Le contrat à terme or/yuan à Londres : la fin programmée du dollar
N’oublions pas que la BNP a été scandaleusement condamnée, en 2016, à neuf milliards de dollars d’amende pour avoir tout simplement utilisé des dollars afin de financer le commerce avec des pays tels que l’Iran, sous embargo américain. Seule la compensation finale des investissements ou des exportations des pays concernés s’était pourtant faite sur le territoire américain, par l’intermédiaire d’un compte de la BNP à New York. Il était donc « normal » que le droit américain s’appliquât à l’ensemble des opérations commerciales et financières.
Il importe donc que les technocrates euro-ricains de Bruxelles sortent de leur torpeur et se grattent, comme les Chinois, un peu la tête, afin de se préparer à ne commercer qu’en euros. La moindre des choses aurait été, suite à cette amende ignoble, d’en appliquer une de même montant à Goldman Sachs pour avoir manipulé et présenté des comptes frauduleux sur la Grèce, ce qui avait eu pour effet de faire entrer la Grèce dans la zone euro avec des bénéfices gigantesques pour Goldman Sachs, tandis que les dettes grecques calamiteuses furent assumées par les contribuables des États européens, dont la France, qui s’étaient portés directement garants des prêts accordés à une Grèce en faillite.
Lors du dernier forum économique international de Saint-Pétersbourg, dans le cadre du club de Valdaï, l’intervenant Jim Rogers a déclaré que le dollar perdrait son statut de monnaie de réserve avant 2030 et qu’une multitude de nations, telles que le Brésil, la Russie, la Chine, l’Inde, l’Iran, la Turquie et d’autres pays en voie de développement, « sont en train de créer une devise concurrente », sans préciser sa pensée. Il semble, en fait, que cette devise concurrente sera l’or ou, plus précisément, des monnaies internationales telles que le yuan « off-shore » qui sera, lui, convertible en or. On assisterait, ainsi, à un retour du Gold Exchange Standard, les pays réglant leur solde de balance commerciale par transport physique de l’or en avion ou acceptant de garder comme monnaie de réserve des yuans à la place du dollar, sachant qu’ils sont convertibles en or à Hong Kong ou sur le marché de Londres, grâce à ce nouveau contrat à terme yuan/or à venir.
C’est ainsi que si les États-Unis empêchent l’Iran, suite à la politique des sanctions, d’utiliser le système de paiement international bancaire SWIFT en dollars ou de payer en dollars l’Allemagne pour des achats d’équipements ou de recevoir des dollars lors des ventes de pétrole à son premier client (la Chine), l’Iran et la Chine, par exemple, solderont directement leurs comptes internationaux avec de l’or ou l’Iran vendra ses yuans sur le marché de Londres pour être payé en or.
Ce n’est pas pour rien que la Russie a triplé ses réserves d’or, à 1.800 tonnes, durant ces dix dernières années, que la Chine, productrice de 450 tonnes par an, détient déjà dans ses coffres 4.000 tonnes d’or, que l’Iran et la Turquie ont aussi augmenté fortement leurs réserves d’or.
Les dernières sanctions de Trump contre l’Iran pourraient être la goutte d’eau qui fait déborder le vase, avec un effet de boomerang mortel pour la suprématie du dollar. JPMorgan prédit l’once d’or à 1.700 dollars l’année prochaine. Comme a pu le dire Hölderlin : « Là où est le danger est aussi ce qui sauve. »
Il importe donc que les technocrates euro-ricains de Bruxelles sortent de leur torpeur et se grattent, comme les Chinois, un peu la tête, afin de se préparer à ne commercer qu’en euros. La moindre des choses aurait été, suite à cette amende ignoble, d’en appliquer une de même montant à Goldman Sachs pour avoir manipulé et présenté des comptes frauduleux sur la Grèce, ce qui avait eu pour effet de faire entrer la Grèce dans la zone euro avec des bénéfices gigantesques pour Goldman Sachs, tandis que les dettes grecques calamiteuses furent assumées par les contribuables des États européens, dont la France, qui s’étaient portés directement garants des prêts accordés à une Grèce en faillite.
Lors du dernier forum économique international de Saint-Pétersbourg, dans le cadre du club de Valdaï, l’intervenant Jim Rogers a déclaré que le dollar perdrait son statut de monnaie de réserve avant 2030 et qu’une multitude de nations, telles que le Brésil, la Russie, la Chine, l’Inde, l’Iran, la Turquie et d’autres pays en voie de développement, « sont en train de créer une devise concurrente », sans préciser sa pensée. Il semble, en fait, que cette devise concurrente sera l’or ou, plus précisément, des monnaies internationales telles que le yuan « off-shore » qui sera, lui, convertible en or. On assisterait, ainsi, à un retour du Gold Exchange Standard, les pays réglant leur solde de balance commerciale par transport physique de l’or en avion ou acceptant de garder comme monnaie de réserve des yuans à la place du dollar, sachant qu’ils sont convertibles en or à Hong Kong ou sur le marché de Londres, grâce à ce nouveau contrat à terme yuan/or à venir.
