7 au Front

Débat dans le camp prolétarien: Qu’est-ce que le parti?

Par Nuevo Curso. Le 18.03.2018. Sur  Révolution ou Guerre no.10
 

THIS ARTICLE IS AVAILABLE IN ENGLISH-ITALIANO-ESPAGNOLE AND PORTUGUESE:
17.10.2018The partyEnglish-espagnole-italiano-Portuguese

 

Le webmagazine Les7duquebec.com publie cet article de Nuevo Curso – traduit de l’espagnole par le Groupe International de la Gauche Communiste (GIGC) afin d’élargir le débat autour de la question de l’organisation de la révolution prolétarienne. Le premier texte de l’article présente quelques commentaires du GIGC relatifs au texte de Nuevo Curso et le deuxième texte de l’article présente l’exposé de Nuevo Curso sur la question du Parti Communiste qui nous semble correspondre à la doctrine bolchevique telle que présentée dans les « Thèses d’avril » de Lénine (1917). Tout au long de l’article les caractères gras sont de nous. Nous avons souligné en rouge les portions de texte que nous questionnerons dans nos commentaires la semaine prochaine. Robert Bibeau pour Les7duquebec.com.

 


 

  • Nous avons pris l’initiative de traduire le texte suivant du groupe Nuevo Curso sur la question du parti de classe pour deux principales raisons. Premièrement, le parti est un sujet central et fondamental pour tous révolutionnaires. Le positionnement politique sur cet aspect est donc un des éléments primordiaux qui séparent les révolutionnaires véritables des anarchisants et des semi-conseillistes. Sur ce point, Nueovo Curso se place résolument dans le camp partidiste. Deuxièmement, le groupe Nuevo Curso s’insère tout aussi résolument dans la dynamique du regroupement des révolutionnaires pour former le parti communiste mondial. Traduire ses positions aidera donc à les répandre et ainsi les faire connaître dans le milieu prolétarien.

 

  • Nous voulons souligner la qualité et la clarté du texte sur le caractère politique de la lutte de classe, c’est-à-dire que le prolétariat tend à s’organiser dans sa lutte contre la bourgeoisie et son État en parti politique autonome. D’ailleurs le texte reprend la définition simple et efficace du parti par la gauche italienne : celui-ci est un fait de conscience et d’effort vers un but. Cet effort passe par l’intervention active des groupes et du parti communistes afin de jouer le rôle de direction politique, c’est-à-dire de leadership politique, que le parti exerce en tant qu’avant-garde vis-à-vis du reste de sa classe.

 

  • Nous apprécions aussi la formule du « parti en devenir » par son caractère dynamique et sa vision dialectique. En effet, le regroupement des révolutionnaires en parti est une lutte et un souci constant pour les révolutionnaires. Même en période de pleine contre-révolution quand le parti n’existe plus formellement, les militants ayant su résister doivent dès lors jeter les bases du parti de demain. De même, l’ensemble des groupes actuels de la gauche communiste forment le « parti en devenir ». Loin de nous l’idée de penser que le parti de classe naîtra de leur addition démocratique. Mais il sera certainement le résultat de la confrontation de leurs positons politiques, où le bon grain communiste se ressemblera « naturellement » » et sera en mesure de se séparer de l’ivraie opportuniste et sectaire. (Révolution ou Guerre no 10 – GIGC)

Qu’est-ce que le parti ? (Nuevo Curso)

Dans le Manifeste communiste (1848), il y a deux passages qui surprennent presque toujours le lecteur d’aujourd’hui. Le premier, quand relatant comment les luttes pour les salaires dans chaque entreprise se transforment en luttes de classe et que surgissent des revendications comme la réduction de la journée de travail, le prolétariat se constitue pour la première fois comme sujet politique, comme une classe politiquement indépendante.
 
Cette organisation du prolétariat « en classe, et donc en parti politique », ne cesse d’être compromise par la concurrence entre les ouvriers eux-mêmes. Mais elle resurgit, et toujours plus forte, plus ferme, plus puissante. Le second, dans le deuxième chapitre, Prolétaires et communistes, commence par affirmer que « les communistes ne forment pas un parti distinct opposé aux autres partis ouvriers ».
 
Les deux usages du terme forme une paire dialectique, contradictoire et à la fois complémentaire, chacun en lien direct avec la conception de ce qu’est la classe et chacun à des années lumières de l’image statique que la sociologie nous donne des classes sociales et des partis politiques. Comme le souligne Bordiga dans Parti et classe (1921) :
 

« Le concept de classe ne doit donc pas nous suggérer une image statique, mais une image dynamique. Quand nous découvrons une tendance sociale, un mouvement dirigé vers un but donné, alors nous pouvons reconnaître l’existence d’une classe au vrai sens du terme. Mais alors existe, d’une façon substantielle sinon encore formelle, le parti de classe. Un parti vit quand vivent une doctrine et une méthode d’action. Un parti est une école de pensée politique et en même temps une organisation de combat. Le premier trait est un fait de conscience, le second est un fait de volonté, plus précisément d’effort vers un but. En l’absence de ces deux caractères nous ne possédons pas encore la définition d’une classe. Le froid enregistreur de données peut bien, répétons-le, constater des affinités dans les conditions de vie de groupes plus ou moins vastes, mais aucune trace ne se grave dans le devenir historique. » [1]

 
Bordiga reprend les deux formulations du Manifeste en faisant la distinction entre le parti comme moment de la conscience et de la classe et le parti comme organisation formelle. D’un côté, nous avons la classe qui, dans la mesure où elle prend conscience de ses intérêts propres et les fixe sous son propre programme dans l’espace politique, se convertit en un sujet politique indépendant « et donc en parti politique ». La classe se convertit en un parti, en une partie autonome de la société capitaliste. De l’autre, nous avons ’les partis’, petites sécrétions de la classe, ferments du développement de sa conscience, cristallisations de cette volonté de l’étendre et de l’approfondir. Les travailleurs se constituent « en classe, et donc en parti politique » quand leurs propres luttes indépendantes de toute fraction de la bourgeoisie les convertissent en sujet politique propre.

Le parti de classe

 
Grâce aux leçons de la Commune de Paris, de la Révolution russe et même de Mai 1937 en Espagne ou dans les grèves révolutionnaires de 1942 en Italie, nous savons que c’est dans ces moments que les organisations formelles, les ’partis ouvriers’ qui regroupent les militants, sont poussés par le mouvement lui-même de la classe à coïncider et à fusionner pour être utiles… ou bien ils explosent et meurent. Le petit parti bolchevique n’a pas seulement cru mais aussi il a absorbé d’autres groupes militants comme l’important ’groupe inter-district’ du POSDR dans lequel Trotsky militait, et même des militants individuels qui se proclamaient jusqu’alors comme anarchistes ou populistes, pour, à partir de la décantation que les « Thèses d’avril » de Lénine imposèrent, se transformer en Parti communiste de Russie qui est le point clé du processus révolutionnaire russe. Et ce qui est plus important, à partir d’avril, le parti en formation mois après mois regroupe des secteurs chaque fois plus grands de la classe jusqu’à intégrer en octobre une partie significative des travailleurs les plus conscients et impliqués dans le mouvement révolutionnaire.
 
C’est alors qu’on peut parler en propre de « parti de classe » : une organisation formelle qui regroupe des secteurs numériquement significatifs de travailleurs qui forment son avant-garde et qui le fait en outre sur la base du programme qui rend possible le développement de cette constitution du prolétariat en classe, en sujet politique, en parti antagoniste et acteur de la transformation révolutionnaire de la société capitaliste. Comme Marx l’avait annoncé dans L’idéologie allemande (1845), cette élévation de la classe en parti et l’apparition conséquente d’un parti formel de la révolution prolétarienne ne pouvait avoir lieu qu’au cours de la révolution elle-même, au travers de la lutte classe contre classe, car ce n’est qu’alors que les attaches qui enserrent le développement de la conscience peuvent se détendre suffisamment pour les rendre possibles :
 

« Une transformation massive des hommes s’avère nécessaire pour la création en masse de cette conscience communiste, comme aussi pour mener la chose elle-même à bien ; or, une telle transformation ne peut s’opérer que par un mouvement pratique, par une révolution ; cette révolution n’est donc pas seulement rendue nécessaire parce qu’elle est le seul moyen de renverser la classe dominante, elle l’est également parce que seule une révolution permettra à la classe qui renverse l’autre de balayer toute la pourriture du vieux système qui lui colle après et de devenir apte à fonder la société sur des bases nouvelles » (K. Marx, L’idéologie allemande [2]).

 
Le fameux « parti de classe » ne peut exister que dans les époques révolutionnaires quand une partie significative des travailleurs fait sienne le programme historique de classe comme seule forme pour que sa lutte continue de se développer.
 
D’un autre côté, il est clair que le programme de classe n’est pas une occurrence ou une vision salvatrice née au feu de la bataille, mais le résultat d’un long et constant travail de critique en continuité avec les premiers groupes communistes ouvriers qui commence avec les communistes icariens de Cabet et la Ligue des Justes de Weitling et qui prend corps solidement avec la transformation de cette dernière en Ligue de Communistes avec Marx et Engels. Mais qui bien sûr ne s’arrête pas là. Dans le cas russe, il est évident que le parti se forme autour de la fraction bolchevique au sein du parti social-démocrate. Sans tout un travail tant théorique d’élaboration du passé que d’intervention durant des années, sans une forme organisée alors nouvelle et utile pour les nouvelles conditions apparues avec la guerre, il aurait été impensable d’arriver ne serait-ce qu’aux « Thèses d’avril« . Dans le sens contraire, la faiblesse des avant-gardes dans la courte révolution espagnole de 1936-1937 (bolcheviques-léninistes, « amis de Durruti » et militants individuels du POUM et de la CNT) n’exprimait pas seulement directement la faiblesse de la classe au moment de vérité, mais aussi l’incapacité des fractions communistes opposées à la contre-révolution régnante à fournir des réponses utiles aux nécessités de la classe dans la décennie antérieure.
 
C’est-à-dire que, dans les périodes où la classe n’a pas réussi à émerger comme sujet politique, la capacité des révolutionnaires pour constituer des ferments organisationnels et politiques solides est indispensable pour qu’au moment révolutionnaire la classe puisse développer sa conscience et matérialiser un cours politique propre. Le « parti de classe » des moments révolutionnaires ne tire pas son programme du néant mais d’un long travail théorique et d’intervention des groupes de révolutionnaires dans les périodes de faiblesse, de défaite et de recul.
 

