Emmanuel Macron et Angela Merkel font une déclaration conjointe à Berlin

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21.11.2018-ENGLISH-ITALIANO-ESPAGNOLE-PORTUGUESE

 

Le monde tremble sur ses bases en ce froid mois de novembre 2018.  Pendant que les experts, les économistes, les géopoliticiens et chroniqueurs spéculent sur le prochain Tweet de l’amuseur public  Donald Trump, ou à propos de la prochaine agression meurtrière d’Israël, deux événements historiques d’une grande importance historique se déroulent sous leurs yeux aveuglés.  Le premier événement a démontré que le prolétariat français a fait un pas en avant dans la manifestation de sa conscience de classe. Le 17 novembre – gauchement mais vaillamment – le prolétariat français a manifesté sa puissance en bloquant en partie l’économie de la France – et comble de bonheur – le prolétariat inorganisé mais s’organisant spontanément fut boycotter par les politiciens petits-bourgeois de gauche comme de droite. Merci aux « électoraleux » qui sont restés chez-eux. Faites de même la prochaine fois. Prolétaires de tous les pays bloquez vos économies comme nos amis français. Le deuxième événement d’ampleur international est cette cascade de rencontres – cérémonies – déclarations communes qu’enchaînent le tandem Macron-Merkel, en fait, le grand capital franco-allemand qui parle par leur bouche. Ce qu’ils annoncent est de mauvais augure pour le monde. L’Europe se détache résolument du vaisseau amiral Étatsunien, qui de toute façon se repli sur l’Amérique, et l’Europe devient un des trois pôles impérialistes internationales (Pékin-Moscou – États-Unis – Union européenne).  Lire dans nos pages la façon que Moscou et Pékin réagissent à cette nouvelle polarisation économico-politique: http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs-2-2/un-haut-diplomate-russe-le-confirme-la-russie-se-prepare-a-la-guerre/  Trouvez ci-dessous la déclaration de la chancelière porte-parole du capital allemand dominant l’Europe.  Robert Bibeau. Éditeur  webmagazine  Les7duquebec.com

 
 
 


Source : RTFrance.
 

Robert Bibeau

Auteur et éditeur

8 réflexions sur “Emmanuel Macron et Angela Merkel font une déclaration conjointe à Berlin

  • 19 novembre 2018 à 6 h 14 min
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    La rigidité sémantique qui mène rapidement à la classification par étiquetage présente le même risque que l’inconvénient numéro un du premier modèle de casque de l’armée dans laquelle j’ai choisi de servir.
    À l’instar du « Jerry » (le modèle actuel de casque Hi-han-kee) il était inspiré par les premiers modèles impériaux du „Stahlhelm” germanique* et comportait un couvre-nuque qui limitait quelque peu la vision latérale. Ce faisant il restreignait aussi par une sorte d’effet pervers la capacité de penser hors limites au point qu’il était souvent utile de l’ôter pour mieux réfléchir.
    Il est intéressant de relever ici qu’en parallèle, la robotisation actuelle des soldats de Sam est une faiblesse et non pas un prodige d’entraînement, ni un avantage issu d’un conditionnement efficace.
    Par analogie, l’enfermement dans un vocabulaire codifié schématisé et, par là même, restreint et appauvri, n’est pas la condition la meilleure pour une nécessaire aptitude à l’évolution et à ce fameux « progrès » que les moins décérébrés et les plus honnêtes d’entre nous espèrent encore peut-être.
    Note:
    * Ier et IIIème Reichs; modèles 16, 35, 40, 43 et, dans une moindre mesure, leur successeur dans la „Volksarmée” de la RDA dont le prototype développé à la demande expresse de la Waffen-SS avait été refusé par Hitler parce que trop proche des casques britanniques.

