de l’auteur Peter D’ErricoLa Loi suprême de la Terre…

Tout comme Steven Newcomb qui a écrit et publié le livre « Païens en Terre Promise, décoder la Doctrine Chrétienne de la Découverte » traduit partiellement par R71 et dont j’ai réalisé une version PDF de 45 pages à lire ou télécharger gratuitement ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2017/01/pdfsnewcombjanv2017.pdf

Et dont le dernier billet ► Frankenstein et les Indiens traite du même sujet.

Nous avons là, le résultat des travaux de deux éminents juristes, pour le moins…

Résistance au colonialisme : Le soi-disant « pouvoir plénier » des États-Unis sur les nations et territoires natifs est un abus de pouvoir avéré depuis le départ ! (Peter d’Errico)

Peter d’Errico démontre ici en appui de la nation sioux Yankton et son dernier challenge juridique en date que le soi-disant « pouvoir plénier » fédéral colonial n’est qu’un abus de pouvoir total en complète contradiction avec la constitution même des États-Unis. Il résulte de cela que toutes les affaires impliquant les territoires des nations originelles autochtones ne sont que des ABUS DE POUVOIR avérés.
Ce que démontre d’Errico ci-dessous est énooooooorme !
~ Résistance 71 ~

La nation sioux Yankton défie juridiquement la doctrine du pouvoir plénier fédéral dans l’affaire du Dakota Access Pipeline (DAPL)

 Peter d’Errico |  27 février 2017 |  URL de l’article original : https://indiancountrymedianetwork.com/news/opinions/yankton-sioux-challenges-plenary-power-doctrine-dapl-case/

URL de l’article sur R71 ► https://resistance71.wordpress.com/2017/03/02/resistance-au-colonialisme-le-soi-disant-pouvoir-plenier-des-etats-unis-sur-les-nations-et-territoires-natifs-est-un-abus-de-pouvoir-avere-depuis-le-depart-peter-derrico/

Dans une des plus profondes analyses factuelle et stratégique sur la résistance au projet du Dakota Access Pipeline (DAPL), l’auteur applaudit la plainte de la nation Yankton disant que les États-Unis ont violé l’article 6 de la constitution.

La nation sioux Yankton et leur leader Robert Flying Hawk ont atteint une nouvelle étape dans l’affaire du litige contre le corps du génie de l’armée américaine afin de protéger les eaux de la rivière Missouri de l’invasion et de la profanation de leurs terres par le projet d’oléoduc en construction du Dakota Access Pipeline (DAPL) : leur plainte officielle défie légalement le concept de “pouvoir plénier” soi-disant établi par la loi fédérale sur les Indiens et par lequel le gouvernement américain affirme une autorité totale sur les Indiens et les terres indiennes.

A ma connaissance, un défi juridique en litigation (litige) des concepts de base de la loi fédérale indienne n’a été fait qu’une seule fois auparavant, par le Conseil National de la Nation Shoshone en 1995. Les Shoshone défièrent la structure entière fondée sur le soi-disant “droit de la découverte chrétienne”, incluant la “doctrine fiduciaire” que les États-Unis utilisent en conjonction avec le “pouvoir plénier”.

La nation Standing Rock et les autres parties qui ont défié le DAPL ont limité leurs arguments juridiques (NdT : quid de leurs conseillers ? Une argumentation limitée a t’elle volontairement été mise en place pour assurer l’échec de la procédure ? N’oublions jamais que ceux qui emmènent des affaires devant la justice sont les représentants légaux d’entités natives qui tirent leur “pouvoir” du gouvernement fédéral colonial. N’y a t’il donc pas quelque part un conflit d’intérêts ?…) à la loi fédérale conventionnelle sur les Indiens et les statuts fédéraux tels que le National Historic Preservation Act et le National Environmental Policy Act. Ces arguments présument que les Etats-Unis possèdent un “droit” de domination sur le pays indien, mais défient les spécifités de cette domination, comme par exemple si le gouvernement suit les procédures idoines pour son action et son affirmation de domination. La plainte de la nation Yankton adresse ces problèmes, mais va au-delà, déclarant que “les soi-disant pouvoirs pléniers violent en fait l’article 6 de la constitution des États-Unis, qui déclare que les traités sont la loi suprême de la terre et que le fait que le gouvernement fédéral ait approuvé à plusieurs reprises l’empiètement sur des terres protégées en vertu des traités signés avec les nations concernées, viole l’article 6 de la constitution…” (NdT: comment les autres juristes n’ont pas vu cela jusqu’ici ne peut-être considéré que comme douteux et ne peut que faire se poser bien des questions sur qui était en contrôle de toute l’affaire juridique depuis le départ ? )

