La recette chinoise pour conquérir le monde

Par  Ximena Sampson.  Sur : MSN.

À l’évidence le monde économique change et ces changements entrainent l’intensification de la guerre commerciale engagée entre le maître du jeu et le dauphin impatient d’assurer la succession. L’article ci-dessous montre de quelle façon un plumitif de la puissance impérialiste en déclin dépeint le challenger en train de lui ravir son trône. Si en 1948, les USA mettaient de l’avant le PLAN MARSHALL (6 milliards de dollars), en 2019 le challenger chinois met de l’avant le BRI (1000 milliards de dollars). Il est de la plus haute importance que le prolétariat international soit informé des préparatifs de guerre commerciale diplomatique – juridique – puis militaire – des deux belligérants afin d’éviter de se laisser entrainer derrière l’un ou l’autre camp mortifère sous l’impulsion de la go-gauche pseudo anti-impérialiste. Bonne lecture. Robert Bibeau. http://www.les7duquebec.com

 

L’influence grandissante de Pékin dans le monde est de plus en plus problématique, avertissent des experts.

Depuis 2013, la Chine est chaque fois plus présente un peu partout dans le monde avec son projet de nouvelles Routes de la soie, aussi appelées « Une ceinture, une route » (Belt and Road Initiative, BRI), qui inclut une partie continentale et une autre maritime.
 
Dans le cadre de ce projet pharaonesque, les Chinois ont signé des ententes avec 125 pays afin d’y construire des infrastructures telles que des ports, des autoroutes, des aéroports et des chemins de fer, mais aussi des pipelines, des centrales hydroélectriques et des réseaux de fibre optique.
Les entreprises chinoises ont mis en branle quelque 3000 projets depuis le lancement de la BRI.
Du Pakistan au Panama, en passant par le Nigeria et la Grèce, la Chine aurait déjà investi au moins 70 milliards de dollars américains pour encourager ces pays à lui ouvrir leurs marchés, faciliter les échanges et connecter leurs marchés financiers aux marchés chinois.
© WANG ZHAO Le président chinois, Xi Jinping, lors d’une conférence de presse dans le cadre du Forum Une ceinture, une route (Belt and Road), à Pékin, le 27 avril 2019.
 
La BRI va cependant bien au-delà des infrastructures, de l’accès aux marchés, de la sécurisation des routes commerciales et de l’approvisionnement énergétique.

«C’est un projet qui se base en partie sur la construction d’une infrastructure de transport, d’énergie, de télécommunications, etc., mais qui a en fait beaucoup de dimensions  », explique Nadège Rolland, chercheuse au Bureau national de la recherche sur l’Asie à Washington (National Bureau of Asian Research).

«C’est un projet qui a pris des dimensions mondiales et qui reflète le désir de Pékin d’étendre son influence politique et géostratégique sur une grande portion du monde.» – Nadège Rolland, chercheuse au Bureau national de la recherche sur l’Asie à Washington

 

Objectif 2049

Les Chinois ne s’en cachent pas : la BRI devrait leur permettre, d’ici le centenaire de la Révolution, en 2049, d’atteindre le statut de première puissance mondiale.
« Contrairement aux déclarations officielles chinoises qui insistent sur un projet bénéficiant à la communauté internationale, de nombreux facteurs de realpolitik guident le projet », soutient Tanguy Struye de Swielande, professeur à l’École des Sciences politiques et sociales de l’Université catholique de Louvain, en Belgique, et chercheur au Centre d’étude des crises et des conflits internationaux.
La Chine a également signé des ententes avec 19 pays latino-américains en vue de construire des infrastructures dans le cadre de la nouvelle Route de la soie.
Ce que veut la Chine, en plus d’accéder à de nouveaux marchés pour exporter ses biens manufacturés et d’importer plus facilement des ressources, c’est accroître ses sphères d’influence et redéfinir les normes et règles internationales, explique M. Struye.