C’est ainsi que si les États-Unis empêchent l’Iran, suite à la politique des sanctions, d’utiliser le système de paiement international bancaire SWIFT en dollars ou de payer en dollars l’Allemagne pour des achats d’équipements ou de recevoir des dollars lors des ventes de pétrole à son premier client (la Chine), l’Iran et la Chine, par exemple, solderont directement leurs comptes internationaux avec de l’or ou l’Iran vendra ses yuans sur le marché de Londres pour être payé en or.
Ce n’est pas pour rien que la Russie a triplé ses réserves d’or, à 1.800 tonnes, durant ces dix dernières années, que la Chine, productrice de 450 tonnes par an, détient déjà dans ses coffres 4.000 tonnes d’or, que l’Iran et la Turquie ont aussi augmenté fortement leurs réserves d’or.
Les dernières sanctions de Trump contre l’Iran pourraient être la goutte d’eau qui fait déborder le vase, avec un effet de boomerang mortel pour la suprématie du dollar. JPMorgan prédit l’once d’or à 1.700 dollars l’année prochaine. Comme a pu le dire Hölderlin : « Là où est le danger est aussi ce qui sauve. »
L’usage du yuan dans les relations irano-chinoises renforcera les relations bilatérales ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2018/06/03/le-bernie-veut-aller-a-pied-jusquen-chine/
On a pu voir que la City de Londres, était bien le cœur de l’Empire, et qu’elle avait, de plus, adoubé la Chine et depuis un petit moment, anticipant ainsi le vrai/faux Brexit (le pilotant même).
Je mets ton article en lien, sous le mien que je viens de publier.
@ JBL
Tu me fournis l’opportunité ici (par ton post) de donner mon avis sur le fameux BREXIT – Britannique
Il s’écrit bien des choses et son contraire de la part d’experts sur cette velléité de rupture du Royaume-Uni du grand tout européen.
Voici les variables – les informations concrètes qu’il faut rassembler à qui veux résoudre cette énigme pas compliquée du tout
1) Quels sont les flux du commerce entre le Royaume-uni et tous les pays de l’Union européenne – flux en pourcentage et en valeur commerciale monétaire ??
2) Combien d’emplois britanniques dépendent de ces flux ??
3) Quels sont les flux monétaires et flux financiers vont de l’UE vers la Cité (valeur totale et pourcentage du total)
4) Pour ces données qui précèdent vérifiez si des tendances se dégagent sur le long terme – en termes d’intégration croissante ou DÉCROISSANTE avec l’économie européenne
Mon hypothèse = le Royaume-Uni est aujourd’hui tellement intégré à l’économie européenne qu’il ne peut songer à quitter l’UNION sans s’effondrer économiquement sans pour autant améliorer la rentabilité de sa devise (livre sterling) et donc je ne sais par quelle magouille mais le BREXIT ne se réalisera jamais et la bourgeoisie renforcera plutôt son intégration au vaste marché européen pouvant ainsi mieux se défendre contre l’ogre américain qui souhaite dévorer la perfide Albion comme le reste de la planète – L’UE – le Canada – la Chine et les autres
Pour les USA c’est cela ou périr – en affaires il n’y a pas d’ami vous le savez et l’argent n’a pas de nationalité.
robert bibeau http://www.les7duquebec.com
Une bonne nouvelle pour la politique internationale mais une bien mauvaise pour les hommes qui veulent être encore des hommes et pour notre Mère la Terre, qui sera encore plus ravagée par les mines d’or formelles et informelles, à ciel ouvert et souterraines, avec traitement du minerai au cyanure ou au mercure qui empoisonneront ce que que les hommes n’auront pas encore détruit. L’or comme monnaie, c’est encore la corruption, le crime, la prostitution, la drogue, la déforestation, l’abandon de l’agriculture traditionnelle. La Montagne d’Or, la plus grande mine d’or à ciel ouvert du monde, en projet en Guyane, sous les auspices du Président Macron…
Pour ceux et celles qui veulent mieux comprendre ce que je dis, lisez le poème « Economia del Tahuantinsuyu » dans le recueil « Homenaje a los Indios americanos » du P. Ernesto Cardenal, poète nicaraguayen et théologien de la libération.