MACRON: pour la mort de la sécurité sociale et de l’assurance chômage!

Recherche menée par Robert Gil

atigreMacron tombe le masque dont il s’était affublé pour celles et ceux qui faisaient semblant d’y croire. Il est libertarien en fait. L’entreprise, l’entreprise, l’entreprise. Exit la République, la démocratie, les services publics et tout pacte social : Il est pour une société sans statut.

 Macron, l’ami d’Uber, est allé chercher chez Le Pen l’idée perverse de réduire le salaire brut patronal pour hausser le salaire net salarial. Il vous promet du vent : « 500 euros » tout de suite (« pour un couple » !) pour un avenir de typhons et de tornades : plus d’assurance maladie, ni chômage, et pareil pour les retraites.

 L’entreprise ne doit plus avoir aucune responsabilité sociale. Elle doit échapper à toute règle, tout code du travail. Redevenir un lieu d’exploitation pur et sans entrave. L’individu doit s ‘assurer tout seul (ce qui coûte plus cher et est inefficace).  Et le patron doit faire le maximum de profit et dividendes sans « charges » c’est à dire sans obligation de salaire brut, sans obligation de payer la reproduction de la force de travail.

 Dans cet univers d’extrême droite de Macron, il ne restera plus qu’à attendre que le patron exploiteur rassasié, cesse de licencier et enfin « ruisselle » pour faire le bien aux gens.

 En attendant cet hypothétique moment, l’état compensera façon aumône charitable, avec l’impôt des salariés, la maladie et le chômage de ceux qui seront exclus. Certains ajoutent un « revenu universel » pour les mendiants.

 Il veut en revenir aux prédications de Marlon Brando dans « Queimada ». « Libérez les esclaves, car les salariés c’est mieux, vous ne les paierez que quand vous aurez besoin d’eux », à la tâche, à la mission, au chantier, et ils se débrouilleront pour se loger, se soigner, s’occuper de leurs enfants et de leurs vieux.

 C’est la mythologie des « facho Cro-Magnon » de l’aile droite du parti républicain US. Les tea party. Adversaires même du modeste « Obama care ».

 Ils sont Cro-Magnon car ils nous ramènent à l’aube de la civilisation avant tout progrès solidaire entre humains. « Facho » parce que pour parvenir à cela, il faudra qu’ils infligent une défaite encore plus lourde aux syndicats, au mouvement social, aux socialistes, à la gauche organisée.

 Une « société sans statut » : tout droit du travail, tout droit social sont exclus des règles de la concurrence qui sont réduites à minima. Macron, c’est bien le 19° siècle, ou bien c’est Mad Max, avant ou après, mais en dehors de la civilisation sociale.

 Ce n’est pas le « candidat du travail » (il ne sait pas ce que c’est) c’est le candidat de l’exploitation maximale du travail.

 Gérard FILOCHE

2 réflexions sur “MACRON: pour la mort de la sécurité sociale et de l’assurance chômage!

  • 30 novembre 2021 à 0 h 29 min
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    Brigitte Bouzonnie : Oui, nous assistons à une guerre frontale féroce, visant à diminuer de façon substantielle le salaire des salariés : Macron s’en prend au salaire direct et surtout au salaire indirect.

    2-1°)- Mais, contrairement à ce que prétend Filoche, il ne s(‘agit pas d’une idée de l’extrême-droite, que le petit banquier aurait piquée à Le Pen. Mais d’une idée tout ce qu’il y a de libérale, voulue par la Bourgeoisie française, copiant en cela la Bourgeoisie allemande : dans sa guerre ouverte contre les salaires, sujet dont nous avons parlé dans un article récent rédigé avec Madame Annie Lacroix-Riz : “Le Peuple français 2021, victime d’une stratégie du choc d’une grande brutalité. Trois exemples concrets !” publié sur le site : Les 7 du Québec.

    Clairement le MEDEF, par la voix d’un de ses responsables, Denis Kessler, veut faire table rase de tous les acquis du CNR ( cf interview dans Challenges 2018). Donc, avec le MEDEF, plus de retraite, plus de sécurité sociale, plus d’assurance chômage, dont les cotisations coûtent parait-il trop chères à des patrons subissant une baisse tendancielle du taux de profit. Et la concurrence du régime chinois. En clair, ce sont les capitalistes libéraux qui sont à la manoeuvre, et non pas les “facho Cro-Magnon”, un objet historique inconnu : l’homme de Cro-Magnon faisait de magnifiques peintures rupestres, qui ont fait dire à Picasso qu’il avait trouvé un dessinateur meilleur que lui. Il n’était pas plus “facho” qu’un autre… Première légende.

    2-2°)- Second bobard de Filoche : faire croire aux militants conscientisés, que cette contre réforme ne pourra se faire, que si on passe sur le corps “des syndicats, du mouvement social, des socialistes, et la gauche organisée”(sic). Belle lurette qu’elle a eu lieu, la capitulation terminale, la défaite magistrale idéologique et pratique de la “gôche”, leurs responsables comme un Mélenchon. Ainsi, ils ne se sont pas battus jusqu’au bout, afin de défendre, à l’automne 2017, la casse de notre vieux code du travail, vieux de cent ans ! Belle lurette qu’elle a eu lieu, la capitulation devant le Patronat des responsables de “gôche”, qui ont refusé de soutenir les courageux Gilets Jaunes, laissant les courageux gilets jaunes se battre seuls contre la vie devenue trop chère sous Macron. .*

    Le MEDEF rigole : les dents de loup de la supposée “gôche” le font sourire, vu qu’elles ont été changée, surtout depuis 2017, avec l’arrivée de Macron par fraudes abyssales à l’Elysée, contre des quenottes inoffensives. Vu que Martinez et Mélenchon sont grassement rémunérés pour se taire, en cas de projet anti social de Macron, grâce au dispositif de financement de la vie syndicale et le dispositif de financement de la vie politique. 22 millions d’euros, rien que pour les 17 députés de la FI.

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