«Ce faisant, la Chine projette une image d’un pays ayant les capacités d’une grande puissance qui se prépare à prendre le leadership des affaires internationales.» – Tanguy Struye de Swielande, professeur à l’Université catholique de Louvain

« Les manifestations physiques des Routes de la soie sont presque moins importantes que tout ce qui est invisible, c’est-à-dire tous les liens que Pékin développe avec le monde en développement dans les domaines de l’éducation, de la sécurité et des normes », précise Nadège Rolland.

« Les infrastructures c’est un outil qui aide Pékin à ouvrir des portes auprès des gouvernements de ces pays qui ont besoin de ces investissements, mais qui, au final, ouvre des portes sur d’autres coopérations, qui ont des conséquences à long terme encore plus importantes qu’une connectivité physique avec la Chine. »
L’aide chinoise est la bienvenue dans des pays émergents qui ont des besoins criants en matière d’infrastructures. Selon la Banque mondiale, la BRI permettra de réduire les coûts et les temps de transport de marchandises, stimulera le commerce et pourrait contribuer à tirer 7,6 millions de personnes de l’extrême pauvreté.
Cependant, souligne la Banque mondiale, la Chine et les pays participants au projet devront adopter des réformes politiques majeures pour augmenter la transparence, améliorer la viabilité de la dette et atténuer les risques sociaux et environnementaux.
C’est que les projets ne correspondent pas toujours aux besoins des pays ou alors les termes des ententes signées avec les entreprises chinoises ne sont pas nécessairement dans leur meilleur intérêt.
© Paula Bronstein Le gouvernement du Sri Lanka a remis 80 % de la propriété du port de Hambantota à la Chine, dans le cadre d’un bail de 99 ans, pour éponger sa dette envers Pékin.
Ainsi, on a beaucoup parlé, en 2017, du Sri Lanka, qui a dû céder le port de Hambantota à la Chine, afin d’obtenir les fonds visant à rembourser la dette contractée pour construire des infrastructures. Ce n’est pas le seul cas d’un pays financièrement dépendant de la Chine, incapable de rembourser son emprunt et coincé avec un éléphant blanc.
En outre, cette dépendance financière entraîne une dépendance politique, explique Tanguy Struye. « La Chine exerce aujourd’hui des pressions importantes sur ces pays qui dépendent économiquement d’elle pour qu’ils votent dans les institutions internationales en faveur de la Chine, par exemple au sein de la Commission des droits de l’homme à l’ONU. »

Une influence qui bouscule l’ordre établi

Mais il y a d’autres conséquences encore plus pernicieuses,  dont l’érosion des institutions démocratiques, soutient l’International Republican Institute (IRI), un organisme américain non partisan qui fait la promotion de la liberté et la démocratie dans le monde. (sic – NDLR)
Dans un récent rapport, l’IRI dénonce le manque de transparence des accords conclus par les pays émergents avec la Chine, la plupart du temps à son avantage et sans aucune surveillance.
« Non seulement vous augmentez le fardeau potentiel de ces pays avec un endettement qui compromet leur santé financière, mais vous créez également un environnement propice à la corruption et à l’accaparement des ressources par les élites », explique David Shullman, conseiller principal à l’IRI et éditeur du rapport. (N’est-ce pas exactement ce que la Banque Mondiale et le FMI ont toujours fait ?  Plus ça change = plus c’est pareil. NDLR).
Les dirigeants politiques qui ont signé des ententes avec la Chine s’attribuent personnellement tout le mérite pour ces grands projets d’infrastructure et bénéficient ensuite des retombées politiques, sans avoir à rendre de comptes en matière de gouvernance et de respect des droits de la personne.

