Premier Mai 2018 – Paris – Casseurs

Source : RT-France

Gilets pare-balles, boucliers tactiques, cocktails à l’acide : l’association UPNI a confié à RT France ses craintes face aux organisations d’ultragauche qui passent les frontières et s’illustrent lors d’affrontements avec les forces de l’ordre.

Après la flambée de violence qui a embrasé la manifestation du Premier mai à Paris, l’Union des policiers nationaux indépendants (UPNI) tire le signal d’alarme : «En pleine menace terroriste, on a 1 200 personnes cagoulées qui pénètrent dans la capitale française. Ils sont identifiés et repérés, mais on les laisse faire», alerte un membre du bureau de cette association de gardiens de la paix qui a répondu aux questions de RT France.

RT France : Selon les déclarations du syndicat Unsa-Police, les ordres sont venus tardivement pour intervenir à l’encontre des casseurs du Premier mai. Le préfet de police de Paris Michel Delpuech réfute cette thèse et ajoute qu’il fallait protéger «un millier» de «badauds» et de «curieux» qui s’interposaient entre les belligérants et les forces de l’ordre. Accordez-vous du crédit à cette explication ?

UPNI : Ce n’est pas du tout crédible. Par ailleurs, les services de renseignements savent très bien qui participe à ces manifestations. Ces individus dangereux laissent également des traces derrière eux. On a de la chance d’avoir si peu de blessés : des cocktails à l’acide ont été retrouvés après l’intervention.

RT France : Les casseurs sont-ils mieux organisés qu’auparavant?

UPNI : C’est un problème d’ampleur européenne, avec des individus qui viennent notamment des Pays-Bas, de Belgique et d’Allemagne. Il y a une structure organisée qui ressemble plus à un groupe armé qu’à un groupuscule à ce stade. D’ailleurs, ce sont les mêmes qu’à Notre-Dame-des-Landes. On le sait parce qu’on reconnaît leurs modes opératoires et leur armement, notamment les systèmes de mise à feu des engins explosifs qui ne sont pas de simples cocktails Molotov, mais qui ressemblent de plus en plus à du matériel de type militaire.

RT France : Leur armement a-t-il changé ?

UPNI : Oui, leur matériel est de plus en plus sophistiqué. Ils ont des gilets pare-balles et des boucliers tactiques, notamment. Ce type de matériel est plutôt utilisé par le grand banditisme en général et laisse à penser que ces personnes peuvent éventuellement tirer à balles réelles, sinon pourquoi voudraient-ils se protéger de la sorte ? Pour information, lors d’une manifestation, on ne tire plus à balles réelles en France depuis plus de 50 ans.


RT France : Dans les manifestations, l’ultragauche fait-elle plus de dégâts que l’ultradroite dorénavant ?

UPNI : Bien sûr. On a plus de policiers blessés par les formations d’ultragauche depuis cinq ans, surtout que presque tous les groupes de l’ultradroite ont été dissous. On a parfois quelques problèmes avec les hooligans lors des événements de football, éventuellement. Mais dès qu’il y a une manifestation liée à l’ultragauche, on sait qu’il va y avoir du grabuge. Résultat : on a eu des collègues brûlés aux jambes et au visage, d’autres ont perdu une partie de leur audition, etc.

C’est ce qui est incompréhensible pour nous : lorsque ces manifestations dégénèrent, l’Etat ne s’attaque pas aux organisateurs. C’est pourtant prévu par la loi : à chaque manifestation, leur parcours est planifié et les responsables s’engagent à assurer leur service d’ordre pour empêcher les débordements. Dans le cas contraire, ils devraient être comptables devant la loi et sanctionnés. Mais encore une fois, ce sont les contribuables qui paieront pour la casse !

Lire aussi : Violences du 1er mai : un syndicat policier dénonce «des failles» et des ordres donnés tardivement

Les opinions, assertions et points de vue exprimés dans cette section sont le fait de leur auteur et ne peuvent en aucun cas être imputés à RT.

