QU’EST CE QUE LE MARXISME-LÉNINISME? (TML)

L’idée même du communisme n’a jamais été autant dépréciée qu’elle ne l’est à notre époque, et surtout en Occident.

Néanmoins, ce n’est pas le cas systématiquement dans bien d’autres régions du monde, à commencer par celles qui ont vu s’établir des régimes politiques s’en réclamant, et qui, dans une grande puissance comme la Chine, s’en réclament encore…

La plupart de ces pays, à commencer par l’URSS, se sont également réclamé du marxisme-léninisme, comme idéologie fondatrice du mouvement communiste moderne en général, et du parti communiste en particulier.

Pourtant, aujourd’hui, si très peu de partis communistes d’importance ont survécu, la plupart, en outre, ont renoncé, et le plus souvent, très officiellement, au marxisme-léninisme.

Ce n’est pas le cas du Parti Communiste Chinois, qui a même pendant un temps prétendu ajouter un prolongement « maoïste » au marxisme-léninisme.

Un parti qui joue non seulement le rôle dirigeant essentiel en Chine mais qui, de ce fait, influe sur les rapports de force entre puissances mondiales, et sur l’ensemble des forces politiques qui s’y expriment. [NDLR : il est important de préciser que la Chine n’a jamais été un pays socialiste et que  le Maoïsme est une révision petite bourgeoise du marxisme-Léninisme]

Il est donc d’une grande importance de définir ce que nous entendons par Marxisme-Léninisme ! Il s’agit donc, entre autres conséquences, de définir la nature économique et sociale, la nature de classe, bourgeoise ou prolétarienne, de la deuxième puissance mondiale. Et donc de situer le rôle de son influence dans les luttes économiques, politiques, sociales et idéologiques, à l’heure actuelle !

Il est clair que les conceptions idéologiques développées par ce parti sont promues avec tous les moyens d’influence, de communication et de propagande de cette grande puissance. Non pas forcément dans un but de prosélytisme au premier degré, mais dans le but de faire rayonner son influence dans tous les cercles politiques, culturels, économiques des pays entretenant des relations avec la Chine.

Cette influence chinoise est l’un des vecteurs par lequel revient, sous diverses formes, l’idée que le marxisme-léninisme n’est pas réellement devenu une idéologie obsolète.

De plus, avec la crise de 2008 et aussi avec la problématique de la robotisation de l’industrie, est revenu sur le devant de l’actualité la perspicacité des analyses et des prospectives développée voici déjà un siècle et demi par Karl Marx.

Une partie importante de l’intelligentsia de la gauche occidentale s’est donc sentie à nouveau portée à se référer au marxisme, et avec le rayonnement « attractif » de la puissance économique chinoise, d’aucuns se sont référé à nouveau au léninisme pour, en quelque sorte, et à plus d’un titre, « bénéficier de ce rayonnement » !

Mais l’objet de cet article n’est pas non plus de faire un tri systématique de ces divers « rayonnements et influences », mais bien plutôt de revenir à ce que sont les fondamentaux du marxisme-léninisme et de laisser le lecteur juger lui-même de la réalité des choses.

Il ne s’agit pas non plus de partir d’un préjugé dogmatique selon lequel tous propos de Marx et de Lénine seraient des vérités éternelles et intangibles.

Comme on l’a vu, si ces propos reprennent de l’influence, c’est bien parce qu’ils s’avèrent être encore des outils opérationnels pour comprendre le monde d’aujourd’hui et les difficultés auxquelles il est confronté.

Toutefois, tracer la limite entre l’opérationnel et ce qui pourrait effectivement être obsolète, dans un ensemble d’œuvres aussi vaste, ce n’est pas chose aisée et ne peut se faire qu’à mesure de la confrontation entre l’outil et la matière économique, sociale et politique, à traiter.

Et il ne s’agit ici que de tenter une approche résumée. On s’en tiendra donc à ce que ces deux auteurs ont eux-même tenu pour fondamental et trans-historique, dans leurs œuvres. Évidemment, cette démarche nous semble validée par les différents travaux d’études, de recherches et d’analyse déjà effectués et qui ont prouvé, au fil des années, la validité de ces fondamentaux eux-mêmes.

Autrement dit, le constat de base est bien que rien n’oblige donc évidemment personne à se réclamer du marxisme-léninisme, mais que ceux qui le font ne peuvent s’exonérer d’une démarche de recherche de validation de leurs écrits, travaux et proclamations diverses, à l’aune de ces fondamentaux !

L’honnêteté exige que les mots aient un sens, et surtout, de préférence, en matière de communication politique !

Comme on va le voir, ce n’est donc pas si compliqué, et les lignes de démarcation apparaîtront très vite au lecteur, et lui permettront, s’il sait comprendre les interactions entre les diverses aspects de la question, de se forger sa propre approche, sa propre évaluation.

Partie 1 :

Le nom de Marx et le concept de marxisme et d’abord culturellement identifié au concept de lutte sociale, de lutte de classe… Une des raisons provient évidemment du Manifeste du Parti Communiste, qui, dès 1847, ouvrait sur cette célèbre phrase :

« L’histoire de toute société jusqu’à nos jours n’a été que l’histoire de la lutte des classes. »

 

 

Mais plus important que la lutte elle-­même est le but de la lutte, ce qu’il devait préciser quelques années plus tard :

« Maintenant, en ce qui me concerne, ce n’est pas à moi que revient le mérite d’avoir découvert l’existence des classes dans la société moderne, pas plus que la lutte qu’elles s’y livrent. Des historiens bourgeois avaient exposé bien avant moi l’évolution historique de cette lutte des classes et des économistes bourgeois en avaient décrit l’anatomie économique. Ce que j’ai apporté de nouveau, c’est :

    1. de démontrer que l’existence des classes n’est liée qu’à des phases historiques déterminées du développement de la production ;
    2. que la lutte des classes mène nécessairement à la dictature du prolétariat ;
    3. que cette dictature elle-­même ne représente qu’une transition vers l’abolition de toutes les classes et vers une société sans classes. »

__K. Marx, Lettre à J. Weydemeyer, 5 mars 1852

Le concept de dictature du prolétariat, c’est évidemment le mot qui fâche, qui bloque et renvoie à l’image désastreuse que la bourgeoisie a réussi à forger du communisme en général et du marxisme-léninisme en particulier. Le fait est qu’aucun des pays s’y étant référé ou s’y référant encore n’a réellement franchi l’étape de transition menant à une société sans classe.

Néanmoins, l’évidence et le bon sens indiquent qu’une transformation vers une société sans classes, ou même simplement avec un nivellement réel des différences de classe, ne peut se faire sans transition.

Le fait que la classe révolutionnaire prolétarienne doive s’organiser comme classe capable d’imposer une telle transformation à l’ancienne classe dominante et à ses zélateurs de tous ordres et fonctions, c’est aussi une évidence, et aussi de celles qui fâchent…

Pour l’instant historique que nous vivons encore, c’est donc le degré de transformation et la nature des changements opérés qui sont le critère d’évaluation, à défaut d’aboutissement du processus.

Un bilan comparatif des diverses tentatives n’est évidemment pas l’objet de cet article, mais bien plutôt de donner au lecteur les clefs, les outils essentiels qui lui permettront de faire lui-même sa propre évaluation.

Il importe donc particulièrement, et même, essentiellement, de comprendre ce que Marx et Lénine entendaient par « phase de transition », mais on ne peut pas faire l’impasse sur le concept de dictature du prolétariat :

« Entre la société capitaliste et la société communiste, se place la période de transformation révolutionnaire de celle-là en celle-ci. À quoi correspond une période de transition politique où l’État ne saurait être autre chose que la dictature révolutionnaire du prolétariat. »

___K. Marx, 1875, CRITIQUE DU PROGRAMME DE GOTHA.

« L’essentiel, dans la doctrine de Marx, c’est la lutte des classes. C’est ce qu’on dit et c’est ce qu’on écrit très souvent. Mais c’est inexact. Et, de cette inexactitude, résultent couramment des déformations opportunistes du marxisme des falsifications tendant à le rendre acceptable pour la bourgeoisie. Car la doctrine de la lutte des classes a été créée non par Marx, mais par la bourgeoisie avant Marx; et elle est, d’une façon générale, acceptable pour la bourgeoisie. Quiconque reconnaît uniquement la lutte des classes n’est pas pour autant un marxiste; il peut se faire qu’il ne sorte pas encore du cadre de la pensée bourgeoise et de la politique bourgeoise. Limiter le marxisme à la doctrine de la lutte des classes, c’est le tronquer, le déformer, le réduire à ce qui est acceptable pour la bourgeoisie. Celui-là seul est un marxiste qui étend la reconnaissance de la lutte des classes jusqu’à la reconnaissance de la dictature du prolétariat. C’est ce qui distingue foncièrement le marxiste du vulgaire petit (et aussi du grand) bourgeois. C’est avec cette pierre de touche qu’il faut éprouver la compréhension et la reconnaissance effectives du marxisme. »

___Lénine, 1917, L’État et la Révolution, Chap II.

Le but de la transition, l’aboutissement à une société sans classes, cela ne peut se faire sans abolition du capitalisme et c’est bien là le but fondamental de la transition. Une société de transition ne commence clairement qu’avec une rupture d’avec le capitalisme. C’est un processus qui vise à réduire, et le plus rapidement et le plus complètement possible le capitalisme, c’est à dire l’emprise du capital et du capitaliste sur la société, jusqu’à les faire disparaître, en tant que fonction économique et en tant que classe sociale.

Quel est le processus de rupture anticapitaliste entrepris et quel est le niveau de son développement, voilà ce qui permet de distinguer ce qui ressort du socialisme ou non, comme phase de transition et première phase du communisme, et donc ce qui doit donc être le contenu caractéristique de la dictature du prolétariat.

Bien évidemment, le degré de transformation d’une société ne peut s’apprécier qu’à partir de l’évaluation d’une situation au départ de la transformation révolutionnaire. De plus, et tout aussi évidemment, ce n’est qu’à partir d’une compréhension approfondie de cette situation que l’on peut envisager les transformations adéquates. C’est pourquoi l’œuvre de Marx repose essentiellement sur une telle compréhension. C’est pourquoi, aujourd’hui encore, Le Capital est considéré comme l’œuvre majeure de Marx, ce qui correspond effectivement au but principal qu’il avait fixé à son travail, dans la perspective d’une transformation révolutionnaire.

Mais c’est clairement aussi là ce qui distingue le marxiste-léniniste de l’économiste bourgeois. Tout en poursuivant cette œuvre majeure de décryptage du système économique capitaliste, Marx restait à l’affût des moindres prises possibles par lesquelles le prolétariat pouvait commencer d’entreprendre une transformation révolutionnaire et abolir ce système.

Il n’en va évidemment pas de même de l’économiste bourgeois lorsqu’il tente d’utiliser la somme impressionnante de connaissance économique contenue dans cette œuvre pour ses propres fins de capitaliste. La propension de certains dans cette utilisation les pousse encore assez souvent à se déclarer « marxistes », pour se donner une contenance communicative « progressiste », ou parfois « marxiens », pour éviter d’indisposer leur pairs libéraux en duplicité…

Avec l’évolution actuelle du capitalisme, et non seulement à cause de son développement sur les ruines des anciens pays socialistes, mais aussi par la survivance de leur influence idéologique dans certains pays, c’est l’idéologie marxiste-léniniste elle-­même qui est très souvent victime du même processus de référence abusive, à des fins tout à fait contraires à ses buts initiaux et réels.

Les deux démarches idéologiques, qu’elles soient pseudo « marxiste » / « marxienne » ou pseudo « marxiste-léniniste » sont cependant profondément de même nature de classe, bourgeoise et réactionnaire, et, par rapport aux fondamentaux, de l’ordre du révisionnisme.

Néanmoins il reste important et même fondamental, pour le marxiste-léniniste contemporain, de comprendre les processus par lesquels s’accumule le capital et pourquoi, en dépit de la tournure exponentielle qu’à pris cette accumulation, depuis quelques décennies déjà, non seulement aucun des problèmes économiques, sociaux et écologiques auxquels le monde actuel se trouve confronté ne sont en voie de résolution, mais de fait aussi pourquoi la « solution », provisoire, précaire et plus apparente que réelle, d’une phase de crise aiguë, n’est que le prélude à une autre phase de crise aiguë, et très probablement encore pire, de l’avis des « experts » bourgeois eux-mêmes !

Ces processus d’accumulation exponentielle, quasiment généralisés à travers la planète et encore accentués avec les processus de la mondialisation, n’en sont pas moins très inégaux entre eux, entre les nations et les régions du globe. Ils donnent lieu à des luttes féroces et même systématiquement impitoyables entre nations, groupes de nations et pôles d’intérêts financiers.

Cela peut paraître un truisme et une évidence à priori peu utile à rappeler, sauf si l’on considère précisément l’origine de la richesse des nations émergentes, des puissances qui montent par rapport à celles qui déclinent : c’est leur développement économique qui en est la source, et il repose essentiellement sur le développement de leur industrie et donc sur le travail du prolétariat industriel.

Aujourd’hui comme hier, et même en tenant compte de tous les progrès de la technique et de la robotisation, c’est le travail humain, et singulièrement, celui du prolétaire industriel, qui reste la source essentielle de la richesse et de la puissance des nations. Et donc, en réalité, dans le système actuel, de l’accumulation du capital !

C’est ainsi qu’une évidence triviale, assez médiatiquement répandue par l’économiste et l’idéologue bourgeois et petit-bourgeois permet en fait d’en dissimuler une autre, beaucoup plus fondamentale, en réalité.

Le processus d’accumulation du capital par le travail, c’est donc, en fait et ni plus ni moins, le processus d’accaparement de la plus-value crée par le travail du prolétaire.

Cette plus-value est elle-­même une partie de la valeur globalement créée par le travail, au delà du travail déjà accumulé dans les moyens de production et de la partie du travail rémunérée sous forme de salaire et équivalente à ce qui est nécessaire à la reproduction de la force de travail du prolétaire.

Ce salaire est donc la valeur d’échange par laquelle le capitaliste s’approprie la force de travail du prolétaire, tandis que la plus-value résulte de la différence avec le produit global de cette force de travail, qui est sa valeur d’usage, intégralement acquise au capitaliste par le contrat de travail, qu’il soit écrit ou de fait, par simple engagement oral.

Cette différence est donc un effet concret des lois économiques du capitalisme telles qu’observées, analysées et décryptées par Marx.

Et principalement, de la loi de la valeur. La loi de la valeur est la loi économique principale à la base de l’étude des processus économiques par Marx. C’est celle qu’il a mis lui-même à la base de son œuvre majeure, Le Capital, et cela dès le Chapitre 1 du Livre I.

Il est donc impossible, en réalité de se dire marxiste, ou même de se référer au marxisme, sans une connaissance suffisante de cette loi, sans une étude sérieuse des premiers chapitres du Capital. De même, en lien avec cette loi, le concept de plus-value ne peut se comprendre sans une étude suffisante des passages de l’œuvre de Marx le développant.

Avec les moyens modernes, l’œuvre de Marx est désormais en accès gratuit et une lecture thématique est particulièrement simplifiée par ces moyens. Il n’est donc pas question d’en faire ici un résumé, au demeurant tout à fait inutile, mais simplement de pointer les principaux thèmes de lecture qui peuvent guider la recherche du novice.

Ce qui était possible à des militants ouvriers autodidactes, il y a déjà plus d’un siècle, l’est encore bien davantage, aujourd’hui.

Comme on le voit ici, dès les premières pages de ce modeste article de présentation, plusieurs lignes de démarcations sont déjà apparentes entre ce qui permet de se considérer marxiste ou non, entre pseudos- « marxistes », opportunistes et révisionnistes, en réalité, et marxistes-léninistes réellement révolutionnaires.

Mais ce n’est pas encore là l’essentiel, qui est évidemment le contenu révolutionnaire lui-même que l’on veut donner à la phase de transition, à la dictature du prolétariat.

Marx, nécessairement, s’est peu étendu sur les principes économiques de la phase de transition. En effet, s’il avait huit siècles de développement de la société bourgeoise à étudier, depuis son émergence sous la féodalité, il n’avait pas même un siècle d’émergence et de développement du mouvement ouvrier à étudier et tout au plus quelques semaines, avec la Commune de Paris, d’une ébauche d’alternative au capitalisme.

Pour autant, on ne peut pas dire qu’il ait éludé le sujet, chaque fois qu’il s’y est trouvé confronté, et son œuvre la plus caractéristique, sur ce thème, est certainement la Critique du Programme de Gotha, où il expose ses idées à ce sujet, en contre-proposition par rapport au projet de programme du parti social-démocrate allemand.

