Une nouvelle crise a-t-elle commencé?
Par Nuevo Curso Le 4.01.2019. Sur Nuevo Curso Traduit par Robert Bibeau pour le webmagazine: http://www.les7duquebec.com
This article is available in English and Italian on the webmagazine:
6.01.2019-English-Italiano=Has a new crisis started
La firme Apple réduit ses prévisions de profit en raison du ralentissement de la consommation en Chine, la bourse de New York chute et le flot de mauvaises nouvelles venant des médias semble se déchainer: 2019 sera mauvais, disent-ils. Mais est-ce réel? Est-ce simplement une autre hystérie spéculative ou l’expression qu’une nouvelle crise est déjà là?
Le prix du pétrole et du cuivre en 2018 a chuté.
Il y a beaucoup plus de fonds (capitaux monétaires) disponibles que les hauts et les bas spéculatifs ne le dévoilent. Pour commencer la baisse des prix du pétrole et du cuivre en 2018, il faut parler d’une demande mondiale en déclin et de baisse de l’activité de fabrication dans la zone euro en recul depuis cinq mois. En Europe, seules trois grandes entreprises ont surmonté l’année en augmentant leurs résultats financiers à un taux considéré comme normal il y a 10 ans. Et si, aux États-Unis, le capital spéculatif ne veut plus des dettes émises par des entreprises, c’est pour une bonne raison.
Index directeurs des achats de la zone euro.
Il n’est pas nécessaire d’aller en Argentine pour que l’horizon devienne sombre. En Europe, pays par pays, des feux rouges sont allumés: l’activité portuaire au Portugal s’effondre; L’indice directeurs de la fabrication (PMI) pour l’ensemble de la fabrication en Europe – qui reflète à la fois la production et les nouvelles commandes – est de 51,4 points, chiffre le plus bas depuis février 2016. 50 signifie stagnation. Et nous y sommes… stagnés car la «sortie» typique de la crise – le coup d’envoi du crédit pour réactiver la consommation tout en recherchant des «nouveaux marchés» inexistants – ne fonctionne plus. (Ne fonctionne plus, justement parce que ces nouveaux marchés n’existent pas et qu’il n’existe qu’une alternative pour les capitalistes mondialisés – se faire la guerre commerciale pour s’accaparer des marchés existants – signal de guerre commerciale que Donald Trump a donné dès son entrée en fonction comme prévu, NDLT).
En Espagne, les ventes de Noël ont été désastreuses, même pour les fabricants de jouets et Zara-Inditex. Les « bons chiffres » de l’emploi sont basés sur la construction, mais le nouveau boom du logement, avec des prix record depuis 2007, semble avoir trouvé un plafond: louer, au-dessus des prix avant la crise dans les grandes villes, les salaires y ont passé. Avec un Euribor dans les chiffres record et en hausse il ne semble pas que l’achat de logements puisse compenser les pertes de loyers. Ce qui nous attend plutôt, ce sont des millions de familles qui dépensent les maigres économies pour payer les hypothèques … et probablement un autre pic d’expulsions.
La bourgeoisie a une longue tradition de nier la crise et de se lancer dans des discussions sur les ralentissements, les effondrements et les récessions et les reprises… Vous ne pouvez pas vous attendre à autre chose, mais vous devez simplement consulter la base de données d’indicateurs de la Banque mondiale, le capitalisme n’est pas sorti de la crise de 2008, l’accumulation est coincée dans le même piège: l’impossibilité d’écouler la production, le manque de placements rentables (profitables) du capital productif, la chute des taux de profit, le refuge vers des placements spéculatifs fictifs … Chacune des capitales nationales en jeu n’a que deux « solutions » possibles: accroître l’exploitation du travail salarié – nous précariser et nous appauvrir – ou alors – avoir accès aux marchés et aux opportunités d’investissement en guerroyant contre ses concurrents, c’est-à-dire se précipiter dans une guerre généralisée. Au-delà, il n’y a qu’une issue: affronter l’imposition des besoins du capital à l’encontre des besoins humains et, ce faisant, affirmer de fait la nécessité d’un monde « décapitaliser » (sans propriété ni privé – ni étatique des moyens de production. NDLT).