Robert Bibeau

Auteur et éditeur

10 réflexions sur “Premier Mai 2018 – Paris – Casseurs

  • 3 mai 2018 à 11 h 51 min
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    Bonjour,
    franchement, vous faites très fort en important cette interview douteuse de l’UPNI, syndicats de policiers dit en colère et indépendants
    d’une part certaines affirmations sont extrêmement douteuses, et jamais ces faits ne sont rapportés par les gens sérieux qui suivent ces milieux depuis des années
    d’autre part l’analyse, le mot est grand, est complètement nulle pour ne pas dire sans intérêt
    bon, je n’insiste pas, si ça vous plaît…
    mon analyse, à chaud en attendant mieux, est là, avec quelques textes éclairant la question :
    à propos du 1er mai (parisien) 1) un clivage qui se creuse dans les formes, contenus et objectifs de luttes
    http://civilisation-change.forumactif.org/t539-2018-la-veritable-convergence-des-luttes-cas-torse-du-printemps-dix-huit-chronique-et-theorie#16228
    dans le sujet au long cours
    2018, LA VÉRITABLE CONVERGENCE des LUTTES, cas torse du printemps dix-huit, chronique et théorie
    http://civilisation-change.forumactif.org/t539-2018-la-veritable-convergence-des-luttes-cas-torse-du-printemps-dix-huit-chronique-et-theorie
    cordialement,
    Patlotch

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    • 3 mai 2018 à 13 h 23 min
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      @ Patotch
      1) Merci pour votre post et vos textes d’analyse
      2) Nous n’avions pas l’intention de présenter une analyse pas même superficielle à propos des incidents et des activités du Black Bloc à Paris le premier mai – d’où nous avons fait facile – présenter un article qui suggère même maladroitement ce que nous pensons de ces incidents d’où cet article de RT
      3) Le point important à notre avis est que nous sommes en désaccord avec ce genre de casse – de bris des biens futile et inutile qui ne peut servir qu’a desservir le mouvement ouvrier et prolétarien et à justifier la répression policière encore plus radicale = sans rien rapporter = rien = au mouvement prolétarien.
      4) D’ailleurs ces actions sont le fait de petits groupes – ou de groupuscules – ou d’agents de polices ou les deux
      5) Il en sera très différemment quand des millions de prolétaires seront en marche insurrectionnelle
      6) Donc pour nous la question n’est la violence en autant qu’elle soit révolutionnaire plutôt que réactionnaire
      7) Sur la question de la convergence des luttes notre position est simple : LA CONVERGENCE DES LUTTES EST UN RÉSULTAT = UNE CONSÉQUENCE ET JAMAIS UN OBJECTIF.
      8) Pour le dire autrement – du seul fait que divers contingents de travailleurs (pas des lumpens mais des prolétaires) se mettent en marche – en lutte – gréviste c’est la seule forme adéquate dans les circonstances – la seule qui fait mal à la classe capitaliste – il y a convergence de la lutte ouvrière anti capitaliste.
      9) La convergence bureaucratique et groupusculaire go-gauche c’est autre chose = ceux-là tiennet beaucoup à ce que tout le monde s’entende pour être au même endroit au même moment – ils font tout pour l’empêcher pour ensuite déclarer qu’il n’y a pas convergence (:-))))
      10) L’insurrection sera la preuve de la convergence – la preuve de la convergence ce sera la convergence réelle dans les finalités et la réalité et pas dans l’analyse…même très complexe.
      Encore merci
      robert bibeau http://www.le7duquebec.com