Il y expose des principes économiques qui sont dans le prolongement direct de ceux exposés à propos de la loi de la valeur telle qu’à la base de son œuvre majeure, dès le Chapitre 1 du Livre I du Capital. On ne saurait donc lui reprocher un manque de cohérence sur ce sujet essentiel, malgré le petit nombre d’occurrences, effectivement, dans l’ensemble de son œuvre.

Mais de plus, et indépendamment de l’espacement dans le temps de ces diverses occurrences, ou même, plutôt, à cause même de cet espacement, ce qui est également frappant, c’est la très grande cohérence entre ces occurrences elle-­même.

Et cela dès l’origine de la conception même de son œuvre majeure, dont une partie des bases est généralement considérée comme étant le texte dit des Grundrisse, en 1857-58. Dans le célèbre « Fragment sur les machines », Marx y aborde la question du rapport entre capital, travail et temps libre, encore un sujet étonnamment, mais au fond, assez logiquement, terriblement d’actu…

« Le capital ajoute ceci, qu’il augmente le temps de sur-travail de la masse par tous les moyens de l’art et de la science, parce que sa richesse consiste directement en l’appropriation de temps de sur-travail ; étant donné que son but est directement la valeur, non la valeur d’usage. Il contribue ainsi, malgré luiactivement à la création des moyens du temps social disponible, tendant à réduire le temps de travail pour la société tout entière à un minimum décroissant et à libérer ainsi le temps de tous aux fins de leur propre développement. Mais sa tendance est toujours de créer d’un côté du temps disponible, et, d’un autre côté, de le convertir en sur-travail.

S’il réussit trop bien dans la première entreprise, il souffre alors de surproduction et le travail nécessaire se trouve interrompu faute de ce que du sur-travail puisse être valorisé par le capital. Plus cette contradiction se développe, plus il s’avère que la croissance des forces productives ne peut plus être enchaînée à l’appropriation de sur-travail d’autrui, mais qu’il faut que ce soit la masse ouvrière elle-même qui s’approprie son sur-travail. Lorsqu’elle a fait cela – et que, par là, le temps disponible cesse d’avoir une existence contradictoire –, alors, d’un côté, le temps de travail nécessaire aura sa mesure dans les besoins de l’individu social, d’un autre côté, le développement de la force productive sociale croîtra si rapidement que, bien que la production soit désormais calculée pour la richesse de tous, le temps disponible de tous s’accroîtra. Car la richesse réelle est la force productive développée de tous les individus. Ce n’est plus alors aucunement le temps de travail, mais le temps disponible qui est la mesure de la richesse. »

En quelques lignes il nous brosse ainsi les grandes lignes de ce que devient l’évolution de la loi de la valeur à travers les grandes phases historiques modernes, du capitalisme finissant à la naissance du communisme dans sa phase supérieure, et donc en résumant de manière on ne peut plus précise et appropriée ce qui est le principe même d’une économie de transition, et en précisant même ses deux aspects majeurs : la réappropriation collective de la plus-value (sur-travail), et l’équilibre des échanges entre temps de travail et besoins sociaux.

Ce sont ces deux idées, liées indissolublement l’une à l’autre, qui définissent ce qu’est une économie de transition, quelle qu’en soit la forme concrète, et qu’il reprendra et développera, dix huit ans plus tard, dans la Critique du Programme de Gotha.

Dans ce développement, la forme concrète est évidemment beaucoup plus détaillée, en fonction du contexte de l’époque, et certains aspects, comme la forme « bons de travail », peuvent paraître obsolètes, mais ce qui est important est le principe de fond, identique à celui ébauché dès les Grundrisse, alliant fond commun de collectivisation du sur-travail (plus-value) et répartition individuelle selon les quantums de travail (valeur-travail), directement basée sur une réutilisation socialisée de la loi de la valeur, telle que définie à la base du Capital.

« Si nous prenons d’abord le mot « produit du travail » (Arbeitsertrag) dans le sens d’objet créé par le travail (Produkt der Arbeit), alors le produit du travail de la communauté, c’est « la totalité du produit social » (das gesellschaftliche Gesamtprodukt).

Là-dessus, il faut défalquer :

Premièrement : un fonds destiné au remplacement des moyens de production usagés;
Deuxièmement : une fraction supplémentaire pour accroître la production;
Troisièmement : un fond de réserve ou d’assurance contre les accidents, les perturbations dues à des phénomènes naturels, etc.

Ces défalcations sur le « produit intégral du travail » sont une nécessité économique, dont l’importance sera déterminée en partie, compte tenu de l’état des moyens et des forces en jeu, à l’aide du calcul des probabilités ; en tout cas, elles ne peuvent être calculées en aucune manière sur la base de l’équité.

Reste l’autre partie du produit total, destinée à la consommation.

Mais avant de procéder à la répartition individuelle, il faut encore retrancher :

Premièrement : les frais généraux d’administration qui sont indépendants de la production.
Comparativement à ce qui se passe dans la société actuelle, cette fraction se trouve d’emblée réduite au maximum et elle décroît à mesure que se développe la société nouvelle.

Deuxièmement : ce qui est destiné à satisfaire les besoins de la communauté : écoles, installations sanitaires, etc.
Cette fraction gagne d’emblée en importance, comparativement à ce qui se passe dans la société actuelle, et cette importance s’accroît à mesure que se développe la société nouvelle.

Troisièmement : le fonds nécessaire à l’entretien de ceux qui sont incapables de travailler, etc., bref ce qui relève de ce qu’on nomme aujourd’hui l’assistance publique officielle.

C’est alors seulement que nous arrivons au seul « partage » que, sous l’influence de Lassalle et d’une façon bornée, le programme ait en vue, c’est-à-dire à cette fraction des objets de consommation qui est répartie individuellement entre les producteurs de la collectivité.

Le « produit intégral du travail » s’est déjà métamorphosé en sous-main en « produit partiel », bien que ce qui est enlevé au producteur, en tant qu’individu, il le retrouve directement ou indirectement, en tant que membre de la société.

De même que le terme de « produit intégral du travail » s’est évanoui, de même nous allons voir s’évanouir celui de « produit du travail » en général.

Au sein d’un ordre social communautaire, fondé sur la propriété commune des moyens de production, les producteurs n’échangent pas leurs produits ; de même, le travail incorporé dans des produits n’apparaît pas davantage ici comme valeur de ces produits, comme une qualité réelle possédée par eux, puisque désormais, au rebours de ce qui se passe dans la société capitaliste, ce n’est plus par la voie d’un détour, mais directement, que les travaux de l’individu deviennent partie intégrante du travail de la communauté. L’expression : « produit du travail », condamnable même aujourd’hui à cause de son ambiguïté, perd ainsi toute signification.

Ce à quoi nous avons affaire ici, c’est à une société communiste non pas telle qu’elle s’est développée sur les bases qui lui sont propres, mais au contraire, telle qu’elle vient de sortir de la société capitaliste ; une société par conséquent, qui, sous tous les rapports, économique, moral, intellectuel, porte encore les stigmates de l’ancienne société des flancs de laquelle elle est issue.

Le producteur reçoit donc individuellement – les défalcations une fois faites – l’équivalent exact de ce qu’il a donné à la société. Ce qu’il lui a donné, c’est son quantum individuel de travail. Par exemple, la journée sociale de travail représente la somme des heures de travail individuel; le temps de travail individuel de chaque producteur est la portion qu’il a fournie de la journée sociale de travail, la part qu’il y a prise. Il reçoit de la société un bon constatant qu’il a fourni tant de travail (défalcation faite du travail effectué pour les fonds collectifs) et, avec ce bon, il retire des stocks sociaux d’objets de consommation autant que coûte une quantité égale de son travail. Le même quantum de travail qu’il a fourni à la société sous une forme, il le reçoit d’elle, en retour, sous une autre forme.

C’est manifestement ici le même principe que celui qui règle l’échange des marchandises pour autant qu’il est échange de valeurs égales. Le fond et la forme diffèrent parce que, les conditions étant différentes, nul ne peut rien fournir d’autre que son travail et que, par ailleurs, rien ne peut entrer dans la propriété de l’individu que des objets de consommation individuelle.

Mais pour ce qui est du partage de ces objets entre producteurs pris individuellement, le principe directeur est le même que pour l’échange de marchandises équivalentes : une même quantité de travail sous une forme s’échange contre une même quantité de travail sous une autre forme.

Le droit égal est donc toujours ici dans son principe… le droit bourgeois, bien que principe et pratique ne s’y prennent plus aux cheveux, tandis qu’aujourd’hui l’échange d’équivalents n’existe pour les marchandises qu’en moyenne et non dans le cas individuel.

En dépit de ce progrès, le droit égal reste toujours grevé d’une limite bourgeoise. Le droit du producteur est proportionnel au travail qu’il a fourni ; l’égalité consiste ici dans l’emploi DU TRAVAIL comme unité de mesure commune.

Mais un individu l’emporte physiquement ou moralement sur un autre, il fournit donc dans le même temps plus de travail ou peut travailler plus de temps ; et pour que le travail puisse servir de mesure, il faut déterminer sa durée ou son intensité, sinon il cesserait d’être unité. Ce droit égal est un droit inégal pour un travail inégal. Il ne reconnaît aucune distinction de classe, parce que tout homme n’est qu’un travailleur comme un autre ; mais il reconnaît tacitement l’inégalité des dons individuels et, par suite, de la capacité de rendement comme des privilèges naturels.

C’est donc, dans sa teneur, un droit fondé sur l’inégalité, comme tout droit. Le droit par sa nature ne peut consister que dans l’emploi d’une même unité de mesure; mais les individus inégaux (et ce ne seraient pas des individus distincts, s’ils n’étaient pas inégaux) ne sont mesurables d’après une unité commune qu’autant qu’on les considère d’un même point de vue, qu’on ne les saisit que sous un aspect déterminé ; par exemple, dans le cas présent, qu’on ne les considère que comme travailleurs et rien de plus, et que l’on fait abstraction de tout le reste. D’autre part : un ouvrier est marié, l’autre non ; l’un a plus d’enfants que l’autre, etc., etc. A égalité de travail et par conséquent, à égalité de participation au fonds social de consommation, l’un reçoit donc effectivement plus que l’autre, l’un est plus riche que l’autre, etc. Pour éviter tous ces inconvénients, le droit devrait être non pas égal, mais inégal.

Mais ces défauts sont inévitables dans la première phase de la société communiste, telle qu’elle vient de sortir de la société capitaliste, après un long et douloureux enfantement. Le droit ne peut jamais être plus élevé que l’état économique de la société et que le degré de civilisation qui y correspond.

Dans une phase supérieure de la société communiste, quand auront disparu l’asservissante subordination des individus à la division du travail et, avec elle, l’opposition entre le travail intellectuel et le travail manuel ; quand le travail ne sera pas seulement un moyen de vivre, mais deviendra lui-même le premier besoin vital ; quand, avec le développement multiple des individus, les forces productives se seront accrues elles aussi et que toutes les sources de la richesse collective jailliront avec abondance, alors seulement l’horizon borné du droit bourgeois pourra être définitivement dépassé et la société pourra écrire sur ses drapeaux « De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins ! »

En résumé, ce qui ressort du principe économique marxiste de transition, c’est que l’échange entre producteurs reste formellement « marchand », basé sur les quantums de travail, et donc en partie sur la loi de la valeur, mais que la notion de valeur d’échange est réduite à la notion de répartition en fonction des besoins sociaux, tant collectifs qu’individuels, et non plus soumise à la loi de l’offre et de la demande, la loi du marché. C’est en ce sens que l’économie de transition cesse d’être une économie de marché pour, précisément, devenir une économie socialiste.

En Septembre 1917, c’est à dire très concrètement et presque littéralement, à la veille de la Révolution d’Octobre, c’est expressément à ce texte de Marx que Lénine se réfère, dans « L’Etat et la Révolution », pour définir la base économique de l’Etat socialiste futur (Chapitre V).

Pourtant l’histoire nous apprend effectivement que ce n’est pas ce qui s’est produit, sur le terrain, mais près de quatre ans de guerre « civile » en réalité essentiellement attisée par les puissances impérialistes occidentales. Une guerre, qui, après celle de 1914-1917, contre l’Allemagne, a achevé de ruiner l’économie en Russie. Dans ces conditions ce n’est qu’une forme encore bien plus rudimentaire de socialisme, basé essentiellement sur les réquisitions, qui a pu se mettre en place. A la guerre civile vont succéder les huit années de la NEP (Nouvelle Economie Politique), avant la collectivisation réelle de l’ensemble des moyens de production.

La NEP comprend effectivement à nouveau un secteur économique marchand, soumis à la loi de l’offre et de la demande, et qui concerne essentiellement le domaine agricole. La terre, bien qu’entièrement nationalisée en Octobre 17, reste donc néanmoins, pour sa plus grande part, allouée individuellement aux agriculteurs.

Le secteur économique socialiste comprend l’essentiel de l’industrie, et surtout, de l’industrie lourde, mais aussi déjà quelques fermes d’Etat collectives (Sovkhozes) et quelques coopératives (Kolkhozes). Les Stations Machines Tracteurs, base de la mécanisation de l’agriculture et de la synergie économique entre industrie et agriculture socialistes naissent déjà par initiative spontanée de l’interaction Sovkhozes/Kolkhozes/Industrie Lourde.

Le secteur Capitaliste d’Etat comprend les entreprises d’économie « mixtes » à capitaux à la fois publics et privés, incluant les « joint-ventures », concessions à capitaux en partie étrangers.

En « mixte » ou en « privé » les concessions étrangères ne représenteront jamais qu’une part dérisoire des forces productives, et il n’y a plus aucune forme de capital financier en Russie (Pas de Bourse).

Le Capitalisme d’Etat, sous la NEP, ne représente au total qu’une part ultra-minoritaire des forces productives, et ne peut en rien caractériser la nature de classe de l’Union Soviétique à cette époque, où l’Etat prolétarien conserve le contrôle des prix et où le secteur socialiste reste dominant dans l’industrie.

Néanmoins, l’influence néfaste du marché reste importante, et après une amélioration du développement, les premières années, entraîne déjà une succession de crise, « crise des ciseaux », « crise des grains », qui ruinent à nouveau le pays et obligent à mettre fin à la NEP, à partir de 1928. C’est l’échec de la NEP qui est la cause de la crise, et non la collectivisation, qui, au contraire, dès le début des années 30, apporte un nouveau développement économique, exponentiel et durable, qui permettra d’arrêter les armées nazies aux portes de Moscou, une douzaine d’années plus tard !

Tant la NEP que la période de collectivisation, même si, de part la contrainte des circonstances historiques, elles n’ont pu suivre le principe économique de transition stricto sensu, n’en sont pas moins deux formes concrètes d’économie de transition socialiste.

Au cours des années 20 la polémique faisait rage, en Union Soviétique, entre les économistes, au sujet des principes économiques actifs ou à mettre en œuvre.

La majorité d’entre eux, influencés par les idées gauchistes, pensaient que la loi de la valeur devenait caduque dans le secteur socialiste et refusaient donc d’en tenir compte. Cette tendance est restée majoritaire jusqu’au début des années 50, contrairement à une idée reçue à ce sujet.

Tout aussi paradoxalement, en rapport des idées reçues, Trotsky, bien qu’il se soit positionné en leader de l’ « Opposition de gauche », s’est toujours positionné en faveur de l’influence du marché sur l’économie, y compris concernant le secteur économique étatique « socialiste », qui, dès lors, aurait donc cessé de l’être… :

« L’assainissement des relations économiques avec les campagnes constituait sans nul doute la tâche la plus urgente et la plus épineuse de la Nep. L’expérience montra vite que l’industrie elle-même, bien que socialisée, avait besoin des méthodes de calcul monétaire élaborées par le capitalisme. Le plan ne saurait reposer sur les seules données de l’intelligence. Le jeu de l’offre et de la demande reste pour lui, et pour longtemps encore, la base matérielle indispensable et le correctif sauveur. »

___Léon Trotsky, La Révolution trahie, 1936

Tout aussi en contradiction avec les idées reçues, c’est Staline qui tente, dès la fin des années trente, de ramener les économistes soviétiques à plus de raison, lors du projet de rédaction d’un manuel d’économie. Mais à nouveau en raison de la guerre, ce projet ne reverra donc le jour qu’au début des années cinquante et ce débat trouvera une synthèse dans « Les problèmes économiques du socialisme en URSS », texte qui en résume les principaux éléments, tout en faisant à nouveau clairement référence aux principes de la Critique du Programme de Gotha .

Toutefois, la contre-révolution khrouchtchevienne, à partir de 1953, mettra un terme à ce projet de réforme révolutionnaire et introduira, au contraire, des réformes contre-révolutionnaires favorables à la renaissance de l’économie de marché, notamment en démantelant les Stations Machines Tracteurs, entraînant une nouvelle crise agricole.