«Ils peuvent juste prendre l’argent chinois et dire “non merci” au FMI [ou d’autres institutions occidentales] et ils n’ont plus à se plier à leurs exigences de réformes démocratiques ou de bonne gouvernance.» – David Shullman, conseiller principal à l’International Republican Institute

« Ça explique pourquoi les routes de la soie sont accueillies à bras ouverts dans ces pays-là, affirme Nadège Rolland. Pékin arrive sans exiger le respect d’un certain nombre de normes qui sont l’apanage du modèle occidental. (sic)  Donc, ça peut être un modèle assez attirant pour des pays autoritaires, semi-autoritaires ou dans une position de transition démocratique fragile. » (sic)

«Ce n’est pas une attaque directe, mais ça érode les fondements de l’ordre mondial tel que les Occidentaux l’ont imaginé avec pour fondement les droits de l’homme et la liberté.» – Nadège Rolland, chercheuse au Bureau national de la recherche sur l’Asie à Washington

Même si la Chine n’a pas l’objectif explicite d’étendre l’autoritarisme partout dans le monde et de saper la démocratie, c’est l’effet qu’elle obtient, croit M. Shullman. « Non seulement parce que ces pays n’ont plus à entreprendre des réformes démocratiques, mais parce qu’en plus ça s’ajoute à une offensive dans plusieurs pays émergents pour brider les organisations de la société civile et les médias », souligne-t-il.
 

Censure et cybersécurité

© Tim Wimborne Un journaliste chinois consulte un site Internet.
 
Toujours selon le rapport, le gouvernement chinois manipule l’espace informatif pour censurer tout ce qui le fait paraître sous un mauvais jour et n’hésite pas à faire circuler de fausses nouvelles et de la propagande qui l’avantage, en investissant dans des entreprises de presse qui lui seront favorables et en mobilisant sa diaspora pour contrôler l’information.
La Chine est également une experte de la cybersurveillance, un domaine dans lequel elle forme les gouvernements des pays émergents.
« Ils offrent de la formation sur la gouvernance et sur les pratiques de cybersécurité, précise David Shullman, en plus d’exporter des outils que les régimes autoritaires emploient pour surveiller leurs propres citoyens. »
« La Chine étouffe ainsi l’Union européenne et les États-Unis en profitant de leurs « sociétés ouvertes », tout en veillant à renforcer le contrôle sur sa propre « société fermée » et à promouvoir le modèle autocratique dans différentes régions du monde », croit Tanguy Struye. Le soutien aux partis populistes, la désinformation et les cyberattaques font partie de l’arsenal déployé par les Chinois.
 

Vers un nouvel ordre mondial?

Mais si les Occidentaux dénoncent la BRI et la plus grande présence des Chinois dans les pays émergents, n’est-ce pas parce qu’ils sont en train de se faire ravir leur place et de voir chambouler l’ordre mondial qu’ils ont établi à leur profit?

Pas vraiment, croit Nadège Rolland. Ce qui fait peur aux Occidentaux, ce n’est pas tant la puissance économique croissante de la Chine, que les idées et les valeurs qu’elle véhicule. « J’imagine assez mal que, tout à coup, le Parti communiste chinois soit ouvert à la liberté d’expression et au respect des droits de l’homme sur la scène internationale, alors qu’il ne le fait pas à l’intérieur de son propre pays », estime la chercheuse.

«S’il n’y avait pas cette divergence de valeurs, même avec la puissance économique grandissante de la Chine, on ne parlerait même pas d’un problème de jalousie de la part des puissances établies.»  – Nadège Rolland, chercheuse au Bureau national de la recherche sur l’Asie à Washington (sic)

La chercheuse ne pense pas non plus que la Chine soit une puissance impérialiste, du moins pas comme l’ont été la Grande-Bretagne ou la France. « Quand on parle d’impérialisme, ça porte l’idée d’un développement militaire, d’invasion, peut-être la mise en place de gouvernements fantoches et on ne voit pas ça se passer avec les routes de la soie, pour l’instant » , affirme Mme Rolland : (il est à remarquer que la sous-fifre américaine véhicule exactement la même conception du concept d’impérialisme que les partis de droite et les partis de gauche… Nous réfutons cette conception. NDLR)
Si Pékin ressent le besoin de protéger militairement ses intérêts à l’étranger, il semble pencher pour l’utilisation de forces locales, comme au Pakistan, où c’est l’armée pakistanaise qui assure la sécurité dans le corridor économique sino-pakistanais, plutôt que pour la présence de soldats chinois, explique-t-elle. (démonstration évidente que la puissance chinoise est impérialiste tout autant que les USA, la France, la Russie, et les autres…seul la tactique d’intégration difffère quelque peu. NDLR)
 

Quelle solution?

