Le serment du sang – la guerre en préparation
Par Nuevo Curso. Traduction et commentaires
Du détroit d’Ormuz à la mer de Chine méridionale, les États-Unis sont poussés à faire de la guerre commerciale exacerbée une guerre mondiale (Ils n’ont pas le choix s’ils veulent se maintenir comme puissance hégémonique – accumulant plus de capital que ses concurrents ou alliés. NdT).
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23.05.2019-English-Italian-Spanish-Portuguese
Vers une guerre des blocs régionaux dans la zone d’influence de l’Iran?
Les États-Unis ont évacué leur personnel diplomatique d’Irak, les techniciens de ses sociétés pétrolières à la frontière iranienne et ont averti les compagnies aériennes de ne pas survoler la région. Mike Pompeo a aligné la France et l’Allemagne qui, craignant les représailles américaines dans la guerre commerciale, ont une nouvelle fois montré l’impuissance de l’Union européenne. L’atmosphère est clairement d’avant-guerre et semble constituer une réédition des deux dernières guerres du Golfe.
Cependant, les capitaux spéculatifs sont calmes cette fois en dépit des attaques contre des infrastructures saoudiennes par des unités spéciales iraniennes. En partie parce que l’Arabie saoudite et les Émirats prétendent disposer de réserves de pétrole suffisantes pour répondre à la demande et en partie parce que la taille du déploiement américain en révèle plus sur des attaques ponctuelles que sur une guerre totale. Mais ces indices sont trompeurs.
Il y a moins de deux semaines, les commérages des services de renseignements ont affirmé que la paix avant la tempête durerait quelques mois parce que les déploiements même limités, prennent du temps. Cependant, les États-Unis ressentent en Syrie la pression exercée par les troupes iraniennes « par procuration », contrôlées par les Gardiens de la révolution et qui ne répondent pas directement à l’appareil politique du régime qui, après avoir imposé à nouveau le rationnement, craint qu’une guerre ne précipite un nouveau réveil révolutionnaire des travailleurs iraniens.
Mais sous la pression des États-Unis, demeure le fondement du conflit régional impérialiste entre l’Iran et l’Arabie saoudite qui n’a pas cessé d’armer et est déjà le premier acheteur d’armes au monde. C’est ce qui permet aux États-Unis de jouer la menace de guerre existentielle pour les Iraniens en lançant une machine de guerre « réduite » : tout ce qui dépasse une action militaire ponctuelle avec une réponse symbolique s’étendrait inévitablement à l’ensemble du Golfe et au-delà, au Liban et en Israël. (Le régime iranien apprécie la menace américaine à sa juste valeur et y répond au diapason de son appréciation. Rien de tel qu’une bonne menace d’invasion pour galvaniser les troupes, la bourgeoisie nationaliste et le peuple patriotique autour du régime. NdT)
Une tournée en mer de Chine
La mer de Chine, quant à elle, offre une image relativement similaire et encore plus dangereuse. La Chine et les Etats-Unis sont face à face en guerre de position dans laquelle les pays voisins, comme le Vietnam, fournissent les victimes. Même les Philippines, qui ont feint de tomber du côté chinois, ont fini par montrer les dents de leur modeste capacité militaire avant de reconnaître leur impuissance et se réfugier sous pavillon américain. Un triomphe pour Trump qui pourtant craint la pénétration croissante de la Chine en Australie.
Les États-Unis voient dans la guerre commerciale ce qu’elle a toujours été, une escarmouche d’un conflit à long terme d’une portée beaucoup plus grande. Et dans ce contexte, la militarisation croissante de la mer de Chine méridionale en fait une véritable poudrière. Aujourd’hui, les États-Unis ont placé l’un de leurs navires de guerre dans la zone en litige en Mer de Chine. (Prenez note que ce fut le Président Barak Obama qui, le premier indiqua que le centre des conflits mondiaux se déplaçait du Moyen-Orient vers la Mer de Chine, en même temps que l’épicentre économique mondial et que les flottes de guerre américaines. Comme quoi, vous pouvez changer de guignole à la Maison Blanche vous ne changez pas pour autant la politique du grand capital international. NdT).
La guerre et ses vrais ennemis
Le danger de la guerre avance de jour en jour. Il n’existe aucun « pacifiste » qui puisse l’arrêter, car il découle du cœur même du système et s’exacerbe au moment de sa décadence et y marque sa présence permanente. Une seule chose a jusqu’ici arrêté une guerre impérialiste: la mobilisation et l’auto-organisation des travailleurs. Ce n’est pas une utopie: si l’Iran a développé son programme d’expansion impérialiste au ralenti, c’est parce que la mobilisation des travailleurs, qui a atteint un niveau d’auto-organisation quasi insurrectionnel, a ralenti à plusieurs reprises les ambitions de ces capitalistes régionaux.
Mais arrêter la tendance mondiale à la guerre n’est pas la tâche ou la responsabilité d’un seul groupe ou d’un détachement de la classe ouvrière. La conversion de la guerre impérialiste en guerre de classe insurrectionnelle est la responsabilité de la classe dans son ensemble. Nous sommes une classe universelle et c’est cette universalité qui nous permet de représenter une véritable alternative au capitalisme confrontant mondialement l’espèce humaine. La guerre n’est pas seulement alimentée par Trump, les ayatollahs ou Poutine, ou Xi Jinping, ou Kim Jung un elle est nourrie par le capitalisme dans son ensemble. Le véritable front de la guerre est devant nos yeux: dans chaque entreprise, dans chaque quartier et dans chaque État. Et oui: nous devons prendre parti, mais tous ceux qui prennent parti pour un État national, qu’il s’agisse de celui qui existe, qu’il soit en projet, «agresseur» ou «attaqué», prennent le même parti, celui de la guerre et celui de la guerre aux « Sacrifices infinis » pour la patrie des riches.
La guerre dans tous ses états
Par Nuevo Curso
Aujourd’hui, les journaux du monde entier soulignent que les États-Unis transfèrent des technologies nucléaires militaires à l’Arabie saoudite; que près de la moitié du rapport annuel de Poutine au Parlement traitait des armements et que la Turquie tente toujours de s’armer de F35 américain et de S400 russe. Depuis la fin de la guerre froide, les arsenaux nucléaires et les politiques en matière d’armement n’étaient plus d’actualité… ils le sont maintenant.
La Chine exhibe le Transporteur «Type 001A», premier navire de ce type construit entièrement en Chine. Depuis 1945, aucune guerre commerciale ne s’est terminée par une guerre mondiale. (Les guerres commerciales ne sont pas le produit d’une politique agressive dite « impérialiste », mais du besoin impérieux pour les grandes entreprises de trouver des marchés pour un capital auquel les marchés usuels sont devenus exigus. NdT)
En eux-mêmes, ils impliquent une mobilisation de toutes les ressources de la capitale nationale, (y compris de l’armée au service des multinationales opérant à partir des pays belliqueux NdT). C’est pourquoi, plutôt que de parler d’une nouvelle course aux armements, nous devrions parler au pluriel: de l’Amérique du Sud à la Syrie, en passant par l’Europe et le Golfe Persique, le militarisme est en plein essor et avale les budgets des États.
Le cadre des accords internationaux à la fin de la guerre froide est éclaté. Les États-Unis dénoncent le traité de non-prolifération des missiles de moyenne portée car, restreint par celui-ci, il finirait par perdre leur supériorité nucléaire dans quelques années au profit d’une Russie qui se réarme depuis longtemps sans l’avouer ouvertement et d’une Chine qui refuse de signer un quelconque traité de limitation des armements car sans un réarmement intensif comme celui-ci, elle ne peut pas négocier même en tant que puissance régionale dans un environnement immédiat de plus en plus militarisé.
Du point de vue des États-Unis, l’enjeu est de maintenir les conditions de supériorité militaire écrasante qui ont « évité » une troisième guerre mondiale. Aucune capitale ne peut être laissée en dehors des ambitions militaires américaines. Les États-Unis essaient de conserver l’avantage qui leur a permis de gagner la guerre froide sans déclencher de guerre mondiale. Le problème est que chaque nouvelle technologie, chaque nouvel investissement massif de l’un des belligérants pousse nécessairement celui des autres. Du bouclier antimissile américain, nous avons passé en un temps record à la course spatiale militaire générale et aux missiles hypersoniques russes et chinois. L’accélération est indéniable. Des quantités massives de capitaux et de ressources visent à développer les armes de 2021 et la recherche technologique est encore détournée pour répondre aux besoins d’un monde transformé en un automate suicidaire. L’intelligence artificielle va de la politique industrielle à la sécurité nationale et la compétence technologique est absorbée par l’armée.
Et l’Europe? Les dirigeants européens sont ceux qui ont le plus insisté pour maintenir les accords de non-prolifération. Si nous écoutons Solana, les principaux États européens sembleraient être un véritable contrepoids de bon sens au milieu d’une folie croissante et seraient déterminés à modérer et à instaurer la paix. Mais la réalité est très différente. Les Européens savent qu’ils ne peuvent rester immobiles si la Russie met au point une nouvelle génération de missiles. La Russie contrôlant une bonne partie de l’approvisionnement énergétique allemand, la menace permanente d’un bombardement nucléaire « tactique » obligerait à réduire le niveau de belligérance commerciale et politique de l’Europe impériale à l’Est – à commencer par l’Ukraine – et aussi en direction de la Méditerranée. Il serait irrémédiable « d’accepter » l’aide de « l’ami américain » comme dans les années quatre-vingt. Une « aide » qui non seulement n’est pas désintéressée, mais mettrait un terme aux ambitions de la France et de l’Allemagne en les comprimant à nouveau entre la Russie et les États-Unis et en redonnant à l’Europe le rôle d’un « champ de bataille » potentiel.
La réalité? Le discours européen « pacifiste » est une tentative pour éviter de tomber sous la protection américaine avant de renforcer l’impérialisme franco-allemand avec des capacités militaires capables d’affronter la Russie. Le discours européen « pacifiste » est une tentative pour éviter de tomber sous la protection américaine avant de renforcer l’impérialisme franco-allemand avec des capacités militaires capables de résister à la Russie. Le militarisme est une conséquence inévitable de la crise sous le capitalisme. Face au militarisme, le pacifisme est inutile. La seule chose qui puisse arrêter la spirale militariste et les tensions impérialistes est le développement des grèves et des luttes de classe. Et ce dont nous avons besoin, à partir d’aujourd’hui, face à celle qui vient, c’est d’avoir quelques idées claires, la plus fondamentale: toutes les parties et tous les pouvoirs sont nos ennemis, pour eux, nous ne sommes que de la chair à canon.
Source : https://nuevocurso.org/la-guerra-comercial-toma-las-armas/?utm_medium=push&utm_source=suscriptores&utm_campaign=onesignal
Dès la première internationale, la gauche n’a cessé d’étaler ses divisions si bien qu’aujourd’hui, elle est atomisée en une multitude de sectes concurrentes et totalement et viscéralement incapables de s’entendre entre elles. De plus, avec la révolution industrielle et son confort, le prolétaire a adopté la morale bourgeoise et ses attentes: comme dans la pub, ce véritable évangile des temps modernes, il en veut toujours plus. Le prolétaire n’est donc pas un révolutionnaire mais un bon collaborateur de la société industrielle. C’est d’ailleurs ainsi que les patrons les appellent: des collaborateurs.
Et de quoi les prolétaires sont-ils les collabos? Du productivisme industriel et de sa hiérarchie qui va des enfants esclaves dans des mines, des plantations ou des bordels (liste non exhaustive) aux actionnaires, c’est-à-dire de la hiérarchie du travail industriel, hiérarchie qui s’ajoute à, et renforce les hiérarchies basées sur la richesse et le pouvoir. Les prolétaires sont donc tout sauf des révolutionnaires car en pratique ils ne sont ni plus ni moins que les soldats d’élites du mode de vie industriel.
Après ce mode de vie industriel n’est pas qu’une catastrophe sociale, il est aussi une catastrophe environnementale qui n’a aucune solution dans le cadre de ce mode de vie. Plus de technologies ne fait, depuis le début de la catastrophe industrielle, qu’accélérer et renforcer ces 2 catastrophes.
Enfin, même en supposant que le prolétaire, poussé par la crise et la déprécation de ses conditions de vie, se mette à devenir révolutionnaire au lieu de partir en chantant et comme d’habitude dans de tels cas, faire une guerre dont il ne veut pas, les divisions de la gauche ne pourront que faire échouer cette révolution. Il est donc temps de renouer avec une culture non pas de révolution, mais de résistance. Exactement comme il s’est agit de combattre la barbarie nazie, des combattants de tous bords réunis autour de la même cause. Et là, il ne s’agit pas de combattre la banque, seul un fou joue contre la banque au casino, il s’agit de combattre et de terminer le mode de vie industriel, de mettre fin à ce mode de vie industriel qui nous abreuve de réalité virtuelle tout en étant la pire catastrophe sociale et environnementale de tous les temps. Vous avez encore des indiens au Québec, eux ils l’avaient compris dès le début et pourtant ils ne connaissaient ni Greenpeace ni Marx:
« Vous ne comprendrez que l’argent ne se mange pas que le jour où il ne restera rien d’autre. » . Sitting Bull
Une gauche enfermée dans ses divisions et qui, en raison même de son productivisme, est collaborationniste et divisé, n’a aucune solution à proposer et n’en aura jamais. Nous la voyons à l’oeuvre en France avec le mouvement des gilets jaunes. Comme le dit très bien do sur mai68.org, elle ne sert qu’à empêcher les peuples de faire la révolution: dès que les gilets jaunes ont parlé de faire grève, les syndicats s’en sont mêlés et le résultat fut une funeste rigolade sous la forme d’une grève d’un jour. Comme le disent des mouvements comme le Earth Liberation Front ou Deep Green Resistance, il n’y a pas d’autres solution que la résistance afin d’arrêter ce double massacre et notre allié est le vivant.
@ DOMINIQUE
Que voilà un beau manifeste anarchiste – petit-bourgeois.. qui déifie les peuples primitifs – vivant sous le mode de production chasseur-cueilleur de subsistance et qui conchis la classe prolétarienne de tous le mépris dont est capable le petit-bourgeois aigris d’être jeté aux orties par ses maîtres du capital et de la banque – De fait, il ne manque que l’incantation à la Société des sociétés de Résistance-71 et le tableau serait complet.
Votre incantation anti-ouvriers me fait penser à ce missionnaire qui en train de prêchi-prêcha aux amérindiens mettait l’accent sur leur penchant pour l’alcool et leur soumission aux soldats yankees venus les exterminés et leur incapacité à nourrir leur famille une fois le bison exterminé de l’ouest américain et patati et patata
La culture de résistance ne peut mener qu’à la culture de révolution objet de notre travail patient d’explication.
Merci pour ton post
Robert Bibeau
Il faudrait Robert que tu évites dans tes réponses de qualifier ceux qui débattent avec toi de petit bourgeois , attitude typique de pédant intellectuel.
Je pense que Dominique met le pied dans le plat d’une réalité constatée à plusieurs reprise au cours de l’ histoire du mouvement ouvrier, cette réalité d’une classe exploitée comme classe pour le capital. Quand Marx et Engels parlent du prolétariat, ils en parlent de la manière suivante :
le prolétariat est révolutionnaire ou il n’ est rien, il est classe pour le capital, quand Marx et Engels vont se rendre compte que le prolétariat n’ est pas à la hauteur de leur espérance ils vont nous sortir cette idée du prolétariat anglais embourgeoisé ( l’ aristocratie ouvrière). Dominique ne fait que reprendre à sa manière ce dilem : pourquoi la classe n’ est elle jamais aux grands rendez vous de l’ histoire ?
Dans son livre le « communisme n’ a pas encore commencé« l’ ex-bordiguiste Claude Bitot avaient très bien cerné la question, pour ensuite comme l’ a fait Camatte, versé dans un écologisme anarchisant. Dans son dernier livre Claude Bitot nous invite de « reformuler ce que pourrait être un autre communisme ayant rompu avec l’ industrialisme, le productivisme, l’ abondancisme, qui étaient autant de travers hérités du capitalisme »
Dans le même propos, nous avons le site « piéce et maind’oeuvre » qui est pour le soutien aux pratiques du luddisme et contre les NTCI.
Contrairement a ce que nous entendons souvent, Marx n’ est pas productiviste je cite :
« La machine possède le merveilleux pouvoir d’abréger le travail et de le rendre plus productif : nous la voyons qui affame et surmène les travailleurs. Par l’effet de quelque étrange maléfice du destin, les nouvelles sources de richesse se transforment en sources de détresse. Les victoires de la technique semblent être obtenues au prix de la déchéance totale. A mesure que l’humanité se rend maître de la nature, l’homme semble devenir esclave de ses semblables ou de sa propre infamie. On dirait même que la pure lumière de la science a besoin, pour resplendir, des ténèbres de l’ignorance et que toutes nos inventions et tous nos progrès n’ont qu’un seul but : doter de vie et d’intelligence les forces matérielles et ravaler la vie humaine à une force matérielle. Ce contraste de l’industrie et de la science modernes d’une part, de la misère et de la dissolution modernes d’autre part- cet antagonisme entre les forces productives et les rapports sociaux de notre époque, c’est un fait d’une évidence écrasante que personne n’oserait nier. Tels partis peuvent le déplorer ; d’autres peuvent souhaiter d’être délivrés de la technique moderne, et donc des conflits modernes. Ou encore, ils peuvent croire qu’un progrès aussi remarquable dans le domaine industriel a besoin, pour ^être parfait , d’un recul non moins marqué dans l’ordre politique »
(Extrait d’une allocution prononcée par Karl Marx, le 14 avril 1856, à , l’occasion du quatrième anniversaire de l’organe chartiste People’s Paper, qui en reproduisit le texte)
@ Gérard
Merci pour ce post réfléchi et qui soulève des arguments importants qui valent la peine d’être débattus
1) Sur la question PETITE-BOURGEOISE je ne suis pas d’accord avec toi. Pourquoi écrivons-nous publiquement ? Pour enseigner – pour apprendre. Il est important que l’on donne des exemples concrets à partir de situation politiques concrètes – actuelles . Ainsi, le raisonnement présenté par Dominique est un pastiche des raisonnements gauchistes petits-bourgeois – J’ai horreur de la personnalisation du débat – J’ignore l’origine de classe de Dominique mais son raisonnement est petit-bourgeois et c’est d’être prolétaire révolutionnaire de le souligner
2) Comme tu le fais Gérard à propos de Marx et Engels quand tu écris ceci : « quand Marx et Engels vont se rendre compte que le prolétariat n’ est pas à la hauteur de leur espérance ils vont nous sortir cette idée du prolétariat anglais embourgeoisé ( l’ aristocratie ouvrière). » Réflexion typiquement petite-bourgeoise de la part de Marx. Cette merde d’aristocratie ouvrière fera un grand tort à notre classe qui ne fut jamais et ne peut-être une ARISTOCRATIE. Marx dans ce raisonnement s’éloigne du matérialisme dialectique et se laisse aller à des épanchements petits-bourgeois. La classe prolétarienne ne pouvait mener la révolution prolétarienne à son terme au moment même où le capitalisme était en plein essor et triomphant – AUJOURD’HUI EN TERME DE D.VELOPPEMENT DU MODE DE PRODUCTION capitaliste en phase impérialiste le monde a atteint enfin ce point ou une révolution prolétarienne peut et doit être menée à terme – ce que le prolétariat savait d’instinct mais pas l’intellectuel MARX (:-))
3) On assiste aux mêmes jérémiades en ce moment à propos de cette merde appeler « classe moyenne » RIDICULE – une classe ne se défini pas par son revenu – salaire – mais par sa position et son action dans le procès de production. Qu’est-ce qu’une position – action – rôle MOYEN dans le procès de production capitaliste ??? Le salaire est une résultante de cette position – action – rôle et PAS une variable déterminante. La preuve l’ouvrier bien payé qui se retrouve chez GE-France au chômage change instantanément de classe sociale ??? Cette merde de classe moyenne est une invention des intellectuels de l’Université de Chicago et c’est un raisonnement petit-bourgeois sans vouloir insulter personne.
4) Allons-y maintenant avec le SUBLIME = J’AI NOMMÉ LE PRODUCTIVISME. Quossé çé ça LE PRODUCTIVISME ? Si c’est pas une autre invention d’intellectuel petit-bourgeois…. Le marxisme connait le concept de PRODUCTIVITÉ de la force de travail = un concept majeur qui à lui seul me permettrait de démolir toute la propagande NATIONALISTE-CHAUVINE-TIERS-MONDISTE-GAUCHISTE à propos de l’exploitation des colonies par le peuple français (sic) au XIX et XXe siècle et les supposés bénéfices que « l’aristocratie ouvrière » (resic) aurait tiré des colonies. J’y reviendrai.
5) Chez les intellectuels gauchistes et petit-bourgeois PRODUCTIVISME – N’A RIEN À VOIR AVEC PRODUCTIVITÉ DU TRAVAIL SALARIÉ. Je le sais et c’est la raison pour laquelle je souhaitais débusquée Dominique pour qu’elle exprime que veut dire ce concept de PRODUCTIVISME. Petite expérience vécue : dans un congrès universitaire à Montréal un petit-bourgeois = nos ennemis de classe = regimbait à propos du PRODUCTIVISME = trop de production de marchandises inutiles disait-il = d’où gaspillage de ressources et d’énergies et il préconisait que chacun des petits-bourgeois présent pratique la SIMPLICITÉ VOLONTAIRE – L’ABSTINENCE ET L’ABSTENTION ou l’inverse. À côté de l’université il y a un quartier de SDF ils étaient une vingtaine à manger les poubelles du PRODUCTIVISME – CE QUE je leur ai fait remarquer et tout le quartier Hochelaga est dans le même état de faim chronique au milieu du PRODUCTIVISME.
6) CERISE SUR LE SUNDAE Saviez-vous qu’en phase de surproduction capitaliste comme nous vivons présentement TOUS LES MILLIRDAIRES DE LA TERRE souhaitent qu’on mette fin au productivisme qui gruge leurs profits et ils sont prêt à lancer une guerre nucléaire mondiale pour détruire les surplus de marchandises et mettre fin au productivisme (pas à la productivité du travail salarié cependant). Il faut prendre garde de ne pas se faire les porte-paroles des riches avec des arguments gauchistes-anarchistes