Le parti comme organisation politique formelle dans la classe

 
Bien sûr, tout ce qui s’appelle « communiste » ou « ouvrier » ou prétend l’être n’est pas une organisation politique de classe même si elle a beaucoup d’ouvriers parmi ses membres. Il y a des frontières qui sont fondamentales en dehors desquelles il ne peut y avoir une réflexion de classe, indépendante de la bourgeoisie, même si ceux qui les animent sont bien intentionnés. Ces frontières sont en réalité très basiques : ne pas avoir appelé les travailleurs à se massacrer d’un côté ou de l’autre sous les drapeaux nationaux de chaque bourgeoisie en défense du capital national, pour son « indépendance » impossible ou toute autre cause imaginable. En 1975, voilà comment G. Munis soulignait les critères politiques pour définir une organisation de classe :
 

  • « Ils sont tous englobés dans l’internationalisme. Son abandon en 1914 par la Seconde internationale au bénéfice de la défense patriotique (capitaliste, il ne peut en être autrement) fut un grand effondrement pour le prolétariat. Remis de nouveau en marche par la révolution russe, il est à l’origine de la première vague révolutionnaire mondiale qui fut contenue pays par pays jusqu’à être vaincue en Espagne. La cause directe de cette élimination du prolétariat comme classe en lutte fut la trahison de l’internationalisme par la 3e Internationale, trahison provenant des intérêts du capitalisme étatique érigé en Russie et hypocritement étiqueté socialiste.
  • L’internationalisme nous donne donc la clé pour comprendre tous les problèmes et pour adopter en conclusion les notions théoriques nécessaires à la prochaine offensive du prolétariatIl permet d’établir les mérites et les erreurs de la révolution russe, de comprendre sa marche en arrière jusqu’à la contre-révolution stalinienne, le rôle réactionnaire mondial de celle-ci au travers de ses partis, la défaite de la révolution espagnole, la victoire de Franco et sa durée au pouvoir, la guerre de 1939-45, les résistances national-impérialistes et toutes les guerres ou mouvements nationaux postérieurs de même nature, la conversion de ce que furent des partis communistes en partis anti-communistes, la croissance industrielle dégénérative tant en Occident qu’en Russie, Chine et dans les pays arriérés, le long marasme du prolétariat depuis la guerre jusqu’à aujourd’hui et l’importance réactionnaire croissante des syndicats ; il permet de comprendre les similitudes des nombreux groupes plus dans la posture que pleinement révolutionnaire » (G. Munis, traduit par nous du GIGC directement du blog de Nuevo Curso).

La frontière fondamentale qui distingue les groupes politiques de classe est l’internationalisme, le refus de subordonner le mouvement de classe à une quelconque faction ou intérêts du capital dans aucune circonstance, particulièrement la guerre.
 

Le parti en devenir

 
Il y a toute une série de groupes qui, ayant tiré les leçons de la contre-révolution, de l’évolution du capitalisme dans sa décadence et de toutes les avancées et défaites du mouvement, se définissent selon les principes de l’internationalisme. Dans leur majorité, ils forment ce que nous appelons l’avant-garde historique : ils sont le résultat de l’évolution des gauches des Seconde et Troisième internationales. Il y aussi d’autres groupes internationalistes ’nouveaux’ qui essaient de tirer leurs propres leçons des expériences passées de la classe. Les unes et les autres ont des positions différentes sur des questions, des traditions, des modèles tactiques et des formes organisationnelles distinctes, mais toujours dans le cadre d’un acquis commun. En général, leur succès dépendra de leur capacité à se réapproprier et rendre utile le programme de classe, toutes ces leçons du passé qui émergent de l’histoire même du mouvement ouvrier, pour les ’avant-gardes contingentes’. Nous appelons ’avant-gardes contingentes’ toute cette couche de travailleurs qui remettent en question les mensonges et les pièges bombardés continuellement par la droite et la gauche à travers les médias et les appareils de l’État dans le monde et dont la réponse, si elle se développe de manière cohérente, ne peut que les mener au programme communiste.
 
Ensemble, avant-gardes historiques, groupes ouvriers qui se réapproprient le programme et avant-gardes contingentes qui cherchent des réponses, forment le mouvement réel « vers » le parti. En toute modestie, elles sont le parti du prolétariat d’aujourd’hui, le « parti en devenir« , le parti qui n’a jamais cessé d’exister et qui est en permanent processus de formation. Dans son ensemble et dans la mesure où il s’appuie sur le programme communiste, il est le ’parti historique’. Le ’parti de classe’ ou « parti révolutionnaire » dans son forme actuelle embryonnaire, bien que composé de divers ’partis’ en tant qu’organisations formelles et contingentes.
Comme tout mouvement vivant et contradictoire, toutes ses tactiques ne fonctionneront pas, ni toutes ses formes organisationnelles actuelles ne répondront aux nécessités historiques qui se poseront dans les années à venir et bien sûr toutes leurs positions d’aujourd’hui, certaines contradictoires entre les groupes, ne se maintiendront pas. Chacun de ces groupes est et continuera à être confronté de manière croissante à la réalité et aux nécessités des luttes de classe si le mouvement de classe prend son élan. Dans celles-ci, ils devront se corriger et se forger comme des forces capables d’orienter la classe de manière effective pour dépasser les différents niveaux de résistance et de confrontation. Cela ne se produira pas en discutant de manière académique, en s’obstinant à « croître », ni en entrant dans les querelles propres au gauchisme. Ni le sectarisme, ni l’obsession numérique, moins contradictoires que ce qui paraît, n’apporteront rien qui ne soient des obstacles.
Les groupes internationalistes, historiques ou nouveaux, et les travailleurs qui cherchent des réponses pour avancer, forment aujourd’hui ce ’parti en devenir’ qui vise au futur parti de classe.
Il n’y pas d’autre secret que d’apporter avec des vieilles et des nouvelles formes, des réponses et des chemins au développement de la conscience de la classe dans ses conflits et aspirations. Car au final, le parti, dans toutes ses acceptations, est plus que le programme de classe se découvrant elle-même et matérialisé, incarné, dans la partie la plus consciente des travailleurs. C’est pour cela que le travail de tous ces groupes, aujourd’hui petits et en apparence modestes, est cependant d’une importance immense car ils sont le lien entre la connaissance développée dans le passé et le futur auquel il faut donner sens pour toute l’épopée humaine. Comme le disait Pour un Second Manifeste communiste en 1961 :
« Les conditions objectives de la révolution communiste ne suffisent pas pour garantir sa victoire, et les conditions subjectives ne seront engendrées nécessairement par les premières. Les conditions subjectives ne sont pas autre chose que la conscience théorique de l’expérience antérieure et des possibilités maximales offertes par le prolétariat ; c’est la connaissance ardente d’action humaine et prête à changer son existence subjective en existence objective » (traduit pas nos soins du blog de Nuevo Curso, nous n’avons pas trouvé cette citation dans la version française du ’Second Manifeste…’ [3])

Nuevo Curso, 18 mars 2018 (traduit par le GIGC).

 

Robert Bibeau

Auteur et éditeur

25 réflexions sur “Débat dans le camp prolétarien: Qu’est-ce que le parti?

  • Yves Legault

    Si je me fie à ce qui se passe au Canada et au Québec, C’est justement les partis politiques qu’il faut mettre à la porte de la politique!

    Répondre
    • robert bibeau

      @ Yves
      Je pense à peu près comme vous mais en plus radical – ce n’est pas le politique qui est le problème et donc pas les partis politiques – c’est le mode de production dont les partis politiques sont un élément de la superstructure sociale
      Comme il sagit ici d’abattre le mode de production on comprend que l’on préconise d’éliminer – à terme – les partis politiques qui sont des organisations de classe. (Attention je ne dis pas d’éliminer les militants de ces partis mais seulement la structure de ces partis) d’ici la un mouvement prolétarien devra être mobilisé et mis en action.
      Robert Bibeau Éditeur http://www.les7duquebec.com