Salut Robert
Il faut se méfier des analyses journalistiques et des titres ronflants. Apple il est vrai réduit ses prévisions, mais l’ indice des nouvelles
technologies poursuit sa hausse ( Masdaq composite)
La baisse du prix du pétrole correspond a une hausse de la production ( Iran)
Le cuivre, il avait trop monté c’ est une simple correction.
Cependant, il est certain que l’ économie mondiale entre en stagnation ( voir les prévisions de l’ OCDE) curieux que les Rothschild se retire de leurs opérations fiduciaires.
Salut Gérard
Merci pour ta sollicitude mais contrairement à toi je ne suis nullement préoccupé par les titres ronflants ou non
Une crise économique systémique est bien en cours de gestation selon moi et les statistiques le démontrent Y COMPRIS LA HAUSSE DES TITRES TECHNOLOGIQUES = REFUGES = AVANT LA TEMPÊTE
COMME tu l’écris si bien l’économie mondiale entre en stagnation avant de révéler sa d.pression et il est de notre devoir de le démontrer et de bien signifier que nous nous en réjouissons
Nous ne voulons pas sauver cette arche de Noé – nous voulons la couler irrémédiablement et pour l’éternité PASSONS AU MODE DE PRODUCTION SUIVANT
Robert Bibeau Éditeur http://www.les7duquebec.com
Merci pour ton post
Crise nouvelle ou finale, pas d’acharnement thérapeutique pour sauver le moribond !
Comme tu dis, Robert, PASSONS AU MODE DE PRODUCTION SUIVANT.
Evidemment d’accord pour « affirmer de fait la nécessité d’un monde « décapitalisé », la précision ajoutée à la fin du texte (sans propriété ni privé – ni étatique des moyens de production. NDLT) a conduit mon cerveau primaire à réfléchir sur la propriété de la production par l’état, et aussi sur la réalité, la « place », de l’exploitation dans la production.
Dans cette perspective « décapitalisée », il faut bien que la production (collective donc) soit organisée pour qu’elle atteigne et maintienne un niveau qui suffise à la consommation, tout en visant à la suppression totale et définitive de l’exploitation. C’est là le rôle et la raison d’être de l’état socialiste , étape qui ne peut être oubliée quand on évoque la nécessité d’un monde « décapitalisé ».
Au stade suprême du capitalisme, il incombe à la classe ouvrière de s’organiser pour prendre et garder le pouvoir de l’ETAT prolétarien sur la production. Oui, PASSONS AU MODE DE PRODUCTION SUIVANT, le mode socialiste (De chacun ses capacités à chacun selon son travail) qui aura pour finalité la production sans exploitation , le communisme (…… à chacun selon ses besoins), sans classe ni état.
Merci camarade
andré Comte, drapeau rouge et gilet jaune
@ André
Tu soulèves par ton commentaire un aspect fondamental – difficile – voire impossible à clarifier avant l’époque contemporaine – à savoir 1) Y a-t-il nécessité d’une phase de transition dite socialiste ENTRE le mode de production capitaliste avancé (impérialiste) et le mode de production communiste. 2) Cette phase de transition doit-elle prendre la forme de L’ÉTAT SOCIALISTE (soi-disant prolétarien – ou pseudo dictature du prolétariat représenté par Le Parti des apparatchiks) ???