Devant cette croisée des chemins, quelle attitude devraient adopter les Occidentaux? (Les puissances impérialistes occidentales devraient spécifier l’auteur – le prolétariat occidental doit se tenir loin de ces tractations de guerre et attendre son heure NDLR)
Ils gagneraient à être plus proactifs, croit M. Shullman. « Les États-Unis et leurs alliés doivent redoubler d’efforts pour proposer des solutions de rechange à ces pays en ce qui concerne le financement et l’investissement, sans pour autant essayer de répliquer la BRI », affirme-t-il.
 
© SAEED KHAN Les premiers ministres de l’Australie, Scott Morrison, du Japon, Shinzo Abe, et de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, Peter O’Neill, participent à une rencontre de la Coopération économique de la zone Asie-Pacifique (APEC) à Port Moresby, la capitale de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le 18 novembre 2018.
 
Certains projets existent déjà. Ainsi, l’Australie, les États-Unis et le Japon ont récemment annoncé qu’ils financeront conjointement un projet de gaz naturel liquéfié en Papouasie-Nouvelle-Guinée, après s’être engagés en novembre à soutenir ensemble des projets dans la région indopacifique pour contrer l’initiative chinoise.

«Même si c’est infime en comparaison à la BRI, c’est un pas important dans la bonne direction.» – David Shullman, conseiller principal à l’International Republican Institute

L’autre chose à faire, pense-t-il, c’est d’offrir à ces pays un appui réel pour les aider à négocier avec la Chine des accords dont les termes leur soient moins désavantageux.
Quelques États ont réussi à s’opposer aux pressions chinoises, notamment l’Australie. Dans ce pays, les médias et la société civile ont joué un rôle crucial en exposant les tentatives d’influence de Pékin, ce qui a poussé le gouvernement à adopter des lois pour mieux encadrer les agents étrangers. (sic)
C’est plus difficile pour des pays émergents, où la société civile  est souvent moins forte, (lire ici : où la petite-bourgeoisie est moins développées et moins influentes. NDLR) et alors que le modèle autoritaire chinois apparaît comme une alternative possible.
« Comment faire pour redresser la barre en faveur d’un modèle plus humain, qui promeut les valeurs de bonne gouvernance, de démocratie et de liberté », se demande Nadège Rolland. (sic)
Selon Mme Rolland, la clé est de renforcer le modèle occidental afin de le rendre « plus attractif, mais aussi « plus combatif et plus positif, pour qu’il redevienne un modèle vers lequel des sociétés un peu plus fermées se tournent à nouveau. » (sic)
 
 