      Répondre
  • Vivien DURIEUX de CAROLI ,de SAINT LOUIS

    Dieu,Amour,Justice et Vérité le premier révolutionnaire.
    Statue vide de ST JEAN PAUL II à TERMINI ROME Italie où il y a eu à TURIN,ville du Saint Suaire,siège du 66ième anniverssaire de BILDEBERG , où étaient invités en juin 2018, nos Etats Pontificaux,complices du Nouvel Ordre Mondial de Jacob de ROTHSCHILD que « J ‘ACCUSE » du détournement du vol MH 370= vol MH 17, le 17.07.14 abattu par un SU 25 de KIEV, dont alors le Premier Ministre ,fut reçu par FRANCOIS ,lançant 2 colombes ,en directe à la TV, dévorées par un corbeau et un goëland .A haloween 2015 ,ISRAËL par un drone PREDATOR a filmé et abattu un AIRBUS russe,au dessus du SINAÏ de juridiction aérienne israélienne, a descendu un vol charter irrégulier,sans que POUTINE réagisse,pas plus concernant les auto-attentats du 11 et 21 septembre 2001 à NEW-YORK et TOULOUSE , »TO LOOSE »POUR PERDRE à NUREMBERG II à « ROME OU TOUS LES CHEMINS CONDUISENT » vers la cité aux sept collines dans l’apocalypse de ST JEAN..JE SUIS CHARLIE MAGNUS, « J’ACCUSE » de terrorisme, HOLLANDE qui a fait son 11 septembre 2001 le 11 janvier 2015 et avec le BATACLAN vendredi 13 novembre 2015,222 anniversaire reconnaissance des juifs par LOUIS XVI DIEUDONNE.Prédominance des sionistes et OMERTA de la TV en France sur le 9/11 et les auto-attentats aux USA et en FRANCE sous JOSPIN,SARKOZY et HOLLANDE les deux derniers étant juifs et sionistes à l’ELYSEE où MACRON est un pion de LA MAFIA ILLUMINATI ROTHSCHILD..Richard GAGE architecte californien, comme moi même architecte et des centaines d’architectes invalidons la version BUSH,BARAK et TRUMPT sur le 9/11.April GALLLOP ,témoin N°1 du PENTAGONE invalide la version BUSH,BARACK et TRUMPT. sur le 9/11.Les disparitions des passager des 4 avions du 11 septembre 2001 ressemblent au vol Malaysian Airlines N° 370 ,disparu, corps et biens , de Kuala Lumpur à Pékin .
    Les services secrets ne reculent devant aucune infamie .Aucun massacre public de passagers par centaines pour réaliser leur but .C’est l’enfer!
    Fin OMERTA de LA MAFIA ILLUMINATI concernant le vol MH 370 a aterri à DIEGO GARCIA le 08.03.14 vers 7h30 pour décharger ses vingt ingénieurs de FREESCALE, comme l’attestent à 6h a.m ,des témoins du sud des Maldives et Philip WOOD,un texan,passager du MH 370 le 18.03.14 a pu envoyer un SMS comme S.O.S, le géolocalisant à 3.5 miles de DIEGO GARCIA.Le vol MH 370 a redecollé le 23.03.14, direction REUNION et ST PAUL et NOUVELLE AMSTERDAM ,Préfecture ST PIERRE de LA REUNION où a été vu le 23.03.14 et où a été découvert un flaperon droit,qui atteste un amerrissage, avant que l’épave plonge à 1.100 km Nord de ST PAUL et NOUVELLE AMSTERDAM,photographié en 120 morceaux par 4 satellites thaï,chinois et 2 satellites militaires français ,où HOLLANDE et MACRON. mentent à M.Ghyslain WATTRELOS.sans nouvelle de son épouse et deux de leurs enfants..
    A.E.9.21,Architects & Engineers the Truht,la vérité au PENTAGONE sur le 11 et 21 septembre 2001 à NEW-YORK et TOULOUSE « TO LOOSE » POUR PERDRE à NUREMBERG II à « ROME OU TOUS LES CHEMINS CONDUISENT » , à traduire en justice http://WWW.G.BUSH , JOSPIN, NETANAYOU,BLAIR,BARACK et consort .
    Non au VATICAN invité en 2018 au 66 ième anniverssaire de BIDELBERG, non à DAVOS,au G7,au Nouvel Ordre Mondial ,un ordre satanique prévu par la Bible dans l’Apocalypse 13. Plainte contre X pour terrorisme devant la C.P.I et T.P.I un NUREMBERG II à « Rôme où tous les chemins conduisent ».notre plainte en HOLLANDE contre HOLLANDE, TETE DE MORT,pour terrorisme devant la C.P.I et T.P.I
    Référence :RK 83 921 253 8 FR, devant le TPI & CPI
    «Dieu,Amour,Justice et Vérité» :
    Mémoires de Christian et Vivien DURIEUX de BEAULIEU,de ST PAUL, au VATICAN dans nos Etats Pontificaux , Comtes DELAITTRE de CAROLI , « Dieu,Amour,Justice et Vérité » nos mémoires adressés par courriel à Pâques, 1 avril 2018,Christ est ressuscité, au T.P.I & C.P.I de LA HAYE en HOLLANDE,en rappel plainte le 28.07.14 et 04.10.14, avec copie courriel à Mme Carole BURTIN de l’ UDAF dont dépend mon frère Christian à TOURS , comme prisonnier politique,chrétien a subi ½ siècle de goulags de la S.S Sécurité Sociale. Goulag que teste Marc GRANIE C.R.S, chrétien, pour avoir dit la vérité drogué de force à PARIS depuis le 04.05.18 et moi sous HOLLANDE et MACRON, drogué de force depuis le 16.07.16, car protestant avoir été la cible,d’un drone, le 3 avril 2014,3 h, 3 explosions d’un drone,333 le Malin réveillant 400 personnes à « BOUCAN ATTENTAT MANQUE » , « SAINT GILLES ATTAQUE AU DRONE LA LOI DU SILENCE » sur le web !?
    L’image contient peut-être : une personne ou plus et personnes debout
    Vivien Durieux de Caroli
    9 juin
    Contre le N.O.M,Ordre Satanique selon la Bible Apocalypse 13. Plainte contre X pour terrorisme devant la C.P.I et T.P.I un NUREMBERG II à « Rôme où tous les chemins conduisent ».
    Référence :RK 83 921 253 8 FR, devant le TPI & CPI
    «Dieu,Amour,Justice et Vérité» :
    Mémoires de Christian et Vivien DURIEUX de BEAULIEU,de ST PAUL, au VATICAN dans nos Etats Pontificaux , Comtes DELAITTRE de CAROLI , « Dieu,Amour,Justice et Vérité » nos mémoires adressés par courriel à Pâques, 1 avril 2018,Christ est ressuscité, au T.P.I & C.P.I de LA HAYE en HOLLANDE,en rappel plainte le 28.07.14 et 04.10.14, avec copie courriel à Mme Caroline BURTIN de l’ UDAF dont dépend mon frère Christian à TOURS , comme prisonnier politique,chrétien a subi ½ siècle de goulags de la S.S Sécurité Sociale. Goulag que teste Marc GRANIE C.R.S., chrétien, pour avoir dit la vérité drogué de force à PARIS depuis le 04.05.18 et moi drogué de force depuis le 16.07.16, car protestant avoir été la cible,d’un drone, le 3 avril 2014,3h,3 explosions d’un drone,333 le Malin réveillant 400 personnes à « BOUCAN ATTENTAT MANQUE » , « SAINT GILLLES ATTAQUE AU DRONE LA LOI DU SILENCE sur le web !? L.O.L ,1 Mai 2011,béatification de JEAN-PAUL II et Page 2, « Dieu,Amour,Justice et Vérité » de nos mémoires des frères Louis de CAROLI,dénonçons la« statufication » le 1 Mai 2011à TERMINI ROME, de JEAN PAUL II, Karol VOJTYLA ,Charles VOJTYLA est Charlie Magnus, pro CAROLI , est Charlie Magnus CHARLEMAGNE.dont nous sommes les tous derniers primo-descendants par son fils Louis I et Hiltegarde.
    « Qui est Charlie !? » ,le 7,8 et 9 janvier 2015 avec le 11 janvier 2015,le 11 septembre 2001 de HOLLANDE -TETE DE MORT-KOKO DE MORT a inventé le CHARLISME ,dernier AVATAR du TERRORISME né le 14 juillet 1789 sous la RAIE PUBLIQUE pue sous SARKOZY,HOLLANDE et MACRON, pions du Nouvel Ordre Mondial ,un ordre ancien, de la Bête, blessée à mort, la nuit du 20.12.12 au 21.12.12,fin du Nouvel Ordre Mondial que « J’ACCUSE » de 99% du terrorisme qui sont des auto-attentats comme CHARLIE , BATACLAN sous HOLLANDE .
    « Qui est Charlie !? »d’ Emmanuel TODD , « le 11 janvier 2015 », « une imposture », selon Emmanuel TODD,pire du terrorisme d’Etat quant on sait que Charlie a été racheté par ROTHSCHILD à ANOUKA,4 semaines avant d’être fait ARAKIRI, sous HOLLANDE-TETE DE MORT-KOKO DE MORT que « J’ACCUSE » des tueries de CHARLIE,SUPER CACHER ,BATACLAN et de violences sur nous. « J’ACCUSE » HOLLANDE du faux suicide de son ami HELric FREDOU,N°2 SRPJ ,le 07.01.14 enquétait sur les frères KOUACHI à TROYES, vus au restaurant lors de la tuerie de CHARLIE. « J’ACCUSE » le 09.08.13 et 03.04.14 ,HOLLANDE de TERRORISME sur nous , devant le T.P.I et C.P.I de HOLLANDE,selon l’Arrêt 8 bis de « ROME où tous les chemins conduisent » vers JEAN-PAUL II béatifié,statufié,L.O.L le Jour J traque et assassinat du faux Oussama BEN LADEN.Le vrai O.B.L, architecte de formation, informations Gordon DUFF sur O.B.L assassiné le 13.12.01 par la C.I.A ,à TORA BORA, en Afghanistan , a 4 fois dénoncé et condamné ces attentats, les attribuant au « pouvoir derrière le pouvoir »,au Nouvel Ordre Mondial, « New World Order » et sa religion unique basée sur de faux attentats islamistes, dont sont ouvertement, par OMERTA des adeptes, le pape François et le pape BENOIT XVI par sa devise L.O.L « Défenseur de la vérité » de 333 le Malin : http://WWW.G.BUSH ,sur la toile cliquez :
    « Pope Francis,Jesuit Order N.W.O & 1 World Religion »
    http://pleinsfeux.org/le-pape-benoit-xvi-a-demissionne-po…/…
    « Rien n’est plus beau que le vrai, il doit régner partout et en toutes choses »,
    Epitaphe du chanoine Nicolas BOILEAU sur notre tombeau 69 à LA GRANDE MOTTE,HERAULT OCCITANIE ,où entre le croissant de l’islam et l’ étoile de David, brille la croix occitane de Louis I de CAROLI dont je suis le sosie et tout dernier-primo-descendant au trone de France, où Christ est Roy de France ,1 avril 2018 à Pâques Christ est ressuscité Jour J conception de Vivien II REMUS à Rôme bénit par PIE XII nous a reçus 2h45 en audience privée,année de son jubilé.
    Merci S.V.P à ACTION FRANCAISE, RESEAU INTERNATIONAL , KANAL AUSTRAL , INFOREUNION POLITIQUE , à tous serveurs et à vous tous de diffuser ce S.O.S ,car écrivant la vérité, étant donc « blacklisted » par GOOGLE et FACEBOOK préfèrent héberger des terroristes comme « CES FOUS QUI NOUS GOUVERNENT » par Pascal de SUTTER: comme MACRON ,HOLLANDE,SARKOZY et http://WWW.G.BUSH synonyme de 333,avec BLAIR toujours pas en prison alors qu’avec NATANAYOU recherché pour terrorisme par l’Espagne par INTERPOL,tous jugés et condammnés en Malaisie le payant fort cher, par la disparition de 3 avions en 2014 dont le MH 370 avec le flaperon droit et ses coquillages vus à LA REUNION où HOLLANDE , MACRON et leurs Gouvernements ,pions de Jacob de ROTHSCHILD nous mentent !?
    Vivien DURIEUX @+au 0692 68 69 66.courriel: v.durieuxdecaroli@gmail.com
    Référence :RK 83 921 253 8 FR, devant le TPI & CPI
    OBJETS : Plainte le 28.07.14 et rappel le 04.10.14 devant la C.P.I et T.P.I contre X pour violences sur nous, Article 8 bis de Rôme et complicité de terrorisme conduisant à l’abdication de l’antéchrist à :
    « ROME OU TOUS LES CHEMINS CONDUISENT » :
    « Nous les frères Louis de CAROLI aiglons jamais vassaux »:
    Notre devise, de Christian PIETRUS II ROMULUS & Vivien II REMUS , DONNADIEU & DIEUDONNE,nous sommes sujets de droit de nos Etats Pontificaux , où nous avons été chassés par François qui doit nous remettre la pièce à conviction qu’il nous a soustraite de force, place ST PIERRE de ROME le 23.07.14 :
    Le détonateur du drone, un disque de 8 cm, que je montre en ligne sur le WEB, dans « VIVIEN DURIEUX BOUCAN ATTENTAT MANQUE » , pièce expertisée numéro arme de guerre par la police artifieceri de ROME, pièce à conviction que le Vatican doit transmettre à notre avocat à PARIS :
    Me Isabelle COUTANT-PEYRE, téléphone 01 42 22 84 95,courriel: coutant.peyre@gmail.com.
    Sur RESEAU INTERNATIONAL, Monseigneur JEANBART archevêque d’ ALEPE , Tom DUGGAN, sujet britannique vivant à DAMAS et Vivien de CAROLI sujet de droit du Vatican ,vivant à LA REUNION du flaperon du vol MH 370, cliquez sur GOOGLE: « VIVIEN DURIEUX BOUCAN ATTENTAT MANQUE », «SAINT-GILLES ATTAQUE AU DRONE LA LOI DU SILENCE » suite à novembre 2017 de la défaite d’ I.S.I.S , (Israëli Special Intelligence Service) ,nous appelons nos Chefs d’Etat, nos Gouvernements, nos élus d’ exiger la fin des bombardements en Syrie, berceau d’Europe et du catholicisme ,église universelle .
    Le 01 ,04,18, Ile Bourbon :
    Merci envoyez s.v.p., vos mailings à v.durieuxdecaroli@gmail.com
    1 commentaire
    J’aime
    Afficher plus de réactions
    Commenter
    Partager
    Commentaires
    Vivien Durieux de Caroli
    Vivien Durieux de Caroli OBJET: La France avec CHARLIE 16 journalistes assassinés le 07.01.15 par HOLLANDE,TETE DE MORT selon accusations d’une ROTH SCHILD la France est le pays le plus dangereux au monde.
    Voir en P.J « Dieu,Amour,Justice et Vérité »
    L’Arabie Saoudite qui préside les Droits de l’Homme en assassinant Jamal KHASHOGGI journaliste Saoudien , M.B.S fait moins bien que HOLLANDE,TETE DE MORT,KOKO DE MORT a décapité CHARLIE,16 journalistes à PARIS temps MOSSAD, le 7,8,9 janvier et vendredi 13.11.15,222 ième anniverssaire reconnaissance des juifs comme français par Louis XVI DIEUDONNE ,le 21 janvier 1793 décapité par la RAIE PUBLIQUE donne des leçons à M.B.S. Vivien Durieux de Caroli ,de CHARLES MAGNE,dénonce .. Le CHARLISME dernier AVATAR de la terreur.,religion d’Etat sous SARKOZY,HOLLANDE et MACRON, . constate Vivien Durieux de Caroli : »Vendredi 13 novembre 2015 est la déclaration de la III guerre mondial »,dixit le pape François sur le 11 septembre de HOLLANDE à PARIS temps MOSSAD.après le 7,8,9 janvier 2015, « JE SUIS CHARLIE « ,les auto-attentats de HOLLANDE, »TÈTE DE MORT »que « J’ACCUSE » de terrorisme .Voir en pièce jointe: »VIVIEN DURIEUX BOUCAN ,ATTENTAT MANQUE »,suivi de « ST GILLES ,ATTAQUE AU DRONE ,LA LOI DU SILENCE », sur INFO REUNION . https://www.inforeunion.net/Vivien-Durieux-Boucan-l
    Gérer
    Vivien Durieux : Boucan, l’attentat manqué
    INFOREUNION.NET

