Pour ne plus avoir un président par défaut
Recherche menée par Robert Gil
Pour ne plus avoir un président par défaut comme ce fut le cas lors du deuxième tour Chirac/Le Pen, ou lors de la dernière élection avec le face à face Macron /Le Pen, il faut que le deuxième tour de l’élection présidentielle oppose les trois ou quatre candidats arrivés en tête au premier tour. Ceci dans un souci de véritable choix démocratique, car avec seulement deux candidats, souvent, l’on ne vote pas pour l’un, mais contre l’autre.
Ensuite, il ne faut pas que les élections législatives se fassent dans la foulée de la présidentielle, mais il faut qu’elles aient lieu un an après. Un an qui permettra au nouveau président de s’imprégner de sa fonction, et un an pendant lequel chacun pourra se faire une idée sur la personnalité du président récemment élu. Qui aurait en effet voté pour donner une majorité à Macron en constatant ses dérives autoritaires et en entendant ses petites phrases méprisantes envers une grande partie de la population ?
Il faut aussi mettre un terme aux découpages qui ressemblent surtout à une tambouille électorale pour favoriser tel ou tel élu. Dans un souci de transparence et de clarté démocratique, il est souhaitable que le nombre de députés soit fixé par département, sans recourir à aucun découpage. Dans chaque département la moitié des députés doit être tirée au sort et l’autre moitié élue de manière traditionnelle représentée par des partis ou mouvement politiques.
Il serait également souhaitable que ce mode de représentation, par tirage au sort pour moitié, s’applique à tous les niveaux de la vie politique et démocratique, en particulier dans les diverses commissions créés par les gouvernements et chargées de mener une réflexion sur des sujets sociétaux ou économiques, ainsi que dans des instances comme le conseil constitutionnel par exemple, afin de ne pas laisser toutes les décisions impactant nos vies, ainsi que notre avenir et celui de nos enfants, aux mains des seuls professionnels de la politique. Ajoutons que toute décision concernant des privatisations totales ou partielles soient soumise à référendum.
Enfin, une mesure qui peut paraitre anecdotique, mais qui reflète bien la coupure entre les classes dirigeantes et les classes populaires, serait que les élus délaissent le costume cravate et s’habillent enfin comme des français ordinaires.
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