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    • 19 novembre 2018 à 13 h 54 min
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      @ iVERNAZZA
      On ne sait trop cher camarade si votre commentaire s’adresse à ma mise en situation personnelle (le texte d’avant-propos) ou s’il s’adresse aux propos de la chancelière allemande présente sur la vidéo
      Parlant des casques de l’armée allemande j’en déduits que vous récriminez contre Angela la future présidente de l’Axe européen
      Robert Bibeau

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      • 19 novembre 2018 à 17 h 26 min
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        La malheureuse n’en peut plus mais et si elle devient présidente de quoi que ce soit, ce ne sera qu’en apparence… elle n’est qu’une potiche dans un jeu dans lequel le seul qui ait son mot à dire est Sam (ou plus précisément, ceux qui mènent Sam). Quant à Micron… il court derrière. Tout ce qui se passe en Neurope n’est qu’une comédie pour amuser les foules. Le jeu véritable se joue au-dessus de leurs têtes.
        Cela, De Gaulle l’avait parfaitement compris, dès le début. C’est pour cela que Roosevelt et Churchill lui auraient de beaucoup préféré Giraud. Heureusement (pour les atlantistes) il advint Sarkozy — petit joueur de flutiau — qui n’eut rien de plus pressé que de refaire tomber la France dans l’escarcelle de l’OTAN. Quant à Merkel, elle ne fait qu’obéir aux ordres.
        Deux lois économiques indiscutables mènent actuellement le monde:
        1) L’offre et la demande;
        2) Ôte-toi de là que j’m’y mette.
        Tout cela ne serait pas si terrible si la mise en oeuvre de ces lois n’était pas hors d’échelle. La démesure est par définition contraire à toute harmonie. C’est l’harmonie que nous devons rechercher à tout prix, si nous voulons restaurer un semblant d’équilibre.
        Où voyez-vous le début du commencement d’un semblant d’harmonie?

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        • 20 novembre 2018 à 5 h 29 min
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          @ iVERNAZZA
          1) Il est vrai que Merkel est une potiche – une marionnette du grand capital allemand – ce que je dis depuis 10 ans et plus Ce qui m’intéresse dans sa déclaration est d’apprendre ce que planifie ses patrons = réécoutez son laius pour connaitre ce que le pugiliste planifie
          2) Vous retardez avec votre vieille rengaine Gaulliste et go-gauchiste à propos de l’Oncle SAM qui mène la danse. Je compte jusqu’a trois et vous vous éveillerez 50 ans plus tard en 2018 et vous découvrirez que l’empire américain est en déclin et qu’il attaque tout le monde pour sauver sa peau – même ses alliés qui n’ont d’autre choix que de se défendre
          3) Macron = idem que Merkel = sauf que Macron est le porte parole du grand capital francais et son discours nous révèle ce que ses patrons lui réclame. Et il y a une énorme différence d’avec Sarkozy = le capital français aussi est coincé et il se trouve entre deux chaises L’ALLEMANDE ET L’ÉTASUNIENNE – comme la madame MAY d’ailleurs qui vient de baisser pavillon devant les allemands et restera dans L’UNION en ayant l’air de quitter
          4) L’HARMONIE – mais depuis quand ai-je écrit le mot harmonie dans un seul de mes textes ou commentaires ??? Etes-vous sur la planète TERRE ? L’harmonie ne viendra que suite à un immense désordre que j’observe se développer incapable de l’empêcher
          L’harmonie – l’amour – la paix – quand nous auront chassé les fauteurs de guerre – Réécoutez Angela
          Robert Bibeau http://www.les7duquebec.com

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  • 20 novembre 2018 à 7 h 23 min
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    @ tous
    La suite de l’article de Nuevo Curso sur la future armée européenne
    Rappelez-vous que ce n’est pas l’armée qui amène la guerre – mais la guerre qui entraine la construction d’une armée.
    Si l’Europe bat le tambour et fait claquer les bottes c’est que la guerre (commerciale – financière – diplomatique et politique) est déjà en cours et voici la réponse du grand capital européen : https://nuevocurso.org/ejercito-europeo-guerra-global/
    Robert Bibeau http://www.les7duquebec.com

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    • 22 novembre 2018 à 12 h 46 min
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      Les grands capitalistes (la main) ne mènent pas la guerre entre eux même, rien de plus stupide, ils la mène toujours contre le prolétariat lorsque celui-ci menace son grand capital (le marteau).
      Les grands capitalistes battent le tambour et font claquer les bottes contre le prolétariat et contre ceux de ses membres qui feraient dans la sensiblerie humaniste, faisant ainsi une pierre, deux coups.
      Mais bien entendu, les grands capitalistes de chaque pays ne peuvent pas dire une chose pareille, il faut que le benêt prolétarien croit en leur idéal nationaliste pour aller se faire trucider volontairement pour eux et cesser de penser à menacer leur grand capital.
      La confusion est l’art, la technique de la manipulation mentale et Robert aime être manipulé…