    Répondre
  • Hervé Foissac

    A Robert,
    tu vois bien que l’état d’urgence permanent, mettre en avant la menace extérieure et au fondement du système capitaliste pour soumettre le prolétariat. Et cela, depuis l’avènement du système avec le monarchisme, qui est un système capitaliste par nature.
    Comme le rappelle G Munis, c’est par le biais du mot d’ordre « la patrie menacée » que le parti de classe qu’était l’internationale communiste sera détruit et l’union des travailleurs, divisé en ennemies s’entre tuant par millions. Voilà comment d’un jour à l’autre deux amis deviennent ennemis jusqu’à se tuer l’un l’autre. Même la religion n’est pas capable d’une telle prouesse dans l’esprit des humains !:
    Mais pour toi, cela reste « anecdotique ». Ton aveuglement est total.
    Toute la politique actuelle des tenants du système est là, pousser au populisme, pousser les salariés, donc, non pas seulement les ouvriers, mais aussi les professions dites libérales, vers les parties d’extrême droite ou au minimum, les maintenir dans l’état de sidération pour leur interdire de prendre une part active et réfléchie à l’action politique et préparer la répression et le retour à la situation du monde du XIXème siècle. L’état de sidération étant maintenu par la confusion entre réaction et pensée progressive.
    Le nationalisme est depuis toujours le moyen le plus sûr pour manipuler et contrôler le prolétariat, parce que lui seul permet de détourner sa conscience de classe contre elle même et non plus, contre l’ennemi pour lequel le prolétariat se constitue en parti, soit, les capitalistes, mais au contraire, permet à ces derniers de se présenter en sauveur auxquels il faut non seulement se soumettre, mais exiger la soumission.
    Tous les événements, passés, présent et futur, démontrent l’exactitude de mon analyse, reposant sur la seule raison pure. et surtout, la solution que j’énonce, mais pourtant, tu refuse encore d’y accorder ton attention, même en reconnaissant sa valeur. Personnellement, je me refuse encore et peut être jusqu’au bout à me mettre en avant, car ce n’est pas ma personne qui doit porter la raison, mais la raison elle même qui doit être entendu et à laquelle il faut se soumettre et à elle seule.
    Je sais qu’il n’ y a pas d’autres solutions que celle que j’énonce pour éviter un gigantesque bain de sang mondial, la réponse est dans le principe de responsabilité en lieu et place de la propriété, il n’en existe pas d’autres. Aucune solution est parfaite et contient donc ses propres inconvénients, mais chaque solution est adapté, la meilleur pour chaque situation.

    Répondre
    • robert bibeau

      @ Hervé.
      1) C’est faux je ne méprise pas ton analyse ou ta solution – je n’y croit pas tout simplement car ton approche est fondamentalement idéaliste kantienne et je suis matérialiste dialectique = tout nous oppose mais je ne t’insulte pas ce qui serait puérile – infantile. Vois-tu je sors à peine de 35 ans de militantisme sectaire-dogmatique dont la principale activité était en groupuscule de s’invectiver et de s’insulter et de se répudier – ce dont la classe prolétarienne se fiche éperdument. Un exemple : les deux textes ci-haut que nous diffusons originent de deux groupuscules qui refusent totalement de débattre avec nous… et même de nous parler (puérile en effet) et après ?!… le sujet qu’ils soulèvent est important pour la révolution prolétarienne notre seule préoccupation
      2) Je te donne un truc pour éviter la personnalisation futile d’un débat – toujours amorcer la discussion par un extrait écrit par ton interlocuteur – extrait dont tu traitera dans ta réponse. Tu as écrit ceci : « Comme le rappelle G Munis, c’est par le biais du mot d’ordre « la patrie menacée » que le parti de classe qu’était l’internationale communiste sera détruit et l’union des travailleurs, divisé en ennemies s’entre tuant par millions. » TU AS RAISON TOTALEMENT RAISON DANS TA REMARQUE. Tu ne commets qu’une seule erreur fondement de ma thèse que je te résume
      3) Un mode de production ne peut être renversé tant qu’il comporte des capacités de croissance et d’expansion – ceci s’observe notamment par le fait que la classe prolétarienne n’a pas atteint son plein développement. Les organisations de classe dont le développement est concomitant et dépendant de celui de la classe sont donc atrophiée, faible, sans cesse sollicité par le compromis réformiste ce qui a miné la 2em et la 3e et la 4e internationale et TOUS = TOUS = les partis politiques de gauche dans le monde. J’ai publié ce texte ci-haut mais je suis très critique face à ce texte.
      4) Tu dois attendre à la semaine prochaine pour connaitre notre position sur la question non pas du Parti communiste mais sur la réelle question que soulève ce texte = la question de la Révolution prolétarienne
      Merci de ton post Hervé
      Robert Bibeau http://www.les7duquebec.com

      Répondre
      • Hervé Foissac

        Salut Robert,
        désolé, mais tu as gardé de tes 35 années l’art de l’invective ou du moins de la provoquer, parce que quand tu m’affuble de l’étiquette d' »idéaliste kantien », c’est inacceptable et pour moi, sonne comme une insulte, le mépris par rapport à mon analyse. Parce que mon analyse n’a rien d’idéaliste, mais est en prise totale avec la réalité et ensuite, parce que je ne sais pas ce qu’est un « idéaliste kantien ».
        Non, si tu veux éviter l’invective, n’affuble pas ton interlocuteur d’une étiquette sans en démontrer la validité, la pertinence, sinon, c’est de l’invective gratuite, car reposant sur rien.
        Tu peux te croire matérialiste dialectique en ce qui concerne l’analyse de la situation, mais en dehors, c’est à dire, pour faire une dialectique matérialiste du modèle communiste, là, tu es dans l’incantation, dans l’idéalisme du grand soir où tout se fera tout seul, comme par magie. J’ai beaucoup argumenté pour te montrer l’ineptie de ta position, mais malgré ton incapacité à contre argumenter efficacement, tu n’en démord pas. Tu es alors à l’opposé du matérialisme dialectique, qui implique savoir renoncer à une position irrationnelle, mais bel et bien dans l’idéalisme marxien, c’est à dire, anti-capitaliste et communiste utopique, parce que ne sachant pas ce que peut être le communisme dans son mode de production et de gestion des relations humaines. tu es un réactionnaire, anti capitaliste Robert, parce que ton « matérialisme dialectique » ne dépasse pas la réaction à l’action des capitalistes et se trouve incapable de conceptualiser son dépassement autrement que par l’avènement du grand soir. Tu es un réactionnaire, parce que tu refuse d’étudier par le matérialisme dialectique, ce que je propose comme solution via le principe de responsabilité. Ainsi, tu as reconnu la validité de mes articles sur la monnaie, mais tu continu a rester sur la vision de la monnaie au travers du seul prisme capitaliste. Dans mon dernier article, je fais l’analyse dialectique des outils nécessaires au modèle communiste et j’explique pourquoi, je t’invite à lire et contester le fond.
        tu écris
        « Un mode de production ne peut être renversé tant qu’il comporte des capacités de croissance et d’expansion . »
        C’est inexact, ou si tu préfère, pas faux, mais insuffisant. L’analyse historique le prouve, même sans croissance, le mode de production capitaliste peut se maintenir en place, si son ordre premier directeur n’est pas renversé. Parce qu’il peut toujours répondre à la chute ou arrêt de croissance par la guerre et donc, par la destruction pour recommencer un nouveau cycle de croissance à partir de cette destruction. Ce qu’il lui faut nécessairement, c’est donc un ennemi permanent, qui motive la croissance par le combat entre le glaive et le bouclier, mais c’est la présence ou l’absence d’ennemies qui conditionne sa survie. Donc, tu as partiellement raison.
        La cause, c’est l’ordre premier, directeur du système capitaliste, qui n’est pas la croissance, celle ci étant une conséquence, mais l’exploitation du temps de vie d’autrui à son profit. C’est le coeur de la démonstration de Marx, la recherche de profit, mais qui n’est pas tant matériel, il est avant tout humain. Le profit est dans la somme de temps de vie que l’on peut exploiter pour valoriser le sien. Le profit pour le profit est une conséquence aberrante du système, ce n’est pas sa raison d’être. Et si demain le capitaliste peut valoriser son temps de vie sans besoin du prolétaire, il tentera de l’éradiquer, tout simplement.
        Le système peut se maintenir en place tant que la compétition entre les communautés perdure pour justifier son maintien auprès de son prolétariat. C’est la contradiction fondamentale du système où son inertie le pousse à la mondialisation, sa condition de survie lui interdit de l ‘atteindre, parce que cela implique l’unité sociale, qui est un interdit du système, parce que la compétition nécessite la division sociale (ce que l’élection de trump et la montée de l’extrême droit montre une fois de plus en motivant les prolétaires à s’entre tuer). Tout comme le système exige la division entre droits et devoirs, entre ceux capitalisant les droits en terme d’exploitation de la vie d’autrui et ceux les devoirs. Cette division étant le coeur du système comme moyen et se retrouvant partout. Division de l’activité, division sociale, division de l’espace commun, division de la monnaie entre partie créance et dette, division de la cohérence de la pensée via la confusion.
        Non Robert, quand tu m’affuble de l’étiquette « idéaliste kantien », tu fait preuve d’un mépris total de toute mon analyse, alors même que tu es incapable de la réfuter, sinon par l’argument d’autorité. Qui repose sur rien, mais qui te permet de ne pas répondre et avouer tes faiblesses et de te considérer, toi, comme un « matérialiste dialectique », alors que ton rêve du grand soir est un idéalisme utopique, parce que tu es incapable de dire de quoi remplir ce grand soir, sinon par le chaos. Encore une fois, tu peux récuser la solution que je donne, mais pas par une étiquette, sinon par une argumentation solide, qui te fait défaut.
        J’attends toujours que tu réfute le principe de responsabilité et ce qu’il dit sur le principe d’équilibre entre droit et devoir, entre créance et dette, dont le déséquilibre est pourtant soutenu par Marx comme le fondement du système et est au coeur de sa démonstration, mais qu’il n’a pas su conceptualiser matériellement la solution. Parce que le prolétaire ne peut pas se penser en propriétaire hors du capitalisme, il ne peut se penser qu’en terme de responsabilité les uns, vis à vis des autres.
        Pour finir, si tu veux prouver que je suis un « idéaliste kantien », commence donc par réfuter mon analyse contenu dans mes 4 derniers articles, notamment le premier portant sur la relation entre compétition et coopération, qui explique la condition pour dépasser le modèle actuel. Sinon, l’étiquette que tu m’as collé est une forme d’invective.

        Répondre
        • robert bibeau

          @ Hervé
          Je m’excuse je ne cherchais pas l’invective Alors je retire mes propos n’en parlons plus
          On ne m’y reprendra plus
          Seul le débat sur le Parti et ;’organisation, le mouvement vers …la révolution me préoccupe relativement au présent texte
          Alors je retire deux fois mes propos
          Robert Bibeau

          Répondre
          • Hervé Foissac

            Je sais bien que tu ne cherche pas l’invective, alors que moi j’y cède trop souvent. C’est vrai que perso, je n’aime pas du tout être réduit à la pensée d’un autre, rien de plus pour m’ếnerver. Je veux bien que tu me traite d’idéaliste de la raison pure, mais pas kantienne, puisque lui n’admet pas la raison pure comme moyen de connaissance de la réalité, alors que j’affirme le contraire ! Il fait la critique de la raison pure, moi j’en fais l’éloge. Surtout, tu sors du débat d’idée politique, pour celui de la philosophie. Aussi, avec moi toujours, évite de me coller une étiquette, je ne suis ni marxien, ni kantien ni qui que ce soit au monde, passé ou présent, tout comme je m’adresse à Robert Bibeau et à personne d’autre ici.
            « Seul le débat sur le Parti et ;’organisation, le mouvement vers …la révolution me préoccupe relativement au présent texte  »
            Je comprend, mais dis moi, à quoi sert un emballage vide, sans rien dedans ?
            Le communisme n’admet pas de parti, sauf pour prendre le pouvoir par le vote, c’est à dire, dans le système actuel, mais une fois au pouvoir, le parti ne peut que se dissoudre ou bien tomber dans la dictature du chef du parti.
            Or, sans définition de l’ordre premier, directeur du communisme, pas de modèle communiste possible. Et si le communisme se veut scientifique et non pas utopiste, qui n’est pas l’idéalisme, ce dernier indiquant l’idéal à atteindre sans devoir l’atteindre dans sa perfection, mais dans le mouvement continuel y menant, donc, en fonction de la réalité présente et des moyens pour aller vers cet idéal à travers l’évolution. Je ne récuse donc pas le fait d’être un idéaliste dans ce sens là,je le revendique, mais le fait de systématiquement coller une étiquette d’un « gourou ». Cela m’irrite au plus haut point. Je pense par moi même, m’aidant et me nourrissant de la pensée des autres, mais pas réductible pour autant et me contrefous de Kant et tutti quanti, leurs écrits restent, mais leur personne n’est plus là pour les défendre au travers de l’évolution de la connaissance. Seules les idées comptes et la raison reposant sur ses propres postulats, n’appartient à personne. Je suis un idéaliste de la raison pure, pas de Kant !
            Sinon, remplir le contenu, c’est ce que propose le principe de responsabilité, définir cet ordre premier directeur du communisme, soit donc, la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui. Cet à partir de ce simple mot d’ordre que tout le modèle communiste peut être développé et donc, remplir l’emballage qu’est le parti et le mouvement révolutionnaire.
            Mais aucune révolution a été faites sans définition de son contenu, je te défie de m’en citer une seule !
            Pour finir et montrer que mon analyse est du matérialisme dialectique, je te recopie un extrait de cette dialectique
            « Tout d’abord, il convient de remarquer que l’étude de cette relation (maître/esclave) est bancale, dans le sens où la relation directe maître/esclave ou prédateur humain/proie humaine, (mais pas forcément propriétaire/prolétaire) ne procure pas un avantage du maître sur l’esclave. En effet, car cela implique une présence et attention constante du maître sur le ou les esclaves. Autrement dit, telle quelle, le maître doit travailler au moins autant que l’esclave, car devant le surveiller et le contraindre en permanence et risquer constamment sa révolte.
            En réalité, il manque un maillon essentiel qu’est le salarié (1). C’est à dire, celui qui n’est pas contraint de corps, mais persuadé par l’intérêt. Celui qu’il trouve à se placer dans une position intermédiaire entre le maître et l’esclave et à coopérer avec le maître contre l’esclave, pour contraindre ce dernier à obéir aux ordres de travail et ainsi, libérer le maître du devoir de dédier son propre temps à surveiller et exercer la contrainte. De telle sorte, que l’esclave devra obéir au maître et au salarié du maître.
            Autrement dit, le salarié percevra une part du travail accompli par l’esclave. Certes moindre, mais suffisante pour le convaincre de se placer du coté du maître et non de l’esclave. Ici, le maître est le prédateur dominant, tandis que le salarié, placé en situation intermédiaire, est un sous prédateur, dominé d’un coté, mais dominant face à la proie qu’est l’esclave. Ce sous prédateur est donc apprivoisé, domestiqué, tel un loup devenu chien, il se trouve alors être le meilleur ami du prédateur humain.Entre parenthèse, la vie en société n’est t-elle pas l’art de s’apprivoiser les uns les autres, mais pouvant se passer des prédateurs et des proies. Et la condition n’est t-elle pas qu’il ne subsiste plus de rapports barbares entre les peuples, mais apprivoisés, domestiqués. »
            Ici, il s’agit d’une analyse matérialiste et non pas idéaliste, mais s’appuyant sur la raison pure, où l’empirisme ne fait que démontrer la validité. Par contre, s’arrêter à cette seule analyse n’a aucun sens, elle n’a pour autre but que de permettre d’énoncer l’idéal à atteindre.

    • Robert Bibeau

      @ Hervé
      1) Je ne répondrai pas de façon exhaustive à tes arguments = JE GARDERAI MES COMMENTAIRES après le mercredi 24 octobre quand tu auras lu NOTRE POSITION SUR LA question du parti
      2) Ainsi tu m’attribue et tu me fait porter les positions marxistes-léninistes-communistes- socialistes- marxien – maoistes etc. etc. et tu voudrais que je réponde pour ces gens. Posent leur tes questions MOI JE VEUX RÉPONDRE QU’AUX QUESTIONS QUI S’ADRESSENT AU PROLÉTARIAT RÉVOLUTIONNAIRE MONDIAL les autres j’en ai rien à faire.
      3) Un petit exemple en passant . Tu écris ceci « En réalité, il manque un maillon essentiel qu’est le salarié (1). C’est à dire, celui qui n’est pas contraint de corps, mais persuadé par l’intérêt.  » je ne pense pas que ce soit PERSUADÉ PAR L’INTÉRÊT que le salarié est PERSUADÉ mais qu’il est contraint de corps via le salaire de travailler – de laisser piller son temps de vie – pour gagner sa pitance ON l’APPEL esclave salarié pour cette raison
      Merci pour ton post
      Robert Bibeau Éditeur http://www.les7duquebec.com

      Répondre
      • Hervé Foissac

        3) Un petit exemple en passant . Tu écris ceci « En réalité, il manque un maillon essentiel qu’est le salarié (1). C’est à dire, celui qui n’est pas contraint de corps, mais persuadé par l’intérêt. » je ne pense pas que ce soit PERSUADÉ PAR L’INTÉRÊT que le salarié est PERSUADÉ mais qu’il est contraint de corps via le salaire de travailler – de laisser piller son temps de vie – pour gagner sa pitance ON l’APPEL esclave salarié pour cette raison
        va lire l’article en entier, cela t’évitera de prendre de mauvais raccourcis et provoquer l’invective. Ce n’est pas le principe du salariat qui pille le temps de vie des prolétaire, mais la présence du maître ou prédateur économique, quand il n’est pas nécessaire, sauf pour piller le temps de vie.

        Répondre
  • Salut à toutes et à tous,
    Je ne crois pas aux partis et encore moins au Parti !
    Et, désolé, mais Les amis de Durruti n’étaient pas une avant-garde, mais des anarchistes incontrôlés, los incontrolados, qui refusaient la militarisation des milices anarchistes imposée justement par Le Parti (qui voulait les contrôler) !
    À bas ceux qui se prennent pour l’avant-garde, et à bas leurs complexes de supériorité !
    Et, à propos de la révolution espagnole, je ne sais pas ce que l’auteur appelle « La classe », mais s’il s’agit de la classe ouvrière, qu’il sache bien qu’en Espagne, à cette époque, il y avait surtout des paysans, dont énormément d’anarchistes, par exemple en Aragon et en Andalousie. Ce qui montre bien, d’ailleurs, que Marx s’est trompé quand il disait que les paysans étaient par nature contre-révolutionnaires.
    Bien à vous,
    do
    http://mai68.org/spip2

    Répondre
    • Robert Bibeau

      @ Do
      D’accord avec toi à propos de l’avant-garde = expression que je trouve présomptueuse et dénué de réalité historique. AINSI montre moi une seule révolution prolétarienne dirigée par l’avant-garde et qui a donné pour fruit le mode de production communiste sans classe sociale (!!!)
      Tu as tort DO quand tu écris ceci « qu’il sache bien qu’en Espagne, à cette époque, il y avait surtout des paysans, dont énormément d’anarchistes, par exemple en Aragon et en Andalousie. Ce qui montre bien, d’ailleurs, que Marx s’est trompé quand il disait que les paysans étaient par nature contre-révolutionnaires. »
      Vrai exact le prolétariat n’était pas au rendez-vous dans l’Espagne féodale et les PAYSANS ont été la chair à canon de cette révolution démocratique bourgeoise visant l’industrialisation et le développement des forces productives modernes sous le slogan de la nation à la vie et à la mort ce que le Codio Franco transformera en Patrie ou la mort La réforme agraire était aux programmes des forces révolutionnaires bourgeoises espagnoles voila pourquoi la paysannerie s’y dévoua
      Marx disait que les PAYSANS était contre révolution prolétarienne réclamant plus de propriétaire terriens = la communalisation totale de la terre des ressources des moyens de production = Évidemment que pas un paysan assoiffé de son petit lopin indivisible à transmettre à ses fils ne peut endosser le mot d’ordre prolétarien
      robert Bibeau

      Répondre
  • G. Bad

    Comment comprendre Marx ?
    « Aujourd’hui le prolétariat allemand n’a plus besoin d’organisation officielle ni publique ni secrète ; la liaison simple naturelle de compagnons appartenant à la même classe sociale et professant les mêmes idées suffit, sans statuts, ni comité directeur, ni résolutions ou autres formes tangibles, à ébranler tout l’empire allemand (…) Bien plus. Le mouvement international américain et européen est à cette heure devenu tellement puissant que non seulement sa forme première et étroite-ligue secrète- mais encore sa seconde forme, infiniment plus vaste- l’Association internationale des travailleurs,publique- lui est devenue une entrave et que le simple sentiment de solidarité fondé sur l’intelligence d’une même situation de classe, suffit à créer et maintenir parmi les travailleurs de tous les pays et de toutes les langues, un seul et même parti prolétarien » F Engels, « Quelques mots sur l’histoire de la ligue des communistes »Londres, le 8 octobre 1885.(Textes sur l’organisation, édt Spartacus, Paris 1970 P. 33)
    « aujourd’hui, le prolétariat allemand n’a plus besoin d’organisation officielle ni publique ni secrète ; la liaison simple et naturelle de compagnons appartenant à la même classe sociale et professant les mêmes idées suffit, sans statuts, ni comités directeurs, ni résolutions ou autres formes tangibles, à ébranler tout l’Empire allemand. Bismarck est l’arbitre en Europe, de l’autre côté de nos frontières ; mais à l’intérieur des frontières grandit, plus menaçante chaque jour, la personnalité athlétique du prolétariat allemand, le géant que Marx prévoyait dès 1844, qui se trouve déjà à l’étroit dans le cadre de l’empire fait à la mesure du philistin bourgeois, et qui, dans un avenir prochain, lorsque sa stature puissante et ses larges épaules se seront encore développées, n’aura qu’à se lever de son siège pour faire sauter tout l’édifice de la constitution impériale. Bien plus. Le mouvement international du prolétariat américain et européen est à cette heure devenu tellement puissant que non seulement sa forme première et étroite — la Ligue secrète, — mais encore sa seconde forme, infiniment plus vaste — l’Association publique internationale des travailleurs — lui est devenue une entrave, et que le simple sentiment de solidarité, fondé sur l’intelligence d’une même situation de classe, suffit à créer et à maintenir, parmi les travailleurs de tout pays et de toute langue, un seul et même grand parti du prolétariat. Les théories que la Ligue a représentées de 1847 à 1852 et que les bourgeois, dans leur haute sagesse, pouvaient, avec des haussements d’épaules, décrier comme des chimères écloses dans la folle cervelle de quelques extrémistes, ou comme la doctrine secrète de quelques sectaires disséminés un peu partout, ces théories ont à l’heure qu’il est d’innombrables adeptes dans tous les pays civilisés du monde, parmi les parias des mines de Sibérie comme chez les chercheurs d’or de Californie. Et le fondateur de cette doctrine, l’homme le plus haï, le plus calomnié de son temps, Karl Marx, était, au moment de sa mort, le conseiller toujours recherché et toujours prêt du prolétariat des deux mondes.
    Londres, le 8 octobre 1885

    Répondre
    • Robert Bibeau

      @ Gérard Bad
      Je veux que chacun sache que j’ai beaucoup de respect pour Gérard mais ici mon camarade BAD nous donne une démonstration parfaite de l’ancienne gauche et de son dogmatisme. J’en fait la démonstration immédiatement et nous y reviendrons dans mon texte la semaine prochaine sur la question du parti
      1) Le camarade écrit « Comment comprendre Marx? » Quel prolétaire révolutionnaire se préoccupe de comprendre Marx ?? Quel est l’intérêt de comprendre des écrits de Marx datant du XIXe siècle ? D’autant plus que ce sont des textes qui se sont avérés FAUX sur toute la ligne COMME L’HISTOIRE NOUS L’A ENSEIGNÉ et je le démontre
      2) Marx ou Engels peu importe a écrit ceci dans les années 1860 environ « Bien plus. Le mouvement international du prolétariat américain et européen est à cette heure devenu tellement puissant que non seulement sa forme première et étroite — la Ligue secrète, — mais encore sa seconde forme, infiniment plus vaste — l’Association publique internationale des travailleurs — lui est devenue une entrave, et que le simple sentiment de solidarité, fondé sur l’intelligence d’une même situation de classe, suffit à créer et à maintenir, parmi les travailleurs de tout pays et de toute langue, un seul et même grand parti du prolétariat. » CAMARADES où voyez-vous un seul et grand parti du prolétariat international sur terre en 2018 ? Où avez-vous vu – observé – constaté – un grand parti du prolétariat mondial écrasant le capital international et érigeant le mode de production communiste prolétarien sur toute la planète ???
      Ce serait un minimum que nos camarades observent si la réalité que nous avons eu la chance d’observer après la mort de Marx a correspondu avec la réalité subodoré par Marx. Sinon on tombe dans le sectarisme et le dogmatisme – MARX est grand et ces écrits sont la vérité révélé même si la réalité démontre tout le contraire des écrits « sacrés » NOTEZ que quand Marx décrit l’économie capitaliste il excelle mais quand il fait du politique ses limites sont vites franchies.
      Pour conclure et pour apprendre de ces écrits de Marx l’agitateur politique qui s’est totalement gouré en prétendant que les conditions objectives et subjectives de la révolution prolétarienne étaient rassemblées en 1860.
      L’erreur de Marx fut de ne pas comprendre qu’un mode de production n’est jamais renverser avant qu’il n’ait atteint son plein développement, et qu’ainsi il ne parvienne plus à s’extirper de ses contradictions ne laissant plus comme solution que de le renverser pour le remplacer, ce qui implique que la classe fossoyeur du capitalisme ait elle aussi atteint sa pleine maturité mondialement et sache construire le nouveau mode de production
      En 1860 Marx aurait du savoir qu’à la fois le capital mondial et le prolétariat international étaient très loin de la fin de leur histoire commune. L’histoire entr 1860 et 2018 nous le prouve et je dirais même que je ne suis pas certain que nous soyons encore en bout de course la Chine – l’Inde et l’Afrique ont encore des zones à exploiter.
      Robert Bibeau éditeur http://www.les7duquebec.com

