L’opposition piégée; quand le destin a battu «les cartes» de la fin du «système»!
Par DJERRAD Amar.
En ayant joué hypocritement le rôle, depuis des années, d’opposants parfois farouches au «système» politique, économique, social, ils n’avaient jamais cru à son possible effondrement !
Ils jouaient ce rôle, faisaient de la figuration, pour des citoyens qui les croyaient en militants, en engagés, en relayant leurs discours ; armés de leur bonne foi !
Ils jouaient ce rôle en profitant de ses bienfaits en argent et privilèges qu’il octroi, en passe-droit qu’il permet, en pouvoir qu’il procure et en stabilité qu’il assure !
Quand le destin a battu «les cartes» de la fin de ce «système», par d’impressionnantes contestations populaires fermes et irréversibles, approuvées par l’Armée avec la stupéfaction de beaucoup, ces opposants, qui ne s’y attendaient pas, se retrouvent déroutés, ne sachant plus comment s’y prendre face à de contraignants dilemmes risquant de les anéantir.
Par un tour de passe-passe et afin de garder leur crédibilité, ils trouvent le stratagème «destruction/conservation du système» en tentant de chevaucher les «hirak» des débuts pour espérer les orienter vers des revendications qui ne mettraient pas en danger leur existence. Échec face à la détermination des centaines de milliers de manifestants qui tiennent au rejet du 5ème mandat, la déchéance et la poursuite judiciaire des pontes compromis du système, le changement radical du système de gouvernance, mais aussi l’exclusion des manifestations de tous les responsables de parti politique ou de figures jugées du «régime» !
La multiplication des poursuites judiciaires et des arrestations de hauts responsables civils et militaires, dans ce contexte des revendications, avec le concours des services de l’Armée, a fait que l’objectif de ces «opposants» reste inaccessible ; ils innovent alors, la controversée «période de transition» qu’ils s’emploient à imposer dans le but de la «gérer» eux-mêmes sans élection, en objection à la Constitution qui, pourtant, prévoit précisément la solution à cette crise ! Il suffisait d’y exiger des conditions réalistes comme le changement de la loi électorale, l’organisation et la supervision des élections !
Le refus du «pouvoir» de s’aventurer dans cette voie a fait que ces «opposants», dont les tenants du pouvoir honni, répondent encore par une autre tactique : organiser des pseudo-hirak déviants, regroupés autour de ce qu’ils nomment «l‘Alternance démocratique», portants des slogans antinomiques à ceux du véritable «hirak» ; s’attaquant sottement à l’Armée en visant son chef d’État-Major et/ou exigeant des choses incongrues ou inappropriées. S’ils le présentent comme étant aussi «l’homme du système», il leur sera difficile de nous expliquer pourquoi il n’intervient pas pour protéger ces mêmes «hommes du système» !
Le véritable «hirak», après avoir obtenu l’essentiel, arrête son mouvement pour ne pas servir de faire-valoir. S’attaquer à l’Instance qui a aidé à arrêter ou à présenter devant la justice ceux du système corrompu, que le véritable «hirak» réclamait était bien une grossière manœuvre ! Trop absurde pour l’accepter ! Quelle est cette «force» qui peut aider à poursuivre en justice ces «intouchables», qui peut aider à «nettoyer ces écuries d’Augias» (en paraphrasant un chef de parti), si ce n’est que la Force Armée ! Le duel n’a jamais été entre l’Armée avec son Etat-major et les véritables «hirakistes» !
Il y a donc bien un objectif visant à dévier les revendications populaires pour conserver du système son âme utile en y adjoignant la leur ! A notre sens, il est vain d’emprunter cette voie trompeuse, anti-constitutionnelle en plus d’être hostile à l’Armée. Le processus de changement des hommes et du système étant irréversiblement engagé !
Il nous semble que si échec il y aurait à s’entendre pour une solution légale même avec la promesse du pouvoir légal actuel et de l’Armée de ne pas participer (s’ingérer) aux solutions qui pourraient être dégagées et proposées, il ne restera, constitutionnellement, pour des raisons de sécurité et de stabilité, comme arbitre, que l’Armée !
Devant cette limite, l’Armée peut légalement prendre en charge d’autorité la transition démocratique avec la volonté d’assainir le paysage politique actuel très compromis, par la dissolution de tous les partis politiques pour leur permettre de réapparaître suivant de nouvelles règles tout en assainissant bien d’autres choses !
A. Djerrad
Algérie:
Les pseudo-hirak déviants, anti armée, est le signe que les manipulateurs du système corrompus activent encore! Preuve que l’assainissement est inachevé!
Le véritable hirak les a tous mis à nu !!
Ils ont tous changé de veste!
Cependant, le parti FLN avec le RND, surtout, s’affichaient clairement avec ce système déchu, puis ont changé de fusil d’épaule lorsqu’il ont senti sa chute!
Ce qui est plus pernicieux, c’est que les partis, déclarés « démocrates » (RCD, FFS, MDS, PT etc.. de ce qu’ils disent de « l’Alternance démocratique ») qui ne cessaient depuis des années de s’afficher « contre le système », « contre le pouvoir » en nous vendant leurs conneries « démocratique », « droits de l’homme », « liberté », se sont mis à nu -le cul à l’air- lors du hirak (véritable) en s’affichant pernicieusement les grand défenseurs du système, les plus compromis avec le régime honni, en tête des revendications exigeant la libération des pontes et parrains du système ( cachant cela derrière des slogans mensongers et trompeurs comme libération des « détenus d’opinion », devenus ensuite « détenus d’opinion et politique » pour finir en » des détenus » tout court!) Le peuple a compris leurs manœuvres, leurs tromperies et leur manipulation………..d’où leur acharnement à imposer leur « phase de transition » (sans vote du peuple) qu’ils veulent diriger eux-mêmes afin de venir au secours de leurs parrains et du système pourri, refusant l’organisation des présidentielles qui ne les arrangent pas dont-ils savent parfaitement que le peuple les rejettent et qu’ils ne voteront pas pour eux !! Ils n’ont plus de base électorale !
Si véritable choix populaire il y aura, ils savent qu’ils n’auront plus de sièges !
Ils préfèrent donc le même « système » qui leur glisse des « quotas », les finance; dont-ils s’accommodent parfaitement !
ASSEZ d’hypocrisie, de mensonges, de manipulation et de diversion!
___
Les problèmes de l’Algérie ne sont pas MM. BENSALAH (chef de l’Etat) et BEDOUI (PM) que l’on ne cesse de citer!
Comme s’ils étaient la cause des maux de l’Algérie !
En effet, s’ils protégeaient (avec Gaid-Salah le chef d’Etat-Major)) les « hommes du système » que nos manipulateurs nous expliquent pourquoi ils ne font alors rien pour les délivrer !
Aucun de ces manipulateurs compromis (en réalité avec le système déchu) du FFS, RCD, PT, MDS, Djaballah, Sadi, Bouchachi, Assoul, Ait Larbi, Djillali, Tabbou et bien d’autres n’ont approuvé ou désapprouvé (en les nommant) les arrestations de Said Bouteflika, Médienne, Tartag, Hanoune, Haddad, Rabrab, Kouninef, Tahkout, Ouyahia, Sellal, Ould Abbas, Ghédiri… (pour ne citer que ceux-là). Environ 80 autres affaires sont en cours (parmi eux des ex- ministres, ex-walis, des députés, des sénateurs!
On se cache derrière la trompeuse expression, passe-partout « libération des détenus d’opinion et politique » – faussement ‘droits de l’homme’, en guise de moyen de pression – pour ne pas devoir apparaître contre l’opinion publique quasi-majoritaire qu’exprime le « Hirak »(le véritable)!
Lecture: A PROPOS de la « période transitoire »
___
Les observateurs se demandent comment une personnalité ou une instance présidentielle non élue pourrait se prévaloir d’une quelconque crédibilité pour « préparer les conditions d’une transition démocratique crédible » mieux qu’un président de la république élu au suffrage universel.
…. les acteurs réunis Il y a peu de temps (un samedi à Alger) sont certes représentatifs des organisations et associations affiliées mais sûrement pas de l’ensemble de la « société civile » comme ils prétendent.
Plusieurs organisations et associations activant au sein du Hirak populaire rejettent … toute référence à une « période transitoire » dirigée par une instance cooptée dans laquelle elles voient une manœuvre politicienne de la part des minorités idéologiques qui savent que le suffrage universel leur sera défavorable, des minorités qui cherchent à instrumentaliser le Hirak populaire pour arriver à leurs fins et continuer à profiter des quotas politiques et des rentes de l’ancien système.
Quand ils volaient, pillaient, corrompaient, ces partis dits de «l’Alternative démocratique » (RCD, FFS, PT, MDS principalement) se taisaient, feignaient faire de l’opposition. Nous étions à leurs yeux de propagandistes un « Etat civil »
Dès que leurs parrains se sont retrouvés en prison ou poursuivis on est devenu un « Etat militaire » en nous sortant les slogans trompeurs exigeant la libération des « détenus d’opinion » puis des « détenus d’opinion et politique » ensuite des « détenus » (tout court) …. Ainsi, allons donc pour cet « état militaire » justicier et démocratique!
Citation d’un passage d’un article publié par une presse pro-système!
« malheureusement, ce qui se pose comme problème, c’est une question de confiance vis-à-vis de la population aujourd’hui mobilisée, qui rejette catégoriquement toute élection… »
—-
Erreur ce n’est pas la population du « hirak » des vendredis qui rejette les élections mais bien les groupuscules organisés en pseudo-hirak » qui regroupent quelques centaines (hors vendredi) presque chaque jour manipulés par des partis politiques et des personnalités dont le slogan est « on rejette tout » , « on enlève tout le monde », « on ne dialogue pas » , on élimine des généraux de l’Armée dont Gaid-Salah », on assure nous-même une transition (ils ne disent pas qui et comment), ….La paralysie des institutions, des entreprises et de l’administration……Et tout ça en demandant paradoxalement l’accord de…. l’Armée…(?!).
En somme exactement l’inverse de ce que prône et exige le véritable « Hirak » des vendredis qui regroupe des centaines de milliers) que cautionne l’Armée!
On a constaté que plus la justice interpelle ou arrête de hauts responsables civiles et militaires ( dont le frère de Bouteflika et d’ex hauts gradés plus les pseudo-hirak se multiplient en exhibant des banderoles (immenses et très élaborées..coûtant très chères au point de se demander qui les financent) demandant le départ de responsables de l’Armée , en premier le chef d’état-major Gaid-Salah, leur bête noire, le « liquidateur » de leur système érigé en entreprise de malfaiteurs…Curieux, non?