La nation Yankton stipule plus avant que la Déclaration des Droits des Peuples Indigènes (DDPI) de l’ONU requiert “un consentement préalable libre et informé de la nation concernée” pour toute action impliquant une logistique telle celle du DAPL qui affecte les peuples indigènes sur leurs propres terres.

L’invasion américaine de Standing Rock en 1958 au moyen de la loi publique 85-915 pour construire le barrage d’Oahe, illustre l’affaire survenant du concept de “droit plénier” : ce fut l’affirmation légale de base pour l’autorisation du congrès des États-Unis à la construction du barrage “de fournir par l’acquisition de cette terre par le gouvernement des États-Unis, terre requise pour le réservoir hydraulique créé par le barrage Oahe sur la rivière Missouri.”

Avant cette loi publique, les tribunaux à la fois fédéral et du district du Dakota du Sud avaient déclaré que les traités entre le gouvernement des États-Unis et la nation sioux empêchait quelque construction de barrage que ce soit sans le consentement de la nation concernée. Le tribunal a établi ensuite la base pour une invasion de la terre en disant que le congrès devait “abroger” les traités avec les Sioux, alors même que le traité dit explicitement que les terres sont “pour l’utilisation et l’occupation absolues sans entrave des terres déterminées par ce traité par les Indiens” et qu’il n’y aura aucune sécession de terres sauf par le consentement explicite des ¾ de la population adulte mâle indienne.

Note de R71 : Nous le rappelons une fois de plus ici, il s’agit du traité de Fort Laramie. Il y a eu deux traités de Fort Laramie en 1851 et en 1868. Celui auquel il est référé est l’initial de 1851, celui de 1868 ne faisant que le reconfirmer. Disons le de nouveau ici : Ce traité de Fort Laramie fut fait à la demande des États-Unis qui ONT PERDU MILITAIREMENT LA GUERRE DES GRANDES PLAINES contre la coalition des nations Sioux, Cheyenne et Arapaho (les autres nations sont explicitement mentionnées dans le texte du traité et ont aussi eu leurs territoires confirmés…). En 1868, de nouveau les États-Unis furent défaits militairement. Les Indiens ne firent absolument aucune concession sur leurs territoires. Tout ce qui fut “acquis” à une date postérieure des traités ne l’a été que frauduleusement et sans le consentement libre et informé des nations concernées, tel que c’est prévu dans les dits traités.
Les États-Unis ont signé plus de 400 traités avec toutes les nations autochtones de la terre de l’Île de la Grande Tortue. Ils les ont tous bafoué et trahi à terme sans aucune exception ! Que ceci serve aussi de leçon à ceux qui traitent avec cette pseudo-nation mais vraie entreprise coloniale veule et fourbe: les Yanks trahissent toujours leur promesse… TOUJOURS
!… L’histoire est édifiante à ce sujet.

Les États-Unis disent que leur “pouvoir plénier” dérive de la constitution. Bien des universitaires ont critiqué cet argument et ont montré au travers de preuves et de faits historiques que la constitution ne fournit aucun “pouvoir plénier” sur les Indiens.

Le juge de la Cour Suprême des États-Unis (CSEU) Clarence Thomas a rejoint la critique. Dans une opinion concourante dans l’affaire États-Unis contre Bryant (2016), Thomas a dit que “le supposé pouvoir plénier du congrès des États-Unis sur les Indiens repose sur des bases les plus fébriles. Aucun pouvoir énuméré, pas le pouvoir du Congrès à réguler le commerce… avec les tribus indiennes, ni le rôle du Sénat dans son approbation des traités, ni quoi que ce soit d’autre, ne donnent au Congrès une telle large autorité… La Cour a recherché en vain une quelconque justification constitutionnelle valide pour un tel pouvoir sans bornes.(NdT : Merde ! C’est énoooooorme !! Ce haut-juge fédéral confirme donc en 2016 que depuis tout ce temps… tout n’est qu’ABUS DE POUVOIR !… et ça continue…)

Les critiques montrant que le “pouvoir plénier” n’a aucun fondement dans la constitution des États-Unis sont importantes, mais elles posent une question fondamentale : Comment tout le monde, y compris les critiques, peuvent présumer que la constitution des États-Unis puissent gouverner les nations natives ? Même lorsque le congrès des États-Unis a émis l’ordonnance du Nord-Ouest pour proposer de nouveaux territoires coloniaux, il a reconnu les terres des nations autochtones, qui “ne devront jamais être prises sans leur consentement.

