La riposte des puissances concurrentes s'organise face aux USA
Par Robert Bibeau. Le 4.06.2018. Article sur RFI.
Il va de soi que le prolétariat n’est qu’une victime des guerres commerciales et monétaires que se livrent le grand capital mondial via ses sous-fifres politiques. C’est dans l’esprit d’éclairés ce qui pourrait être masqué par le piaillement des « analystes experts » que nous présentons ces informations sur la guerre commerciale en cours, sachant bien que le prolétariat n’y peut rien… jusqu’au jour…
Ainsi, hier un collaborateur M. Marc Rousset soulignait ceci : « Il importe donc que les technocrates euro-ricains de Bruxelles sortent de leur torpeur et se grattent, comme les Chinois, un peu la tête, afin de se préparer à ne commercer qu’en euros », dans son article sur sur le dollar, le yuan, l’euro et l’or
http://www.les7duquebec.com/actualites-des-7/le-contrat-a-terme-or-yuan-a-londres-la-fin-programmee-du-dollar/
Rassurez-vous Monsieur Rousset, la riposte s’organise et la ministre des finances (de facto plutôt que de jure) de l’Union européenne, la vraie patronne de l’UE, était à Pékin cette semaine comme le relate l’article qui suit, tiré de RFI. Angela est en colère comme la faction du grand capital allemand quelle représente et ça va barder à mon humble avis.
Merkel en Chine pour riposter aux menaces de guerre commerciale de Trump
La fin de la taxe de 25% sur chaque voiture importée est une bonne nouvelle pour les fabricants allemands et donc pour Angela Merkel qui entame sa douzième visite en Chine. Comme à chaque fois, elle plaidera, au nom de la « réciprocité », pour un accès plus facile au plus grand marché du monde.
Certes, la Chine reste le client numéro 1 de l’Allemagne avec un volume d’échange de près de 190 milliards d’euros en 2017. Mais l’euphorie pour l’eldorado chinois n’est plus la même : une entreprise sur deux dit désormais hésiter avant d’investir davantage en Chine.
La crainte de se faire voler son savoir-faire technique, l’internet toujours plus contrôlé, et l’influence accrue des cadres communistes dans la gestion des entreprises étrangères compliquent toute activité en Chine.
Pékin, de son côté, voit d’un mauvais œil la volonté de Berlin d’empêcher les investisseurs chinois de prendre le contrôle des secteurs stratégiques. Avant l’arrivée d’Angela Merkel, l’ambassadeur chinois en Allemagne Shi Mingde s’est plaint des portes de plus en plus fermées du marché allemand, alors que celles de la Chine s’ouvrent.
De toute faćon on entravera pas cette marche