Venezuela, le Canada se met les pieds dans les plats.
Monsieur le Premier Ministre,
Le 26 janvier dernier, le Canada a participé à une session spéciale du Conseil de sécurité des Nations Unies pour débattre de la crise politique qui sévit au Venezuela. La proposition, présentée par les États-Unis, consistait à autoriser une intervention, conjointement avec ses alliés, pour mettre fin à cette crise.
Les 35 pays présents ont pu prendre la parole pour donner leurs points de vue et soumettre leurs propositions. Le représentant du Venezuela, le ministre des Relations extérieures, Jorge Arreaza, a eu l’occasion d’informer la communauté internationale sur les diverses causes qui expliquent, en grande partie, ce qui se passe présentement dans son pays. Il a, évidemment, dénoncé l’interventionnisme des États-Unis, sous toutes ses formes, pour conduire le pays vers un désastre économique, politique et humanitaire. La politique des sanctions et de la guerre économique qu’il applique au Venezuela, depuis des années, explique en grande partie cette crise interne. Lorsqu’un pays comme le Venezuela se voit privé de l’usage de milliards de dollars pour répondre aux besoins de son peuple, ce n’est pas ce qu’on peut appeler une coopération humanitaire. Au contraire, c’est tout à l’opposé de l’humanitaire, car les premières victimes sont les malades qui ne peuvent avoir les médicaments appropriés pour leur retour à la santé, puis l’ensemble de la population, des milieux les plus défavorisés, qui n’arrivent pas à avoir les biens de consommation essentiels à leur subsistance. Il s’agit d’une forme d’interventionnisme qui mine de l’intérieur les leviers nécessaires à tout fonctionnement d’un bon État. Si la communauté internationale veut aider le peuple vénézuélien à reprendre le contrôle de son économie, ce sera en levant une fois pour toutes ces sanctions qui sont devenues criminelles.
Sur ces diverses analyses, chaque pays a eu l’opportunité d’apporter son point de vue. Un vote a suivi et sur les 35 membres, ayant droit de vote, 19, soit la majorité, ont voté contre la proposition d’une intervention internationale au Venezuela. Un vote clair et sans équivoque sur la non-intervention de pays tiers dans les affaires internes d’un État. Sur ce point, plusieurs pays ont rappelé la charte internationale du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et à résoudre par eux-mêmes leurs différends dans le cadre de leurs droits constitutionnels, comme c’est le cas dans la plupart des pays. À ce titre, il a été recommandé que certains pays de la communauté internationale prennent des initiatives visant à favoriser ce dialogue entre les parties en conflit. Déjà, le Mexique et l’Uruguay avaient exprimé leur disposition à recevoir les opposants politiques et les représentants du gouvernement vénézuélien à une table de négociation pour qu’ils puissent en arriver à une entente interne au service des intérêts du peuple vénézuélien. Le président Maduro s’est dit disposé à participer en tout temps à une telle table de négociation avec l’opposition vénézuélienne. Il est également ouvert à un dialogue sérieux avec le président Trump. À ce titre, le Canada pourrait se joindre à ces pays et collaborer au bon entendement des Vénézuéliens entre eux et avec la communauté internationale. Le Canada pourrait y retrouver sa stature des années 1960, alors que Lester B. Pearson et votre père, Pierre Elliot Trdeau y jouaient un rôle de premier plan dans le cadre des conflits internationaux de l’époque.
Vous me permettrez de rappeler que le Canada de cette époque avait résisté aux pressions de Washington tout comme ce fut le cas pour le Mexique pour qu’ils cessent toute relation avec le gouvernement de Fidel Castro, victorieux de la guerre contre le dictateur Batista. Vous en savez plus que moi sur cette période où votre famille a eu des relations d’amitié avec Fidel. Ce n’était pas sans déplaire à Washington pour qui Batista, était leur homme, et Fidel, leur ennemi. Quoi qu’il en soit, votre père avait reconnu en Fidel un authentique révolutionnaire au service de son peuple.
Cette anecdote prend un sens bien particulier, alors que le 10 janvier dernier, le Canada n’a pas participé à l’assermentation du président Nicolas Maduro, élu pour un second mandat par 68 % de l’électorat, et que le 23 janvier, il a été un des premiers, avec Washington à reconnaître un inconnu député qui s’est autoproclamé Président transitoire du Venezuela. Au diable, la démocratie, les institutions constitutionnelles. Son existence repose essentiellement sur la reconnaissance que Washington et ses Alliés, dont le Canada, lui concèdent.
Si vous me dites que l’élection du 20 mai 2018 n’était pas constitutionnelle je vous répondrai par ces dix raisons qui confirment sa constitutionnalité et sa légalité.
Si vous me dites que le député auto proclamé président transitoire en remplacement de Maduro, actuel président constitutionnel, est tout à fait légitime et constitutionnelle, je vous citerai l’article, de la constitution vénézuélienne qui prévoit les conditions pour qu’une telle substitution puisse être légale et constitutionnelle.
« l’article 233 de la Constitution du Venezuela, invoqué par Jaun Guaidó, l’autoproclamé Président transitoire, établit que le président de la République est inhabilité en cas de « défaut absolu » : il doit être « mort, avoir démissionné ou avoir été destitué » ou être « incapable physiquement ou mentalement » d’exercer sa charge. »
Je pense que nous pouvons constater que Nicolas Maduro est toujours vivant, qu’il est en pleine possession de ses moyens physiques, psychologiques et mentaux et que cet état de fait est confirmé par le Tribunal suprême de justice en l’assermentant le 10 janvier dernier.
Monsieur le premier Ministre, je pense que les Canadiens et Canadiennes méritent plus que des réponses évasives ou sans aucun fondement juridique. Le peuple canadien a les yeux ouverts sur le monde et un grand nombre de ces derniers vont au-delà des potins et de l’inévitable désinformation qui prend de plus en plus de place dans notre monde journalistique.
Je souhaiterais que le Canada retrouve son indépendance et la personnalité internationale à laquelle votre père et Lester B. Pearson s’étaient révélés comme de grands conciliateurs et promoteurs de paix et de justice dans le monde.
Avec tout mon respectes mes meilleurs souhaits pour le Canada
Oscar Fortin
Email : oscar.fortin@gmail.com
Et notre Zident Zupiter alors ?
Vous trouvez pas que Guaidó tout comme Macron et Trudeau semble, lui aussi, « pucé » ou formaté directement par « Rothschild » ?
Tenez, faisons un peu de POLITIQUE FICTION ; «Emmanuel Macron n’a pas organisé d’élection présidentielle dans le délai de huit jours que nous avons fixé. Donc, le Royaume-Uni et ses alliés européens reconnaissent désormais Mélenchon/Le Pen/kivouvoulé comme président constitutionnel par intérim jusqu’à ce que des élections crédibles puissent être organisées».
=*=
Nan, ça vaut pas ! Y’a que nous qu’on a le droit !
Alors je sais pas pour vous, mais perso, j’ai vraiment l’impression de faire partie de l’Expérience de Milgram grandeur nature ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2019/02/05/la-france-soumise-a-lexperience-de-milgram-grandeur-nature/
Surtout que la LOI ANTICASSEURS a été adoptée à l’AN : Le 05/02/2019 : 92 voix CONTRE – 74 Abstentions dont 50 députés de LaREM – 387 députés votent POUR la Loi Anticasseurs…
Voilà, voilà, voilà…
JBL
Paix à tous!
Je me bouche le nez. Je ne sais pas comment exprimer mon dégoût devant la dégradation de la situation planétaire, mondiale, internationale. Je ne sais plus comment exprimer ma révolte de longue durée. Je prie pour seulement pouvoir continuer de vivre comme si nous étions dans une époque normale, presque tranquille, pacifique!? Cela serait formidable! Pensons aux avenirs possibles dans une optique constructive. Des mondes à découvrir. La Vie partout dans l’univers…
Mais nous restons enfermés dans notre cloaque de peurs abjectes et d’injustices écœurantes. L’avenir semble bouché, comment vivre une simple vie humaine, digne? Cela semble impossible. On nous cache trop de choses… les dés sont pipés. Le couvercle pèse lourd sur la marmite et la pression de vapeur monte.
Malgré plus de risques, d’être encore plus fiché, épié, menacé, je me sens obligé d’appuyer ce texte, sobre, pertinent, précis. Parce que c’est trop grave. Parce que dans ce délire de désinformation, couvrant mal les menées criminelles de pouvoirs occultes, de puissances maléfiques, c’est le destin de la civilisation et de toute l’humanité qui se risque et qui se joue, dans cette crise politique.
C’est trop grave parce qu’il y a dans cette situation pourrie un réel risque de guerre ouverte, on risque le déclenchement d’un fatal engrenage qui pourrait tout balayer, l’espoir de vies nombreuses, le simple désir de mener une existence décente, d’y créer du sens. Aujourd’hui la lucidité est douloureuse, nauséeuse, presque insupportable. La plupart choisissent de vivre dans leur bulle d’illusions , de confort trompeur, de perceptions tronquées, ne veulent plus savoir.
Nous vivons cette époque de compétition des catastrophes. Qu’est-ce qui va se produire en premier, quel cavalier de l’apocalypse va remporter la course?
Premièrement, collectivement, nous détruisons notre habitat. Et l’on parle encore de croissance, rendue obligatoire par la machination diabolique de l’endettement qui nous rend tous esclaves de faux besoins, créés et frelatés. Le mur, on le voit juste devant nous, plus proche qu’on ne veut bien l’admettre, les avertissements tentent de se faire entendre. Rien à faire, on accélère encore. L’impact sera le plus violent. Numéro un, catastrophe écologique, impact garanti avant 2030.
Deuxièmement, cette organisation de l’économie EST la maladie, sa destination inhumaine. L’avidité des conglomérats pour la source de puissance, le contrôle des ressources extractives, du poison noir jusqu’à la dernière goutte, effrénée, totalement hors de contrôle. L’ accaparation financière, le racket à grande échelle, vol hautement organisé. Le nerf de la guerre motive la totale mise-en-scène, avalise les pire mensonges.
Des organisations criminelles et puissantes, qui soignent leur image de marque, l’apparence du « service public », de la « sécurité nationale », expertes en menées subversives, organisent la déstabilisation de ce pays, le Venezuela regorgeant de telles ressources. Au nom mensonger de la « démocratie ». Quelle démocratie? L’Empire immoral, source première du terrorisme qu’il prétend combattre, se paye le luxe théâtral d’une apparence de démocratie, alors que la constitution est suspendue avec les droits des citoyens nuls et non avenus.
Numéro deux, on nous manipule par la peur, nous poussant vers l’entonnoir de la guerre disruptive. Ce cheval court plus vite, pourrait prendre de vitesse la catastrophe climatique annoncée. L’holocauste nucléaire, avec toutes les plus mauvaises raisons pour le « justifier ». Mais quels démons nous poussent vers l’abîme? La bête humaine serait-elle si malade? Son autodestruction programmée?
Mais troisièmement, que nous cache-t-on encore, de si profond de si grave? Et qui nous rend ce monde presque complètement incompréhensible. Qui a intérêt à la destruction du monde? Cette folie n’est pas humaine. Influence alien? Machination démoniaque? Il y a quelque chose qui cloche, mais à grande échelle: ce secteur de l’univers ne tourne pas rond.
Le prolétariat, malheureusement, peut aller se rhabiller, remplacé par les robots. Numéro trois, l’Intelligence Artificielle. Adieu l’humanité! Comment s’éveiller de ce cauchemar?
Nous sommes tous piégés, nous devrions tous chercher à comprendre l’innommable. Trouver ensemble des solutions. Dans quelle mesure sommes-nous, chacun d’entre nous, responsables de ce merdier?
Des dirigeants de belle apparence et sans substance, des peuples exténués et avachis, des pays laquais, de fausses souverainetés. Abjectes servitudes, honteuses sujétions. Avons-nous vraiment les représentants que nous méritons? On nous berne depuis trop longtemps.
Trop tard peut-être? Que la révolte gronde.