Ainsi, en pratique, la période socialiste de l’URSS se termine au milieu des années cinquante. A partir de Khrouchtchev l’URSS continue de résister à l’impérialisme US, mais sur une base nationale bureaucratique bourgeoise, et non plus socialiste.

A la même époque, la Chine de Mao Zedong se constitue elle aussi en Etat national bureaucratique bourgeois et pseudo- « socialiste », sur un modèle économique « communaliste » (Communes populaires), encore plus désastreux sur le plan économique et social (« Grand bond en avant », 16,5 millions de morts officiellement reconnus en Chine). A partir de 1972 Mao passe carrément du côté de l’impérialisme US et les dollars commencent à affluer en Chine. Près d’un demi-siècle d’économie kollabo-comprador permettront néanmoins à la Chine d’accéder au rang de seconde puissance mondiale, là où il avait suffit d’une douzaine d’années à l’URSS, tout en restant indépendante et en mettant à terre la puissance nazie.

Seconde puissance économique mondiale, la Chine est aussi la seconde puissance mondiale en termes de capitalisme financier, et pourtant elle ne dédaigne pas de se réclamer du socialisme et même, du marxisme-léninisme : « économie de marché socialiste », ce qui doit donc se lire, concrètement, « capitalisme financier socialiste », un oxymore qui prête à sourire mais que cette même puissance financière et son « rayonnement bénéfique » permettent assez facilement d’ « accréditer » auprès d’une partie de plus en plus importante de la gauche française, entre autres…

Partie 2 :

Comme on l’a vu dans la première partie de notre exposé,

le premier but politique du marxisme, tant à l’époque de Marx que de celle de Lénine, c’est la Révolution Prolétarienne, c’est à dire la rupture d’avec le capitalisme, par une étape de transition socialiste fondée sur la dictature du prolétariat. Terme qui n’a réellement son sens que par une transformation radicale des rapports de production et de toutes les superstructures de la société en fonction des besoins sociaux du prolétariat et de l’ensemble des classes populaires.

Mais on le voit bien, tant à propos des USA qui continuent à vouloir régenter le monde selon leurs intérêts, qu’à propos de la Chine, qui conteste ce leadership en avançant partout ses propres intérêts économiques et financiers, la différence entre l’époque de Marx et la notre, c’est la prégnance exponentielle du capitalisme financier sur l’économie de la planète.

Or, depuis l’époque de Lénine, précisément, la domination du capital financier est associée à la notion d’impérialisme, un autre mot qui fâche… Quoi que nettement moins que le concept de dictature du prolétariat, chacun pouvant, dans le langage courant, renvoyer à l’autre l’épithète d’ « impérialiste », pour fustiger sa domination, tout comme il est courant de lancer l’épithète de « fasciste » à propos de tout comportement un tant soit peu autoritaire…

Il importe donc de préciser la définition de ces notions, considérées à l’aune des fondamentaux du marxisme-léninisme, qui sont, de plus, une des sources reconnues de ces définitions.

Lénine, reprenant et synthétisant les travaux de Hilferding, définit la constitution du capital financier, à son époque, comme une conséquence inéluctable de la formation des monopoles, avec le développement des forces productives, et devant inévitablement aboutir à la constitution d’une oligarchie financière :

1. « Une part toujours croissante du capital industriel, écrit Hilferding, n’appartient pas aux industriels qui l’utilisent. Ces derniers n’en obtiennent la disposition que par le canal de la banque, qui est pour eux le représentant des propriétaires de ce capital. D’autre part, force est à la banque d’investir une part de plus en plus grande de ses capitaux dans l’industrie. Elle devient ainsi, de plus en plus, un capitaliste industriel. Ce capital bancaire -c’est-à-dire ce capital-argent- qui se transforme ainsi en capital industriel, je l’appelle « capital financier ». « Le capital financier est donc un capital dont disposent les banques et qu’utilisent les industriels».

2. Cette définition est incomplète dans la mesure où elle passe sous silence un fait de la plus haute importance, à savoir la concentration accrue de la production et du capital, au point qu’elle donne et a déjà donné naissance au monopole. Mais tout l’exposé de Hilferding, en général, et plus particulièrement les deux chapitres qui précèdent celui auquel nous empruntons cette définition, soulignent le rôle des monopoles capitalistes.

3. Concentration de la production avec, comme conséquence, les monopoles ; fusion ou interpénétration des banques et de l’industrie, voilà l’histoire de la formation du capital financier et le contenu de cette notion.

4. Il nous faut montrer maintenant comment la « gestion » exercée par les monopoles capitalistes devient inévitablement, sous le régime général de la production marchande et de la propriété privée, la domination : d’une oligarchie financière. »

Lénine, l’impérialisme, stade suprême du capitalisme

Chapitre III. LE CAPITAL FINANCIER ET L’OLIGARCHIE FINANCIÈRE

Pour autant, s’il prend évidemment une forme et une puissance nouvelle, déjà décuplée, à l’époque de Lénine, le capital financier n’est pas un phénomène nouveau en soi, pas plus que son influence sur la constitution d’une oligarchie.

Il a, dès l’origine de la formation du capitalisme, un rôle pivot essentiel à l’intersection du capital commercial et du capital bancaire. C’est ce que Marx observait déjà à propos de l’accumulation primitive du capital :

« Les différentes méthodes d’accumulation primitive que l’ère capitaliste fait éclore se partagent d’abord, par ordre plus ou moins chronologique, le Portugal, l’Espagne, la Hollande, la France et l’Angleterre, jusqu’à ce que celle-ci les combine toutes, au dernier tiers du XVII° siècle, dans un ensemble systématique, embrassant à la fois le régime colonial, le crédit public, la finance moderne et le système protectionniste. »

https://www.marxists.org/francais/marx/works/1867/Capital-I/kmcapI-31.htm

Marx avait déjà nettement une conscience historique de l’origine ancienne et même moyenâgeuse du capital financier :

« Avec les dettes publiques naquit un système de crédit international qui cache souvent une des sources de l’accumulation primitive chez tel ou tel peuple. C’est ainsi, par exemple, que les rapines et les violences vénitiennes forment une des bases de la richesse en capital de la Hollande, à qui Venise en décadence prêtait des sommes considérables. A son tour, la Hollande, déchue vers la fin du XVII° siècle de sa suprématie industrielle et commerciale, se vit contrainte à faire valoir des capitaux énormes en les prêtant à l’étranger et, de 1701 à 1776, spécialement à l’Angleterre, sa rivale victorieuse. Et il en est de même à présent de l’Angleterre et des États-Unis. Maint capital qui fait aujourd’hui son apparition aux États-Unis sans extrait de naissance n’est que du sang d’enfants de fabrique capitalisé hier en Angleterre. »

(…)

« Le système du crédit public, c’est-à-dire des dettes publiques, dont Venise et Gênes avaient, au moyen âge, posé les premiers jalons, envahit l’Europe définitivement pendant l’époque manufacturière. Le régime colonial, avec son commerce maritime et ses guerres commerciales, lui servant de serre chaude, il s’installa d’abord en Hollande. La dette publique, en d’autres termes l’aliénation de l’État, qu’il soit despotique, constitutionnel ou républicain, marque de son empreinte l’ère capitaliste. La seule partie de la soi-disant richesse nationale qui entre réellement dans la possession collective des peuples modernes, c’est leur dette publique. Il n’y a donc pas à s’étonner de la doctrine moderne que plus un peuple s’endette, plus il s’enrichit. Le crédit public, voilà le credo du capital. Aussi le manque de foi en la dette publique vient-il, dès l’incubation de celle-ci, prendre la place du péché contre le Saint-Esprit, jadis le seul impardonnables. »

https://www.marxists.org/francais/marx/works/1867/Capital-I/kmcapI-31.htm

« Marx, Gilet Jaune ! », serait-on tentés de s’exclamer… S’ils font, incidemment, du « marxisme », toutefois, nos Gilets Jaunes sont un peu comme M. Jourdain, qu faisait de la prose sans le savoir, et donc, sans réellement déranger le « bourgeois gentilhomme » qui nous gouverne  !

Quoi qu’il en soit, ce n’est donc pas d’un phénomène entièrement nouveau, dont Lénine nous parle, mais bien d’un saut qualitatif dans son rôle économique et social.

Dans la deuxième moitié du XXème, siècle avec les travaux historiques du français Fernand Braudel et d’autres, l’origine historique du capital financier a même pu être tracée avec plus de précision, jusqu’à l’étymologie elle-même du mot « Bourse », sur une place de Bruges où se situait l’auberge « Ter Buerse », éponyme de la famille propriétaire, Van der Buerse. C’était évidemment le lieu de rencontre pour les affaires importantes en ce temps… (fin XIIIème et XIVème siècle). D’autres traces, encore plus anciennes (XII ème siècle), se trouvaient à Paris, sur le « Grand Pont » de l’Île de la Cité remplacé depuis par le Pont au Change, dont le nom reste évocateur de ses fonctions passées.

Ce dont Lénine nous parle, ce n’est donc pas d’un phénomène nouveau en soi, mais bien nouveau, néanmoins, par la constitution d’une nouvelle oligarchie financière au sein même de la bourgeoisie déjà devenue la classe dominante dans la plupart des pays où s’est opérée la révolution industrielle.

C’est avec la révolution industrielle, avec l’essor du capitalisme productif industriel, que la bourgeoisie devient réellement une classe dominante hégémonique, mais ce n’est que pendant les toutes premières décennies de cette révolution que le capitaliste industriel semble à lui seul sur le point de réellement dominer la société.

Car très vite les progrès rapides de la technologie et la rationalisation des processus de production qui en découlent sont un enjeu de concurrence tels entre capitalistes qu’ils mènent non seulement à la concentration de la production, mais finalement au monopole lui-même, par la nécessité des moyens financiers gigantesques qu’ils mettent en jeu, y compris et d’abord, pour poursuivre le processus « progrès technique-concentration », et qui dépassent ceux générés par chaque industriel séparément, aussi inventif et créatif soit-il. C’est là que le capital-argent, par le truchement du banquier, reprend le dessus sur l’industriel et institue, jusqu’à ce jour, la domination du banquier sur l’industriel proprement dit.

Ce que Lénine résume par cette définition :

« Si l’on devait définir l’impérialisme aussi brièvement que possible, il faudrait dire qu’il est le stade monopoliste du capitalisme. Cette définition embrasserait l’essentiel, car, d’une part, le capital financier est le résultat de la fusion du capital de quelques grandes banques monopolistes avec le capital de groupements monopolistes d’industriels ; et, d’autre part, le partage du monde est la transition de la politique coloniale, s’étendant sans obstacle aux régions que ne s’est encore appropriée aucune puissance capitaliste, à la politique coloniale de la possession monopolisée de territoires d’un globe entièrement partagé.

Mais les définitions trop courtes, bien que commodes parce que résumant l’essentiel, sont cependant insuffisantes, si l’on veut en dégager des traits fort importants de ce phénomène que nous voulons définir. Aussi, sans oublier ce qu’il y a de conventionnel et de relatif dans toutes les définitions en général, qui ne peuvent jamais embrasser les liens multiples d’un phénomène dans l’intégralité de son développement, devons-nous donner de l’impérialisme une définition englobant les cinq caractères fondamentaux suivants :

1) concentration de la production et du capital parvenue à un degré de développement si élevé qu’elle a créé les monopoles, dont le rôle est décisif dans la vie économique;

2) fusion du capital bancaire et du capital industriel, et création, sur la base de ce « capital financier », d’une oligarchie financière;

3) l’exportation des capitaux, à la différence de l’exportation des marchandises, prend une importance toute particulière;

4) formation d’unions internationales monopolistes de capitalistes se partageant le monde, et

5) fin du partage territorial du globe entre les plus grandes puissances capitalistes. L’impérialisme est le capitalisme arrivé à un stade de développement où s’est affirmée la domination des monopoles et du capital financiers, où l’exportation des capitaux a acquis une importance de premier plan, où le partage du monde a commencé entre les trusts internationaux et où s’est achevé le partage de tout le territoire du globe entre les plus grands pays capitalistes. »

Lénine L’impérialisme, stade suprême du capitalisme

Chapitre VII. L’IMPÉRIALISME, STADE PARTICULIER DU CAPITALISME

 

Il est donc clair, dès l’époque de Lénine, que la caractéristique essentielle de l’impérialisme est l’exportation de capitaux, et non plus l’exportation de marchandises, ni même le colonialisme au premier degré :

« Ce qui caractérisait l’ancien capitalisme, où régnait la libre concurrence, c’était l’exportation des marchandises. Ce qui caractérise le capitalisme actuel, où règnent les monopoles, c’est l’exportation des capitaux. »

Lénine, L’impérialisme, stade suprême du capitalisme

Chapitre IV. L’EXPORTATION DES CAPITAUX

Bien évidemment la base économique d’une nation impérialiste reste son secteur productif, secteur originel de son développement, et notamment par les exportations de produits manufacturés de haute technologie, mais arrive un stade ou la rentabilité des capitaux exportés lui permet de continuer à dominer, même avec une balance commerciale déficitaire… Et cela se comprend d’autant mieux qu’une grande partie des produits importés sont en quelque sorte à la fois le produit et le retour, et sous une autre forme, et en plus des bénéfices, des capitaux exportés.

C’est le cas des USA, actuellement, et y compris dans leurs relations avec la Chine, où ils ont encore de nombreux investissements, d’où proviennent aussi, en retour, une partie des exportations chinoises qui creusent formellement le déficit commercial US.

Cependant la Chine, aujourd’hui, est non seulement exportatrice de produits industriels de plus haute technologie, mais aussi, globalement, exportatrice de capitaux, ayant également noué, non seulement avec les USA, mais avec bien d’autres pays, des systèmes de participations croisées, caractéristiques de son stade de développement, et qui la fond rentrer dans le concert dissonant des nations impérialistes.

Sa phase d’intégration au marché mondial, depuis les accords Mao-Nixon, en 1972, a suivi très exactement le cours décrit par Hobson, au début du siècle, et repris en citation par Lénine dans son ouvrage de 1916, à cette nuance près, évidemment, que les USA ont pris le leadership impérialiste à l’Europe, entre temps…. Le décalage temporel résultant de la « parenthèse » due à l’influence progressiste de l’URSS, à laquelle Mao a mis fin très vite, une fois au pouvoir, au point de passer ouvertement dans le camp impérialiste à la suite de sa prétendue « grande révolution culturelle prolétarienne » :

« La perspective du partage de la Chine provoque chez Hobson l’appréciation économique que voici :

« Une grande partie de l’Europe occidentale pourrait alors prendre l’apparence et le caractère qu’ont maintenant certaines parties des pays qui la composent: le Sud de l’Angleterre, la Riviera, les régions d’Italie et de Suisse les plus fréquentées des touristes et peuplées de gens riches – à savoir: de petits groupes de riches aristocrates recevant des dividendes et des pensions du lointain Orient, avec un groupe un peu plus nombreux d’employés professionnels et de commerçants et un nombre plus important de domestiques et d’ouvriers occupés dans les transports et dans l’industrie travaillant à la finition des produits manufacturés. Quant aux principales branches d’industrie, elles disparaîtraient, et la grande masse des produits alimentaires et semi-ouvrés affluerait d’Asie et d’Afrique comme un tribut. »

« Telles sont les possibilités que nous offre une plus large alliance des Etats d’Occident, une fédération européenne des grandes puissances : loin de faire avancer la civilisation universelle, elle pourrait signifier un immense danger de parasitisme occidental aboutissant à constituer un groupe à part de nations industrielles avancées, dont les classes supérieures recevraient un énorme tribut de l’Asie et de l’Afrique et entretiendraient, à l’aide de ce tribut, de grandes masses domestiquées d’employés et de serviteurs, non plus occupées à produire en grandes quantités des produits agricoles et industriels, mais rendant des services privés ou accomplissant, sous le contrôle de la nouvelle aristocratie financière, des travaux industriels de second ordre. Que ceux qui sont prêts à tourner le dos à cette théorie » (il aurait fallu dire : « à cette perspective ») « comme ne méritant pas d’être examinée, méditent sur les conditions économiques et sociales des régions de l’Angleterre méridionale actuelle, qui en sont déjà arrivées à cette situation. Qu’ils réfléchissent à l’extension considérable que pourrait prendre ce système si la Chine était soumise au contrôle économique de semblables groupes de financiers, de « placeurs de capitaux » (les rentiers), de leurs fonctionnaires politiques et de leurs employés de commerce et d’industrie, qui drainent les profits du plus grand réservoir potentiel que le monde ait jamais connu, afin de les consommer en Europe. Certes, la situation est trop complexe et le jeu des forces mondiales trop difficile à escompter pour que ladite ou quelque autre prévision de l’avenir dans une seule direction puisse être considérée comme la plus probable. Mais les influences qui régissent à l’heure actuelle l’impérialisme de l’Europe occidentale s’orientent dans cette direction, et si elles ne rencontrent pas de résistance, si elles ne sont pas détournées d’un autre côté, c’est dans ce sens qu’elles joueront. [HOBSON: ouvr. cité, pp. 103, 205, 144, 335, 386.] »

« L’auteur a parfaitement raison: si les forces de l’impérialisme ne rencontraient pas de résistance, elles aboutiraient précisément à ce résultat. La signification des « Etats-Unis d’Europe » dans la situation actuelle, impérialiste, a été ici très justement caractérisée. Il eût fallu seulement ajouter que, à l’intérieur du mouvement ouvrier également, les opportunistes momentanément vainqueurs dans la plupart des pays, « jouent » avec système et continuité, précisément dans ce sens. L’impérialisme, qui signifie le partage du monde et une exploitation ne s’étendant pas uniquement à la Chine, et qui procure des profits de monopole élevés à une poignée de pays très riches, crée la possibilité économique de corrompre les couches supérieures du prolétariat; par là même il alimente l’opportunisme, lui donne corps et le consolide. Mais ce qu’il ne faut pas oublier, ce sont les forces dressées contre l’impérialisme en général et l’opportunisme en particulier, forces que le social-libéral Hobson n’est évidemment pas en mesure de discerner. »

Lénine L’impérialisme, stade suprême du capitalisme

Chapitre VIII. LE PARASITISME ET LA PUTRÉFACTION DU CAPITALISME

A présent cette phase d’intégration de type comprador et néo-coloniale est pour l’essentiel terminée et le capitalisme monopoliste d’Etat chinois se pose clairement en challenger de son ex-tuteur financier, l’impérialisme US. Ce qu’illustrent parfaitement les tensions commerciales et diplomatiques entre ces deux frères ennemis.

