L’impérialisme US et l’anglicisation En Marche !
http://mai68.org/spip2/spip.php?article2263
Le 12 septembre 2018, deux anglicistes nommés par le pouvoir pour ça, ont proposé de mettre l’anglais obligatoire partout dans les écoles françaises dès la maternelle. Ils ont même proposé que des cours puissent être donnés directement en anglais, tels que des cours d’histoire, de géographie, de mathématiques, etc.
Note de do :
Par exemple, je sais que dans la banlieue de Cavaillon, en Provence, dans les années 1950, personne ne parlait le français. Tout le monde parlait le provençal. Cette langue a quasiment disparu aujourd’hui et depuis longtemps. Comment s’y est-on pris pour faire plus ou moins disparaître le basque, le provençal, l’occitan, le breton, le corse… le patois ?
En punissant sévèrement les enfants. Tout enfant qui était pris, même à la récrée, en train de parler une autre langue que le français était sévèrement puni. Dans les cas extrêmes, on mettait le petit enfant à genoux sur une règle et les bras en croix, avec une brique dans chaque main, et il devait tenir comme ça trop longtemps.
Nos enfants devront-ils subir de telles punitions s’ils parlent français au lieu de parler anglais ?
Une personne dont l’anglais est la langue maternelle, et qui n’a besoin de parler que cette langue, est très nettement avantagée dans ses études par rapport à une personne dont la langue maternelle n’est pas l’anglais, et qui est malgré tout obligée de parler l’anglais (surtout si ses cours de math sont en anglais !). Car il y a une chose de plus à apprendre, l’anglais, et ça prend du temps, et le temps passé là, on ne peut pas le passer à apprendre autre chose !
Devrons-nous accepter que nos enfants, dont la langue maternelle est le français, subissent des cours de math en anglais au risque de comprendre tout de travers, voire de ne rien y comprendre du tout ?
Il faut bien savoir aussi que les Américains pourront plus facilement attirer nos chercheurs s’ils parlent anglais. Je veux dire que la France paye la formation de nos chercheurs, et que si ceux-ci vont ensuite exercer en Amérique parce qu’ils y sont bien mieux payés… c’est du vol ! Et les Américains pourront d’autant plus facilement nous voler nos chercheurs, que nous avons former à nos frais, rappelons-le, si en plus nous les avons formés à parler l’anglais couramment. Il en va de même pour d’autres catégories de travailleurs.
Note de do :
Par exemple, je sais que dans la banlieue de Cavaillon, en Provence, dans les années 1950, personne ne parlait le français. Tout le monde parlait le provençal. Cette langue a quasiment disparu aujourd’hui et depuis longtemps. Comment s’y est-on pris pour faire plus ou moins disparaître le basque, le provençal, l’occitan, le breton, le corse… le patois ?
En punissant sévèrement les enfants. Tout enfant qui était pris, même à la récrée, en train de parler une autre langue que le français était sévèrement puni. Dans les cas extrêmes, on mettait le petit enfant à genoux sur une règle et les bras en croix, avec une brique dans chaque main, et il devait tenir comme ça trop longtemps.
Nos enfants devront-ils subir de telles punitions s’ils parlent français au lieu de parler anglais ?
Une personne dont l’anglais est la langue maternelle, et qui n’a besoin de parler que cette langue, est très nettement avantagée dans ses études par rapport à une personne dont la langue maternelle n’est pas l’anglais, et qui est malgré tout obligée de parler l’anglais (surtout si ses cours de math sont en anglais !). Car il y a une chose de plus à apprendre, l’anglais, et ça prend du temps, et le temps passé là, on ne peut pas le passer à apprendre autre chose !
Devrons-nous accepter que nos enfants, dont la langue maternelle est le français, subissent des cours de math en anglais au risque de comprendre tout de travers, voire de ne rien y comprendre du tout ?
Il faut bien savoir aussi que les Américains pourront plus facilement attirer nos chercheurs s’ils parlent anglais. Je veux dire que la France paye la formation de nos chercheurs, et que si ceux-ci vont ensuite exercer en Amérique parce qu’ils y sont bien mieux payés… c’est du vol ! Et les Américains pourront d’autant plus facilement nous voler nos chercheurs, que nous avons former à nos frais, rappelons-le, si en plus nous les avons formés à parler l’anglais couramment. Il en va de même pour d’autres catégories de travailleurs.
Bien à vous,
do
http://mai68.org/spip2
L’article que je vous livre ici est celui de l’A.FR.AV (Association francophonie avenir), je ne suis pas tout à fait d’accord avec tout, mais cet article mérite largement d’être lu en entier. Comme il comporte des vidéos en illustration, je vous invite à le lire sur mon site :
C’est une simple affaire de prestige du mâle dominant — comme chez les Bandar-Logs chers à un Kipling qui avait tout compris des faiblesses des « démocrassies » parlementaires.
Si vous ne l’avez pas lu; pour comprendre accessoirement où court ce qui fut si longtemps cette si belle, si élégante langue française, et pourquoi, voyez sous l’article intitulé « La langue tueuse ».
Accessoirement, c’est encore pour singer le grand mâle dominant que les Français se complaisent à vouloir parer leur actuel ouistiti, sans autre légitimité que celle réjouir le bobo commun, du titre « Première Dame » (quand ça n’est pas ce « first lady » dont se gargarisent les journaleux francoclastes). Sic transit… Et ces benêts ne saisissent pas un seul instant que c’est tout simplement pour appâter l’électeur étazunien moyen qu’il importe de lui présenter pour les présidentielles (pour toute élection, en fait) une image dans laquelle il lui soit loisible de se reconnaître (quelques millions de dollars en moins): un couple niais, des enfants engraissés aux flocons de blés et aux sodas « zéro-calories », un chien de préférence (à défaut un chat) et qu’ils aillent à l’église — peu importe laquelle, mais avec régularité.
La noblesse d’un Poutine, c’est de ne pas s’abaisser à de telles singeries.
Observez maintenant les simagrées électorales françaises et voyez comme le mal (sans circonflexe ni e final, cette fois) américain est en train de déteindre et de dégouliner sur cette malheureuse nation.
Québécois, cramponnez-vous! Vous n’avez plus De Gaulle pour vous prêter main forte.
Personnellement, je suis allé même à l’université Laval en Sciences politiques sans parler un mot en anglais. Je travaille au cinéma dans le milieu anglophone et j’exige- pas, je demande- d’être servi en français. Bref, le Canada m’a accepté, mais j’ai choisi le Québec et je n’ai pas peur du chômage, car je ne parle pas l’anglais!
Je vous suis tout à fait. Lorsque dans un restaurant italien établi dans une pricipauté de langue officielle française un serveur se croit autorisé à s’adresser à moi en italien (langue que je comprends) je le prie poliment, mais fermement aussi, de me faire grâce de cette arrogance. Car c’en est une que de se prétendre en pays conquis.
Je me doute que ça n’est probablement pas dans les intentions du malheureux qui n’en peut mais; je prétends toutefois que c’est une erreur que de céder à mil-et-une de ces innocentes tentatives du pied glissé dans l’entrebâillement de la porte. Où que ce soit et par qui que ce soit.
Les anglophones ont une certitude étrange que j’ai souvent entendu énoncer: lorsqu’ils se trouvent dans un de ces rares endroits de la Planète où il est encore considéré comme possible de ne pas comprendre leur idiome ils se rassurent en s’assénant: « One just has to speak LOUDER » (« la solution est de poursuivre comme si de rien n’était… mais en parlant PLUS FORT »). C’est un peu agaçant… non?