Tu écris ceci : « Dans cette perspective « décapitalisée », il faut bien que la production (collective donc) soit organisée pour qu’elle atteigne et maintienne un niveau qui suffise à la consommation, tout en visant à la suppression totale et définitive de l’exploitation. C’est là le rôle et la raison d’être de l’état socialiste , étape qui ne peut être oubliée quand on évoque la nécessité d’un monde « décapitalisé ». »
1) Ton argument est tiré directement de la littérature bolchevique (antérieure à STALINE qui ne fit que l’appliquer rigoureusement) que Mao et Ho Chi Minh, Castro, Kim Jung et autres Kmers Rouges reprirent et appliquèrent furieusement de 1923 à l’an 2000 environ – dernière année où un pays quelconque eut le culot de se prétendre socialiste-communiste. Depuis, nous prolétaires révolutionnaires n’en finissons plus de nous démarquer de ce passé que nous ne souhaitons surtout pas défendre car il n’appartient nullement à notre classe sociale. Il est le fait de la bourgeoisie enrégimentée dans différentes structures politiques palliatives n’ayant rien à voir avec le marxisme notre doctrine (avec ses erreurs – ses lacunes mais sans jamais faillir à sa mission révolutionnaire)
2) Tu dois comprendre que cette fable de PRODUCTION COLLECTIVE PLANIFIÉE PAR L’ÉTAT DICTATURE DE LA CLASSE BOURGEOISE TEMPORAIREMENT RÉFUGIÉE DANS LE PARTI DU PEUPLE TOUT ENTIER (sic) a été mise en place – théorisée – propagée (propagande) parce que toutes les sociétés « révolutionnées » étaient des sociétés arriérées en terme de mode de production industriel robotisé – mécanisé – modernisé – numérisé – productivité ridicule et moyen de production et force productive (force de travail) incapable de fournir la totalité et davantage des biens de consommation requis par une population moderne industrialisée et urbanisée à un très haut niveau et où l’agriculture soit totalement mécanisée – SANS PROPRIÉTÉ NI PRIVÉE – NI ÉTATIQUE.
3) Comme Lénine puis Staline Tu t’inquiètes de la planification d’un tel chantier international – et comme toi si nous étions en 1918 – ou en 1949 en Chine féodale – ou en 1975 au Vietnam sortant de la destruction impérialiste je serais très inquiet. MAIS camarades vous devez réaliser que vous vivez en 2019 – une époque de SURPRODUCTION ABSOLUE PERMANENTE ANARCHIQUE ou en Afrique des millions n’ont pas l’essentiel et où en France des millions ne peuvent boucler leur fin de mois et où à Paris des multimilliardaires s’inquiètent de ne pouvoir valoriser leur capital laissé en jachère à la bourse YOYO et sujet aux dévaluations intempestives de leur capital de pacotille
4) Planifier la production et surtout la distribution sans le marché sera l’oeuvre de la classe prolétarienne elle-même mais pour commencer elle doit se libérer de ses chaînes mais surtout pas pour en endosser de nouvelles venu de la voûte céleste su Parti
5) Tout le pouvoir aux SOVIETS et à personne d’autres – La méthode est difficile à imaginer je le conçois tel que nous ;e démontre les Gilets jaunes – après des siècles d’aliénation nous éprouvons de la difficulté à chausser nos souliers de liberté sociale collective déprogrammée
Merci et félicitation pour ton Drapeau Rouge – Gilets verts
Robert Bibeau http://www.les7duquebec.com
Crise nouvelle ou finale, pas d’acharnement thérapeutique pour sauver le moribond !
Comme tu dis, Robert, PASSONS AU MODE DE PRODUCTION SUIVANT.
Evidemment d’accord pour « affirmer de fait la nécessité d’un monde « décapitalisé », la précision ajoutée à la fin du texte (sans propriété ni privé – ni étatique des moyens de production. NDLT) a conduit mon cerveau primaire à réfléchir sur la propriété de la production par l’état, et aussi sur la réalité, la « place » de l’exploitation dans la production.
Dans cette perspective « décapitalisée », il faut bien que la production (collective donc) soit organisée pour qu’elle atteigne et maintienne un niveau qui suffise à la consommation, tout en visant à la suppression totale et définitive de l’exploitation. C’est là le rôle et la raison d’être de l’état socialiste , étape qui ne peut être oubliée quand on évoque la nécessité d’un monde « décapitalisé ».
Au stade suprême du capitalisme, il incombe à la classe ouvrière de s’organiser pour prendre et garder le pouvoir de l’ETAT prolétarien sur la production. PASSONS AU MODE DE PRODUCTION SUIVANT, le mode socialiste (De chacun ses capacités à chacun selon son travail) qui aura pour finalité la production sans exploitation , le communisme (…… à chacun selon ses besoins), sans classe ni état.
Merci camarade