L'Amour numérisé: consommations intimes tarifées normalisées
À l’heure de la domination impérialiste d’internet, toutes les transactions administratives et commerciales s’effectuent par le canal numérique. Internet a révolutionné les relations humaines. Y compris les relations intimes. En effet, le numérique a bouleversé également les rencontres amoureuses et les relations sexuelles.
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26.08.2019-Digitized loveEnglish-Italian-Spanish-Portuguese
Dans le sillage du développement exponentiel des sites marchands de vente directe sur la Toile, se sont imposés, ces dernières années, les sites de rencontres mercantiles. Par leur emprise et leur succès croissant, ces sites sont parvenus à reconfigurer les codes de l’amour moderne. Avec leur logique marchande, ces sites ont imposé une standardisation mercantile des relations intimes, doublée d’une multiplication des partenaires sexuels – tarifés (les sites étant payants, la quête d’un partenaire peut être apparentée à une forme de prostitution légalisée, et les sites, à une forme de proxénétisme agréé). Ainsi, ces sites ont détrôné les rencontres spontanées et singulières. En un mot : ils ont guillotiné l’amour.
De fait, avec la marchandisation de l’amour, règne au sein de ces sites de rencontres un véritable esprit mercantile en matière « matrimoniale». Ces sites ont redéfini les normes relationnelles de la sphère intime. Les conduites amoureuses et sexuelles sont désormais dominées par l’esprit de prédation, la concurrence, le calcul, le marketing de soi, la rationalisation des rapports humains. Dans une société déjà foncièrement individualiste, ces sites ont renforcé l’isolement des individus, réduits à s’enfermer dans leur cocon domiciliaire, avachis devant leur écran d’ordinateur en quête de l’amour virtuel mais jamais vertueux. Si, autrefois, les multiples réseaux de sociabilité permettaient de nouer, de manière transparente, les relations amoureuses, aujourd’hui les sites concentrent les rencontres dans ces magiques écrans plats qui permettent, dans l’anonymat, de tisser des contacts intimes à l’abri des regards des amis ou des collègues. Aussi ces sites favorisent-ils la privatisation des rencontres ou les rencontres privatisées. L’anonymat des relations intimes.
De manière générale, à la faveur de l’urbanisation et de l’industrialisation, impulsant l’exode rural qui éloigne la jeunesse de son milieu familial et villageois, les couples ne sont plus formés par les parents. Encore récemment, les nouveaux citadins débarqués se rencontraient lors des sorties, très fréquentes à l’époque précédent le narcissisme et l’invasion des lucarnes domestiques, ces télévisions analogiques ; lors des soirées entre amis, très répandus avant l’ère d’internet. À cette récente époque, la culture populaire valorisait les rencontres spontanées et hasardeuses. Les multiples espaces de sociabilité favorisaient la drague fortuite en vue d’une relation conjugale sérieuse, sincère et durable, consacrée par un mariage officiel. (1)
Ces dernières décennies, favorisés par la réduction des sphères de sociabilité, les premiers sites de rencontres ont émergé à la fin des années 1990, dans le prolongement de l’invention du minitel et des légendaires agences matrimoniales. Ils prolifèrent avec la démocratisation d’internet et la profusion des smartphones. Les jeunes, familiarisés avec l’univers numérique, recourent abondamment aux sites de rencontres. Cependant, avec la progression de sites de rencontres communautaires et « générationnelles », la fréquentation des sites s’est étendue aux autres catégories d’âge. Sociologiquement, si les jeunes s’inscrivent sur les sites dans un esprit convivial afin de mesurer leur degré de séduction et d’attractivité, sans perspective de relation sérieuse, leurs aînés sont, en revanche, prétendument, en quête d’une véritable union durable, d’un vrai projet de couple : une union au vrai hypothétique, au mieux expéditive, à durée indéterminée, réduite à sa plus simple expression lubrique.