Mettre l’accent sur les guerres commerciales et financières que se livrent les états impérialistes ne doit pas pour autant nous faire oublier leurs infrastructures et bases militaro-industrielles.

En effet, si hors du continent Nord-Américain lui-même, le colonialisme au premier degré par la puissance US s’est essentiellement manifesté aux Philippines et à Cuba, à l’aube du siècle dernier, c’est néanmoins l’interventionnisme militaire direct qui a le plus souvent permis, depuis, d’imposer le néo-colonialisme à la mode US.

Et l’influence décisive de sa puissance financière à travers le monde ne serait certainement pas ce qu’elle est sans les bases militaires qu’elle s’y est octroyée, à peu près partout. Néanmoins, sur le terrain économique, le néo-colonialisme reste une affaire d’investissement financiers, d’exportation de capitaux. Il en va de même pour la France, avec sa zone d’influence néo-coloniale « Françafrique ».

Comme le soulignait Lénine :

« La politique coloniale et l’impérialisme existaient déjà avant la phase contemporaine du capitalisme, et même avant le capitalisme. Rome, fondée sur l’esclavage, faisait une politique coloniale et pratiquait l’impérialisme. Mais les raisonnements « d’ordre général » sur l’impérialisme, qui négligent ou relèguent à l’arrière-plan la différence essentielle des formations économiques et sociales, dégénèrent infailliblement en banalités creuses ou en rodomontades, comme la comparaison entre « la Grande Rome et la Grande-Bretagne« . Même la politique coloniale du capitalisme dans les phases antérieures de celui-ci se distingue foncièrement de la politique coloniale du capital financier. »

L’impérialisme, stade suprême du capitalisme

Chapitre VI. LE PARTAGE DU MONDE ENTRE LES GRANDES PUISSANCES

Toutefois, l’aspect « pacifiste » de l’expansionnisme financier chinois ne doit pas faire illusion. La Chine a prouvé, notamment dans les nombreuses îles disséminée entre le Vietnam, les Philippines, la Malaisie et Brunei, qu’elle était déterminée à imposer ses revendications territoriales par la force, en dépit de leur caractère manifestement abusif. Et cela dans une région particulièrement stratégique, tant en termes de ressources maritimes, halieutiques et minières sous-marines, qu’en termes de trafic maritime commercial, soit 60 000 navires, ce qui représente trois fois le trafic du canal de Suez, six fois celui de Panama, et en termes de fret, équivaut au quart du commerce mondial.

 

Si les ambitions militaires de la Chine, dans d’autres régions du globe, restent limitées, elles sont simplement à la mesure du rapport de force, qui lui indiquent de privilégier l’expansionnisme financier, soutenu par une réserve monétaire importante.

Le cas du fascisme allemand et italien, ainsi que de l’expansionnisme japonais, à l’époque précédant la seconde guerre mondiale, était effectivement différent et atypique par rapport à la définition de l’impérialisme moderne. Il s’agissait de nations ayant atteint un grand niveau de développement économique et industriel sans toutefois avoir eu part aux partages coloniaux précédents en proportion de leur puissances et se sont trouvées des voies directes de compensations militaires, sur un mode particulièrement barbare et rétrograde, ce qui a donc précipité leur échec.

Compte tenu de la part des intérêts qu’elles ont encore en commun, les deux première puissances mondiales actuelles, USA et Chine, n’ont pas réellement de raison immédiate d’en venir à un conflit armé ouvert, mais on ne saurait l’exclure, à plus long terme.

En comparaison de la « discrétion » relative de l’impérialisme chinois, l’activisme militaire russe peut paraître disproportionné, et, de fait, il constitue un prétexte commode aux critiques de tous bords, sinon unanimes, en Occident, pour parler d’ « impérialisme russe », or, en tout et pour tout, en dehors des interventions de soutien à ses proches alliés, la Russie n’a fait que récupérer la modeste presqu’île de Crimée, certes stratégique, mais qui lui avait été indûment retirée par la politique calamiteuse de Khrouchtchev, à l’époque de l’URSS. Non seulement cela ne justifie en rien l’épithète d’ « impérialiste », la concernant, mais il convient précisément, à l’aune des fondamentaux du ML, de remettre les choses en proportion, concernant le « militarisme » de la Russie :

Pour 2017, le budget de l’armée US représente à lui seul 40% du budget militaire total de la planète ! Et il est plus que douze fois supérieur à celui de la Russie ! Qui est lui-même inférieur à celui de la France, grande donneuse de leçons et pourvoyeuse de conflits à travers le monde, et en Afrique, notamment !

http://www.lepoint.fr/monde/budget-militaire-la-france-depensera-plus-que-la-russie-en-2017–12-12-2016-2089696_24.php

http://hist.science.online.fr/storie/politiq_incorrect/PaxAmericana/puissance-militaire.htm

La Russie a effectivement hérité du passé soviétique une industrie militaire d’un bon niveau et a réussi à la rendre à nouveau fonctionnelle, avec en réalité peu de moyens. Ce qui est simplement une nécessité pour sa survie, dans le contexte international actuel, et nullement une preuve de volonté « expansionniste ».

Ce meilleur rapport coût/efficacité est d’ailleurs reconnu et envié jusqu’au sein de l’armée US elle-même…

http://pqasb.pqarchiver.com/mca-members/doc/1868134384.html?FMT=TG

Le véritable impérialisme, effectivement, ne peut aller sans gâchis matériel, financier, et humain, en fin de compte !

Voilà donc pour l’ « impérialisme militaire »…

Quid de l’ « impérialisme financier » de la Russie ?

Si le budget militaire US représente à lui seul 40% du budget militaire mondial, il en va de même déjà simplement pour la capitalisation boursière située aux USA, qui représente donc également 40% du total mondial. Sur l’ensemble mondial des titres financiers, ce sont largement plus de 50% qui sont contrôlés par des américains…

Par comparaison, la capitalisation boursière de la Chine, son challenger, équivaut à 40%… de celle des USA, soit environ 16% du total mondial.

La capitalisation boursière de la Russie, pour sa part, représente moins de 1,5% de la capitalisation US, soit aux environs de 0,6% du total mondial !

Une seule entreprise américaine, comme Apple, représente à elle seule plus du double de la capitalisation boursière totale en Russie… !

Et qu’en est-il de l’exportation « massive » de capitaux russes qui devrait être la manifestation essentielle de cet « expansionnisme » dévergondé… ?

Comparons les chiffres chinois et russes pour l’année 2016 :

La Chine a exporté en 2016 pour 183 Milliards de Dollars de capitaux, et en a importé 133, soit un différentiel POSITIF, pour l’export, de 50 Mds de Dollars.

https://www.tradesolutions.bnpparibas.com/fr/implanter/chine/investir

Cette même année, la Russie a importé en tout moins de 33 Milliards de Dollars, et n’en a exporté que 22, soit un solde NÉGATIF de près de 11 Mds.

https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/File/438470

Et encore, selon la source, environ 70% de ces 22 Mds exportés le sont vers des « zones à fiscalité privilégiée », et ne sont donc pas réellement de l’investissement productif. Plutôt de l’évasion fiscale, en termes moins diplomatiques…

Autant dire, en dépit de quelques cas spectaculaires manifestement montés en épingle par la propagande médiatique occidentale, que l’ « exportation » de capitaux russes, déjà déficitaire, est donc en réalité carrément à considérer comme négligeable, du point de vue des critères qui en feraient l’expression d’un « impérialisme russe ».

Comment donc peut on considérer un pays, certes capitaliste, mais qui n’exporte quasiment pas de capitaux et dont la capitalisation boursière est des plus réduites, surtout en proportion de sa taille et de son importance géostratégique, à l’échelle d’un continent ?

Ses seules ressources économiques conséquentes reposent sur l’exportation de ses matières premières, et non pas sur leur transformation, et effectivement sur l’exportation d’armes, la seule industrie de pointe qu’elle a réussi à sauver de la débâcle finale de l’URSS sous Gorbatchev et Eltsine. Et qui la sauve plus que probablement d’être néo-colonisée par l’Occident.

Il s’agit donc d’un pays capitaliste, certes, mais non pas encore arrivé au stade impérialiste, et même loin de là, si l’on considère le laps de temps qu’il a fallu à la Chine pour atteindre ce stade, près d’un demi-siècle, et dans un cadre économique largement plus favorable.

Le cas de la Russie, pour spectaculaire qu’il soit, en raison de sa taille, le plus grand pays du monde, et de son importance géostratégique évidente, n’est pourtant pas unique. Et l’on retrouve, à des échelles évidemment très variables, cette situation de bourgeoisie nationale luttant pour conserver son indépendance, et généralement et principalement, face à l’impérialisme US, quoi que d’autres puissances impérialistes, dont la France, ne dédaignent pas d’intervenir en charognards pour tenter de profiter des zones de conflits ainsi créées, comme en Syrie.

Outre la Syrie, qui tente vaillamment de survivre en tant qu’Etat indépendant, la liste est désormais assez longue : Iran, Irak, Yémen, Venezuela, Nicaragua, etc… sans oublier la Palestine, qui reste, au XXI ème siècle, un des derniers cas de colonialisme au premier degré, et validé, néanmoins, par la majorité des pays occidentaux.

Il est clair que la situation des prolétaires de ces pays est particulièrement complexe, car ils doivent à la fois lutter pour améliorer leurs conditions de vie, y compris face leur bourgeoisie nationale, et faire front contre l’impérialisme.

Ce que l’histoire prouve, c’est que collaborer avec l’impérialisme, contre leur propre bourgeoisie nationale, cela ne fait systématiquement qu’empirer la situation et repousser encore plus loin tout espoir d’émancipation sociale.

Ce que l’histoire prouve également, c’est qu’il ne doivent jamais renoncer à l’indépendance de leurs organisations de classe, parti, syndicats et autres organisations de masse et de lutte. Là où de telles organisations n’existent pas, leur priorité est de les créer, de manière tout à fait autonome, tout en s’impliquant dans la lutte de libération nationale, si une telle lutte est possible.

Des objectifs communs avec la bourgeoisie nationale peuvent amener des compromis tactiques de type « front uni », mais il faut toujours garder à l’esprit que les objectifs stratégiques diffèrent, à plus long terme, et ne pas entretenir ni cultiver d’illusions, ne pas confondre les étapes, celle de la lutte anti-impérialiste et celle de la révolution socialiste, y compris lorsque la bourgeoisie nationale se pare du titre de « socialiste » dans le but d’élargir sa base et d’endormir les revendications sociales.

Dans les pays impérialistes les prolétaires en lutte doivent non seulement combattre leur propre bourgeoisie en tant que bourgeoisie capitaliste et impérialiste, mais aussi manifester activement leur solidarité avec les peuples du monde en lutte contre l’impérialisme, que ce soit l’impérialisme US, un autre, ou même le leur ! Ces manifestations de solidarité sont d’autant plus utiles et importantes que c’est l’affaiblissement général de l’impérialisme qui crée des situations locales où une révolution devient possible. C’est aussi une des leçons essentielles de l’histoire.

Les prolétaires des pays impérialistes doivent non seulement éviter de tomber dans le piège de soutenir leur propre impérialisme contre les peuples opprimés, mais ils doivent aussi éviter de tomber dans le piège du social-chauvinisme qui consiste à s’illusionner sur le caractère « national » de leur propre bourgeoisie et être tentés par un compromis quel qu’il soit, tactique ou stratégique, avec leur propre bourgeoisie.

Depuis la fin de la seconde guerre mondiale il n’existe plus de « bourgeoisie nationale » dans aucun des grands pays d’Europe occidentale, et notamment pas, en France. C’est encore une leçon de l’histoire, et simplement, de plus, aujourd’hui, un constat d’analyse.

La stratégie de front uni tactique contre le fascisme durant la deuxième guerre mondiale était non seulement justifiée, mais elle aurait du être assumée comme telle dès le début du conflit. Par contre, la mise en pratique qui en a finalement été faite a renoncé à l’autonomie politique du prolétariat et a passé avec la bourgeoisie, sous la forme du CNR, un compromis stratégique inadéquate, sauf pour la reconstitution de l’impérialisme français, ce qui s’est traduit, aussitôt la libération, par une reprise de l’agressivité colonialiste française, avec des milliers de morts à la clef, à commencer par ceux de Sétif, le 8 Mai 1945.

Une leçon de l’histoire qui doit absolument contribuer à séparer les véritables marxistes-léninistes des divers résidus du social-chauvinisme néo-thorezien.

Sources :

Partie 1 :

https://tribunemlreypa.wordpress.com/2019/05/17/marxisme-leninisme-marx-lenine-ml-en-deux-mots-cest-quoi-partie-1/

Partie 2 :

https://tribunemlreypa.wordpress.com/2019/05/19/marxisme-leninisme-marx-lenine-ml-en-deux-mots-cest-quoi-partie-2/

LIEN AMI SUR LE MÊME SUJET :

PRÉSENTATION DU LIVRE DE NICOLAS BOURGOIN « SOLEIL ROUGE, UNE HISTOIRE DES ANNÉES SOIXANTES »

>> https://bourgoinblog.wordpress.com/2019/05/20/6044/?fbclid=IwAR3Df0yYbOe4rnFSskvDAggCxl-GQc9EC8wnzkQN3ikcv-XGhEcEBQsYW90

 

23 réflexions sur “QU’EST CE QUE LE MARXISME-LÉNINISME? (TML)

  • 3 juillet 2019 à 10 h 31 min
    Permalien

    C’est la marde comme le Capitalisme… Orwell avait raison avec son livre La ferme des animaux.

