Parquet antiterroriste de Macron : attention, DANGER !
L’image qui illustre l’article est celle des locaux de la DGSI à Levallois-Perret
Vendredi 13 juillet 2018 : Macron veut son parquet antiterroriste !
Notes de do :
∙ 1 La cellule antiterroriste de l’Élysée dirigée par Christian Prouteau est créée par François Mitterrand en 1982.
Son baptême du feu fut L’attentat antisémite de la rue des Rosiers et l’affaire des Irlandais de Vincennes :
http://mai68.org/spip/spip.php?article8191
Le 28 août 1982, alors que la France est encore sous le coup de l’attentat de la rue des Rosiers, un communiqué de l’Elysée fait savoir que « des arrestations jugées importantes ont été opérées dans les milieux du terrorisme international ».
Les « terroristes » en question sont trois Irlandais installés à Vincennes : Stephen King, Mary Reid et Michael Plunkett.
Plus tard, il s’avéra que les preuves contre eux étaient fausses : les armes soit-disant « trouvées » dans leur appartement lors d’une perquisition menée par le capitaine Barril et le commandant Prouteau avaient en fait été amenées là par Barril et Prouteau eux-mêmes !
Les accusés étaient innocents.
L’attentat terroriste avait été commis par l’État !
∙ 2 La DCRI fut fondée par Sarkozy en 2008, par la désintégration des RG au sein de la DST
Maintenant elle a changé de nom et on l’appelle DGSI.
Son baptême du feu fut l’affaire de Tarnac :
http://mai68.org/spip/spip.php?article1495
Sale affaire montée de toute pièce par l’État.
Là aussi les accusés étaient innocents.
∙ 3 Maintenant, Macron veut créer son parquet antiterroriste : pas deux sans trois, quel sera son baptême du feu ?
Bien à vous,
do
http://mai68.org/spip2
Parquet antiterroriste, suivi des « sortants », profilage… Les principales mesures du plan de lutte contre le terrorisme
https://www.20minutes.fr/politique/…
Publié le 13/07/18 à 13h58
Mis à jour le 13/07/18 à 14h39
20 Minutes avec AFP
Edouard Philippe a présenté ce vendredi 13 juillet 2018 un nouveau plan de lutte contre le terrorisme pour mieux combattre la menace djihadiste.
Suivi des détenus sortant de prison, création d’un parquet antiterroriste, renforcement de la DGSI… Edouard Philippe a présenté ce vendredi un nouveau plan de lutte contre le terrorisme, pour mieux combattre une menace djihadiste « mouvante » et désormais largement « endogène ».
Voici les principales mesures du nouveau plan présenté par le Premier ministre.
Une unité permanente de suivi des « sortants ». D’ici à fin 2019, 48 détenus terroristes islamistes et 402 détenus de droit commun radicalisés devraient sortir de prison. Pour les autorités, ils constituent un « défi » aggravant la menace intérieure. Une unité permanente de suivi de ces « sortants » sera créée au sein de l’Unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat) dépendant de la police nationale, avec l’appui d’agents du renseignement pénitentiaire. Celui-ci sera structuré en « service à compétence nationale ». Cent huit postes seront créés entre 2018 et 2020.
Dans le domaine de l’application des peines antiterroristes, Matignon annonce également la création d’un service spécifique dirigé par un premier vice-président et composé de trois magistrats spécialisés.
La création d’un parquet antiterroriste. Annoncé en décembre 2017 par la garde des Sceaux Nicole Belloubet puis écarté du projet de réforme de la justice présenté au printemps, le parquet national antiterroriste (PNAT) fait un retour surprise dans le projet de loi organique accompagnant celui de programmation pour la justice, attendu à l’automne.
Ce PNAT bénéficiera d’une équipe de magistrats et de fonctionnaires renforcée. Il ciblera les infractions liées au terrorisme mais aussi les crimes contre l’humanité et les crimes et délits de guerre, qui concernent les mêmes terrains (Syrie et Irak notamment), les mêmes interlocuteurs (DGSI, DGSE, état-major des armées, etc.) et requièrent le recours aux mécanismes de coopération internationale.
Une cellule spécialisée dans le profilage. Une cellule interservices de profilage des auteurs d’attaques terroristes va être créée. Elle vise notamment à éclairer les processus sous-tendant le basculement d’un ou plusieurs individus dans le terrorisme. « L’ensemble des services travaillaient déjà sur le sujet mais il s’agit de mutualiser nos forces », a précisé le patron de la DGSI, Laurent Nuñez. Le profilage « n’est pas un exercice simple », a-t-il averti.
Un renforcement de la DGSI. Le rôle de la DGSI comme chef de file opérationnel de la lutte antiterroriste sur le territoire national est conforté par Matignon. « Nous sommes en train de renforcer encore, au sein de la DGSI, les structures de veille, d’alerte et de coordination, dans lesquelles sont représentés tous les autres services », a affirmé Edouard Philippe. Un état-major réunissant 14 services sera créé au sein de la DGSI.
Le Premier ministre a également souligné le « rôle central » des groupes d’évaluation départementaux (GED) qui regroupent, sous l’autorité des préfets, tous les services. Ils seront dorénavant réunis tous les 15 jours. Leur objectif sera « de renforcer l’exhaustivité et la fiabilité des informations contenues » par le Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT), qui contient quelque 20.000 noms.