Décidément, dans une société de classe, même au sein de ces sites les déterminismes sociaux imposent leurs choix en matière de rencontre. Les clivages sociaux demeurent prégnants en matière de rencontre. Les frontières de classe sont infranchissables. En effet, les partenaires invariablement appartiennent au même milieu social. Sur ces sites les critères de sélection varient en fonction des classes sociales. Les profils des utilisateurs sont passés au peigne fin. L’examination des « candidats de Cupidon » s’appuie sur l’auscultation visuelle de la photo du prétendant, sur l’évaluation de son style rédactionnel, de ses référents culturels, ses goûts culinaires, esthétiques et vestimentaires, ses orientations politiques, son obédience religieuse. Aussi, dès l’examen de la photo, les candidats à l’amour virtuel doivent-ils se conformer aux normes des valeurs dominantes, aux codes sociaux. L’utilisateur doit rentrer dans le cadre de la normalité. La sélection impose ainsi une rationalisation de la rencontre. N’entrent dans ces rencontres programmées aucune spontanéité, imprévisibilité, innocence. Ces rencontres sont planifiées, rationalisées, modélisées, « profilisées ».
De fait, sur ces sites, la séduction emprunte exclusivement la voie de l’écriture. Elle s’appuie ainsi sur le registre intellectuel et non sensoriel. L’exercice de séduction s’apparente à un véritable concours d’entrée dans une grande école. Gare aux mauvais élèves. Les « cancres » sont rapidement éliminés. L’écrémage des candidats s’effectue à cette étape rédactionnelle. Seuls réussissent le passage d’admissibilité les postulants au lexique et au style rédactionnel impeccables. Le mépris de classe pour les candidats auteurs de fautes d’orthographe est symptomatique du caractère arrogant de certaines catégories sociales privilégiées.
En outre, expression d’une société matérialiste fondée sur des rapports marchands, les premières questions s’intéressent principalement à la profession et au niveau d’études du candidat (gages d’une réussite sociale conjugale garantie). Viennent ses goûts musicaux, littéraires, ses loisirs, ses passions. Évidemment, un cadre, un petit-bourgeois, ne s’intéressera jamais à une candidate prolétaire. Les catégories supérieures exhibent crânement leur statut social. Au reste, les sites favorisent ouvertement ces classes privilégiées. Les sites réservés « pour célibataires exigeants » dissimulent malaisément la discrimination sociale. Aussi, un site classique demeure par conséquent destiné aux seuls clients peu exigeants, aux candidats désargentés. Ainsi, même au plan sentimental, les clivages sociaux dominent les relations intimes. Ségrégation sociale cristallisée par une tarification prohibitive de l’abonnement, manière très subtile de sélection discriminatoire financière des candidats.
Outre le statut professionnel, l’âge constitue également un critère déterminant, discriminant. Les jeunes hommes sont boudés par les filles de leur âge. Car elles préfèrent des hommes matures, déjà engagés dans la vie active, à la carte bleue généreuse. Mais, après 40 ans, ce sont les femmes qui sont pénalisées du fait de leur l’âge jugé intimement obsolète. Les célibataires avec enfants sont majoritairement des femmes, et elles éprouvent des difficultés pour reconstruire une nouvelle vie conjugale stable. Aussi deviennent-elles des proies lascives faciles pour les candidats en quête d’aventure.
Précisément, la particularité des sites de rencontre est qu’elle débouche rapidement sur des relations sexuelles. De là s’expliquent certaines critiques déplorant la banalisation du sexe favorisée par ces sites de rencontre. En effet, à l’ère du numérique, en quelques clics et échanges virtuels, ces sites permettent de nouer des relations intimes dans la discrétion. À l’ombre de la vue des proches, les rencontres sur internet prêtent moins au préjudice moral personnel et facilitent ainsi les relations intimes éphémères. La réputation est sauve pour les deux partenaires d’un soir. Ni vu, ni connu.
Cependant, sur ces sites les normes conventionnelles sociales en matière de relations homme/femme priment toujours. La femme doit faire preuve de réserve, de « pudeur ». C’est à l’homme de prendre les initiatives. Même en matière de proposition de relation sexuelle. Sans encourir la moindre récrimination ni condamnation morale. En revanche, si une femme adopte une attitude libidineusement entreprenante, l’homme est décontenancé, et la femme passe pour être une femme aux mœurs légères. Et bafoue donc les vertus de la société. L’hypocrisie morale persiste même sur les sites de rencontres. Aussi ces sites demeurent-ils fidèles à la distribution des rôles en fonction du genre. À l’homme, le droit de consommer sans modération la chair fraîche sans subir de réprobation de l’opinion publique. Mais à la femme, le devoir de se conformer aux normes patriarcales, pour « préserver l’honneur » de la société.