Les nations natives existent depuis bien plus longtemps que les États-Unis d’Amérique. La constitution des États-Unis met en place une forme de gouvernement pour eux-mêmes. Les nations autochtones ne font aucunement partie de cette constitution. Comment dès lors celle-ci pourrait-elle les gouverner ? Sans parler de fournir un “pouvoir plénier” contre ces nations ?…

La CSEU a admis que les nations natives ne font pas partie de la constitution: Dans l’affaire Blatchford v. Native Village of Noatak and Circle Village (1991), le juge Scalia a réfuté un argument au sujet de l’immunité souveraine tribale en disant : “Il serait absurde de suggérer que les tribus aient rendu une immunité à une convention dont elles ne font même pas partie.

Qu’est-ce qui fournit la base du “pouvoir plénier” ? La réponse : la soi-disant “découverte chrétienne”, par laquelle les États-Unis affirment le droit de domination des peuples indigènes.

Pourquoi cette doctrine du “pouvoir plénier” continue t’elle d’exister dans la loi fédérale indienne, avec pourtant tant de preuve et d’évidence qu’elle n’a aucun fondement dans la constitution des États-Unis et avec l’admission que la constitution quoi qu’il en soit, n’inclut pas les nations natives de ce continent?

Une partie de la réponse a sa source dans l’insistance du gouvernement des États-Unis et quoi que puissent dire universitaires, érudits et le haut-juge Thomas, qu’ils possèdent la souveraineté sur les nations natives.
La CSEU a approuvé cette insistance en 1903, dans l’affaire Lone Wolf v. Hitchcock, quand elle déclara que “l’autorité plénière… a été exercée par le congrès des États-Unis depuis le début et ce pouvoir a toujours été un pouvoir politique, n’étant pas sujet à être contrôlé par le ministère de la justice du gouvernement fédéral.

En d’autres termes, le gouvernement des États-Unis affirment que le congrès ne doit pas justifier de son “pouvoir plénier” fondé sur le “droit inhérent de la découverte” !

Mais les nations natives ont aussi joué une part dans la perpétuation de cette dangereuse doctrine du “pouvoir plénier”. Elles se reposent souvent sur la doctrine quand elles la voient comme une protection contre les états locaux. Ceci se produit assez souvent. Mais pour toute “victoire indienne” sous cette doctrine, elles s’enfoncent toujours plus dans le trou juridique sous la domination du gouvernement fédéral.

Les Sioux Yankton défiant la doctrine suggère aussi une autre question : Est-ce que les nations natives doivent se reposer sur le concept dangereux et à double tranchant du “pouvoir plénier” ?

En affirmant les droits de traité et la DDPI de l’ONU, les Sioux Yankton commence à se dresser seuls dans un contexte de relations internationales. Les Sioux Yankton mettent cette position en avant comme leur “première demande de relaxe”, suivie par des demandent conventionnelles fondées sur la conservation historique et les lois de l’environnement. Malheureusement, la critique du “pouvoir plénier” des Sioux Yankton ne s’étend pas à la critique de la doctrine “fiduciaire”, ce qui a pour résultat d’inclure un élément de confusion dans leur position.

Quoi qu’il en soit, l’action judiciaire entreprise par la nation Sioux Yankton mérite un grand soutien des autres nations autochtones. Ma recherche jusqu’ici montre qu’une seule autre nation native bouge dans cette direction : la confédération de la nation Yakama.