      Répondre
      • Hervé Foissac

        @ Robert Bibeau
        pour le coup, je vais prendre la défense de Marx, dans le sens où à son époque il y avait bel et bien un mouvement prolétarien mondial et qu’il fallut deux guerres mondiales pour le circonscrire via la formule magique, plus puissante que la religion et véritable opium du peuple, « la patrie en danger ».
        mais comme nous le rappelle Anatole France en disant « on croit mourir pour sa patrie et on meurt pour les industriels », cette formule en cachait une autre « le capital en danger ».
        Bref, loin d’avoir méprisé ce que disait Marx, les capitalistes l’ont au contraire pris pour argent comptant.
        De fait, la réalité présente le prouve et là, Marx s’est trompé, c’est bel et bien la mondialisation qui est la contradiction fondamentale du capitalisme et non la perte de profit des capitalistes, sinon plutôt celle du prolétariat actuel, acheté par le grand capital et qui n’arrive effectivement plus à lui donner autant qu’il veut sous nos latitudes et assurait leur soutiens actif ou passif (lorsque le salaire dépasse le stade de la condition d’esclave). Le capitalisme ne peut pas atteindre le stade ultime de son développement qu’est la mondialisation sans couper la branche sur laquelle il est assis, parce que la mondialisation ne peut donner qu’un seul système, modèle économique, le communisme, lorsqu’il atteint le volet social.
        Voilà pourquoi les maîtres du jeu du système capitaliste réactive la formule magique jusque là laissé en sommeil, soit donc, « la patrie en danger », tout en affirmant le contraire. Le principe du pompier pyromane !
        C’est la guerre froide qui va faire office d’antimondialisation, sa fin nécessitant alors la mise en oeuvre de nouvelles menaces qui ne s’avèrent pas suffisantes et oblige alors à revenir à une nouvelle forme de guerre froide en devenir, voir plus si nécessaire et la prise de l’opium du peuple qu’est le nationalisme, même si ce dernier est plus difficile à réactiver, pourra toujours créer un état de guerre civile. Le système ne pouvant pas survivre à l’unité sociale, mais uniquement sur la division, que ce soit à l’extérieur ou à l’intérieur.

        Répondre
        • robert bibeau

          @ HERVÉ
          Pour ma part je trouve que tu fais ici une bel effort d’analyse concrète de la situation concrète ce qui te force à sortir du bois métaphysique ou tu te caches habituellement ce qui t’expose au tireur embusqué que je suis
          OUI TOTAL a ton développement sur « la patrie en danger ». Bien formulé j’endosse totalement.
          Sur la « mondialisation » mon analyse diffère totalement – Pour moi la MONDIALISATION autre nom de L’IMPÉRIALISME en tant que dernier stade du mode de production capitaliste IL EXPRIME EFFECTIVEMENT LE PAROXYSME de la contradiction du capitalisme – la mondialisation n’est pas LA CONTRADICTION – elle le stade ultime de développement de la contradiction celle où le système s’autodétruit à moins de pouvoir s’étendre vers de nouvelles terres vierges ou prospérer en détruisant les ressources (ce qui comprend le capital variable et fixe) en tentant d’assurer sa survie et par ricochet la survie du genre humain la finalité ultime du système
          Il n’y a aucune autre finalité – le mode de production a été concu par l’espèce animale humaine comme méthode d’assurer sa survie et son expansion
          La mondialisation doit être comprise comme stratégie issue de l’évolution pour assurer cette mission – Il s’avère nous le savons de plus en plus que ce dernier recours ultime a atteint sa limite que tu décris si bien
          Alors le système s’effondrera LA N’EST PAS LA QUESTION – (ici je dévoile un grand mystère que le mouvement prolétaire ne savait pas jusqu’a aujourd’hui – lis bien) la question n’est pas de savoir si le capitalisme s’effondrera après une 3e ou un 4e ou une 5e guerre mondiale mais la question UNIQUE est de savoir si suite à ces immenses destructions et misères dont les perturbations climatiques sont une préfiguration – SI LA CLASSE PROLÉTARIENNE RÉVOLUTIONNAIRE SAURA SAISIR L’OPPORTUNITÉ DE CRÉER UN NOUVEAU MODE DE PRODUCTION ou si elle laissera passer cette chance pour devenir chair-à-canon du capital dans une 3,ou 4e guerre sanguinaire meurtrière pour reprendre le collier d’esclave salarié comme après la 1ere et après la 2e Guerre
          Voilà le sujet qui me préoccupe le seul et unique – suis-je assez précis ??

          Répondre
          • Hervé Foissac

             » ce qui te force à sortir du bois métaphysique ou tu te caches habituellement ce qui t’expose au tireur embusqué que je suis »
            Toujours à provoquer mon invective, car où vois tu que je me cache habituellement dans le bois métaphysique ? Encore une fois, tu n’a rien perdu de tes 35 années d’invectives, tu en as gardé la capacité à la provoquer, tout en faisant comme si de rien était. Bref, montre moi un seul de mes écrits où je confond métaphysique et réalité et je pourrai considérer qu’il ne s’agit pas une forme d’invective de ta part, sinon, c’est de l’invective.
            Sinon, tu fais une grosse confusion pour pouvoir soutenir ta position et venant d’un professeur c’est d’autant plus impardonnable.
            En effet, tu confond mode de production et impérialisme politique. Mode de production et politique de redistribution.
            Mais il est vrai que si tu comprend le mode de production selon la définition de Marx, on ne va pas s’entendre. Marx associe au mode de production, les rapports de production, qui contiennent le mode de redistribution et le mode d’échange de la production, y compris au niveau international.
            Pour ma part, parler de mode de production, consiste à savoir comment la communauté produit les marchandises dont elle a besoin. C’est à dire, division ou indivision du travail, de l’activité productrice. C’est sur cette base là que se pose la question de la redistribution et donc, se pose la question du mode de redistribution et du mode d’échange de la production ou rapports de production.
            tout est bien évidemment imbriqué, mais le mode de production ne porte que sur savoir si le travail est divisé ou non à l’intérieur de la communauté.
            C’est la base fondamentale, ensuite, il ne s’agira que de la forme qui peut changer du tout au tout.
            Le mode de production capitaliste est fondé sur la division de l’activité (artisanat, militaire et religieux dominant le prolétariat, qu’il soit salarié ou non), que ce soit dans l’antiquité, la féodalité ou aujourd’hui, seul le degré de division change, sa forme donc, mais pas le fond. En fait, la division du travail est imposé, d’une part, par le développement technique nécessitant la spécialisation qui atteint aujourd’hui son paroxysme et d’autre part, par la concentration démographique qui autrefois, pour les sociétés où l’indivision dominait, nécessitait de déconcentrer la population en des groupes plus petits (démontré par les études anthropologiques).
            Ceci étant dit, tu écris  » Pour moi la MONDIALISATION autre nom de L’IMPÉRIALISME en tant que dernier stade du mode de production capitaliste IL EXPRIME EFFECTIVEMENT LE PAROXYSME de la contradiction du capitalisme – la mondialisation n’est pas LA CONTRADICTION – elle le stade ultime de développement de la contradiction celle où le système s’autodétruit. »
            Très bien, mais dis moi, pourquoi donc le système s’autodétruit ? C’est bien beau d’affirmer une chose, mais encore faut t-il expliquer pourquoi ! Et la réponse dit que c’est moi qui suis (suivre) la raison.
            Surtout que le terme « mondialisation », ne peut pas être pris pour « impérialisme », rien de plus absurde et faux. La mondialisation ne parle pas de contenu, mais de contenant, alors que l’impérialisme parle de contenu et non de contenant. On entend par impérialisme un contenu avec des rapports de domination hiérarchique entre les êtres, mais la mondialisation peut être fondé sur d’autres rapports n’opposant pas les êtres humains. Autrement dit, tu peux parler de la mondialisation de l’impérialisme, mais qui n’ est qu’une forme possible de mondialisation, sans cela, comment peux tu défendre l’idée de la mondialisation communiste si tu la réserve à l’impérialisme, donc au capitalisme ? faut être cohérent et c ‘est bien là le gros problème de la dialectique actuelle, la faiblesse de la cohérence des idées, c’est à dire, dans le respect des relations de causalité qu’elles impliques.
            tu écris  » SI LA CLASSE PROLÉTARIENNE RÉVOLUTIONNAIRE SAURA SAISIR L’OPPORTUNITÉ DE CRÉER UN NOUVEAU MODE DE PRODUCTION ou si elle laissera passer cette chance pour devenir chair-à-canon du capital dans une 3,ou 4e guerre sanguinaire meurtrière pour reprendre le collier d’esclave salarié comme après la 1ere et après la 2e Guerre  »
            Là encore, ton affirmation est gratuite, non étayé par une argumentation solide et ne relève pas de la dialectique historique et matérialiste. En effet, en occident, et après la 2ème guerre mondiale, le salarié ne portait plus le collier d’esclave, mais celui de salarié intéressé, la preuve simple mais imparable, c’est que les salariés ne luttent pas pour changer leur situation acquise à la fin de la guerre, mais bien au contraire pour la préserver et sont prêt à refaire la guerre dans l’espoir d’y arriver, alors qu’avant guerre, ils luttaient pour en sortir. Ici, le professeur ne peut pas se laisser guider par le militant aveuglé par sa passion. Est esclave celui qui reçoit de salaire que pour survivre et sort de la condition d’esclave, celui qui retire de son salaire un profit excédent sa seule survie et plus cet excédent est élevé, plus il s’éloigne de la condition d’esclave, mais de domestique ou ce que la Boétie appelait « servitude volontaire », mais qui ne peut être le statut d’esclave.
            Quand aux conditions de l’effondrement du système capitaliste, je t’ai invité à lire mon article sur agoravox (de la relation entre compétition et coopération) traitant du sujet et d’y porter ta réfutation argumenté. Bref, d’opposer arguments contre arguments, parce que s’il s’agit pour toi de « croyance », alors, ne parle plus de matérialisme dialectique, c’est une expression creuse.
            Donc, si comme tu le prétend c’est le sujet qui te préoccupe, le minimum est de lire mon analyse, qui ne fait pas le volume d’un livre, mais d’un article.
            Mais le développement de la robotique permet un renversement du mode de production vers l’indivision.
            out comme pour le modèle communiste et ce n’est pas sur ce point le politique qui décide, mais le niveau de complexité de la société et sont choix de développement.