    Répondre
  • 3 novembre 2021 à 20 h 45 min
    Permalien

    Le Marxisme paraît défendre les travailleurs parce qu’il semble vouloir tout remettre au pouvoir de l’Etat afin d’assurer une meilleure répartition des biens et des fortunes, alors qu’en réalité son but est, en conquérant les masses ouvrières par la ruse, de tout accumuler entre les mains des puissances d’argent, dissimulées et camouflées derrière des partis politiques qu’elles contrôlent, qu’ils soient socialiste ou communiste.
    La doctrine du Marxisme rejette le principe aristocratique observé par la nature, et le remplace par la domination du nombre.
    À propos de la « Société fabienne » ou « Fabian Society », G. Boulianne explique que, né à la fin du XIXème siècle, « Le fabianisme est un mouvement radical basé à Londres dans le but de renverser l’ordre existant et d’établir un gouvernement mondial socialiste (actuelle social-démocratie) contrôlé par ses dirigeants et par les intérêts financiers qui leur sont associés. ».
    Parmi les laquais modernes et notoires du projet, citons Barroso, Blair, Brown, Miliband, Schmidt, Schröder, VGE (Co-fondateur de la French-American Foundation), Delors, Rocard, Jospin, Hollande, etc… l’indéboulonnable Merkel et sa social-démocratie mâtinée d’un peu religion, et Macron, sorte d’aboutissement, en France, d’une social-démocratie ultra libérale, sourde, méprisante, arrogante, en roue libre et totalement dégénérée, gérée par un jeune adulte irresponsable, voire déséquilibré, qui semble être sous la coupe de « curateurs » de moins en moins invisibles, et qui n’a donc, peut-être, même pas conscience du chaos indescriptible qu’il répand dans le pays et, surtout, des souffrances qu’il inflige au peuple de France et à ses enfants.
    G. Boulianne ajoute que « La principale organisation radicale de promotion du socialisme en Angleterre fut l’Association internationale des travailleurs, alias la Première Internationale, fondée par Karl Marx le 28 septembre 1864 à Londres au Saint-Martin’s Hall. Le système communiste en Russie, dit-il, était une « expérience britannique » destinée à devenir à terme le modèle socialiste fabien pour la prise de contrôle britannique du monde par le biais des Nations Unies et de l’Union européenne ; Eléonore Marx, fille du fondateur du communisme et Eduard Bernstein, l’un des théoriciens majeurs du socialisme de la fin du XIXe siècle, comptèrent parmi les membres éminents de la Société fabienne ». Citons également Annie Besant (et sa société théosophique aux conceptions purement occidentales, bien souvent modernes et de connivence avec une action politique liée à « l’impérialisme britannique », dont René Guénon démonte tous les rouages dans son ouvrage « Le Théosophisme, histoire d’une pseudo-religion »), et Arthur Balfour (et sa « Déclaration Balfour », premières étapes dans la création de l’État d’Israël). Il est essentiel de comprendre, cependant, que ce socialisme était loin d’être une affaire à sens unique : les principaux éléments du capitalisme libéral, la grande entreprise, n’étaient nullement antipathiques au communisme. En effet, le noyau du Manifeste du Parti communiste de Karl Marx et Friedrich Engels consistait en des politiques capitalistes monopolistiques comme la centralisation du capital et l’organisation des travailleurs (Marx et Engels ont commencé leur carrière en tant que journalistes travaillant pour des intérêts capitalistes libéraux). Joseph A Schumpeter, qui a enseigné à David Rockefeller à Harvard, écrit : « Les vrais stimulateur du socialisme n’étaient pas les intellectuels ou les agitateurs qui l’ont prêché, mais les Vanderbilt, les Carnegie et les Rockefeller ».
    « Le socialisme fabien, continue G. Boulianne, est un « mélange » de fascisme, de nazisme, de marxisme et de communisme réunis. Cependant, c’est beaucoup plus mortel, ajoute-t-il, parce que c’est beaucoup plus intelligent et subtil. La seule différence entre le socialisme fabien et le communisme réside dans le fait que les communistes s’emparent de votre maison en envoyant directement la « police secrète » frapper à votre porte. Les socialistes fabiens le font beaucoup plus subtilement et intelligemment en augmentant progressivement les impôts fonciers et les taxes foncières, et enfin, lorsque vous ne pouvez pas les payer, ils envoient leurs « inspecteurs des impôts locaux » de votre région pour vous enlever votre maison, mais au final, le résultat est le même. ».
    La Société fabienne est à l’origine de la création, en 1900, du parti travailliste anglais et de sa transformation, en 1990, en « New Labour » ainsi que de la fameuse « London School of Economics ». Pour la première fois en 2007, elle se matérialise, sous forme institutionnelle en France par la création de « l’école d’économie de Paris » dont le nom officiel « français » est « Paris School of Economics ». Son inauguration a été placée sous la présidence de Dominique de Villepin dont on oublie qu’il est un ancien de la « Harvard Business School », ce qui indique une formation internationaliste à l’instar du programme « Young Leaders » de la « French-American Foundation » dont voici quelques noms de ses élèves français les plus connus et assidus : François Hollande, Emmanuel Macron, Édouard Philippe, Olivier Véran, Najat Vallaud-Belkacem, Cédric Villani, Gabriel Attal, Delphine O, Christine Ockrent, Nicolas Dupont-Aignan, Laurent Wauquiez, Fleur Pellerin, Arnaud Montebourg, Laurent Joffrin, Matthieu Pigasse, Denis Olivennes, Anne Lauvergeon, Alain Minc, Nathalie Kosciusko-Morizet, François Léotard, Amélie de Montchalin, Valérie Pécresse, etc..
    Rien n’est plus étranger à la sagesse que la jeunesse, rappelait Louis Pauwels. La sagesse est l’âge de toutes les sottises et de toutes les exactions ; elle est le bras séculier de tous les despotes, la matière première de tout militantisme extrême. Dans notre société démocratique et humaniste on encense la jeunesse, alors qu’elle est avant tout grégaire. C’est pour quoi les tyrans on tant besoin d’elle (Rappelons que parmi les principaux acteurs de la Révolution « spontanée » dite « française », la moyenne d’âge était de 27-28 ans ; Robespierre et Danton avaient à peine dépassé la trentaine).
    « La « guerre contre le terrorisme » mondialiste du Premier ministre britannique Tony Blair (ancien président de la Société fabienne) et du président George Bush Junior, écrit G. Boulianne, était une stratégie classique du socialisme fabien. ».
    Qui ? Depuis quand ? Comment ? Jusqu’où ?
    Blog : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/

    Répondre
    • 4 novembre 2021 à 16 h 18 min
      Permalien

      On va dire le Karl Marx vu du coté de la bourgeoisie, c’est premièrement un manque de sérieux, quand on veut parler d’un sujet il faut au minimum avoir lu et compris Marx.

      Secondement c’est que le « Marxisme » ce n’est pas Marx, K Marx n’a jamais été Marxiste.
      Déjà ça démarre très sinueusement, ensuite si l’on rajoute Léniniste alors là on se perd en conjectures infinies.

      Karl Marx et l’Etat c’est complètement antinomyque, puisque Karl Marx défini le rôle historique du prolétariat, par l’abolition des catégories fondatrices du capitalisme (Etat, Argent, Salariat).
      Lénine est un contre-révolutionnaire affirmé, il a prolétarisé la paysannerie Russe, ce qui s’apparente à toutes les révolutions bougeoises, caractérisée par la fin du féodalisme.

      La révolution Russe à été faites par un gang de professionnels de la politique, Lénine à écrasé les soviets conseils populaires, le clou dans le cercueil à été planté à Kronstadt, à ce moment l’épisode à été définitivement clos à jamais.

      Le communisme n’a donc existé NULLE PART sur la planète, sauf un bref moment dans les Asturies Espagnoles.

      Puisque le communisme c’est répétons le l’abolition de l’argent de l’Etat et du salariat, et là ou il subsiste une de ses catégories, il n’y pas de communisme, mais plutôt un mouvement contre-révolutionnaire.

      Les révolutions soi disant communistes, toutes les révolutions n’ont données qu’un capitalisme d’Etat aux mains des gens de l’appareil et au pire à la barbarie.

      Karl Marx a écrit une critique de l’économie politique, non pas pour faire une autre économie politique, mais pour l’abolir, il n’a pas écrit non plus une critique de la philosophie pour une autre philosophie, mais pour l’abolir.

      On emploie l’expression «marxisme» non pour désigner une doctrine découverte ou introduite par l’individu Karl Marx, mais pour se référer à la doctrine qui surgit en même temps que le prolétariat industriel moderne et l’«accompagne» pendant tout le cours de la révolution sociale – et nous conservons le terme de «marxisme» malgré toutes les spéculations et l’exploitation abusive de ce terme par toute une série de mouvements contre-révolutionnaires.

      Le marxisme lui-même ne peut être une doctrine que l’on va, formant et déformant chaque jour par des apports nouveaux, véritables rapiéçages et raccommodages. La raison en est qu’il fait encore partie (bien qu’étant la dernière) de ces doctrines qui sont l’arme d’une classe dominée et exploitée qui doit renverser les rapports sociaux existants et qui, au cours de sa lutte, subit de toutes parts l’influence conservatrice des formes et des idéologies traditionnelles propres aux classes ennemies.

      Et ça ira comme ça, bon courage!

      Répondre
    • 4 novembre 2021 à 17 h 15 min
      Permalien

      Toute votre description subjective me fait penser à Platon et au mythe de la caverne, où les enchaînés prennent les noumènes (les images) pour le phénomène (la réalité).
      Ce n’est pas les complots qui font l’Histoire, mais l’Histoire qui fait les complots.
      La Franc maçonnerie ne prend pas naissance en Papouasie Nvelle Guinée, mais en Ecosse au 18ème siècle, en pleine croissance du capitalisme, puisque l’espace nécessaire à son apparation s’est ouvert dans cette région.
      Ceux qui s’imaginent pouvoir transformer le monde, comme les réunions  » les grands des puissances financières ».
      Sont autant aveugles et aliénés que le prolétaire lambda.

      Disons, que ce monde est une imposture, dans le sens ou finalement c’est l’être humain qui fini par se détruire, lui même.

      Il n’est pas question ici de cartésianisme, mais de logique le LOGOS, le logos c’est la raison divine.
      La question à se poser de mon point de vue, c’est pourquoi il se produit de telles choses?
      Si ces horreurs qui se produisent dont on peut les décrires par des pages et des pages, si elles se produisent donc, c’est qu’il y un espace nécessaires pour que ces choses adviennent.
      Nous savons, et nous avons une large documention, de longues études, sur la vie des peuples dit premiers, qui fut notre mode d’existence pendant des centaines de milliers d’années.
      Un des dernier ouvrage de l’anthropologue Marshal Schalin spécialiste de l’économie primitive “âge de pierre âge d’abondance” abondance non seulement matérielle, mais d’amour, de jouissance à la vie.
      Certes il ne sagit pas de retourner à ces temps passés, mais d’intégrer ce qui fait notre fausse existence.
      Dans ces sociétés, il n’existe ni crime, ni vol, ni déviances ou perversité pathologiques.
      Pas plus qu’il n’existe d’Etat ou de religions, puisque c’est la vie entière qui est sacrale, l’être ne fait qu’un avec tout ce qui l’entoure, dans la magie de vivre.
      Parce que l’individu, la singularité ne peuvent pas s’autonomiser, il n’y pas l’individualité, pas de séparation, pas plus que de mensonge.
      L’individu est le groupe et le groupe est l’individu , cela ne forme qu’une seule entité.
      Jamais un homme premier dira je suis celui qui cours le plus vite ou je suis le plus fort.
      Il ne se compare pas, il dira je suis fort, ou je cours vite.
      La comparaison en terme de valeur entre soi et l’autre, l’évaluation, sont des produitions de notre système basé sur la loi de la valeur.
      l’individualité de même, le narcissime, le sadisme, la schizophrénie l’angoisse contemporaire des sous produits également de la loi de la valeur.
      Tous cela pour que vous comprenniez, fondamentalement, l’implication de cette chose qui est nous est voilée et c’est la valeur qui nous détermine tous.
      Car ce n’est pas la consience qui détermine notre être social, mais plutôt notre être social qui détermine notre conscience.
      Ce qui veut dire que notre concience n’a pas de singularité, n’a aucune autonomie, puisqu’elle nous est donnée par le milieu social, milieu social ou les rapports humains, sont assujettis à la loi de la valeur.
      Et c’est cette loi qui prend naissance dans le croissant fertile, moyen orient, avec les premiers stocks de céréales, cette loi allant de complexité en complexité, abouti à notre société du tout numérique, un mensonge intégral sur toutte notre existence, d’où le vrai ne pourra jamais advenir.

      Et c’est cette loi qui poduit par la médiation humaine, tout ce que vous décrivez.

      Répondre
  • 20 mars 2024 à 10 h 03 min
    Permalien

    Excellent, je n’ai lu que la moitié, (et les commentaires aussi) car je dois y aller et je ne peux m’enpêcher de commenter ne serait-ce que sommairement….peut-être plus sérieusement plus tard…

    Je donnes par ailleurs raison a ce sacré Raoul dans les commentaires sur l’interprétation du Marxime-léninisme…et du marxisme en général…

    le problème des pseudos marxistes est qu’ils en sont venu a folkloriser le capitalisme, le vider de ses redoutables lois du profit, le fauser lui aussi et le sousestimer, le réduire a deux fois rien et surtout a le figer et le caricaturer ! Or que le capitalisme c’est le seul et unique système économique, juridique, politique et social a la fois  »extraordinaire » que  »naturel » si on veut qui s’inscrit dans le prolongement et l’evolution normale des empires coloniaux de jadis que dans les comportements et l’accumulation de la richesse et celle de la propriété privée au sein de sociétés occidentales ou il instaure un hyper dynamisme qui a vocation a privilégier les uns ou les autres sur la base du racket, du délit d’initié et des arrangements coloniaux et d’exploitation violente des peuples opprimés ou colonisés, et a vocation sur cette base a valoriser la loi de la valeur et la propriété privée de moyens de production pour favoriser le profit ! bref, en quelques sortes, Marx a peut-être omit ou négligé de mettre l’emphase sur le fait que le carburant de la révolution industrielle et du capitalisme de l’époque reposait essentiellement sur la puissance militaire et maritime autant que sur l’idéologie de suprématie des nations européennes sur le reste du monde

    le capitalisme, très savant, très complexe et projeté sur la psychologie humaine et ses instincts naturels de prédation dont il émane au final est tout le temps en avance sur son temps… le temps que les retardataires majoritaires puissent rattrapper leur retard justement par rapport a ceux qui accumulent le capital, il leur faut souvent de decennies, et plusieurs faillites ! comme lors de la révolution industrielle il était notoire que la majorité des entreprises tombent systématiquement en faillite, soient revendues ou refilées frauduleusement a un pigeon qui devra soit s’arranger pour la refiler a une nouvelle victime, soit endosser sa faillite et disparaitre de la carte ! :))) edt un peu comme l’exemple d’une industrie typique de l’époque celle des chantiers navals et des armateurs de bâteaux par milliers dispersés sur l’europe du nord, l’angleterre et les états-unis, les seuls transporteurs de marchandises et de personnes qui ordonnaient des centaines de paquebots immenses et de bateaux en tous genre depuis 1800 chaque année jusqu’aux années 1920 du siècle dernier, ne pouvait être rentables en effet parmis eux que les plus grosses boîtes et celles diposant de passe-droits sur l’importation de thé ou d’épices ou de cotton ou chais pas quoi d’autre …encore que même celles-ci disparaisaient d’année en année, enrichissant uniquement les assureurs et les banquiers…et donc un chantier naval ou un paquebot se revendait en moyenne tous les deux ans max a d’autres investisseurs…. qui pour combler le manque a gagner et tenter de sauver la mise se devaient de tricher sur tout et n’importe quoi….car a l’époque, des pays comme l’Australie ou l’Angleterre et es colonie comme le Canada bloquaient très souvent toutes sortes de marchandises car en avaient trop (surproduction et surexploitation des ressources et les dangers que cela occasionait sur les cours de ces biens…sucre, laine, viandes refrogérées…etc) et c’est uniquement pour ces raisons qu’industriels et investisseurs se diversifiaient aussi loin que possible et se rapprochaient autant que possibles des cercles politiques et ceux de décisions afin de garantir ces passe droits !

    A l’ère dite moderne si les choses ont changé dans le sillage du libéralisme hautement réglementé d’aujourd’hui, il demeure que le capitalisme carbure toujours a la fois sur une assise de sciences économiques et juridiques principalent, complexe et sophistiquée, mais également encore sur les mêmes concepts impérialistes et de domination des marchés de pays tiers, voir sur la domination totale, économique, monétaire, militaire et idéologique !

    il convient donc de rappeler que le socialisme et le communisme de l’époque se sont projetés aussi et surtout sur des notions inégales entre peuples et nations, et ont favorisé celles qui dominaient le rete du monde, autant que leur capacité de production, de création de plus value et de monétiation et financirasitation de l’économie…. partant a la base d’un postulat tronqué et non apparent, celui de la croyance qu’une société et une nation donnée ait besoin de produire autant dans tous les secteurs de son économie au point de la projeter sur les devants de la confrontation économique permanente et la guerre tout simplement face a d’autres nations qui constitue le véritable carburant du capitalisme !

    Bref… il ya selon moi un sacré problème d’echelle économique a prendre très au sérieux avant toute reflexion sur le socialisme, de quel socialisme il s’agit et de quelle société, et de quelles valeurs politiques, géopolitiques et ethiques qui précèdent toute economie on parle, surtout a notre époque ou les déséquilibres sont maintenu entre le nord et le sud de l’hemisphère et que la transition a une communauté internationale qui respecte les regles et les droits et devoirs de tout le monde n’est pas prête a voir le jour non plus !

    Bref j’y reviendrais si j’ai le temps !

    Répondre
  • 20 mars 2024 à 10 h 12 min
    Permalien

    je corrige monétisation et financiarisatation,,, fautes de frappe…

    Répondre
  • 21 mars 2024 à 10 h 32 min
    Permalien

    Bref, si Marx a pu largement s’attaquer, expliquer, démystifier et exposer ce capitalisme occidental, et démontrer a ses contemporains cette fraude généralisée et forcée sur des bases strictement économiques et les conflits sociaux permanents et autres injustices et horreurs a la pelle qui s’y attachent et en découlent, son approche reste hautement pragmatique, strictement économique et sociale, et n’envisage ou ne prédit la fin évidente de ce sytème qu’a travers une tendantielle chute du taux de profit qu’il démontre avec succès, ainsi que la révolte permanente des travailleurs nécesairement, et le clash violent des classes sociales et la remise en cause de tous les compromis qu’on leur connaît, et finalement la dictature du prolétariat qui en résulterait… or que sur le plan politique, juridique et ethique ou moral aussi, Marx on dirait sousestime lui aussi la formidable capacité de cette société capitaliste a s’auto réguler, a se fondre dans les institutions et autoriser plusieurs formes de capitalismes en même temps, et a s’adapter au final en plus de révolutionner les  »acquis sociaux » également, opérant quasiment une mutinerie au sein du capitalisme qui oblige les institutionnels a trouver des parades et créer de nouvelles institutions, classes sociales, économies et discours politiques, et donc opérer des ruptures entre capitalistes purs et durs et politiques sociales rentières de l’état, qui elles, s’occupent de réglementer les conflits sociaux, les adoucir, les fragmenter et les traiter au cas par cas et donc parvenir au final et a travers le  »leurre démocratique », le plus puissant soporifique connu a ce jour, et a travers la propagande étatique et l’idéologie libérale, finir par changer radicalement le visage du capitalisme et le dépeindre comme l’unique alternative et système économique naturel, evolutif, malléable et progressiste qui protégerait a la fois les droits et libertés des individus, des majorités comme des minorités, et leur permettre une émancipation sans pareil, une élévation intellectuelle, académique, scientifique et sociale qu’aucun autre système ne permettrait, mais en même temps, bétonner et sacraliser la locomotive ou le moteur économique, financier et institutionnel de cet ensemble sous la houlette de la croissance et de la recherche du profit….! et donc quelque soient les compromis sociaux qu’ils exigeront et les sacrifiés en nombre croissant qu’ils feront, faire accepter a tout le monde l’idée que l’on ne peut réformer les  »marginaux » auteurs de leur propres naufrages et qu’il revient naturellement et logiquement a tout un chacun de travailler dur dans ce système pour éviter d’en faire les frais ! :)))

    Bref, aujourd’hui on pourrait presque dire ou prétendre que les peuples autant que les travailleurs sont devenu les principaux promoteurs de ce capitalisme au sein de l’occident, et pas que l’occident, car le même modèle d’aspiration aux  »démocraties libérales et sociales » fut exporté a l’echelle mondiale, et les tiers-mondistes ont quasiment avalé l’hameçon jusque dans leur tripes…, car même sous pression constante, sous surveillance, et sous harcèlement nettement plus inhumain et asocial, nos tiers-mondistes, avec une propention formidable de religieux de tous poils, ont même réussi a adapter leurs croyances religieuses et autres superstitions pour les transformer en avocats et défenseurs sans relâche de ce modèle capitaliste… même si en totale contradiction avec l’essence spirituelle et sociale de leurs sociétés et leur modèle civilisationnel….! d’ou l’explosion de la schizophrénie dans cette partie la plus peuplée du monde, et l’éclatement de ces sociétés de manière encore plus hideuse, occasionnant des fossés entre classes sociales jamais vu ou connu, envisagé ou même imaginables…. et qu’on s’affaire encore a utiliser un jargon colonial pour désigner sous  »exotisme », ou société ouverte et heureuse assumant ses différences, et autres bêtises qui ont réussi a normaliser et ne plus choquer personne, même lorsque au seul d’un gratte ciel tier-mondiste, peut subsister un bidon ville dont les habitants n’ont même pas accès a l’eau courante, a des toilettes, et au minimum synducal en terme d’alimenttion, d’hygiène et d’accès aux service public ! et lorsque vous pointez du doigt lespromoteurs d’un tel système, il vous répondra le plus naturellement du monde :  »Et alors ?! nous ne sommes pas parfaits et nos défis sociaux ne sont pas insurmontables justement, on y travaille fort… voyez juste notre trannsformation depuis 20 ans…etc ! »

    Bien entendu entre le 18ème, 19ème, 20ème et 21ème siècle en occident et le reste de la planète, aujourd’hui c’est pratiquement pareil, la fraude généralisée est le principal moteur de nos économies, le délit d’initié, les passe droits, la manupulation politique, l’utilisation a outrance du legislatif et du coercissif et du policier a outrance pour protéger ce système, et protéger les intérêts de ceux et celles qui en tirent le meilleur et le plus de profits, pendant que les travailleurs et les peuples n’osent même plus aborder les tabous autour de cette organisation sociale, et cette structure mafieuse de toute économie moderne, par contre, chacun y est invité a contribuer au rayonnement de cet édifice et super structure brinquebalante et que les crises économiques de toutes sortes et permanentes aujourd’hui font vaciller dans tous le sens… et pendantque les humains continuent d’en faire les frais, et crever exactement comme ils crevaient il y a deux ou dix siècles ou alors bien pire, de négligence, d’oubli générationnel qui n’existait pas jadis puisque les vieux sont abandonnés, pendant que les enfants sont soumis aux aléas de la lotterie sociale tout comme sous le féodalisme d’antan, et bien pire ! ….

    Répondre
  • 21 mars 2024 à 11 h 27 min
    Permalien

    Ils ont tous des « dossiers  » longs comme le bras les uns sur autres (nos dirigeants) ! Qui sur le sexe , qui sur la fraude , qui sur la secte , qui sur la drogue … Ils se tiennent tous par les couilles ! Et à ce petit jeu les sionistes et les zuniens sont Maîtres !
    @^Raoul : votre com est magnifique , et explique très bien en peu de mots nos maux contemporains !

    Répondre
  • 21 mars 2024 à 11 h 57 min
    Permalien

    Tout comme Raoul dans son 1er commentaire, je dis moi aussi que ni Marx ni Engels ne sont  »marxistes » comme cela s’entendait après eux, pas plus qu’ils ne sont communistes-soviétisés ou léninistes, ils sont par contre des pionniers et des théoriciens exceptionnels du socialisme-communisme, qui ont pu sousestimer le capitalisme eux aussi, ou alors, l’ont décortiqué uniquement sous certaines facettes et pas toutes celles qu’ils auraient pu…. la tâche étant bien plus grande et colossale et requiert non pas la seule contribution du marxisme et du communisme, mais celle d’une armée mobilisée dans toutes les disciplines imaginables autant en sciences humaines et sociales qu’en sciences exactes, qu’en Droit bien entendu et théories économiques rationnelles et méthodiques… autant qu’en philosophie ! les mouvements écologiques et mouvements alternatifs dissidents et humanistes par exemple qu’on voit se multiplier depuis la moitié du 20ème, et qui tournent en rond et parlent presque dans le vide, auraient mieux fait d’exploiter le marxisme sur des bases scientifiques autant qu’il auraient pu exploiter les modèles civilisationnels autres qu’occidentaux afin de s’attaquer aux idéologies libérales et capitalistes méthodiquement et efficacement…, mais il est vrai que la machine impitoyable de l’argent et de la guerre permanente du libéralisme a outrance empêche toute tentative d’eclore la tuant dans l’oeuf ! Même si aujourd’hui tout ce qu’a pu prédire Marx a pu se vérifier largement sur le terrain, surtout en ce moment même ou tous les modèles capitalistes échouent et se cassent la gueule systématiquement au vu de la quasi impossibilité de générer des profits substantiels et viables dans n’importe quel domaine sauf a travers encore la triche et le délit d’initiés qui continuent de plus belle, la guerre et la violence étatique et la violence sociale, les passe droits et l’annihilation de la substance politique… Mais jusqu’a quand un tel système peut perdurer ?! personne ne le sait même si nous vivons quasiment un véritable apocalypse humain et un armagedon total en ces temps-ci !

    Je vous évite de citer ici tout ce que j’ai pu voir ou apprendre ou encore vivre aussi depuis seulement l’année dernière a ce jour ou je reviens radoter sur ce site…! :)) ou encore ce que j’ai pu voir au bled lors de mon enoème séjour sur place ! et tout ce que je peux en dire est qu’il y a un retour massif et superficiel en même temps vers le religieux, j’ai même vu des espagnols de souche par milliers sortir du placard et réclamer leurs de droits de  »musulmans » soit ancestraux soit recemment reconverti a la foi de leur ancêtres nous disent-ils, car tenez-vous bien, ils affirment dicuments historiques a l’appuis cette fois, que la majorité écrasante des musulmans d’Espagne et pas seulement d’Andalousie, ont toujours été de souche européenne, et que leurs ancêtres, grands parents et parents ont de tout temps pratiqué en cachette,  »c’est ainsi que priait ma mère »… »c’est ainsi que priait mon père en cachette », les documentaires chocs se succedent sur Al jazaara, les découvertes aussi, et des chaines Youtube comme  »El Canal de Paloma » vous en mettent plein la vue sur la vie austère de ces retraités ou jeunes espagnols reconvertis a l’islam …. voir ce lien (mais voir également de centaines de vidéos sur pluieurs chaines ou les entertiens exclusifs « d’Al jazeera » avec ses musulmans aux yeux bleus ou verts et qui sortent du silence ou leurs vieux documents qui datent de l’inquisition ! :))))…et on tient justement a ne pas faire de prosélytisme dans tout ca… afin de rendre compte de la crédibilité et l’ampleur du phénimène dans la réalité ! :))

    Bref, J’ai aussi pu faire la connaissance de plusieurs avec des expériences atypiques, familles Marocaines laics qui vendent tout et vont s’exiler en colombie ou en Argentine dans des fermes, ou encore une autre qui retourne aux states après y avoir vécu et investit jusqu’a leur derniere chaussette dans une ferme également et deviennent Ranchers, comme j’ai pu voir des cas sociaux exploser partout au bled, ou alors ceux qui y ont vécu au moyen âge ou encore mieux a l’ère quasiment préhistorique vivant sous des tentes rafistolées et faites de sacs de farine et n’ayant pas accès aux plus basiques des produits essentiels avec des enfants jamais scolarisés ou sachant a quoi ça ressemble, sans compter les victimes tout aussi moyen-âgeuses du seisme de 2023 par centaines de milliers, vivant dans des conditions atroces encore a ce jour et abandonnées ou presque ! …et face a tout ceci, le pays est probablement l’un des rares qui exibe autant de luxe insolant, de propriétés féériques et de marbre au point que le plus pur et le plus beau marbre de carrare italien en grosse épaisseurs, pièces et quantités y est considéré comme un choix presque ordinaire et a la portée de tous les prolos, car son prix sur place ainsi que sa coupe et son installation ne dépasse même pas le prix de $65 du mètre carré, et ce sont des marbres bien plus précieux et rares et colorés, l’onyx et autres pierres naturelles sublimes et rares qui elles ont la quote chez les classes moyennement riches et ceux qui en ont les moyens pour tapisser des baraques même pas réellement bourgeoises ou aristocrtiques de la tête aux pieds de l’intérieur ! tout ceci étant en effet attribuable aux salaires de misère que perçoivent encore les artisans, poseurs et manipulateurs de ces matériaux, autant qu’a la saturation des marchés du tiers monde par le marbres et autres gems issus d’italie et de Grèce ou de Turquie, autant de l’inde et de contrées hier inaccessibles…. l’italie par ailleurs qui soit entrain de brader tout ce dont elle dispose a prix défian toute concurrence afin de préserver le semblant d’éconimie qui y subsiste encore comme lq grèce, ou toute cette Europe du sud qui offre depuis maintenant plus de dix ans, la résidence permanente et le service public qui va avec a quiconque investit aussi peu que 75K euros dans une acquisition immobilière et en rénos en Italie pour les ressirtissants de l’UE ou, 250k euro comme en grèce pour tous les ressortissants du monde…bref, l’espagne et le portugal on en parle même pas, même l’Afriwque est devenue plus chère et inaccessible pour quiconque comparé a ces pays sur le coût de la vie et le reste !

    Yallah bonne journée et désolé de vous tartiner aussi épais…comme d’hab…mais c’est pas hors sujet :)))

    Répondre
  • 21 mars 2024 à 12 h 51 min
    Permalien

    Une troisième guerre mondiale, une troisième guerre mondiale, une troisième guerre mondiale… Ça n’en finit plus, c’est le crédo actuel de tout aréopage analytique qui ne consacre sa réflexion qu’à la surface complètement dépolie des mots qui sont véhiculés par la bouche de gens en occident, ayant de hautes responsabilités politiques, diplomatiques et militaires mais, dont il ne fait plus aucun doute qu’ils ont pathologie grave au cerveau qu’ils ne peuvent plus dissimuler.
    Jusqu’ici, tant que les remous de ces supposés éclats de combat, qui plus est, à coup d’armes nucléaires ne concernent que l’espace européen, c’est effectivement une potentialité qui pourrait survenir d’ici les deux prochaines années.
    Mais, soyons sérieux, la mobilisation occidentale même de 500 000 soldats avec leurs armements aux abords des frontières russes, ne serait tout au plus que du tapage, autrement, ce ne sont que des manifestations de peur et d’impuissance que montrent ces gens cités plus haut.
    Tout ça ne constitue pas une menace réelle pour la Russie qui efface en moins de dix minutes, toute vie humaine aux abords de son espace vital et serait contrainte par le fait de se prémunir en neutralisant les amis de ces appâts.
    Là, effectivement, nous serions au bord de l’extinction de la vie terrestre, mais, de nos jours plus personne ne prend un pays avec cinq-cent-mille hommes, c’est impossible, et surtout, jamais la Russie n’autorisera l’installation au-delà d’un certain seuil d’une potentielle menace à ses frontières.
    D’ailleurs, la Russie ne s’y risque pas et ne s’y risquera jamais, totalement inutile d’occuper un espace que l’on ne convertira jamais à soi, alors que les nouvelles régions qui ont été intégrées à la Russie viennent de magistralement démonter leur assimilation durant le processus électoral, ce qui exclus tout retour à la situation antérieure de l’Ukraine, un endroit que les juifs considéraient être le leur et pour lequel les slaves sont prêts à tout pour les faire déguerpir.
    La Russie avec cette opération spéciale s’est offerte un nettoyage ethnique de grande ampleur à très peu cher en vrai, elle a moins de juifs chez elle et ils y sont moins forts qu’ailleurs ceux qui restent, au risque de mal finir.
    Son bilan victorieux est déjà magistral.