Dans un appendice d’une directive amici curiae enregistrée par le Congrès National Amérindien (NCAI), la nation Yakama caractérise le DAPL comme “une continuation de la domination exercée par des gouvernement non-natifs d’abord soutenus par la bulle pontificale Inter Caetera de 1493 dont le prolongement moderne sont les pratiques du gouvernement des États-Unis. La bulle pontificale et la soi-disant doctrine de la découverte qui ont déshumanisé nos nations originelles ont une influence continuelle et extraordinaire sur le pays indiens en commençant avec la décision de la CSEU dans l’affaire Johnson contre M’Intosh en 1823 et continuant dans les temps modernes avec la décision dans Tee-Hit-Ton contre les États-Unis en 1955 et la suite d’affaires impliquant la nation Oneida (iroquoise), culminant avec City of Sherrill en 2005.

La doctrine du “pouvoir plénier” fondée sur la “doctrine chrétienne de la découverte” a deux visages et l’un d’entre eux est très abrasif contre les nations natives. A chaque fois que les États-Unis veulent envahir les terres natives ou interférer avec les gouvernements autochtones, ils se reposent sur leur affirmation de “droit plénier”. Ils l’ont déjà fait en 1958 contre Standing Rock et veulent le refaire avec cette affaire de DAPL.

Ici, comme , nous appelons à un changement de paradigme en lien avec tous les Natifs, Nations Premières de la Terre, car nous pensons que l’avenir de l’humanité passe par les peuples occidentaux émancipés de l’idéologie et de l’action coloniales, se tenant debout, main dans la main avec les peuples autochtones de tous les continents pour instaurer l’harmonie de la société des sociétés sur terre. Il n’y a pas de solutions au sein du système, n’y en a jamais eu et n’y en aura jamais et pour preuve vous pouvez lire mon dernier billet sur le sujet ► NE NOUS LAISSONS PLUS TRUMPER

Et pour donner une chance à la Paix plutôt qu’à la guerre perpétuelle vous pouvez lire ceci ► Kaianerekowa : Grande Loi de la Paix de la Confédération Iroquoise (XIIème siècle) version PDF

Quelque chose de différent est né avec la résistance au DAPL à Sioux Standing Rock, une étincelle, un petit supplément d’âme, et nous avons bien l’intention d’entretenir cette flamme capable d’embraser tout l’Empire…

ICI  & MAINTENANT & D’OÙ NOUS SOMMES…

JBL1960

7 réflexions sur “La Nation Sioux Yankton vs le DAPL

  • 22 avril 2018 à 2 h 38 min
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    Et grâce à Peter d’Errico ; Issu de la culture colonialiste ;
    Professeur en Science Politique de l’université d’Amherst, Massachussetts, prof. Emeritus (retraité) depuis 2002. Doctorat en droit de l’université de Yale (1968). 1er directeur du département de recherches légales de L’université d’Amherst.
    Spécialiste du droit indigène, de l’auto-détermination et de l’intégrité territoriale face aux doctrines coloniales de l’État-nation telles que “la doctrine chrétienne de la découverte”, “terra nullius” et la “loi fiduciaire”. Grand critique de la Loi Fédérale Indienne des États-Unis qui domine les peuples natifs originels en leur refusant la complète souveraineté.
    Peter d’Errico a travaillé pour le bureau des Navajo Legal Services entre 1968 et 1971 et a défendu les Navajos dans des affaires judiciaires.
    Comprendre le système légal de l’oppression coloniale pour mieux le démonter avec Peter d’Errico, version PDF N° 46 de 29 pages ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2018/04/comprendre-le-systc3a8me-lc3a9gal-de-loppression-coloniale-avec-peter-derrico.pdf

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  • 22 avril 2018 à 2 h 42 min
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    Ou avec Steven Newcomb ; Issu de la culture native amérindienne (Shawnee, Lenape) ;
    Steven Newcomb est un universitaire, chercheur et écrivain Shawnee-Lenape. Il a étudié et écrit au sujet de la loi et de la politique fédérale indienne depuis le début des années 1980, en particulier l’application de la loi internationale aux nations et peuples indigènes. M. Newcomb est le directeur de l’Indigenous Law Institute qu’il a cofondé avec Birgil Kills Straight, un chef traditionnel et ancien de la nation Oglala Lakota. Ensemble, ils ont mené une campagne mondiale pour défier les documents impérialistes du Vatican datant du XVème siècle. Ces documents (bulles) eurent pour résultat la décimation des nations libres et originelles de la Terre-Mère et a ainsi privé la planète de façons de vivre respectueuses des écosystèmes et des enseignements sacrés.
    Comprendre le système légal de l’oppression coloniale pour mieux le démonter avec Steven Newcomb, version PDF N° 47 de 106 pages ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2018/04/comprendre-le-systc3a8me-lc3a9gal-de-loppression-coloniale-avec-steven-newcomb.pdf

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  • 22 avril 2018 à 2 h 47 min
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    Ces deux légistes du nouveau monde, Peter D’Errico, issu de la culture colonisatrice et Steven Newcomb, issu de la culture native amérindienne (Shawnee, Lenape), ont dévoué leur carrière légale à la recherche et au décorticage des textes fondateurs de l’empire anglo-américain actuel pour mieux pouvoir le démonter et l’éradiquer. Il est intéressant de noter que la complémentarité de leur culture et recherche respectives mène à une union, à un renforcement de la validation de tout mouvement de résurgence indigène pour mettre définitivement fin au marasme politico-économique que cet état de fait a forcé non seulement sur les populations locales, mais à terme, sur le monde entier.
    Et pour ceux que ça intéresse, ma dernière publication est en appui du dernier article de Steven Newcomb sur le même sujet : Quand nos nations originelles vivaient libres et indépendantes des idées de la chrétienté ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2018/04/21/soyons-des-petits-detonateurs-supplementaires/ Pour faire exploser les dogmes, les doctrines, les mensonges et les falsifications ; À la tronche de la malfaisance régnante ► Le Vatican, la City de Londres et Washington D.C. !…

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  • 22 avril 2018 à 10 h 50 min
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    @ JBL
    Il faut tenter de rester cohérent dans ses arguments et prises de position
    1) Ainsi, récemment toi et tes camarades me faites griefs de participer et de promouvoir la lutte gréviste des cheminots français – une lutte de classe exemplaire sur le front économique où la démarcation est évidente entre le grand capital et les forces prolétariennes
    2) L’argument qui me fut servi à l’encontre de mon engagement dans ce conflit est à l’effet qu’aucune solution ne peut émerger du système actuel – qu’il faut nier – le système – faire comme s’il n’existait pas et construire une société alternative chacun dans son coin hors de la société réelle -concrète qui nous opprime ???!!!
    3) Or je cite ici un simple extrait de ce long article qui précède qui revoi à des dizaines d’autres long articles eux-mèmes référents à des centaines d’autres articles et qui disent tous – sans exception des choses comme celles-ci :  » A ma connaissance, un défi juridique en litigation (litige) des concepts de base de la loi fédérale indienne n’a été fait qu’une seule fois auparavant, par le Conseil National de la Nation Shoshone en 1995. Les Shoshone défièrent la structure entière fondée sur le soi-disant “droit de la découverte chrétienne”, incluant la “doctrine fiduciaire” que les États-Unis utilisent en conjonction avec le “pouvoir plénier”. » et tout le reste des rapports d’argumentation pour attester que OUI ON LE SAIT LES CAPITALISTES SONT DES MENTEURS ET DES PILLEURS et DES TUEURS ET DES GÉNOCIDAIRES.
    4) À quoi bon nous présenter en détail les milliards de pages du COMBAT législatif et juridique DES NATIVES pour contester les lois et pseudos lois et juridiction américaines plutôt que de prendre ce temps pour ériger un autre système – une autre société des sociétés à côté de cette société répudié dont nous n’avons rien à faire ???
    5) Bref quelle différence entre la lutte des ouvriers contre le système et la lutte des natives – amérindiens – autochtones – aborigènes – indiens (ajoute les autres appellations convenues) contre le système ?????
    Merci pour ton texte camarade
    robert bibeau http://www.les7duquebec.com

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  • 25 avril 2018 à 17 h 37 min
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    @ RB = Je ne te reproche absolument rien Robert.
    Et surtout, j’appelle toujours à notre mutualisation, à l’entraide et surement pas à rationciner ou à se ratatiner sur soi-même en se regardant le nombril.
    Je te livre ma propre conclusion d’un billet très personnel, rédigé en juin 2016, car il contient en substance cet appel à enclencher un nouveau paradigme, et tous ensemble, pas chacun dans son coin ;
    Nous sommes exclusivement dans ce monde, qui n’est plus qu’une gigantesque entreprise, un marché géant pour vendre et acheter tout ce qui est possible ;
    Que pour consumériser et n’avoir envie que de cela, et n’être plus que cela et à n’importe quel prix !
    Nous devons absolument inclure dans notre réflexion l’équation suivante ;
    L’humanité a vécu des millénaires sans propriété privée et toutes les sociétés traditionnelles au travers des continents ont toujours fonctionné sur le mode de propriété collective communale.
    Nous savons que l’État n’est rien, aussi soyons tout !
    Nous devons abolir l’idée de propriété individuelle que l’on nous a implanté comme le mantra indispensable pour survivre dans ce paradigme mortifère et obscène qu’est devenue, par nos renoncements, nos compromissions, notre consentement cette société d’aujourd’hui.
    Et comprendre la différence qu’il y a entre possession et propriété, mais surtout admettre que notre avenir n’est pas dans l’avoir, dans le paraître.
    Et il nous suffit de dire NON !
    Il s’agit d’attaquer le Système dans sa narrative, de le marquer à la culotte, de le démasquer, d’en révéler au jour le jour les supercheries, les sophismes, les manipulations.
    L’objectif étant bien sûr de discréditer le Système et ses zélateurs par la mise en concurrence acharnée de sa réalité virtuelle et du réel.
    Ce combat est engagé. Et le champ de bataille se situe aujourd’hui dans cet espace infime et gigantesque à la fois que constitue le doute, le malaise que fait ressentir aux psychologies la manipulation du Système. Ce malaise est comme une faille qu’il faut élargir pour que s’y engouffre le réel.
    Ensuite, il appartiendra au dormeur de se réveiller en acceptant le vertige du réel, pour que puisse naître en lui l’esprit de résistance et le désir de faire tomber cet empire qui nous broie, qui nous assassine insidieusement de l’intérieur…
    Et parce que le Système cherchera par tous les moyens technologiques ou législatifs à nous faire rentrer dans les rangs et à la schlag !
    Nous devons, ici & maintenant, d’où nous sommes, nous interconnecter ;
    L’idée première est de connecter les énergies,
    les électrons libres pour donner l’exemple d’associations toutes aussi libres
    par delà l’espace et le temps ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2016/06/08/demain-est-en-nous/
    Tu vois, je n’ai jamais dit qu’il fallait nier le système comme s’il n’existait pas, mais bien au contraire, le regarder bien en face, droit dans les yeux et oui, choisir de l’ignorer et dans le même temps, de nous mutualiser en associations libres, autogérées et volontaires.
    Cela fait tout de même une sacrée différence, non ?
    J’ai choisi de relayer, en France, les Natifs et Nations premières de tous les continents. Et j’ai cru que c’était précisément cette spécificité qui t’intéressait, car qui traduit et relaye les Natifs aujourd’hui, en France j’entends ? Et en totale complémentarité avec R71, qui traduit depuis toujours, je m’arrange pour faire un lien avec l’actu française…
    J’ai réalisé 56 PDF politiques, toujours en parfaite complémentarité avec R71, mais parce qu’ils sont les seuls à avoir traduit Ezzat, Annett et le TICEE et le Contre-rapport Meurtre Par Décret, son livre « Le bouclier du lanceur d’alerte » que nous avons pu ainsi proposer, en français, et totalement gratuitement.
    Que nous ne soyons pas d’accord sur certains points, discutons-en, mais à quoi sert-il de se faire des reproches sur la forme ou le style ? Ce qui compte le plus, n’est-ce pas le fond ?
    On ne fera rien dans l’antagonisme, et dans le jeu de « ma vérité est plus grosse que la tienne »…
    Comme je l’ai toujours affirmée, je ne suis rien, ni personne (qu’elle me pardonne d’ailleurs) dans cette société là…
    Jo Busta Lally

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    • 25 avril 2018 à 21 h 18 min
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      @ JBL
      Si je t’ai fait quelque reproche sur le style et la forme c’est que j’aimerais pouvoir te suivre et comprendre quand je te lis
      Ainsi ci-haut dans ta réponse il n’y avait qu’un seul sujet et un développement en trois temps et je t’ai compris
      Tu as raison le FOND est tout mais tu dois nous aider à identifier – trouver – et comprendre le fond par sa forme
      Merci pour ta réponse bienveillante
      Robert Bibeau http://www.les7duquebec.com

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