  • Pasquinet

    Connaissez-vous la critique de la valeur avec Moishe Postone, Anselm Jappe, Robert Krutz, Clément Holms notamment ? http://www.palim-psao.fr/
    Pourriez vous me dire ce que vous en pensez en tant qu’évolution intéressante d’un marxisme ésotérique vers un marxisme exotérique ?
    Jean-Luc

    Répondre
  • Pasquinet

    La thèse de la contradiction qui doit déboucher sur la fin du capitalisme est basée sur la notion de « crise finale ». Or, une crise est une maladie d’où l’on s’en sort.
    Or, avec la civilisation capitaliste c’est tout différent. C’est le premier système qui a une extension mondiale, le premier système qui a développé la puissance pour agir sur la biosphère.
    Par conséquent, il ne peut plus y avoir de « crise » avec l’accroissement des contradictions du système à cause de la disparition du travail vivant et de l’essor du travail mort, mais « catastrophe ».
    Une catastrophe est un évènement irréparable et irréversible d’où l’on n’en ressort pas.
    Ce qui signifie :
    1) qu’en cas de catastrophe, l’humanité risque de disparaitre avec le système (Marx ne l’avait pas prévu de même qu’il n’avait pas imaginé la bombe atomique, la destruction du climat, les catastrophes nucléaires, la fin de la biodiversité, etc…)
    2) qu’il n’y a plus d’en dehors de la civilisation capitaliste, alors qu’autrefois lorsqu’une culture disparaissait une autre apparaissait dans une autre région du monde, cette fois-ci il n’y a plus d’autres régions du monde.
    Cordialement
    jluc

    Répondre
  • Pasquinet

    Comment s’organiser face au système capitaliste et productiviste ? C’est une question fondamentale à laquelle les décroissants européens (France, Belgique, Suisse notamment) sont confrontés.
    Nous ne croyons pas à la notion de « parti d’avant-garde » qui introduirait la conscience de la destruction du monde par le système de l’EXTERIEUR du peuple. Et nous avons vu que le léninisme et cette notion ont débouché sur la dictature sur le prolétariat et les économies de rattrapage à l’EST.
    La notion de « parti en devenir » est intéressante car elle sous-entend que certains ont déjà « décolonisé leur imaginaire » à la différence de la majorité, mais elle risque de déboucher à terme sur un parti d’avant-garde. Elle est intéressante aussi parce qu’informelle, non structurée et spontanée.
    Pour l’instant nous insistons sur la « décolonisation de l’imaginaire », sur l’importance d’acquérir une SENSIBILITE à la destruction du monde par le système, plus qu’à une INTELLIGENCE, nous organisons des rencontres, des débats, nous travaillons sur le projet, mais si le mot de décroissance et de sa nécessité (décroissance de son empreinte biosphérique et critique de la pensé économiste du capitalisme productiviste) fait son chemin dans la société, les gens sont repliés sur leur sphère privée et ne se révoltent pas vraiment. La technique (voiture, numérique, TV) a crée la SEPARATION, il est devenu difficile de se REUNIR contre le système.
    On peut parler d’échec pour l’instant de la critique de la culture industrielle. Rappelons que la révolution industrielle a suivi et remplacé le commerce triangulaire et la traite des noirs, elle a consisté à supprimer la « technique comme savoir faire » et la relative liberté des artisans de travailler quand et comme ils le voulaient par la « technique domestication », avec la division du travail, la réduction des travailleurs à l’état de simple exécutants, et surtout à leur mobilisation permanente. FIni le « saint lundi » et la liberté d’aller ou non travailler quand on jugeait qu’on avait gagné assez d’argent.
    La révolution industrielle ne fut possible que grâce à l’énergie fossile, qui a permis de supprimer les « pannes » propres aux cultures de FLUX dominées par le vent et le soleil. Quand le vent ne soufflait pas le moulin ne tournait pas et le meunier dormait, mais dans ces cultures c’était chose normale. Avec la culture de STOCK (basée sur les fossiles) le capitalisme veut mobiliser en permanence dans la production pour faire de la valeur et maintenant aussi dans la vie quotidienne avec le smartphone, la numérisation du monde, l’interconnection des objets et des animaux et bientot des humains…. Plus de panne, plus d’interruption possible il faut « travailler » en permanence dans et dehors l’entreprise pour la survie du capitalisme.
    Bref comment remplacer cette MOBILISATION pour la marchandise par une mobilisation contre la marchandise, telle est la question car la mobilisation pour la marchandise est faite pour supprimer toute conscience critique du système.

    Répondre
    • robert bibeau

      Camarade il est attristant de lire des phrases comme celles-ci… des phrases sincères je le sais mais combien naïves en voici que vous avez écrite : « nous insistons sur la « décolonisation de l’imaginaire », sur l’importance d’acquérir une SENSIBILITÉ à la destruction du monde », ou encore  » les gens sont repliés sur leur sphère privée et ne se révoltent pas vraiment. » « il est devenu de se réunir contre le système », ou encore ceci  » Bref comment remplacer cette MOBILISATION pour la marchandise par une mobilisation contre la marchandise »
      Oulala il faut reprendre le problème à la source. Je prends du temps pour vous répondre car je vous crois réellement sincère dans votre indignation mais fourvoyer dans votre analyse
      1. l’animal -mammifère humain ne vit pas pour être un jour au ciel à contempler le visage de Dieu
      2. Pourquoi vit-il alors ? Pour admirer le dieu nature dans sa virginité originale ??? = NON FAUX
      3. La nature est pour lui un substrat sur lequel il prélève ce dont il a besoin pour poursuivre sa mission terrestre – son unique mission car il n’y a pas de réincarnation ni de vie après la mort = la mort c’est la fin de cette bête qui ne survit que par sa progéniture – voilà pourquoi transgenre gay et lesbienne sont des maladies sociales produites par le système
      4. L’espèce humaine existe pour s reproduire et se perpétuer quitte à muter pour y parvenir
      5. Sa puissance en tout genre lui permet d,exploiter le subtstrat planétaire pour atteindre son but
      6. Cette exploitation de la biosphère entraine son dérèglement ne serait-ce que par les retraits – transformation – accumulation – modification – consommation – TU veux mettre fin à ces modifications extermine TOUT LE VIVANT Y COMPRIS LES VACHES LES FOURMIS et toute bébite qui vit sur ce substrat et donc le modifie – transforme
      7. C’est la solution que l’homme cet animal conscient A CHOISIT malgré lui – inconsciemment qui entraine une aggravation des problèmes – L’animal humain a choisit les modes de production sociaux comme forme d’organisation social pour structurer sa perpétuation comme espèce.
      8. ces modes de production dont le dernier le CAPITALISTE sont très efficace et ont permit à cet animal de passer de quelques individus à 8 milliards malgré des massacres innombrables et toujours plus efficaces (50 à 100 millions lors d la Seconde dit-on)
      9. L’espèce humaine organisée en classe sociale ne renoncera à ce mode d’organisation sociale en classe – nation – ethnie – communauté que le jour ou ce système n’assurera plus la reproduction de l’espèce comme les abeilles qui le jour ou elles perçoivent instinctivement en comptant les larves que la vieille reine se meurt à la tâche la mette à mort sans lui dire merci et se mette à gaver une larve ou plusieurs de gelée Royale pour produire une ou de nouvelles reines -La première éclos exterminera toutes les autres en gestation
      10) Ici s’arrête la comparaison – Parmi l’espèce animale évoluée il ne sagira pas d’introniser une nouvelle dynastie mais de construire pour la première fois un nouveau mode de production sans reine = ni – salariés – ni maitres ou esclaves sans classe exploiteuse
      11) Mais ce que me tue à expliquer tout cela ne devra rien au préchi précha de la merdique avant-garde prétentieuse qui des années des siècles durant nous aura seriner Marx-Lénine-Mao ou trortsky ou les autres mais NON PAS AU PEUPLE mais au prolétariat et son fer de lance les ouvriers ceux des usines des ateliers des chantiers les abeilles ouvrières par millions instinctivement révoltés et consciente ayant peur à leur disparition )oubliez les bobos et les transgenres)
      12) Mais ici se présentera TOUJOURS un carrefour – la vieille reine disant gardez-moi je vous ai bien servit et les dizaines de nouvelles vieilles reines disant rafraichissons ce vieux mode de production – refaisons du neuf avec du vieux et enfin LA nouvelle reine disant DU PASSÉ FAISONS TABLE RASE FOULE PROLÉTAIRE ESCLAVES DEBOUT NOUS NE SOMMES RIEN SOYONS TOUT
      CHANTEZ ENCORE MILLE FOIS CE CHANT EXTRAORDINAIRE QUI DIT TOUT – LE MONDE VAS CHANGEZ DE BASE

      Répondre
  • Oeil de faucon

    salut Robert
    quand tu écris « CAMARADES où voyez-vous un seul et grand parti du prolétariat international sur terre en 2018 ? Où avez-vous vu – observé – constaté – un grand parti du prolétariat mondial écrasant le capital international et érigeant le mode de production communiste prolétarien sur toute la planète ???  » Tu ne fais que confirmer ce que dit Marx, qu’il n’y a plus besoin de créateur de parti ni de secte parti. Le prolétariat international ne sent pas l’intérêt de se reconstituer sous la forme d’ un parti. Même les bordiguistes grands théoriciens du parti y ont laissé leur chemise. Comme les conditions sociales ne font que s’ aggraver dans le monde, il faudra bien à un moment donné s’organiser ou crever. Il sera nécessaire d’ observer ce qui se passe pour en dégager l’ élément perturbateur sur le long terme, Je pense principalement au phénomène migratoire, aux surnuméraires, aux systèmes de santé. Le tout baignant pour le plus grand nombre dans la bassine du précariat et des catastrophes dites naturelles.

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

En savoir plus sur les 7 du quebec

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture