Les Bourses mondiales dégringolent, Trump accuse la Fed
Nous invitons nos lecteurs à lire attentivement cet article paru sur MSN. La première phrase présente une « fake news » en ce sens que Donald Trump se présente comme un mauvais acteur de « reality show » quand il conspue la FED pour avoir hausser les taux d’intérêts aux USA – alors que c’est lui-même qui l’exige de la FED. En effet, l’entrée des capitaux aux États-Unis ralentit car le marché stagne et la rentabilité des investissements descend du à des taux d’intérêts trop faibles. Il n’y a que la spéculation boursière qui gonfle les actifs comme un ballon d’hélium avec tous les risques que cela impliquent d’un crash boursier appréhendé. Il ne reste plus qu’à hausser les taux d’intérêts c’est la loi de la gestion économique capitaliste qui le veux, afin de réduire le crédit et de raffermir le dollar (si la chose est possible) et continuer d’attirer les capitaux en Amérique. Mais la hausse des taux d’intérêts a pour conséquence de réduire encore davantage la consommation et comme nous l’annoncions dès l’élection de Donald Trump les ménages et les étudiants et les prolétaires américains seront jetés à la rue, entraînant l’effondrement de la consommation et ainsi sera lancé la spirale catastrophique pour laquelle ce menteur a été placé à la tête de l’Amérique. Ce n’est pas fini, le grand crash pointe à l’horizon. Robert Bibeau. Éditeur http://www.les7duquebec.com
Un vent de panique a gagné les places boursières mondiales jeudi, après un mercredi noir à Wall Street causé, selon le président américain Donald Trump, par la politique de relèvement des taux menée par la banque centrale américaine (Fed).
Les marchés sont « menacés », analyse Stephen Innes, responsable des échanges Asie-Pacifique chez OANDA, pour qui « les paris sont ouverts » sur la suite du scénario. « Si nous parlons de voir la fin du tunnel, je ne le pense pas« , a dit à l’agence Bloomberg Louis Tse, directeur général à Hong Kong de VC Asset Managment Ltd.
La Bourse de Hong Kong a clôturé jeudi en baisse de 3,54%, Tokyo de 3,89%, tandis que Shanghai a plongé de plus de 5% et celle de Shenzhen de 6,45%.
Le recul était moins fort, mais toutefois marqué en Europe: Paris perdait 1,43% vers 09h25 GMT, Londres 1,72% et Francfort 1,24%.
Les investisseurs s’inquiètent notamment du durcissement de la politique de la Fed, engagée dans un processus de hausse des taux d’intérêt après avoir abreuvé les marchés de liquidités pendant des années.
« La perspective de taux d’intérêt plus élevés inquiète les investisseurs étant donné qu’elle signifie des coûts d’emprunt plus élevés pour les entreprises et les particuliers« , a précisé David Madden, un analyste de CMC Markets.
Les rendements obligataires américains sont soudainement remontés la semaine dernière, après des propos du président de la Fed Jérôme Powell, qui a laissé entendre que l’institution allait encore durcir sa politique monétaire pour éviter toute surchauffe de l’économie américaine, particulièrement dynamique (sic).
Le président américain Donald Trump qui, depuis cet été, n’hésite pas à dire haut et fort sa désapprobation, a estimé mercredi soir que la Fed était « tombée sur la tête », l’accusant d’être à l’origine de la dégringolade de Wall Street mercredi.
L’indice Dow Jones était tombé mercredi à son plus bas niveau depuis février, chutant de 3,15%, alors qu’il avait atteint un sommet historique il y a huit jours. Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a quant à lui accusé son plus fort recul depuis plus de deux ans, perdant 4,08%.
« La plongée à Wall Street met les marchés boursiers du monde entier sous pression« , a commenté Milan Cutkovic, analyste chez AxiTrader.
– Cumul de raisons –
Tentant de calmer le jeu après la charge de Donald Trump, le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin a dit depuis Bali, où il participe aux assemblées annuelles du FMI et de la Banque Mondiale: « Je ne pense pas qu’il y ait eu des nouvelles de la Fed aujourd’hui qui n’aient pas été connues avant (…) Les marchés montent et descendent« .
© Fournis par AFP Situation des principales places boursières dans le monde les 10 et 11 octobre
Pour la directrice du FMI Christine Lagarde, de tels relèvements de taux « sont un développement nécessaire » et « inévitable » pour les économies comme les États-Unis enregistrant une croissance robuste, une inflation accrue et un chômage « extrêmement bas ». (sic)
Les analystes mettent également en avant d’autres sources d’inquiétude pour expliquer la chute des bourses mondiales.
« C’est un cumul de raisons: la chute à Wall Street, le bond des taux d’intérêt à long terme, des inquiétudes renouvelées sur les relations commerciales entre la Chine et les États-Unis et une attitude prudente en amont des annonces de résultats d’entreprises« , a expliqué à l’agence Bloomberg Juichi Wako, de Nomura Securities à Tokyo.
Les tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis continuent d’alimenter les craintes, pour « leur impact sur la croissance chinoise », ont estimé les analystes du courtier Aurel BGC.
Les investisseurs « jugent que le secteur technologique serait le principal touché par un ralentissement plus marqué de l’activité chinoise« , ont-ils complété.
Le projet de budget italien, qui prévoit un bond du déficit du pays, pourrait également affecter les places boursières européennes. Voir notre article sur la bataille entre le gouvernement italien et l’Union européenne ici:
http://www.les7duquebec.com/7-de-garde-2/quy-a-t-il-derriere-la-bataille-entre-litalie-et-lunion-europeenne/
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Les pertes économiques dues aux catastrophes climatiques explosent
Source : https://www.msn.com/fr-ca/actualites/monde/les-bourses-mondiales-dégringolent-trump-accuse-la-fed/ar-BBOe8ND?ocid=spartanntp
La fed est a l’origine des krach.
Trump a raison puisque les krach boursiers ont majoritairement eu lieu après que la fed eu resserré la politique monétaire, la fed sait très bien qu’au dessus d’un certain niveau les taux vont vraisemblablement aboutir à un ralentissement économique et éventuellement à un krash boursier, la fed sait cela et je dirais même qu’elle l’espère.
Ce qui est certain c’est que si la fed continue à augmenter les taux nous aurons un très très gros krach et que comme d’habitude ce sont les petits porteurs qui subiront des pertes.
@ Jean
Tu te trompes je crois.
1) Les crash boursiers ne date pas de la FED mais de la naissance du mode de production capitaliste donc bien avant TRUMP
2) La FED ressert le crédit = vrai= mais comme je le dis en préambule de l’article c’était nécessaire et inévitable CHAQUE fois a une période d’expansion du crédit = suit = doit suivre impérativement une session de resserrement et cela n’a rien à voir avec la FED ou Donald Trump = La preuve en Europe et au Japon ils vivent le même jeu de Yoyo.
3) La FED – les capitalistes financiers contrairement a ce que laisse croire les petits-bourgeois enragés ne souhaitent jamais un crash boursier où ils y perdent leur chemise pour la plupart sauf exception – Mais en appliquant les lois inexorables de l’économie capitaliste ils s’engouffrent malgré eux dans un crash qui succède à un autre crash t ainsi de suite jusqu’a la disparition de ce mode de production.
4) OUI en effet camarade = les petits porteurs y perdront leur chemise les premiers de tous… mais rassure toi les gros les très gros suivront de près comme le signale notre article : http://www.les7duquebec.com/actualites-des-7/les-500-plus-grosses-fortunes-mondiales-ont-perdu-63-milliards-de-dollars/
Robert Bibeau Éditeur http://www.les7duquebec.com
« chaque bulle économique et chaque krach subséquent depuis 1914 peuvent être liés aux mesures de politique monétaire des banques centrales »
http://lesakerfrancophone.fr/la-bulle-de-tout-quand-va-t-elle-enfin-eclater
@ Jean
Je ne comprend pas bien ce que cette citation tente de prouver !
Je vais tenter une approximation : En effet chaque bulle financière ou krach boursier était – est et sera liés aux politiques monétaires des banques centrales
Ce qui prouve que les banques centrales, les banques, les États, la bourse n’ont finalement aucun contrôle sur les variables monétaires, financières, boursières qui de par leur mode de fonctionnement réciproque et concomitant les force à reproduire toujours le même pattern catastrophique pour nous et pour eux-mêmes
La seule latitude que possède le Président de la FED pour donner un exemple est de retarder ou de devancer la hausse des taux d’intérêts de 0,25 ou de 0,50 % qui précipiteront l’inévitable krash à venir jusqu’au suivant et on recommence .
Robert Bibeau Éditeur http://www.les7duquebec.com
L’approche de Gail Tverberg est pour moi plus pragmatique.
https://ourfiniteworld.com/2018/10/14/the-worlds-fragile-economic-condition-part-2/#more-43199
« If a person looks closely, it is possible to see that in most cases, increases in US short-term interest rates preceded recessions. In fact, if a person looks at the minutes of the Federal Reserve Open Market Committee, it is sometimes clear that the Open Market Committee raised interest rates to intentionally pop asset bubbles »