À l’instar de la drogue ou des jeux de casino (ou des maisons closes), les sites de rencontres induisent les mêmes effets. Une fois s’être abonné, le piège de l’addiction se referme sur le candidat malheureux du cœur. De manière compulsive, il ne décroche plus de son addiction aux sites. Faute de succès sur le premier site, il prolonge indéfiniment son abonnement. D’aucuns s’inscrivent sur de nombreux sites pour multiplier leurs chances d’empocher le pactole sentimental, libidineux, de multiplier les rencontres. En réalité, les sites de rencontres fonctionnent à la manière des sociétés soi-disant démocratiques qui professent l’égalité des chances, dans une société pourtant divisée en classes. Comme par hasard, seuls les enfants de riches réalisent leur chance de « devenir » riche. Le pauvre enfant à beau dépenser de l’énergie pour réussir socialement, il découvre que c’est toujours les mêmes qui monopolisent la réussite et captent les richesses, sans fournir d’effort.
Au demeurant, sur les sites de rencontres numériques, la même logique imprime sa force implacable. Seuls les bien nantis physiquement et professionnellement, les mieux cotés sur le marché de la séduction, réussissent le concours de séduction, trouvent un débouché sentimental, charnel. En vérité, quand on ne séduit pas dans le réel, on ne séduit pas également dans l’univers virtuel. Quand on est pauvre au départ, on le demeure à l’arrivée : du berceau au cercueil la pauvreté accompagne la vie du misérable.
Autre caractéristique de ces sites de rencontres : la sincérité et la vérité ne sont pas prévus au menu des abonnés. En effet, devant son écran, l’utilisateur s’abrite derrière un écran de fumée. Pour tenter de séduire, les candidats n’hésitent pas de recourir aux mensonges. Sur leur âge. Sur leur photo retouchée. Sur leur profession. Sur leur situation conjugale.
Autre singularité : les sites de rencontres alimentent amplement les fantasmes. Fréquemment, entre chacun des deux partenaires derrière son écran, des relations épistolaires virtuelles passionnées se nouent des mois durant, pour découvrir au final, une fois la rencontre réelle consommée, qu’aucune alchimie n’émerge de ce premier rendez-vous longtemps magnifié, paré de toutes les espérances matrimoniales et sensuelles. Cette triste réalité révèle la misère affective et sexuelle dans laquelle vivent les postulants à l’amour virtuel.
À l’évidence, les sites de rencontres ressemblent à des hypermarchés proposant des produits humains en fonction des attentes des consommateurs amoureusement fauchés. Sur ces sites de vente des relations intimes, les individus sont interchangeables. Sur ces supermarchés de la rencontre, les clients sont en quête de dulcinées ou de princes charmants sur mesure, personnalisés. Au vrai, ils cherchent des sosies d’eux-mêmes. Des clones d’eux-mêmes. Le client recherche une personne qui lui ressemble. Identique à sa personnalité. Hors de question de s’ouvrir sur de nouveaux horizons culturel et national conjugaux. Au surplus, les sites communautaires ont accentué cette tendance de repli identitaire. Certains sites de rencontres se limitent à une religion, une couleur de peau, une obédience politique, à une unique passion commune (amour des animaux, des voitures de collection, de la moto).
Quoi qu’il en soit, dans la réalité, selon de nombreuses études, seul 1% des couples se forment par le biais d’internet. Aussi, 99% des autres rencontres ne dépassent pas le stade du flirt, des chambres d’hôtel.
Mesloub Khider
1. http://www.les7duquebec.com/contributeurssurprise/le-narcissisme-nevrose-dune-epoque-par-robert-bibeau/
et http://www.les7duquebec.com/actualites-des-7/le-narcissisme-nevrose-dune-epoque/
C’est après mon divorce que j’ai essayé et plongé dans le monde des sites de rencontre, sans jamais leur payer un cent, car ne me suis jamais abonné, et c’est là aussi que j’allais découvrir ce phénomène et le disséquer en long et en large pour me faire après quelques mois une opinion très précise sur le phénomène et surtout sur ces adeptes, qui en fait une sorte de refuge virtuel pour tous les psychotiques du coin, et justement, ils se comptent par millions !
Ce qu’il faut retenir d’abord, c’est que les sites de rencontre de tous poils, qu’il s’affichent pour relations durables ou pour du sexe instantané, quelque soient les noms qu’ils portent, leur nationalité, leur »notoriété » ou leur »motivations » affichées ou non, ne sont rien d’autre qu’un autre phénomène »d’entreprise virtuelle autonome », une arnaque, une machine à sous qui demande bien peu de maintenance, mis à part un »modérateur » souvent le même administrateur aussi pour les plus sérieuses, bref, un phénomène qui se multiplie comme la peste depuis les vingt dernières années, et c’est souvent rien d’autre qu’une entreprise médiocre, anonyme, à administrateur et actionnaire unique ou en couple, domiciliée dans un garage, un appartement résidentiel ou un bureau délabré, mais très »ambitieuse » et entreprenante en tous cas pour espérer faire de l’argent… dans un marché de »dupes » qui rapporte gros et qui échappe à la régulation, au contrôle, à l’absence de législations et au manque d’encadrement. Sachez simplement que pour devenir »entrepreneur » dans ce marché, c’est un jeu d’enfants, il suffit d’acheter le type de plateforme ou logiciel que que vous souhaitez utiliser ou exploiter, vous enregistrer comme entreprise au guichet unique (c’est comme ça dans le monde anglo-saxon) pour obtenir votre patente et numéro pour les impôts, ensuite y a plus qu’à afficher les mises en gardes de routine (interdit aux moins de 18 ans et autres copié-collé de limites de responsabilité) pour démarrer et commencer à rêver au jack pot ! et à ce titre, les »success stories » sont nombreuses au point que les administrateurs peuvent compter jusqu’à 10, 20 ou 30 sites à leurs actifs, sans compter qu’il s’en crée tous les jours de nouveaux car le cycle de vie devient de plus en plus court, et que les plus durables se soient domiciliés dans les paradis fiscaux… bien que »les résultats » pour leur milliers et millions d’abonnés soient aussi nuls et proche de zéro que celles qui n’arrivent pas à avoir plus d’une centaine d’abonnés ! et c’est ma foi, la lecture la plus intéressante qu’on puisse faire du phénomène, c’est à dire ses adeptes, et nous en apprendre d’avantage sur notre société ou ce qu’il en reste !
Bien entendu, c’est lorsque vous vous penchez un peu plus pour scruter »la clientèle » ciblée que cela devient plus intéressant. car là, il faut distinguer d’abord entre les »sites pour relations durables » qui n’excluent pas »l’amitié », le simple échange ou rencontre virtuelle, ou les coups d’un soir… et ceux pour du »sexe instantané » dédiés et populaires, pour prédateurs et prédatrices en tous genre…. et entre les deux catégories, il y a bien entendu une myriade de »sites à vocation spécialisée », gens riches, »femmes mariées », »domination ou fétiche », gay, bi, trans, etc qui soient tout aussi »populaires » qui puisent aussi bien dans les fantasmes populaires que dans les mythes urbains….Mais tous sans exception, ont largement adopté le virage numérique des téléphones intelligents au point que la plus part ne soient plus téléchargeables sur PC, mais uniquement sur telephones et tablettes, au format Androïde ou IOS !
Bref, en deux mots, il est difficile de prendre la défense de ces millions d’abonnés qui se laissent arnaquer de la sorte, qu’ils soient hommes, femmes… puisqu’on constate que le dénominateur commun même chez ceux et celles avec les meilleures intentions, est de »prétendre » et espérer tomber sur bien meilleur que soi sur tous les plans ! c’est qu’ils sont tellement »sélectifs » rendu au stade de maniacs, tout à fait à l’opposé de soi…, ils sont en fait à la chasse, aux rêves et aux illusions ! Au début, les sites se contentaient de montrer des »profils » de femmes et d’hommes qui écrivent des descriptifs, et des critères pour mieux cibler leur partenaires potentiels, et se montrer sous leur meilleur jour, ou qui se contentent d’exhiber leur physique, personne ne veut »d’un sac de patates », de formes disgracieuses » etc, ce qui a donc poussé les concepteurs de logiciels à être plus créatifs, et l’on vous demande de passer des questionnaires qui peuvent aller jusqu’à une cinquantaine de questions ou de pages, pour vous faire tomber pil poil avec le ou la candidate idéale ! une sorte de test psychologique, politique, familial, précisant vos opinions sur un nombre important de sujets, sans omettre de vous demander de préciser vos revenus sans les chiffrer etc… mais tout ça bien entendu c’est du pipeau ! un peu comme le site »Ashley-Madison » qu’un petit malin américain à promu comme le site par excellence de »femmes mariés » recherchant des relations extra conjugales, et qui s’est fait pirater par »Anonymous » pour découvrir en fait que plus de 80% des profils de »femmes mariées » étaient en fait des hommes inscrits et abonnés sous une fausse identité de genre… on en ri encore, mais le comble, c’est qu’il a réussi à s’en sortir et perdurer ! et ça en dit long sur la multiplication exponentielle des déviants sexuels du genre masculin partout sur le globe ! Verdict, il y a très peu de femmes équilibrées qui recourent aux sites de rencontres pour »rencontrer »…et la majorité populeuse sur ces sites sont des hommes, de tout âges, dont une portion très infime réussit à rencontrer, souvent pour du cul déguisé en »relations durables », »amour » et autres petits mensonges, car justement, certaines femmes, peu nombreuses, libidineuses ou en manque, ayant compris l’avantage qu’elles avaient à exploiter ce genre de guichet automatique, et la faiblesse de ces »hommes égarés », s’en servent à souhait pour »subvenir à leur besoins »…bref, la prédation financière, sexuelle ou autre reste un élément central de motivation chez ceux et celles qui fréquentent ces plateformes.
Bref, ne tournons plus autour du pot, les sites de rencontre pour du »cul instantané » je dirais, sont celles qui soient les plus »populaires » avec les plus hauts taux de »réussite », ça fait longtemps que le capitalisme à transformé les mœurs de consommation, le sexe en est un qui a mis du temps pour rejoindre les tablettes du hypermarché, et c’est désormais chose faite avec les sites de rencontres spécialisés dans les coups d’un soir ! Mais là encore, il ne s’agit plus de classes sociales, puisque c’est toujours la même chez qui ce genre de site fait des ravages, l’unique classe sociale dominante, celle des travailleurs ou chômeurs occasionnels ou peu importe, dont le quotient intellectuel aussi bien que le parcours scolaire ou professionnel est quelconque, la majorité, salariés ou travailleurs autonomes, ne voulant plus de relations durables, traumatisés par les drames et les histoires personnelles, sexuellement aventureux, libidineux, capricieux, jouissifs, dépressifs, narcissiques le plus souvent à des différends degrés, bref, la chasse est ouverte, et là encore, personne ne veut de sacs de patates même ceux qui le sont déjà, on est sélectifs, on veut du jeune, du beau, du svelte, on idéalise ses fantasmes et on feuillette notre imaginaire pornographique, on veut du sexe intense, les plus exigeants recherchent des critères encore plus »précis », »la taille et l’endurance ça compte » et ce n’est pas un mythe, au point qu’au Royaume uni, aux états-unis et dans les pays du commonwealth, se sont les couples qui s’y sont mis pour rechercher les »trip à trois », pratiquer le mode de vie actif du mari cocu et sans complexes, inviter des jeunes femmes au lit, ou des étalons afro-européens américains pour »démontrer ou preserver l’amour » et sauver le couple… bien que la norme soit plutôt à ce que chacun batifole de son côté loin de la maison, et sauver »l’entreprise » familiale ! bref, jeunes et moins jeunes se livrent à une véritable revanche sexuelle on dirait ! et c’est sans compter le nouvel agenda du capitalisme qui s’attaque maintenant au »genre sexuel’, de manière on ne peut plus fondamentale ! les transgenre sont légions, on le devient simplement en allant chez le toubib pour lui dire qu’on se sent mal dans sa peau et dans son sexe »attribué par ses parents »… et comme je le mentionnais plus tôt dans un autre commentaire, les séries télé américaines à l’intention des ados préparent déjà le terrain (comme la eérie Euphoria), désormais, vos ados peuvent coucher avec un trans avant la majorité et se sentir heureux, et plus la peine de »bander en secret’ en tant que parents pour des corps jeunes et parfaits de filles ou de garçons, de transgenres, de gays ou pour du sexe »coquin ou hors-norme’ ou la pornographie en général, libérez-vous donc car vous ne faites que faire souffrir vos proches, et questionnez votre propre sexualité ! Comme disent les américains désormais : »Good girls watch Porn et don’t make it, Good boys make porn and don’t just watch it » !
Conclusion : le capitalisme est un fléau qui exploite tout le monde sans exception sans égard au genre, au sexe, à l’âge, de race, la religion ou croyances ou la nationalité. les sites de rencontres sont un phénomène social boosté par le capital et l’appât du gain principalement ! et si jamais il vous manquait un partenaire pour la vie, l’amitié, la passion commune, ou même le sexe, tenez-vous loin de cette pure perte de temps et d’argent ! et faites vous des amis de manière un peu plus responsable…vous finirez par trouver un »match » un partenaire idéal qui vous convient… car c’est déjà ça de trouver quelqu’un qui nous supporte, et qu’on soit prêt à accepter avec ses qualité et ses défauts !
et désolé d’avoir été un peu long ! Amicalement !
Petite mise en garde que j’ai omis de rajouter dans mon commentaire d’hier…. je profite de mon passage ici pour la partager avec ceux et celles qui ne le savaient pas, n’hésitez pas à le faire savoir autour de vous surtout si vous avez des ados, ou connaissez des gens qui y recourent ! les sites de rencontre instantanée, les plus populaires comme je disais et avec les plus grands taux de réussite, depuis qu’ils ont »migré » au format application mobile sur telephone intelligent, ont un principal défaut qui soit appréciable aux conséquences parfois malheureuses, et que les lois en Europe, en Amérique du Nord ou ailleurs n’ont pu et ne peuvent pas encore y remédier, c’est celui de vous géo-localiser dans votre périmètre, car vous aurez beau vous faire un pseudo fictif et croire passer inaperçu, mais le succès principal de ces applications vient du fait de vous permettre de localiser vos partenaires potentiels dans un rayon de 5km, 10km, 20km ainsi de suite… Ainsi, vous pourriez être surpris de connaître que dans vos voisinage immédiat il y a tant de femmes, d’hommes, de gays etc qui soient à la recherche de »partenaire », il y a actuellement plusieurs recours en justice qui n’aboutissent pas, surtout pour les victimes de fraude, de chantage, et même d’agressions en tous genre (les meurtres causés par les applis de rencontre sont une réalité policière aussi), et certains petits malin pirates informaticiens ont développé des applications pirates qui combinés à l’application de rencontre peuvent vous localiser exactement.
Il est pas étonnant que les applications et sites de rencontres en tant que logiciels et plateformes sont nées avant tout et continuent d’être exploitées par des informaticiens ! juste pour info, depuis le début et jusqu’à date, c’est à Londres et en Inde qu’on été conçu les sites les plus populaires à travers l’occident et le globe, et c’est souvent une poignée d’associés informaticiens lanceurs de »start ups » qui sont les proprios des plus prestigieux sites partout en occident ! d’ailleurs, la même chose s’applique à la pornographie sur Internet, C’est une start up Canadienne, qui appartient à trois jeunes adultes informaticiens (fin vingtaine) dont un qui soit d’origine »arabe », l’autre d’origine Est-européenne, et le troisième Canadien anglais, qui possèdent, tenez vous bien, 90% du marché de la pornographie via les sites mondiaux connus et consultés à travers le monde, dont le fameux »Pornhub » et les centaines de sites géants affiliés qui comptent des millions d’abonnés, et c’est de Montréal que le tout est parti, et aujourd’hui c’est l’une des start up les plus respectée de la bourse et des banques canadiennes, au point qu’ils font de la »philanthropie » aujourd’hui aux états-unis et à travers le monde, ont leur événements mondiaux qui attirent les stars…etc! Je l’ai su sur la presse française et je suis tombé parterre ! et le plus dangereux dans tous ça, est que cette pornographie ne se développe plus que via les maisons de productions professionnelles qui lui vend sa production, mais elle a »shifté » ou obtient plus de la moitié de son contenu aujourd’hui par les abonnés, monsieur et madame tout le monde presque gratuitement, puisque comme Youtube, ils sont rémunéré en fonction du nombre de vues ! eh oui, qu’il est beau le capitalisme ! plus de la moitié de la production mondiale de pornographie est produite par des »amateurs chez eux » dont une bonne part ne se fait même pas rémunérer mais l’offre gracieusement aux sites géants en question !
Les sites de rencontre ne constituent en réalité que la partie visible de l’iceberg, et ne vous y trompez pas, la société moderne à totalement changé, elle a été profondément bouleversée, et tout aussi les hommes que les femmes, jeunes et vieux semblent avoir perdu la tête ! Je vous ai épargné les histoires d’horreur d’amis (e) qui l’ont échappé belle à cause des sites de rencontre, et entre vous et moi, je ne suis plus tellement sensible aux »pauvres classes sociales vulnérables » car justement, elles ne sont plus aussi vulnérables que ça, et c’est plutôt vous et moi qui le soient ! du coup, j’en ai plus rien à cirer du machisme phallocratisme qui s’en pris une grosse dans la tronche et s’est pris de son propre piège et transformé une bonne part des hommes de notre époque en gays,bisexuels, et autres travelos de circonstance…surtout par manque de cul ! comme j’en ai rien à cirer des mères monoparentales avec 3 gosses ou des nanas dans les trentaines, quarantaines et cinquantaines qui pratiquent la prédation sexuelle et financière sur les sites de rencontre ! sachez simplement qu’en matière de cul et de prédation, cette nouvelle société transformée produit des adultes qui convoitent vos ados, vos jeunes étudiants fauchés et les plus jeunes en tous cas pour des raisons esthétiques, sexuelles, égoïstes, obsessionnelles…. dans une espèce de »chasse à l’homme ou chasse à la jeunette », chasse aux délires et autres aventures »orgasmiques », et ne vous y trompez pas encore une fois, ne vous fiez pas aux apparences dans ce monde de »rencontre », même les universitaires, les professionnels ou les plus respectables peuvent avoir des secrets bien gardé, n’ont rien à cirer de votre »belle personnalité », votre culture ou votre savoir vivre, car vous êtes trop vieux à partir de 40 ans déjà ! et ne soyez pas étonné que des sacs de patates autant que les plus sveltes de cette communauté de vieux sont à la recherche en fait de chair fraîche !
Bon, ben, je crois avoir livré la marchandise, avis aux »amateurs »… la naïveté est un vilain défaut !
Ah, comment ai-je pu oublier de mentionner une dernière chose ! comme le mentionnait à raison cet article du journal Libération en 2018 déjà, aujourd’hui, ce ne sont pas les sites de rencontre via applications mobiles payantes ou semi payantes qui soient les plus efficaces pour du sexe, pour trier, voir et sélectionner la »marchandise », et commencer à correspondre avec le ou la partenaire en fonction de sa zone géographique, mais c’est justement directement sur les sites de pornographie mondiales qui appartiennent tous à la même »start up » Canadienne qui brasse des milliards, »Pornhub, Youporn, Xhamster » etc… (tous affiliés è la même boîte) et tous vous permettent gratuitement, et sont effectivement utilisées par des millers de gens pour se rencontrer ! c’est devenu un »média social » quoi, le jour on est sur facebook pour parler politique ou cuisine, et le soir on se connecte gratuitement sur notre profil Pornhub, pour trouver des candidats(e) ! aussi terrible que cela puisse sonner à nos oreilles…vous avez bien lu ! il suffit de se créer un pseudo et un compte gratuit et vous êtes parti pour la chasse aux orgasmes dans l’antre du loup, au coeur du système, pour 0 dollar !
Je crois sincèrement que si les amateurs abonnés des appli Tinder ou POS et les milliers de sites de rencontre le savaient, ils paieraient plus un sous à quiconque et vivement les sites pornographiques qui passent du virtuel au social et aux rencontres bien réelles !
Je ne suis pas prude pour un sou, et j’ai été constater par moi même ! oui mesdames et messieurs, ceci est le futur des réseaux »sociaux » ! et bientôt vous irez prendre vos recettes de cuisine non pas sur Youtube, mais sur Youporn ! quand, je n’en ai pas la moindre idée ! mais ça ne saurait tarder !
Bienvenu dans le capitalisme !
Ce n’est pas seulement le capitalisme mais plutôt l’économie, l’économie à besoin de régulièrement détruire d’une façon comme d’une autre (nouveauté, obsolescence, avancée technologique, prédation, morale…) ce qu’elle produit pour vendre et survivre, le capitalisme est seulement un des moyens mais d’autre (plus a gauche par exemple) parviendrons au même résultat différemment.