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  • 20 novembre 2018 à 16 h 40 min
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    – IV→Robert BIBEAU
    1. « L’HARMONIE – mais depuis quand ai-je écrit le mot harmonie dans un seul de mes textes ou commentaires??? » – Précisément, vous ne l’avez JAMAIS fait.
    2. Ce “détail” mis à part, nous ne différons guère dans nos points de vue en réalité mais nos optiques sont cependant diamétralement opposées (ce qui n’est pas un paradoxe). Raisons pour lesquelles je crois utile de rappeler ici que l’Allemagne d’après le déferlement soviétique sur la partie orientale de l’Europe et l’ouverture du grand marché US sur la partie occidentale de ce malheureux continent est une construction artificielle de la bande à Morgenthau* qui, en tant que pays réel, n’existe pas. Sortant d’anesthésie la plupart Allemands commencent seulement à le réaliser.
    Il y a longtemps que je soutiens que Sam est en phase terminale. Cette prescience, je l’ai eue en 1971, aux USA, précisément, en voyant Sam quitter cul par dessus tête le Viet Nam où – comme partout ailleurs, il avait foutu le bordel.
    « Réécoutez Angela » dites-vous? Pourquoi voulez-vous que je perde mon temps avec des porte-voix?
    L’Angleterre (qui commence également à mériter un petit a comme le machin présentement soumis à Frau Merkel) est aux ordres de Sam depuis qu’elle a réglé la petite note de l’arrangement prêt-bail (“Lend-Lease Act”) et qu’un destroyer a quitté Simonstown en République d’Afrique du Sud, chargé jusqu’au bastingage de l’or de la banque d’Angleterre pour payer – rubis sur l’ongle – les cinquante vieux destroyers et les chars Lee au mile carré que Sam lui livrait pour qu’elle puisse continuer son effort de guerre au prix de la vie des biffins anglais. L’ANGLETERRE – pas Threadneedle Street qui, elle se porte bien – À QUI croyez-vous que Waltzing Teresa obéit?
    La seconde guerre mondiale a été gagnée (perdue – de mon point de vue) grâce au sang russe et à l’économie de guerre Hi-han-kee contre les poitrines allemandes… tout le reste n’est qu’une berceuse pour niaiseux.
    Comme je n’ai plus de temps pour les niaiseux, et que nous-mêmes nous engageons dans un dialogue de sourds, j’en terminerai là.
    Note de fin:
    * Servie par le désastreux Roosevelt; sa « Nouvelle Donne » et ses viennent-ensuite en suivant la trajectoire calamiteuse Théhéran; Yalta; Berlin puis enfin Nuremberg (en passant par les accords de Londres).

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    • 22 novembre 2018 à 12 h 35 min
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      l’état d’urgence permanent est la condition sine qua non du système capitaliste pour mener le prolétariat par le bout du nez.
      La concurrence étant à l’économie, ce que la guerre est au militaire.
      La preuve, récurrente et mille fois expérimenté, mais aussi, mille fois oublié, c’est que moins la concurrence est forte, plus les revendications sociales sont forte et donc, plus la concurrence est forte, moins les revendications sociales sont fortes, car contraintes par la concurrence.
      Toutefois, lorsque la pression est extrême, c’est à dire, lorsque le prolétariat ne peut plus renouveler à minima sa propre force de travail (ou dans le cas présent du prolétariat occidental, le retour à ce minima est insupportable), l’argument de la concurrence ne suffit plus, il faut alors employer un argument plus fort, comme pour lutter contre les bactéries avec les antibiotiques, et c’est la guerre militaire, qui élimine de manière radicale les bactéries les plus récalcitrantes.
      Parce que pour les grands capitalistes, garants du système, il n’y a pas de capital national, il y a avant tout et en priorité absolue, le système capitaliste, sans lequel, il n’y a pas de grand capital du tout.

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