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  • 3 mai 2018 à 13 h 51 min
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    il se passe quelque chose d’intéressant dans les clivages des luttes, par leurs formes et leurs contenus (défensifs/revendicatifs ou prétendus révolutionnaires), dont les débordements à Paris sont une illustration (comme à la Zad NDDL par ailleurs)
    mon titre sur « la véritable convergence des luttes » est ironique parce qu’elle renvoie au fait que tous ceux qui la souhaitent ou la proclament le font sur une base réformiste (pour employer un terme ancien…) : c’est là qu’ils convergent réellement
    donc effectivement on a actuellement une mise en scène de l’insurrection (qui vient, cf Comité invisible, Coupat, Lundimatin, etc.) assez folklorique chez certains, sans parler du folklore du remake de 68
    mais cela traduit néanmoins une impossibilité des syndicats et des partis institutionnels (dits de la gauche radicale, du PCF aux Insoumis en passant par le NPA) de pouvoir les représenter. D’où ce qui se passe en manif, avec la tripartition défilé traditionnel-« cortège de tête »-« black bloc » , assez composites
    il y a donc un véritable enjeu « pour ou contre la démocratie politique », aussi bien du point de vue théorique que dans la façon dont certains n’en veulent plus, dont les black blocs, quoi qu’on en pense, sont une expression. Il faut aussi regarder comment ils sont composés aujourd’hui, plusieurs articles de presse leur donnent la parole, ce qui est assez nouveau et reflète un intérêt dans la jeunesse en colère
    dernière remarque : on a bcp monté en épingle ce qui s’est passé, quelques boutiques détruites ou endommagés et deux ou trois voitures en feu, sur 400m, Paris n’est pas prêt de brûler
    voilà, taillé à la serpe, ce que je peux en dire en attendant la suite
    enfin, sur les lumpen, la vision de Marx est plutôt caduques, si l’on pense au sous-prolétariat mondial qui n’a même plus la « chance » de pouvoir être exploité. J’ai traité de cette question dans mon livre en ligne : 5.2. du LUMPENPROLETARIAT à la POPULATION en SURPLUS : quelle classe ? le SOUS-PROLÉTARIAT pour ou contre la révolution ?
    http://civilisation-change.forumactif.org/t488-5-2-du-lumpenproletariat-a-la-population-en-surplus-quelle-classe-le-sous-proletariat-pour-ou-contre-la-revolution
    merci de votre intérêt, à la prochaine 😉
    Patlotch

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  • 4 mai 2018 à 12 h 03 min
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    À tous
    À propos de la violence du Black Block je dirais que le seul critère qui devrait servir à l’évaluer serait sa pertinence et son efficacité pour faire avancer la cause révolutionnaire prolétarienne. Ainsi, prenons l’exemple des luttes de soi-disant « libération nationale » et les guerres soi-disant anti-coloniales – Ces luttes furent violentes et sanglantes mais ce ne fut pas cet aspect (violence) qui fut déterminant – le plus important – c’est que toutes ces guerres victorieuses pour les bourgeoisies nationalistes aboutirent à l’instauration d’un état bourgeois qui ensuite utilisa la répression judiciaire – policière – militaire violente contre la population – contre le prolétariat qui s’était sacrifié dans la guerre de libération. Exemple Vietnam et Corée les plus marquantes. Idem en Algérie, etc.
    c’est ce que j’explique abondamment dans ce livre
    http://www.les7duquebec.com/7-de-garde-2/question-nationale-et-revolution-proletarienne-sous-limperialisme-moderne-ouvrage-de-robert-bibeau/

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    • 6 mai 2018 à 11 h 14 min
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      @ Robert Bibeau
      Salut Robert
      Pour voir à quel point ce que tu dis es faux, que le Black Bloc ne méprise pas le prolétariat, tu n’as qu’à lire cette page :
      http://mai68.org/spip2/spip.php?article1632
      Tu n’as pas répondu à la question comment définis-tu le petit-bourgeois ?
      Toi qui écris plein de livres es-tu un petit-bourgeois ou un prolétaire ?
      Puisque tu dis que le bourgeois Karl Marx n’a rien établi de pérenne avec son raisonnement, pourquoi te dis-tu marxiste ? Et pourquoi continues-tu à raisonner avec SES catégories de « bougeoisie » et « prolétariat » ?
      A+
      do
      http://mai68.org/spip2

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  • 6 mai 2018 à 12 h 09 min
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    Tu ne lis pas mes messages DO
    J’ai répondu qu’une classe sociale ne se définit jamais par son revenu = le revenu est la conséquence de sa position de classe et non l’inverse. Le revenu moyen d’une classe sociale ou de l’une de ses sections peut varier mais jamais son statut social – son rôle dans le procès de production et de reproduction.
    Une classe sociale se définit par son rôle social – sa position dans le procès de production. Cette position déterminera in fine son revenu. Si un individu oeuvrant dans une classe sociale – on dira dans un travail quelconque dans la société globalisée – perd son emploi alors il est expulsé de sa position de classe et on dira qu’il est prolétarisé (les chômeurs sont l’armée de réserve des travailleurs disponibles pour le capital)
    Ainsi la petite-bourgeoisie a pour rôle, pour mission sociale, pour tâche dans le procès de production, d’assurer la reproduction des forces productives sociales (de la naissance à la mort en toute circonstance et our toutes les classes sociales).
    En terme plus précis la petite-bourgeoisie assure les soins de santé, l’accouchement, la « réparation » médicale des blessés ou handicapés, l’éducation, la formation, la gestion bureaucratique, l’administration publique, la culture, la religion (l’apaisement des âmes (sic))- la morale c’est-à-dire l’aliénation idéologique de la population, le formatage (la propagande médiatique appelée frauduleusement – information – (sic)), le divertissement, le sport, les loisirs, tout ce qui est utile à la reproduction élargie de la force de travail (et de ses dépendants) requis et nécessaire à la reproduction – valorisation du capital c’est-à-dire à la production, commercialisation de marchandises et de services non pas pour le bénéfice de la populace (ce qui n’est qu’une conséquence) mais bien pour assurer la reproduction élargie du capital. C’est l’astuce sur laquelle s’est érigée le mode de production capitaliste et que Karl Marx a eu le génie d’exposer crûment et sans fard. Nombreux sont ceux qui lui en veulent encore aujourd’hui pour cette franchise pourtant de mise.
    Tout ceci se passe bien quand le mode de production se développe – s’étant – reproduit et valorise le capital – que la productivité aussi bien des forces productives sociales (ouvriers) que la productivité des forces de reproduction de la population (productivité de la petite-bourgeoisie administrative – bureaucratique syndicale et autres, de la petite-bourgeoisie cléricale de gestion, bureautique, hôpitaux, école, université, banque, église, ONG, institutions multiples, etc. etc.). Tout beigne dans l’huile et c’est la croissance économique, les glorieuses et avec elle la croissance de la petite-bourgeoisie de service besogneuse.
    Mais voici que le système s’embourbe et ne parvient plus à trouver de nouveaux débouchés – de nouveaux marchés pour ses marchandises produites en immense quantité à prix de plus en plus réduit. Le capital désemparé et ne sachant que faire (ce n’est pas une question de bonté ou de méchanceté morale), le grand capital international coupe donc dans les revenus de la populace de mille et une manière, afin de maintenir ses taux de profits pour sa reproduction élargie (sa mission fondamentale), mais ce faisant le capital rétrécit encore davantage la consommation globale – le prolétariat et l’immense petite bourgeoisie voient alors ses salaires – ses revenus d’aide sociale, de retraite, stagnés ou s’étriqués, ce qui entraine de nouvelles demandes du capital à son État fétiche – totalitaire pour d’autres transferts de capitaux public retirer à la populace (prolétaires et petits-bourgeois) et verser aux entreprises milliardaires mais ne parvenant plus à faire fructifier leurs capitaux ce qui est leur seule et unique mission systémique.
    Je ne dis rien ici du crédit à la consommation qui ne fait que retarder temporairement l’effondrement inéluctable… La seule énigme étant pour combien de temps ?
    Comme décrit ci-haut LE PROCESSUS D’EFFONDREMENT SOCIAL commence et s’amorce toujours dans la sphère économique pour ensuite s’étendre à la sphère social, politique, judiciaire, morale et idéologique, diplomatique et militaire.
    La crise économique est le fondement de la crise sociale car elle entraine l’expulsion de la petite bourgeoisie du procès de reproduction de la force de travail social (je répète, de la force de travail social globale et pas seulement de la force de travail ouvrière). L’État coupe dans les services constate amèrement le petit-bourgeois et il est le premier sur la ligne de congédiement = on dit alors que les petits-bourgeois sont en voie de PAUPÉRISATION (baisse de leurs revenus qui faisait leur fierté arrogante pendant des années) et PROLÉTARISATION de la petite-bourgeoisie que le capital invite à se recycler en micro-entrepreneur (sic) taxable et corvéable à volonté – ou alors les petits-bourgeois deviennent chômeurs, SDF, itinérants ou encore mercenaires – dans le soi-disant djihad (faux drapeau n’ayant rien à voir avec le monde musulman) ou bagarreur dans les Black Blocs, anarchistes ou maoïstes, ou dans des groupuscules néo-nazi ou fascistes (parfois sincèrement enragé contre le système mais lui servant de justification pour étatiser la répression de la société en entier), autant d’embuche que le prolétariat aura à surmonter.
    Des couches entières de petits-bourgeois déclassifiés paupérisés et prolétarisés viennent remplir les rangs des groupes d’extrême droite – et de ceux d’extrême gauche qui leur font face et de la go-gauche insoumise, intellectuelle et revendicatrice et des mercenaires terroristes dans d’autres pays (où la-bas ils sont rejoints par la paysannerie affamé et le prolétariat désoeuvré).
    Tout ceci démontre de la part des uns et des autres (gauche, droite ou centre) une grande désespérance face à leur situation sociale globale intenable – dégradante et où chacun pense que l’on peut arrêter le processus d’effondrement social global en bloquant les migrants dans les Alpes, en Méditerranée, à la frontière mexicaine, ou que l’on peut enrayer la violence sociale et la prolétarisation en cassant quelques vitres, ou brulant quelques voitures à Paris – à Montréal – à Berlin ou à Rome. Oublions les policiers infiltrés et les casseurs stipendiés, la majorité croit faire ce que doit.
    Pour les mercenaires terroristes des pays du Moyen-Orient et d’Afrique c’est autre chose. Eux ils ont trouvés là un nouvel emploi, dangereux mais lucratif, – et pour la plupart – (si on excepte les agents stipendiés par le grand capital qui jouent aux sultans ou aux imams) – n’ont rien à faire d’un nouveau sultanat.
    Il n’y a pas de solution à cette série de crises économiques – sociales – politiques – idéologiques – militaires à l’intérieur du système – contrairement à ce que pense les Black Blocs, et les néo-nazis et cie. Il est impossible de stopper la décadence – et la prolétarisation de la petite-bourgeoisie même en brisant des vitres ou en matraquant des CRS tout ce que cela rapportera c’est de nous mener collectivement à la troisième guerre mondiale (comme lors des affrontements communistes VS fasciste dans les années trente qui donnèrent la Seconde Guerre mondiale). LA CHAIR À CANON EST TOUTE TROUVÉE ce seront les manifestants des autres rangées.
    Les militants anti système capitaliste doivent reprendre confiance dans la classe prolétarienne, l’écouter et se mettre à son service – pas au service de Mélenchon – du PCF, du NPA, des anarchistes, des Marxistes-léninistes, des mao, du FN, des Black Blocs etc. ils sont légions, et comprendre que ce n’est que le jour ou des dizaines de millions d’ouvriers cesseront la production et paupériseront le grand capital transnational que le capitalisme sera durement frappé – terrasser.
    Alors s’il en est qui souhaite en casser avec la flicaille des riches aller renforcer les lignes de piquetage des travailleurs et si des briseurs de grève s’amènent alors casser du casseurs de grève.
    robert Bibeau http://www.les7duquebec.com

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  • 6 mai 2018 à 12 h 43 min
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    Robert Bibeau,
    >bjr Robert, j’espère que tu vas bien. je te remercie de
    >tous tes envois, je lirai + tard ton lien avec ton roman. (félicitations)
    >je C que je peux te parler avec franchise car de nos jrs on ne peut
    >plus le faire meme avec ses amis… (ce que pourtant je fais et hier
    >encore 1 connaissance criait en me collant 1 étiquette comme quoi
    >j’étais 1 nationaliste . Ce à quoi G repondu… donc en 2003 où l’on a
    >dit NON à 56,5% à l’europe salope et otan, ns sommes dc des nationalistes ?
    >tout ce méga bordel planétaire prouve que NOUS avions raison de dire NON
    >tu connais les détails mieux que moi, la dictature de la pensée fait des RAVAGES
    >
    >je suis sidérée de voir l’aveuglement des gens quand il jette la pierre sur Hitler
    >et sa clique et tout ce qu’ils ont fait y compris leurs innovations
    >
    >alors, que durant le procès NUREMBERG, les zamerlocs mettaient dans leur
    >valise… 1200 scientifiques nazis. qui U pour résultats les expériences par les
    >US sur des civils US et meme CANADIENS de leur machin MK ULTRA
    >que partout ds le monde par le biais de gros laboratoires dont BAYER qui
    >detient MONSANTO, ils testent à grande échelle sur la planète des prod toxiques
    >pour faire crecrer + vite les gens ou les rendre malades à VIE pour acherter
    >leurs médocs tueurs, la dicataure des vaccins, les chemtrails…
    >hier des SCIENTIFIQUES EUROPEENS TOUS FIERS D EUX, faisaient 1 publication
    >officielle, du clonage humain reussi !!! et que dire des experiences de mutatiion
    >animales, hybrides humain/animal sous le fallacieux pretexte de soigner des
    >maladies …
    >comment les gens ne voient ils pas que de nos jours on fait MILLE FOIS PIRE
    >QUE CE PAUVRE HITLER et ses sbires ?
    >on tape sur HH car il a envahi la pologne, et la fraaaaaaance…
    >mais ils ferment leur gueule quand les US envahissent l’irak, ou avec la
    >fraaaaaaaaaaaaaaaaace et la Syrie ???
    >
    >comme je te l’ai dit je suis épuisée de precher dans le desert, les
    >PRIMATES HUMAINS, esclavent, au chomage, accros aux émissions DEBILES
    >qui laissent faire les BANKSTERS, les MERDIAS….
    >QU ILS CREVENT
    >QU ILS SOIENT EXPLOITES
    >EMPOISONNES
    >JE M’EN TAPE
    >BIZ
    >
    >
    >elysees

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    • 6 mai 2018 à 12 h 55 min
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      >TU EN LACHES BEAUCOUP D’UN SEUL COUP
      >
      >
      @ ÉLYSEE
      > 2. VOUS aviez totalement raison de dire NON à l’Europe et à l’Euro MAIS ce n’est pas de cela que tu devrais t’inquiéter NON tu devrais t’inquiéter de ce que la classe des riches LE GRAND CAPITAL (pas tes amis morveux pauvre comme des gueux) a fait des résultats de ce référendum où vous n’avez pas voté du bon bord
      > 3. Ils se sont assis dessus avec le pus grand mépris – et ça c’est révélateur de ce qu’est ce système électoral soi-disant démocratique
      > 4. Personnellement je pense que de se battre contre l’Europe – l’Euro se placant de ce fait automatiquement du côté nationaleux – chauvin – réactionnaire de la go-gauche PCF NPA LO et les autres est une erreur.
      > 5. C’est un cul de sac qui ne mènera nulle part ou alors à d’autres référendums – gagnés-perdus – où l’on vous aura amusé quelques temps et vous pourrez ensuite brailler sur la trahison des clercs foireux. Tu dois renier tes clercs. Regarde le Brexit les britanniques y ont cru mais les riches n’en veulent pas alors il n’y en aura pas
      > 6. Il faut se battre contre le système contre le mode de production capitaliste PAS POUR LE RÉFORMER, LE RÉPARER, LE MODIFIER, MAIS pour le détruire – l’abolir dans toute l’Europe à commencer par la France en avant-garde
      > 7. Pour le reste de tes remarques très judicieuses à propos des nazi et des amerlocks qui ont pris leur place et récupérer leurs savants assassins TU AS TOTALEMENT RAISON Mais de grâce n’utilise pas des expressions comme « ce pauvre Hitler » Hitler était un chien, Churchill et De Gaulle et Rossevelt et Staline aussi
      >
      >
      >
      robert Bibeau

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  • 8 mai 2018 à 8 h 41 min
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    voilà ce qui m’inspire : « Alors s’il en est qui souhaite en casser avec la flicaille des riches aller renforcer les lignes de piquetage des travailleurs et si des briseurs de grève s’amènent alors casser du casseurs de grève. »
    Quand j’ai vu les cheminots dans une gare, hier, sur FB, j’ai vu toute la différence. La lutte de classes ce n’est pas une partie de plaisir.

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  • 8 mai 2018 à 10 h 19 min
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    @ HELENE
    NE MANQUE PAS NOTRE ÉDITORIAL DE LA SEMAINE DEMAIN MERCREDI
    ENTIÈREMENT CONSACRÉ AU BLACK BLOC ET AUTRES AGITATEURS DE GAUCHE COMME DE DROITE AVEC UNE PETITE RETOUR HISTORIQUE À MAI-68
    ROBERT BIBEAU http://WWW.LES7DUQUEBEC.COM

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