Blâmer le capitalisme est plus facile que d’accuser l’économie car le faire nous obligerait à nous regarder et à prendre conscience que nous sommes les seuls coupables de cette situation et en continuant a dire Amen à la marchandisation de tout rien ne changera.
@ Luc
Il y a un malentendu entre nous.
Tu différentie ÉCONOMIE ET CAPITALISME c’est une erreur
Le CAPITALISME est le nom propre d’un mode de production = d’une forme D’ÉCONOMIE.
Le CAPITALISME n’est pas UN MOYEN et tu as raison de souligner que ce CAPITALISME – ÉCONOMIQUE soit de droite ou de gauche ne constitue qu’une variante insignifiante historiquement parlant.
On a l’habitude d’appeler le CAPITALISME ÉCONOMIQUE DE GAUCHE = SOCIALISME
Les pseudos experts ont l’habitude d’appeler LE CAPITALISME ÉCONOMIQUE DE DROITE = néolibéralisme, mondialisme, fascisme, national-socialisme, colonialisme, néocolonialisme, etc.
Les deux formes (gauche ou droite) de capitalisme SONT FONDAMENTALEMENT IDENTIQUE.
Tout ce qui les différentie était historiquement le rôle plus ou moins directif de l’ÉTAT BOURGEOIS
Cette différence s’est estompée depuis l’effondrement de l’empire soviétique capitaliste socialiste – pseudo communiste.
Aujourd’hui capitalisme économique de gauche et de droite sont identique en terme d’implication de l’ÉTAT bourgeois dans l’économie (comparé les USA et la Chine et la Russie et la France… etc.)
Merci pour ton post
Robert Bibeau http://www.les7duquebec.com
@ Luc
économie ou capitalisme, peu importe, vous avez raison de dire que nous disons Amen à la marchandisation, par contre, moi ce qui me chiffonne et me met en colère, c’est cette prise de contrôle des start ups informatiques sur pratiquement tous les aspects de nos vies ! des jeunes souvent boutonneux, à peine diplômés de l’université, loin d’être des génies (comme le sont les vrais scientifiques) plutôt entreprenants et culottés et surtout dénués de tout sens de pudeur élémentaire sont aujourd’hui des PDG ou CEO, brassent des millions et des milliards, et n’hésitent pas à investir jusqu’à se retrouver dans nos culottes et celles de nos ados ! y’en a marre franchement ! et le pire est que les parents d’aujourd’hui ne demandent que cela ! on investi sa dernière chemise et on hypothèque sa maison pour permettre aux enfants de fréquenter les »meilleures » universités et espérer les voir joindre les élites de ce monde avant l’âge de 30 ans et même 25 ans ! c’est la course au statut social qui en est responsable, tous n’ont qu’un »putain » de rêve celui de pouvoir enfin afficher le statut de riche et malin, prendre »sa revanche » sociale, ridiculiser le cousin, le voisin, et le collègue et alimenter la compétition du m’as tu vu ! ce phénomène ira en s’accentuant, les parents ont compris, l’emprise de l’informatique sur nos vies n’en est qu’à ses débuts, aujourd’hui on parle d’intelligence artificielle, et on parle même de ne plus employer quiconque désormais sauf en IT ! il faut se demander quand ils vous nous mettre dans des cages à poules, ou nous emmener à la SPCA, car voyez-vous aujourd’hui, si vous êtes pas hyper branché avec un job de »big shot » vous valez pas plus que votre caniche ! vous ne faites que consommer !
les gouvernements, les banques, les industriels, les économistes et les armées aussi ne comptent plus que sur eux, sans plus aucun égard envers nous, sauf à consommer et payer des taxes ! et après nous avoir imposé ce système avec leurs gadgets, leurs produits, nous avoir endetté, ruiné et hypothéqué nos vies, ils leur permettent de s’enrichir sur notre dos en nous enfonçant dans le stupre, le glauque, les dépendances et même les MST ! d’ailleurs, il paraît que tout se soigne sauf les MST qui font des ravages chez ces jeunes et vieux qui noient leurs chagrins ou leur folie dans le sexe irresponsable et les contractent tous les jours ! non merci c’est pas pour moi ni pour mes enfants ! chuis plutôt romantique moi ! quit à passer pour un impuissant ou une »tapette » ! (et je n’ai d’ailleurs rien contre les tapettes, mais elles étaient tellement plus sympathiques dans notre temps !) bref !