    Mais, à ça, il y a d’autres options stratégiques disponibles pour la Russie.
    Les choses ont politiquement gravement changées dans le monde depuis le 7 octobre dernier.
    Là où l’an dernier on pouvait encore valablement craindre, qu’une implication des pouvoirs sud-américains de gauche alliés de Moscou, risquait de compromette leur durabilité, le génocide en cours des Palestiniens invalide l’hypothèse, c’est terminé pour les droites sud-américaines pour un bon moment.
    Seuls les cerveaux grandement dérangés ne voient pas les réalités économiques comme politiques que le poutinisme engendre actuellement sur Terre.
    Si, aux débuts des années 2000, même à l’arrivée de Lula, il était encore possible de supposer que l’influence occidentale avait encore une liberté d’action dans ces régions et qu’elle pouvait influer fortement sur les relations Brésil Venezuela par exemple, on l’a vu récemment avec l’Essequibo riche en pétrole qui fait parti du Guyana, encore un héritage de cette nocive sève de l’esprit occidental du passé mais encore présente et devant à tout prix être anéantie de la surface terrestre, fait l’objet de toutes les attentions américaines, une nouvelle base américaine au Guyana, allons-y gaiement.
    Comme si l’Amérique d’aujourd’hui étant déjà dans l’eau jusqu’aux narines pouvait encore se permettre d’ouvrir des bases militaires qui lui sont impossible à défendre, c’est conceptuellement que l’occident est dépassé et obsolète, les USA construisent encore des bases mobiles flottantes, qui n’ont aucun intérêt militaire dorénavant, les humbles Houthis le prouvent tous les jours, à quoi cela a-t-il servit de déployer aux abords d’israël un groupe naval impressionnant avec son plus gros porte-avions, puisque ça n’impressionne personne, au contraire, ça ridiculise pour le montrent.
    Elle aussi en Afrique, comme annoncé il y a quelques mois, l’Amérique se fait sortir tout comme la France enjuivé, priée de plier bagages séance tenante la superpuissance, c’est pas rien, il n’y a que les dupes pour ne comprendre que ce coup préparé de longue date a déjà toutes sortes de parades qui vont descendre en flèche l’Amérique si elle n’obéissait pas.
    On voit mal comment un système dominant subissant une hémorragie aussi grave tant sur sa représentativité, que sur ces capacités guerrières elles-mêmes, qui l’exsanguine littéralement, va pouvoir continuer à jouer au matador alors qu’il est déjà flanqué sur les cornes bien enfoncées de tout le corral de combat.
    C’est quoi le projet, maintenant que le petit rien élyséen a mis les pieds dans le plat en jouant les provocateurs envers la Russie?
    Une guerre, mais, mis à part avec des mots et des gesticulations maintenant compréhensibles par sa nature profonde de pédéraste qu’il veut nous cacher, il la fait comment cette guerre, quand on voit l’entourage politique restreint qu’il nous impose depuis son élection il n’y a plus de doutes à avoir quant à pourquoi certains qui ne le devraient pas et le pourraient pas, le suivent, seule la malpropreté absolue est à même de l’expliquer ça.
    D’ailleurs, il faut rester attentif et persister à mettre la pression au RN partout où les gens sont connectés, parce que la Marine sentant le vent tourner émet des critiques à Macron du bout des lèvres maintenant, donc il faut amplifier le phénomène de déception et critique en ligne, plus fort et constant tous les jours .
    Donc, sauf pour les fous qui s’essayent à l’analyse et voient l’occident et l’Amérique vainqueurs de ce
    conflit, la Chine, l’Iran la Corée du Nord et d’autres dont bien sûr, Moscou en premier, ont portes ouvertes pour développer leur marchés de l’armement et coopérations militaires et tous les autres volets économiques avec ces nouvelles forces antioccidentales.
    C’est l’évidence même, nos pays dits occidentaux sont tous fondés sur des fables historiques et tous enjuivés jusqu’au dernier stade, de sorte qu’ils ne peuvent être que malades mentaux à nos propres yeux, a fortiori à ceux des autres.

    Comprenons nous bien, il me semble prouvé que, tous les biens qui n’ont pas été aliénés par les Possesseurs, depuis ladite révolution française, l’ont été par la suite, assujettis par commutation, à une servitude personnelle.
    Avant qu’il n’y ait prolétariat et donc révolution industrielle, quasiment presque toutes les populations dites occidentales produisaient elles-mêmes quelque chose pour se nourrir.
    Et, avant toute révolution industrielle, il a d’abord importé aux Possesseurs de produire les moyens pour rapprocher producteurs et consommateurs a propos, du blé.
    La chose était essentielle là, puisqu’il ne pouvait être envisagé aucun développent économique d’aucune sorte, si l’on ne créait pas préalablement, un Consommateur, à qui parviendrait une nécessité indispensable à sa vie, le blé, mais ce, de la manière dont, il Croit le souhaiter.
    Ce qui revient à dire qu’il fallait d’abord manipuler le producteur de blé, donc, la paysannerie, bien sûr, sous couvert d’équitabilité pour amener graduellement les grandes transformations sociétales en préparation, qui s’établiront réellement en accéléré avec les deux guerres dîtes mondiales, or, avant chacune d’elles, les opérations guerrières dans le monde occidental n’ont jamais cessées.
    Donc, pour que l’altérité Producteur-Consommateur fonctionne et s’encre dans l’esprit collectif, il fallait donner au Producteur un prix raisonnable pour son produit et, la même chose au Consommateur.
    C’est là la base même du système capitaliste, or c’est un véritable défi à l’intelligence d’encore prétende aujourd’hui que l’occident et avec lui l’Amérique gagne la guerre actuelle, puisque les occidentaux, rapaces (on sait qui…) ont rompu le pacte d’équilibre qui était le socle du capitalisme, à savoir que, l’économie agricole à l’instar de toutes les autres est fondée sur un principe essentiel, elle périclite lorsque ceux qui y sont intéressés, les Producteurs, se retrouvent incapables d’en retirer leurs revenus de subsistance.
    Exactement ce à quoi sont parvenus nos génies progressistes avec leur mondialisation et les délocalisations qui s’en sont suivies.
    Ils ont eux-mêmes détruit leur principe économique en donnant avec leur arrogance innée à ceux qu’ils considèrent subalternes à eux, l’ensemble de tous les moyens qui les rendaient forts par rapport aux autres jusqu’ici, parce que ces crétins, disons les choses franchement, ne voyaient plus en l’être occidental, nous, qu’un Consommateur à qui ils pourraient tout refourguer, de la naissance à la tombe, drogue, sexe, jeux et décérébration.
    Comme dit l’allumé de Yuval Noha, « On peut hacker le cerveau humain… », eh bien mon gars, on est en train de constituer les équipes d’exterminateurs de ces potentiels hackers.

    La guerre est perdue pour l’occident car, l’anti-occident a détruit simultanément aussi bien l’Ukraine qui était l’emblavure du projet occidental, l’agriculture et les transformations de produits, c’était prévu la, alors que, le reste de ce qu’est l’Europe, devait de plus en plus finir en jachère et indemnisé pour l’être, puis, transformées suite aux changements sur l’occupation des sols, en paradis touristiques, c’est pas à être de bons gentils animateurs qu’ils forment nos gosses, eh bien voilà, avec ces salauds de Poutine et fu Hamas, l’arnaque a explosée, d’autant plus que, l’unique profiteur de toutes les guerres des quarante dernières années était pas l’Amérique percluse de dettes, mais cette saloperie d’entité juive qui fait ce qu’elle veut comme elle veut, avec qui elle veut, au détriment de tous, même de l’Amérique, comme c’est criant dorénavant.
    Par conséquent, au-delà du drame palestinien, le monde occidental ouvre les yeux sur cet « ami » et ses citoyens dispersés qui l’aident à le tuer.
    En effet, nous sommes tous redevenus en occident, une servitude réelle et non volontaire, comme si nous étions redevenus des biens qui se transmettent dans leurs héritages, des esclaves quoi, pratique traditionnelle chez les juifs.
    Avec le niveau d’endettement de nos pays, notre liberté collective n’est plus rachetable par nous-mêmes.
    Ce qui fait qu’il n’y a aucune équivoque dans leurs têtes à se prendre pour des seigneurs et nous leur servage, parce que c’est celle-là notre réalité actuellement.
    Jadis, les serfs étaient attachés à la glèbe, nous, nous sommes liés à l’endettement comme la plante l’est au sol, donc, censés travailler jusqu’à plus d’âge et satisfaire à la tâche à laquelle on nous affectera au prix qu’on nous donnera, si cela nous rendait malheureux eh bien les amis, comme ils disent si bien, la mort dignement
    Il paraît qu’au Canada, les bébés ont droit au suicide assisté, tous ces changements amenés par de la vermine dégénérée à allure humaine, c’est vrai, faut surtout continuer à être gentils comme le suggèrent les fous.
    Le covid l’a montré, il n’y aucune sécurité de l’emploi ni de fonctions protégées, hormis celle crée par eux et destinée à protéger les Possesseurs, la police.
    C’est bon là, le système occidental est complètement à terre là et le capitalisme occidental en premier lieu, étant donné que ni l’un ni l’autre ne sont plus capables d’offrir à ses citoyens une rémunération raisonnable pour qu’ils fassent vivre leurs familles, alors c’est bien avantageux pour eux de détruire celles-ci, ni s’abstenir de pressurer les Hommes qui vivent dans ce système devenu fou, dans toutes sortes d’occupations contraires à leur équilibre psychologique comme physiologique, on peut donc dire que le capitalisme occidental est mort, puisqu’il est en totale surproduction de malheurs pour ses citoyens .
    Preuve à cela, notre soi-disant culture chrétienne qui voudrait imposer aux autres ses valeurs « hautement supérieures » nous impose le suicide assisté.
    Dans un silence monacal de ce qui devrait être, l’église.
    D’autre part, cet espace intellectuel mondial qu’est l’occident, est complètement discrédité quant à ce que sa pseudo matière grise raconte, puisque, malgré le covid, la mise à l’arrêt économique de la planète et, ses prétendues prévisions du futur catastrophiques , autant climatiques que démographiques, désolé pour les neuneus qui croient à n’importe quoi, mais, malgré ces deux années de guerre, la population de la planète qui serait passée à huit milliards d’individus en 2021 et ça augmente constamment, où existe-t-il une augmentation de la production mondiale alimentaire qui soit proportionnée à l’augmentation dermographique planétaire, nulle part, voila la vérité.

    D’ailleurs il faut admettre que les famines alimentaires sont volontaires et organisées par des méthodes de distribution défectueuses uniquement, puisqu’en deux ans de guerre contre la Russie et le battage propagandiste fait autour, aucune famine n’a frappé le monde, à part celle que les occidentaux et les israéliens organisent sur les Palestiniens.
    Quand on a le crime dans le sang, on est impossible à battre dans l’horreur.

    Donc, alimentairement, sur la planète il n’y a ni problème de production ou d’absorption, certes, les productions ne nous concernent en tant qu’européennes, que dans une mesure limitée, puisque nous sommes en Europe dans la libre circulation des marchandises quand ailleurs ils érigent des barrières douanières auxquelles nous devons nous soumettre, puisque nous sommes dorénavant dépendant de tout le monde non occidental qui est bourré des matières premières essentielles que nous n’avons pas, mais, ca peut pas faire le bonheur de l’Amérique ça, puisque si le marché européen est appauvri, je vois mal quel avenir pérenne elle a.
    L’Asie, l’Afrique?
    S’ils les jettent par la fenêtre c’est pas pour les accueillir en hôtes par la porte.
    Admettons qu’elle puisse toujours se développer excrue de l’actuel système occidental, mais c’est fini, l’hégémonie mondiale alors, va falloir passer aux remboursements, ça ne serait même plus un leader régional, faudra s’y faire, nous on pourra, mais celles et ceux qui nous assènent que l’Amérique gagne cette guerre, seraient bien incapables de nous expliquer concrètement quels palliatifs elle va trouver à l’organisation de débouchés sur les nouvelles mises sur le nouveau marché qui se met en place.
    D’autre part, en volant les actifs capturés pour eux, de la Russie l’occident a tué la confiance indispensable dans son marché.
    Quelle guerre ils peuvent faire franchement, Macron agit pour que des pogroms ne débutent pas en France, tout ça c’est pour masquer la terreur dans laquelle ils sont,

    Alors franchement, Macron comme le roquet qu’il est peut donner autant la voix qu’il veut, quand on t’a coupé ta bite, tu peux plus présenter que tes fromages à une dame.
    Dix, vingt ou trente mille soldats français qui iraient se battre en Ukraine pour Macron et toute la lie qui l’entoure, très franchement ça ne sera pas une perte, une régénération sûrement, une perte non, si t’es assez con pour mourir comme ça qu’est-ce qu’on perd sérieusement?
    La démission n’aura jamais aussi bien portée son nom que là.
    Sinon, pour finir, je vois pas bien la différence entre le schwabbisme et communisme, deux parisites exploiteurs qui forcent à la production sans reconnaissance pour la propriété privée, tout ça c’est cruautés.

    Aujourd’hui, les fous se reconnaissent à leur philosémitisme.

    Répondre
  • 21 mars 2024 à 14 h 16 min
    Permalien

    @ l’équipe de l’édition, ainsi qu’a l’attention d’eventuels flics et autres barbouzes qui surveillent ce site….

    just in case… je tiens a me distancer, m’innocenter, me soustraire, m’opposer et m’inscrire en faux face a tous commentaires et thèses hors sujet exprimés suite a mes commentaires et qui soient a saveur extrême-droitiste ou il est question d’antisémitisme anti-juif intégral, intégriste et visceral… irrationnel et dogmatique…et totalement violent…

    Je précise que les citoyens juifs du monde entier et ceux de l’état d’israel ne sont, n’ont toujours été et ne peuvent-être que comme vous et moi et n’importe quel humain sur terre depuis toujours et encore a ce jour ! sans dédouaner ou excuser les mouvances extrêmes droitistes que ces communautés peuvent englober comme toutes les autres ! Je précise aussi que la création de l’état d’israel moderne, historiquement comme idéologiquement est le fruit de siècles de préches religieux chrétiens (catho ou protestans) appelant depuis toujours a ce retour vers la terre promise des juifs sur terre dans l’espoir d’y voir le retour du messi, comme le fruit de calculs antisémites visceraux également et calculs capitalistes a l’ère moderne …dont les juifs continuent de faire les frais, encouragés et subissant au lendemain de la 2ème guerre mondiale l’ire raciste et xénophobe viscerale de l’occident a ce jour, et qui ne trompe encore personne sauf les faibles d’esprit ! Ainsi, l’occident, étant l’auteur et le véritable théoricien derrière la radicalisation de tous bords, ou celui qui entretient et alimente tous les problèmes de colonisation survenant en Palestine ne aurait blâmer les citoyens d’israel, leur foi juive, ou leurs revendications identitaires ou religieuses d’être seuls et pleinement responsables de ce qui se déroule sur place ! l’Occident et la Russie comme je l’ai expliqué a maintes reprises furent les premiers a reconnaître l’État d’israel en 1948, et la Russie de manière définitive et irrévocable la première le jour du vote a l’assemblée de l’ONU bien avant les états-uni, qui eux, sous pression de l’empire britannique ou ce qui en restait et des alliés qui ont largement collaboré avec les Nazis comme la France, au départ n’avaient reconnu que la création d’un État israélite dont la forme comme la teneur est révocable en fonction du concensus obtenu avec la communauté des nations…. les USA ne modifieront ou ne corrigeront cette reconnaissance qu’en 1949 puis en 1951, dans le sillage de la guerre froide et de leurs calculs pour contrer l’influence de l’Ex URSS  »communiste » a l’époque… les documents historiques sont largement disponibles depuis des lustres pour corroborer tout ceci !

    Aussi, la folie meurtrière de Tsahal dans la bande de Gaza depuis le 8 octobre et au lendemain de l’attaque spectaculaire du Hamas, est un processus que nous savons politique et extremiste en premier lieu et ne peut en aucun cas être reproché a un quelconque ressirtissant juif qu’il soit établi en Israel ou ailleurs dans le monde, la preuve en est éclatante même, de l’extraordinaire opposition a Netannyahu exprimée autant dans la rue que dans les institutions israéliennes pratiquant la censure et la lois du silence a l’intérieur d’israel, qu’a l’extérieur d’israel surtout et notamment aux états-unis par de trè larges groupes juifs orthodoxes qui s’opposent a la création même d’un état juif raciste et qui ne le fut que sous l’impulsion, les calculs et l’insistance d’états fascistes et impérialistes d’europe de l’ouest et de la Russie !

    Toute tentative d’expliquer ou de justifier le horreurs de Poutine en Ukraine n’en seront donc que vaines lorsque se basant sur l’emploi de formules tout le temps similaires et relevant de  »sionisme » et autres justifications abjectes sur un conflit qui relève du Droit international, et de légitimité du camps Ukrainiens a vouloir protéger l’intégrité de son pays, sa terre, sa population et ses biens si chèrement
    et durement acquis depuis 1991.

    j’espère avoir clarifié assez ma position la-dessus, et je ne réclame ni ne demande a ce qu’on commente cette mise au point, car au cas ou on me vise encore ou mes opinions, je me ferais un plaisir d’ignorer totalement le ou le auteurs de telles réactions !

    Merci ! :))

    Répondre
  • 21 mars 2024 à 14 h 52 min
    Permalien

    Euuuh une dernière précision..

    Comme il n’est pas de mon ressort, ma responsabilité ou dans mes capacités ou celles de quiconque de pouvoir ou devoir désigner qui des citoyens Juifs d’israel ou d’autres pays, en dehors de Tsahal, d’avoir participé ou pas, a la campagne militaire vis a vis des civils Palestiniens… car ceci est du ressort des enquêteurs et des instances de justice et politiques autant au sein de l’État d’israel que des instances internationales chargées d’enquêter sur ce conflit !

    Je tiens a préciser aussi, que je ne défend le camps Yankee d’aucune manière que ce soit sur ses positions quant au drame qui se déroule en Palestine, ou la situation de l’Ukraine, car je reste fidèle avant tout a mes principes d’intégrité intellectuelle et politique, et aux principes de rationalité et ceux d’objectivités…ainsi qu’a mes capacités de jugement et de discernement sur tout regard que je porte sur l’histoire, le présent…ou l’actualité !

    bref, c’était juste pour que les choses soient encore plus claires ! ….:))

    Répondre
  • 21 mars 2024 à 16 h 01 min
    Permalien

    j’ajouterais au risque de surprendre certains, totalement ignares de la société et des pays musulmans, que la  »haine du juif » gratuite et viscérale, est un concept 100% occidental qui n’a jamais figuré dans la culture ni dans les mentalités des peuples musulmans, même lors d’épisodes les plus sombres du conflit israelo-palestinien ! il s’agit en réalité d’une lecture biaisée et intentionnelle de tous les acteurs occidentaux que d’attribuer cette haine viscérale du juif aux arabes ou aux Palestiniens, saisissant l’occasion de démonstration ou manifs ou révoltes ou le drapeau Israélien est brûlé afin de dépeindre au lecteur occidental ou l’étudiant ou u chercheur de même qu’il ‘agit de haine et de xénophobie arabe ou orientale cette fois-ci du juif sous toutes ses coutures alors que rien n’est plus faux ! car la réalité est que c’est nous autres arabes, ou musulmans (culturels, laics, athés ou autres) et les Palestiniens de même qui n’avons jamais compris la haine viscérale du juif chez les occidentaux ! croyez-le ou pas, même nos plus fervents docteurs de la foi musulmane a l’époque et encore a ce jour, jamais ne prêchent ouvertement la haine du juif en dépit de certains passages du Coran qui en effet peuvent susciter cette haine, tout simplement car d’autres pasages du Coran aussi, relativisent tout autant les rapports vis a vis des  »gens du livre », et invitent ou ordonnent aux musulmans a faire preuve de rationalité, de clairvoyance et de tolérance, voir d’actes de justice prioritaire et de charité envers les armées ou les ressortissants de ces deux religion ! Bien entendu, il demeure que l’épisode du combat a mort et de la destitution des Juifs de Yathrib (Médine) de tous leurs biens, les Beni Qurayda et autres branches et sujet a controverse depuis toujours quant a l’Interprétation de cet épisode que certains qualifient de génocide perpétré par le prophète de l’islam, et d’autres le justifient par la trahison du prophète par les juifs, ou leur tentatives de l’empoisonner, l’ensorceller, ou encore par l’épisode de la maltraitance d’une femme musulmane dans un souk Juif de l’époque, or que tous comptes faits, toute cette histoire ne repose historiquement sur rien d’autre que les radotages d’hagiographes musulmans, et même pas dans les témoignages de juifs d’arabie eux mêmes sauf ceux établi et monté sans doute de toutes pièces plus tard a l’aune du conflit arabo-juif récent…! quant au Wahhabisme saoudien, l’interdition de prôner la moindre ouverture ou dialogue ou tolérance du juif a l’époque car plus maintenant… ou même l’imam célèbre de la Mecque a pris position en faveur d’israel en dépit du soulèvement du monde Arabe depuis le 7 octobre 2023, mais lui il l’a fait sous les ordres de MBS, et de la real politik que poursuit la monarchie Saoudienne,…bref, le wahhabisme a toujours entretenu l’hostilité envers tout ce qui est juif, uniquement pour ses besoins politiques et dogmatiques de l’époque…et lui aussi, n’a pas nécessairement influé comme aurait pu influer Al Azhar d’égypte (quasiment le clérgé musulman) sur les pratiquants, Al Azhar il faut préciser qui a toujours aligné a politique sur celle de l’État et l’etablishment Égyptien et a largement validé et justifié les échanges qu’a pu entretenir cette dernière avec Israel depuis Sadate !

    enfin, et c’est uniquement pour préciser que cette haine viscérale et occidentale du juif a toujours sonné étrangement aux oreilles du monde Arabe, on ne l’a jamais comprise a ce jour d’ailleurs ! sauf auprès de complotistes et autres résidus de cette culture copiée collée sur l’occident et son extrême droite…qui preche que Hitler avait raison… etc et que les juifs seraient reponsables de tous les maux de l’Europe, de la Russie, de l’occident et du reste ! un discours que personne ne prend au sérieux dans le monde Arabe, sauf peut-être le clan des Mollahs Iraniens qui en ont fait leur antithèse et leur arme révisionniste pour combattre Israel…. !

    Yallah bye !

    Bien entendu que le arabes ont aussi leur extrêmes droites et leurs islamistes radicaux qui sur ce point précis n’ont jamais fait l’unanimité ! et la haine du juif s’est beaucoup plus développée lors du nationalisme laic et Panarabe sous Nasser, et beaucoup moins sous l’impulsion de l’extrême gauche Arabe et les mouvements communistes ou socialistes des pays Arabes !

    la question Palestiniennne,

    Répondre
  • 21 mars 2024 à 18 h 07 min
    Permalien

    Enfin, j’allais dire que la question Palestiniennne est autant aux yeux des premiers concerné les Palestiniens, qu’aux yeux du monde Arabe ou musulman, une question qui relève tout autant de Droit International, et que les complots, les trahisons ou l’instrumentalisation de cette question autant par les factions politiques Palestiniennes, que certains régimes arabes (tous sans exception)… que par la Droite ou la gauche autant israélienne ou occidentales, ou encore par tous les courants religieux des trois religions, n’importe que peu aux yeux des Palestiniens et de défenseurs de cette cause, dont on sait que la clé est entre le mains des grandes puissances depuis toujours, même si on a pa encore réellement réalisé que la Russie a joué un rôle tout aussi prépondérant que les USA, le Royaume Uni ou la France pour que l’impunité des politiques Israéliennes demeurent a ce jour de mise ! il serait d’ailleurs intéressant de crever ce tabou a propos de Russie et d’Israel, (que j’ai partiellement révélé ici sur de vieux billets) et démontrer la complicité, les enjeux et surtout la confusion qu’a pu entretenir la Russie sur cette question depuis le premier jour…. mais comme ceci n’est pas le sujet de ce billet, j’y reviendrait lorsque ça le sera ailleurs et sans la moindre hésitation !

    Par ailleurs, qu’en est-il réellement de l’accusation du  »Juif » depuis si longtemps autant dans l’histoire reculée que depuis les grosses fortunes qui ont marqué la naissance du capitalisme…depuis le moyen âge et la renaissance pour se mouvoir en antisémitisme notoire et moderne en Europe et en Russie et un peu partout en occident ? il existe a ce sujet plusieurs thèses et explications déja comme on sait, mais curieusement, dans le monde Arabe et depuis l’Andalousie et l’inquisition en Espagne, qui avait pourtant employé les juifs comme trésoriers et ministres, conseillers de sultans et figuré parmi les élites autant intellectuelles que financières etc…, l’occident reste totalement muet sur ce phénomène ! autant qu’a pu l’être la nomenclatura et l’intelligentsia Algérienne au lendemain de l’indépendance de l’Algérie, pour des raisons tout aussi nébuleuses et afin d’espérer falsifier l’histoire par le régime du parti unique… reniant que les juifs d’Algérie y aient joué le moindre rôle auprès des Arabes, des ottomans et des berbères, avant 1830 ! Bref, en deux mots, l’Algérie qui aurait du être et représenter l’un des berceaux du socialisme et du progressisme comme elle a toujours prétendu, a plutôt favorisé l’idéologie ultra nationaliste aux relents fascistes depuis le coup d’état de Boumediene en 1965 et a ce jour ! reniant la question juive et optant pour la même posture fasciste de l’extrême droite européenne que ce soit sur cette question ou celles de la reconnaissance de la majorité berbere et Amazigh comme composante essentielle de la société Algérienne, et assimilant le Algériens de force a un Panarabisme qui pue le racisme et une pseudo et imaginaire supériorité et suprematie Arabe aux relents fascistes, dans une Algérie ou les Arabes sont ethniquement et démographiquement minoritaires en réalité, depuis toujours et a ce jour…et qu’en dehors de l’apport Arabe frais constitué d’Andalous exclus d’Espagne avec les juif d’ailleurs depuis 1492 et 1605, et de migrations depuis l’Arabie de quelque tribus depuis la conquête ottomane qui a d’ailleurs largement elle aussi tenté d’assimiler les Algériens aux arabes de l’époque, l’Algérie est ethniquement une moaique berbere depuis toujours, ou les arabes n’ont jamais constitué le plus fort de la population… tout comme le Maroc d’ailleurs qui compte lui, plus d’Arabes ethniques que l’Algérie !

    Bref, faut-il rappeller que Karl Marx est lui même un juif Allemand qui a rejeté la foi et poursuivi son idéal progressiste ?! et que tant d’autres juifs d’europe aient fait de même depuis toujours dans cette Europe des ténèbre de l’eglise et de la religion ! Mais que voulez-vous, les préjugés ont la peau dure, et c’est lorsqu’on arrive a trouver a un capitaliste occidental des origines Juives que la machine de la haine s’emballe depuis toujours, et même en Allemagne, en Prusse et Autriche ailleurs, en Russie aussi… en Ukraine autant qu’en Pologne…. et on connait la suite…car dans les camps de travail et de concentration et plus tard dans les fours crématoirs du troisième Reich il pouvait y avoir plus de juifs athées, de musiciens, de boulangers ou de cordonniers que de financiers et autres capitalistes  »detestables » comme l’ordre Nazi a cherché a faire croire… ! et l’idée du Juif pauvre est de toute façon rejetée comme  »non plausible » même si comme tous les peuples et les communautés, ce sont en effet les juifs pauvres qui ont peuplé l’europe autant qu’ils ont pu peuplé New york, les USA ou le Canada et l’amérique du sud plus tard, autant qu’en Israel…., les européens et ceux de l’extrême droite en particulier sont loin de se douter par exemple que la majorité écrasante des juifs nord américains aprè la création de l’état d’israel sont pratiquement tous passé par la case Israelet y ont vécu le racisme de leur propres communautés (ashkenazes contre sépharades) avant de plier bagage et s’établir au Canada ou aux states ! j’ai d’ailleurs eu une ancienne collègue (et plusieurs juifs marocains ou autres) qui nous racontait des trucs incroyables, comme l’histoire de son grand père qui a force de misère en Israel, a abandonné sa propre famille et femme, ‘est remarié et eu des enfants a plusieurs endroits au monde (Grèce, Italie, France, et Argentine) et a du abandonner toutes ses femmes a chaque fois pour crever incognito vieux et fauché on ne sait ou ! :))))

    pas besoin de décrire la pauvreté des juifs du Maroc de chez nous, vs leur riches qui en effet étaient riche comme crésus, lorsque leur cousins crevaient la dalle en majorité dans les quartiers populeux de Casablanca, ou alor dans les villages perdu par centaines ou leurs cimetières sont encore visités et entretenu par leur diaspora venant du monde entier a ce jour, ou encore leur marabouts et autres lieux de pélerinages pour leurs saints et leurs rabbins qui ont marqué le judaisme a differentes époques et qui ont habité notoirement le Maroc ! les juifs ayant débarqué en Afrique du Nord avant tout le monde et des siècles ou plus d’un millénnaire avant les Arabes et y ont fondé la majorité de villes et villages ! bref.. mais ceci est une autre histoire que je laisse le soin a d’autres pour raconter !

    le capitalisme n’est jamais rien d’autre qu’un formidable outil de prédation économique et de promotion sociale de soi et de ses propres intérêts qui soit accéssible et intelligibles a des gens intelligents avant tout le monde et c’est ce qui fait qu’il ne s’essouffle pas aussi facilement ! car ce ne sont assurement pas les cancres, et encore moins les idéalistes ou les décalés qui se hissent en effet au sommet du capitalisme et arrivent a accumuler le capital comme ils font, et encore moins les académiciens, intellectuels ou les militants responsables et assumant leur engagements dans les causes sociales qui peuvent ou veuillent profiter de ce système pour s’enrichir et se contenter de leurs  »réussite » face a la précarité de la société et la misère du monde… même si en effet, les seuls cancres qui en profitent a fond aussi lorsqu’ils le peuvent ce sont les politiciens malhonnetes et les carieristes de tous poils qu’on ne compte plus comme issus de la dernière pluie et qui exhibent aujourd’hui leur résussite en parfaits arriviste et affamés qu’ils sont !

    Répondre
    • 23 mars 2024 à 9 h 59 min
      Permalien

      Les sionistes comme les nazis resteront de la MERDE pour l’éternité aux yeux de l’humanité ! Que ça te plaise ou non ! Et tous ces gros cons d’ukronazis leur emboitent le pas . C’est un devoir que de le dénoncer !

      Répondre
      • 23 mars 2024 à 18 h 09 min
        Permalien

        @ Guy

        Mon cher guy, le capitalisme n’est rien d’autre qu’un formidable Jeu-piège permanent et eternel duquel personne ne s’en sort ou n’en sort indemne et encore moins les novices, les émotifs et les décalés ou les cancres qui ne soient rien d’autre dans cette usine que du poulet industriel dopé aux antibiotiques, aux OGM et a la lumière artificielle ! et même les plus braves, le plus sauvages, les plus malins et les plus fûtés y laissent leurs plumes :))) Jouer au capitalisme est un jeu dangereux qui recquiert des couilles et beaucoup de Bluf comme au Poker, et donc ne te laisses pas trop leurrer par ces appéllations vieux jeu et autres sobriquets démodés et décalés comme  »sioniste » ou  »ukronazis » et autres vocabulaire passé de mode… il faut être vif et saisir au vol ce qui se trame dans les dessous de ce grand casino… car comme on le dit dans les casinos de L.A  »the house always wins »..c’est a dire que  »c’est toujours la maison qui gagne » et cette règle est inviolable… alors s’il te plait arrête de croire les conneries et ce que te miroitent le croupiers minables, car ils sont formé et entraînés pour te faire croire que tu va gagner, mais jamais personne ne gagne rien la-dedans ! :)))

        Bon Samedi Guy ! :))

        Répondre
        • 24 mars 2024 à 1 h 59 min
          Permalien

          En somme , comme au poker , vous nous conseillez donc de nous « coucher » …

          Répondre
  • 24 mars 2024 à 7 h 25 min
    Permalien

    Guy, en ce qui te concerne, tu ‘t’es déja couché » et tout le monde autour de la table connaissait par coeur  »ta main » ou les cartes en ta possésion avant même de te coucher ! :))) … quant a moi, je ne joues plus depuis belle lurette ! je me suis réincarné en chat persan qui, allongé sur un sofa moelleux et comfortable, observe tout le monde dans cette partie de poker et jamais ô jamais tu ne m’entendra miauler ! :)))…et je confirmes, ils trichent tous ces enfoirés, et ont des As et d’autres cartes dissimulés sous leurs manches ! :))

    Répondre
  • 26 mars 2024 à 0 h 59 min
    Permalien

    Ouf ouf ouf…. Sam écrit beaucoup, trop sans doute, je ne lirai pas tout cela. Que faut-il ? Que les banquiers ne nous embêtent plus ? Supprimons les banquiers ! Supprimons la monnaie ! Le seule valeur ne se compte pas en argent, c’est l’œuvre humaine, que je me garderai bien de relier avec « le travail », donc selon la racine tchèque, l’esclavage, la torture.
    De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins (et non selon ses désirs), il ne faut surtout pas de monnaie pour gérer ça. Qui dit pas de monnaie, dit pas de banquier. Ah certes, cela implique de repartir à zéro pour les rapports sociaux. Repenser TOUT en fonction de la base, soit la COMMUNE, et non selon un État qui ne peut apporter que du désagrément.
    Je suis en train de remanier pour moi la mise en page d’un très intéressant texte, il faut en prendre de la graine !
    https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2018/05/manifeste-pour-la-societe-des-societes-par-r71-modifie-le-19-mai-2018.pdf
    Relire à ce propos tout ce qui concerne Landauer.
    https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2023/01/compilation-essentielle-du-sublime-de-gustav-landauer-coproduction-r71-et-jbl1960-janvier-2023.pdf
    Landauer n’aimait pas Marx. Normal, c’est pour cela que la Première Internationale s’est dissoute. Partant d’un constat assez similaire, les deux « écoles » se sont rapidement constatées comme incompatibles.
    « La classe ouvrière » ne peut exister que si existe le capitalisme.

    Répondre
    • 26 mars 2024 à 11 h 25 min
      Permalien

      Désolé Jean-Claude… il m’arrive en effet d’abuser de l’espace commentaires…alors que je mettait la lumière et l’emphase sur les attributs impérialistes du capitalisme qui rend tout socialisme caduque, lorsque certains ramènent des interventions hors-sujet ou qui relèvent de provoc, et de faussetés… comme ici, on s’était éloigné du sujet pour aborder le point de vue de l’extrême droite sur les juifs, qui selon eux seraient les  »sionistes » responsables de tous les maux de la terre…! je me suis laissé emporter pour y répondre du tac au tac ! ….et chuis navré pour ça ! Merci !

      Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *