PROTECTIONNISME OU MONDIALISATION?… On s’en fout le capitalisme a atteint son point de non-retour!

Recherche menée par Robert Gil

chienActuellement, en ces périodes de crises,  l’on entend la résurgence d’un débat sur le protectionnisme et la mondialisation capitaliste. Tout ceci n’a rien de nouveau et n’est qu’une resucée d’un capitalisme national ouvert au monde mais avec régulation. Il s’agit en fait d’une méconnaissance totale de la situation de nos jours. La libre circulation des capitaux est une nécessité pour le capitalisme qui ne peut plus se rentabiliser sur le plan national et a absolument besoin de trouver de nouveaux marchés dans l’espace (mondialisation) et dans le temps.

Dire qu’il est bien que les pays du Sud s’industrialisent est complètement inepte. Car ces pays ne s’industrialisent pas comme ont pu le faire les pays dits développés, mais sont assujettis à la main mise de ces mêmes pays. En aucun cas vous n’aurez une industrialisation comme ce fut le cas pour les pays développés pour la simple raison que ces pays n’auront jamais les infrastructures nécessaires et ne pourront jamais auto-entretenir le capital dans leur pays. Un exemple frappant est celui de la Chine qui a été l’atelier du monde pendant des années ce qui lui a permis une croissance à 2 chiffres, mais qui n’a pu assurer une croissance depuis la dernière crise que grâce au crédit, à l’endettement et à la plus fabuleuse utilisation de béton jamais vu (même aux USA) sur terre. La Chine a consommé en 4, 5 ans largement plus de béton que les USA pendant tout le 20ème siècle. De plus, le pays n’arrive pas à auto entretenir un capitalisme interne.

La course à la productivité est une nécessité pour les capitalistes! C’est d’ailleurs pourquoi vous ne pourrez jamais dans ce système aller à l’encontre de cela. Il faut prendre en compte la productivité moyenne globale mondiale pour comprendre que l’on ne peut revenir à l’époque des 30 glorieuses et de rentabilité via la production de marchandises. La concurrence rend obligatoire les gains de productivité; or, ces gains ont tellement été énormes depuis 40 ans que le système ne peut plus compenser les innovations de progrès par la croissance et les innovations produits.

Il y a dévalorisation générale de la marchandise qui n’est valeur économique que par le travail humain vivant incorporé dans cette marchandise quelle que soit le type de marchandise. Or, le travail humain vivant est détruit par les gains de productivité liés au progrès de production via la microélectronique, la robotisation et l’automation. Vous avez besoin de plus de travail humain vivant pour compenser la perte de travail humain liée à la destruction de ce même travail par le capital fixe de plus en plus important.

C’est un leurre de faire croire que l’on résoudrait tout en revenant au keynésianisme d’antan. Cela n’est plus possible. Il faut bien comprendre cela. Le capitalisme a atteint un point de non-retour à cause de la productivité énorme et de la destruction du travail humain vivant en résultant. C’est pourquoi nous assistons à ce que d’aucun appelle le capitalisme sauvage qui n’est que la conséquence du fonctionnement interne de celui-ci. En effet, il faut au capitalisme de nouveaux débouchés, donc destruction des services publics, et transformation en marchandises de la plupart des aspects de notre vie.

Il faut aussi remarquer que l’industrie des services en aucun cas ne palliera ce phénomène car cette industrie ne crée pas de valeur car elle ne crée pas de marchandises ou alors très peu (voir la bulle internet des années 2000).

Pour pallier à tous ces problèmes, la réponse a été il y a 40 ans de déréguler et de privatiser. Cela a créé une industrie financière hypertrophiée qui n’est pas la cause de la crise du système, mais tout simplement le symptôme de sa déconfiture. S’il n’y avait pas eu cette politique, il y aurait eu effondrement du système keynésien. Je rappelle que Keynes était un économiste libéral qui ne voyait en l’Etat que la bouée de secours pour relancer la machine et repartir sur les marchés. Il y a donc mal donne à faire accroire aux gens que revenir à ce qui se faisait il y a 30 ans réglera les contradictions internes du capitalisme. Il faut cependant que ce ne soit pas les peuples qui pâtissent de cela et il vaut mieux une relance keynésienne que l’austérité.

Se soucier de l’environnement dans un tel système est inepte. L’écologie est définitivement incompatible avec l’économie quelle qu’elle soit. C’est en 2008, lors de la récession mondiale qu’il a été enregistré le moins de dégagement de C02. D’autre part, l’économie est basée sur le pétrole coûtant peu cher. Nous ne pourrons pas supporter la hausse de ce dernier qui se fera inéluctablement. Ce ne sont pas les énergies dites renouvelables qui nous permettront de remplacer l’or noir.

Autre chose, parler de taxe TOBIN est complètement stupide à part vouloir faire éclater les bulles encore plus rapidement. TOBIN était un économiste libéral et cela aurait été fait depuis longtemps si ce n’était pas infaisable ou alors vraiment à la marge, c’est à dire un pourcentage extrêmement ridicule.

Nous sommes dans un système absurde où le but est de valoriser l’argent alors que nous avons tous les moyens productifs pour assurer à chaque être humain les biens et services nécessaires.

CYRIL, Voir ses articles

Une réflexion sur “PROTECTIONNISME OU MONDIALISATION?… On s’en fout le capitalisme a atteint son point de non-retour!

  • 24 novembre 2021 à 15 h 39 min
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    Bonjour,
    Marx nous dit et il écrit beaucoup de chose.
    Notamment que LE CAPITALISME N’EXISTE PAS ?
    Car c’est l’extorsion de plus value qui le fait exister et pas l’inverse.
    Il n’existe pas et pourtant il s’est fait monde « le marché mondial ».
    Le coeur du capital c’est l’exploitation et qui plus est une exploitation voilée.
    Le fétichisme de la marchandise traverse toute l’oeuvre de K Marx.
    Quand on parle de fétichisme de la marchandise il faut bien comprendre que c’est l’inversion de la valorisation ce qui veut dire dans l’hallucination collective, c’est le capitalisme qui crée la valeur.
    Alors d’où vient la valeur ?

    La valeur ne vient pas du capital, puisque le capital n’existe pas.
    Qu’est ce que le capital ? C’est la confiscation du travail, que le prolétariat produit.
    Il ne peut pas y avoir de valeur s’il n’y a pas de travail humain exploité.
    La monnaie n’est pas seulement qu’une unité de compte qui renvoie à la plus value qui a été extorquée, qui part dans le temps de travail abstrait, mais la monnaie en temps qu’unité de compte est aussi une unité fétchiste, qui voile la réalité de l’extorsion, de l’exploitation.
    L’étalon monétaire en tant qu’objet qui va rendre compte de ce rapport social de l’exploitation, n’existe que par rapport à l’aliénation et l’exploitation.
    Qu’est ce que la monnaie ? C’est la monnaie de l’exploitation, équivalent général abstrait mais de quoi ?
    DE L’EXPLOITATION, ou extorsion de survaleur sur le prolétaire.
    Sur le marché mondial des marchandises des monnaies que contiennent-elles ?
    La fétichisation aliénatoire de l’exploitation.
    Quand on dit monnaie c’est la monnaie de l’exploitation-
    Pour finir quand on dit Etat c’est l’État de l’exploitation.
    Quand on parle de l’unité du marché mondial on parle d’une unité organique, qui traverse toutes les capitales du monde, malgrès les temporalités diversifiées, malgrès les continents d’historicité réduite ou les continent d’historicité accéléré, il y a bien aujourdhui une économie monde, qui est le monde de l’économie, comme substrat, du marché mondial.
    Le marché mondial dans l’oeuvre de Marx est le temps 6, la synthèse ultime, qui fait suite et contient, le livre 1 le Capital, le livre 2 laPropriété Foncière, qui contient le Capital, le livre 3 le Salariat qui contient le Capital et la Propriété Foncière, le livre 4 l’Etat qui contient, le Capital, la Propriété Foncière, le Salariat, enfin le livre 5 le Commerce International qui contient les 4 livres précédents pour aboutir au marché mondial.
    Le marché mondial c’est l’unité dialectique qui contient le tout la FORME TERMINALE du développement historique.
    Le livre 6 contient les cinq livres, il ne les contient pas de manière statique, au sens que le livre six le marché mondial c’est l’addition des cinq.
    C’est la multiplication dialectique des parcours objectifs du surgissement qualitatif.
    Cest parce que il y a une triade qui s’orgasine sur la merde orgasitionnelle, de la DEPOSSESSION,
    qui est positionnée à partir de là par delà l’esclavage, qui est une forme de subordination réduite, le travail salarié, qui est la forme TOTALITAIRE, démocratique absolue la plus esclavagiste de toute l’histoire de l’humanité.
    L’esclave est vendu une fois pour toute LE SALARIE DOIT SE VENDRE EN PERMANENCE.
    Donc au travers du livre 1 le Capital du livre 2 La Propriété foncière la travail salarié livre3 et le basculement qui est la synthèse l’UNITE de la DOMESTICATION qui est l’ETAT.
    L’État n’est pas un appareil de coercision, certes avec des appareillages, certes il est une coecision mais il n’est pas l’appareil de la coercision.
    L’État est la synthèse dialectique du mouvement de dépossesion, d’aliénation,
    et d’oppresion par lequel le Capital temps un, la proprété foncière temps deux et renvoie au travail salarié temps trois, l’État est une substance organique d’aliénation.
    Ce nest pas un mécano de contraintes policières, l’État est une substance qui est immanente à la marchandise.
    Une fois positionné le Capital la propriété foncière, le travail salarié, et l’État on abouti en cet en soi, qui fait pour soi à l’Histoire du monde, qui s’appelle le commerce international, puisque la production est une production de la reproduction, qui se met à circuler.
    Mais le commerce international n’est pas le marché mondial.
    Le temps six le marché mondial dépasse le commerce international, (balance commerciales balances des paiements etc).
    Le marché mondial est cette SUBSTANCE ABSOLUE qui contient les cinq livres, Capital, Propriété foncière, Travail salarié, Etat, cCmmerce international expression de synthèse qui organise à partir du livre un, l’extériorisation dialectique de ce qui constitue le nerf organique du Capital, c’est le fétichisme de la marchandise.
    Le fétichisme de la marchandise traverse toute l’oeuvre de K Marx, et se substancialise dans sa forme parfaite en tant que marché mondial du fétichisme de la marchandise.
    Le fétichise de la marchandise c’est ce coeur vital, du livre 1 section 1 du Capital.
    Qu’est ce que le fétichisme de la marchandise ?
    Le fétichisme de la marchandise c’est cette aliénation universelle, qui nous renvoie au renversement, à l’indifférenciation, à l’indistinction, et au voilement.
    Le coeur du capital c’est l’exploitation, mais une exploitation voilée.
    Ceci posé, le marché mondial c’est la phase terminal, du développement d’abord embryonanire de la valeur d’échange, au néolitique qui aboutie à sa forme achevée qui est « le marché mondial ».
    Cest l’unité dialectique qui contient le tout la FORME TERMINALE de son développement historique.
    La finance est l’unité métastasique qui vient pallier, la baisse irréfragrable du taux de profit, dans la production, c’est l’anticipation chimérique d’une valeur fictive, et suranticipe dans des cycles de plus en plus vastes une valeur à crédit de plus en plus reportée aux calendes.
    Mais même les actifs obéissent, à la baisse du taux de profit, plus un actif est cher moins il est rentable.
    Les taux zéro viennent signifier que l’équivalent n’équivaut à plus rien, et que le capitalisme vient buter, contre l’impossibilité de sa reproduction.
    Le capitalisme qui pensait produire lui même la valeur dont il a besoin, se trouve ramené à la réalité de son impossible éternisation.
    Comme il est dit dans l’article ci-dessus, les machines ne produisent pas de valeur, elles restituent seulement la valeur qui a été nécessaire pour sa conception, au delà de son usure, elle tombe en caducité.
    Seul le travail vivant produit plus que ce qu’il coûte, le capitalisme pour gagner en productivité exclu massivement les salariés, se faisant le capital détruit sa substance.
    Ce qui entraîne une baisse irréfragrable du taux de profit.
    Le temps du marché mondial réalisé, c’est le temps du renversement en cours de toute l’Histoire de la valeur en mouvement.
    Le capital se fait dictature spectaculaire, pour contenir, les mouvements populaires qui vont émerger massivement, pour renverser non pas les effets spectaculaires hallucinatoires, mais pour abolir le coeur de l’imposture qui pue l’angoisse et la mort, le système lui même, qui nous vole notre existence.
    Pour enfin accéder à notre naturalité hautentiquement humaine dans la joie d’être au monde.
    Débarrasée de ce qui fonde le système, l’Etat, l’Argent, le salariat, ses catégories de base.
    Salut à tous !

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