Robert Bibeau

Auteur et éditeur

4 réflexions sur “La recette chinoise pour conquérir le monde

  • 29 août 2019 à 13 h 34 min
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    Cher Robert,
    j’ai lu attentivement cet article, et laissez-moi vous assurer que les trois quarts de ce qui s’y dit relève plus de l’intox, de la propagande intéressée, de la jalousie presque que de la réalité ! bien que l’on soit d’accord que la Chine soit devenue une puissance impérialiste incontestable…et justement, pourquoi elle s’en priverait ou elle ne le deviendrait pas dans un monde pourri par les occidentaux ! et ils nous parlent de valeurs occidentales comme si on a débarqué de la lune et qu’on na pas la moindre idée de ce que représentent les valeurs occidentales même pour leurs propres populations qu’elles exploitent, censurent, volent, extorquent et relèguent au rang de sous humains occidentaux aux yeux bleus ou verts !
    Franchement ! la Chine il faut leur rappeler n’a commencé son éveil impérialiste que très tardivement, lorsque les occidentaux (gouvernements et multinationales) avaient déjà transformé le monde en camembert rongé par la vermine et la moisissure ! la Chine s’est construite elle-même et non pas sur des accords de  »transferts de technologie » ou de charité de la banque mondiale ou du FMI, et autres bailleurs de fonds dont le Club de Paris ou les prêteurs coupe gorge de la City de Londres ! la Chine, après avoir subi pendant deux siècles l’agression gratuite et meurtrière des agresseurs impérialistes occidentaux à leur tête l’empire britannique dont la guerre de l’opium et les conséquences coloniales qui l’ont plongé dans le marasme et l’indigence économique et la perte de sa souveraineté, à surtout raison de vouloir se relever et tenter de chambouler cet ordre mondial pourri, injuste et cruel qui a maintenu le monde entier sous son joug et son diktat impitoyable ! et aujourd’hui, ils viennent nous dire qu’ils ont de meilleurs valeurs pour conseiller les Africains, les Asiatiques ou les Sud Américains pour mieux négocier avec la Chine !!! foutaises ! quels services donc ont-ils rendu à ces trois continents ou sous continents et qu’on aurait manqué !
    La réalité de la nouvelle route de la soie, est qu’il s’agit du plus grand chantier pharaonique qui à l’heure ou on se parle accomplit des  »miracles » qui empêchent les occidentaux de dormir ! des millions de kilomètres d’autoroute qui traversent des montagnes infranchissables, des ports gigantesques, une stratégie de projets intégrés titanesques qui change la donne justement et exclut les rapaces traditionnels alliés aux occidentaux sont pour la première fois de l’histoire entrain de sortir des pays comme le Pakistan, le Bangladesh, et toute la région de l’Asie mineure et les anciennes républiques russes de leur léthargie et leur suivisme qui n’ont que trop duré ! quand les occidentaux préfèrent encore les traiter comme des insectes et des parasites et leur vendre leurs stocks de céréales, de ferraille et les maintenir sous perfusion de leur agences  »d’aide au développement » ! trop tard, ils ne se laisseront plus avoir comme avant ! et c’est sûr que les Chinois ne peuvent pas changer la nature corrompue des dirigeants et des élites du tier-monde non plus, ils font avec ce qu’ils trouvent sur place, ils allongent le fric, ils distribuent les parts dans les projets, ils soumissionnent aux marchés d’infrastructures au moins offrant, et comme ils sont de redoutables négociateurs et de fins stratèges, ils remportent la mise, voilà tout !
    Au risque de choquer certains  »occidentaux », je leur conseillerai d’accepter eux même de se faire gouverner par la Chine, vu l’état de totale gabegie, de médiocrité et d’échec total à combattre leurs propres inégalités et contradictions, il ne s’en porteraient que mieux et surtout leur population ! surtout l’Amérique du nord et certains pays d’Europe ! et contrairement aux idées reçues, ou racistes, les diaspora occidentales, russes, arabes, latino et autres qui ont choisi de vivre et de travailler ou de faire des affaires en Chine disent toutes que mis à part la pollution des grandes villes industrielles qu’il faut fuir, c’est bien mieux que les États-unis, l’Australie, le Canada ou l’Europe ! qui l’aurait cru ! j’ai même vu l’entretien qu’a donné un ingénieur d’origine Palestinienne, ayant grandi en Australie et qui vit aujourd’hui en Chine et y est devenu un géant dans son domaine qui possède un vingtaine de succursales aux états-unis (bureau d’études en ingénierie) et d’autres en Europe, et qui raconte dans les moindres détails son parcours, son accès à l’égalité des chances, sa réussite et la reconnaissance et le respect dont il jouit même au sein d’une des plus prestigieuses universités Chinoises ! Demandez aussi aux milliers d’occidentaux qui parlent couramment la langue chinoise et y vivent, travaillent et s’y accrochent au point de ne plus songer « à retourner » !
    La Chine  »impérialiste » représente certes beaucoup d’incertitudes encore sur la direction ou les dérives possibles qu’elle pourrait emprunter à l’avenir, mais ce qui est certain, c’est que les occidentaux encore et toujours sont ceux qui font tout pour la précipiter sur cette voie ! par haine profonde, par jalousie, par crise de nerfs sur les centaines de milliards de marchés juteux qu’elle leur fait perdre tous les jours ! et ils finiront par l’agresser je vous le garanti ! et ce n’est pas l’Allemagne de Merkel qui le fera et qui respecte et considère la Chine comme un partenaire crédible et fiable, ni des pays comme le Canada ou l’Australie ou la Nouvelle-Zélande dont le commerce et la survie de plein de secteurs (dont l’agriculture) dépendent justement aujourd’hui de la Chine et de ses nombreux débouchés, qui auront intérêt de s’opposer à la Chine ! il n’y a que les États-Unis, demain la Russie, et les suiveurs comme la France et autres sous-fifres qui justement ne veulent pas admettre leurs problèmes qui considèrent la Chine comme un ennemi de la plus haute importance !
    Ce qui est certain, c’est qu’on ne pourra pas continuer indéfiniment à gérer et soumettre le monde avec la dose d’incompétence, de corruption, de magouilles, de mépris et de racisme comme font les grandes puissances traditionnelles jusqu’à ce jour ! lorsque les dirigeants même corrompu de l’Afrique ont finalement décidé de chasser la France et ses magouilles de leurs pays, et accorder des marchés à la Chine, leurs PIB à fait un bond significatif, et du jour au lendemain, les Africains ne sont plus senti  »condamné » à la misère et à la quête de dons et d’aides comme les occidentaux les y ont maintenu depuis un siècle ! Que l’on soit en Afrique de l’ouest, subsaharienne, de l’est, centrale, australe… jamais l’Afrique n’a pu commencé à recouvrir sa dignité comme aujourd’hui en chassant les occidentaux de plus en plus justement et inviter la Chine, l’inde, et les autres pays émergeant et forts à y investir, échanger leurs compétences, et les associer au développement ! d’ailleurs, le Safari occidental en Afrique est fini on dirait pour de bon ! les Africains eux même ont fini par développer un racisme regrettable certes mais fort révélateur à l’endroit des occidentaux, qui venaient les prendre en photo avec les éléphants, les singes et les gazelles pour ensuite rentrer chez eux  »remporter des prix’, de photo, de cinéma, d’ONG d’aides de tous poils et de missions chrétiennes ou autres pour recueillir les pauvres orphelins africains !
    Et au final, il ne faut pas considérer la présence chinoise en Algérie comme un signe de prédation économique uniquement, mais c’est le résultat de la corruption des élites Algériennes qui ont non seulement empoché les commissions sur les marchés, mais en plus ont demandé et permis aux chinois de ramener leur propres travailleurs au lieu d’employer du local ! comme quoi, tout se soigne sauf l’incompétence et le tiers-mondisme des pouvoirs corrompus ! et ça la Chine n’y est pour rien ni qu’elle doive en endosser la responsabilité d’aucune manière !
    Je suis très sérieux, les Américains, et même les Canadiens, les Québécois devraient songer sérieusement à recruter des dirigeants Chinois, des politiciens Chinois, des économistes Chinois, et des législateurs Chinois ! bref, et pendant qu’ils y sont, apprendre le Chinois aussi et espérer enfin sortir de leur marasme et leur psychoses, leur incompétence et leur incurie !

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  • 29 août 2019 à 14 h 01 min
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    d’ailleurs c’est très simple à comprendre, je serais très sincère et très honnête sans rancune aucune ni mauvaise foi et en parfaite connaissance de cause si je disais que si nos ministres, nos technocrates, et même beaucoup de nos  »médecins » et autres administrateurs et  »big shots » du Québec postulaient pour les mêmes positions en Chine, avec leur bagage et leur incompétence notoire, ils obtiendraient sûrement des jobs de  »préposé à la photocopieuse », de nettoyeurs de fenêtres, d’infirmiers de reserve, et autres position subalternes ! le problème est que la population ici ne s’est pas assez baladé dans le monde pour réaliser à quel point nous sommes en retard et en dessous de la norme ! et que tout ce qui nous permet de croire que nous soyons une  »grande puissance », ce n’est rien que les ressources naturelles gigantesques et gratos qu’on exploite, et une sur industrialisation sauvage et n’importequoitiste, et les signes extérieurs de richesse en plus de notre avantage  »culturel »…. mais au fond, c’est la catastrophe !

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  • 16 septembre 2019 à 11 h 10 min
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    la Chine s’est construite elle-même et non pas sur des accords de »transferts de technologie » ou de charité de la banque mondiale ou du FMI.
    FAUX
    La chine a espionné partout ou elle le pouvait les industries, les universités américaine, tout ce qui pouvait lui donner des avantages et ce sur tous les plans, copier, voler. Je n’ai jamais vu un pays devenir une puissance telle que la leur en si peu de temps. LE PARTI COMMUNISTE A FAIT TOUT UN JOB DE PERSUASION. En obéissant pas au ordres du parti, c’est le camp de rééducation, perte de privilèges alant au besoin a la prison tout court et au besoin la solution finale. Les dirigeants chinois
    ont bien appris les leçons du communisme et ont réussis a le peaufiner adroitement en y ajoutant le CAPITALISME qui ne profite qu’aux membres du parti et aux chefs d’entreprises qui jouent le JEU du PARTI COMMUNISTE CHINOIS. Il est a surveiller attentivement comment la crise de Hong Kong se terminera avec des chinois NON COMMUNISTES et qui veulent demeurer libre de se gouverner.

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    • 16 septembre 2019 à 12 h 02 min
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      @ Serge
      Il est très embarrassant pour nous prolétaires révolutionnaires de répliquer à un post comme celui-ci où tout est confondu. EXEMPLE : vous associez allègrement le mot COMMUNISME à parti « communiste » chinois à l’URSS et à tout ce que le SÉLECTION DU READER DIGEST ET le New-York Times et Le Monde appellent le « COMMUNISME » – eux le font intentionnellement pour confondre.
      Ceci nous place dans la position d’avoir l’air de défendre ces régimes capitalistes totalitaires d’État (CE QUI INCLUT TOUS = TOUS = LES PAYS SOCIALISTES DE LA PLANÈTE DEPUIS UN SIÈCLE.
      Ces précautions étant prises revenons à la question de Hong-Kong que vous abordez dans votre post.
      Vous écrivez ceci : « le CAPITALISME qui ne profite qu’aux membres du parti et aux chefs d’entreprises qui jouent le JEU du PARTI COMMUNISTE CHINOIS. Il est a surveiller attentivement comment la crise de Hong Kong se terminera avec des chinois NON COMMUNISTES et qui veulent demeurer libre de se gouverner. »
      1) En Chine comme ailleurs dans le monde capitaliste LE POUVOIR ÉCONOMIQUE COMMANDE AU POUVOIR POLITIQUE – JAMAIS L’INVERSE – même quand les apparences sont contraires.
      2) En Chine capitaliste = ce qu’elle a toujours été depuis 1949 = le capitalisme sert tous les capitalistes membres ou non membres du parti PCC.
      3) Cependant, il est vrai que la clique des capitalistes membres du PARTI obtient des avantages concurrentiels plus facilement que les capitalistes non membres du parti. EXACTEMENT comme aux États-Unis, quand le Président origine du parti Républicain il avantage les capitalistes contributeurs au parti RÉPUBLICAIN et vice versa avec les DÉMOCRATES – ce qui n’empêche pas les capitalistes non membres de l’un ou de l’autre parti d’alternance de pouvoir faire des affaires dans la Meque du capital mondial.
      4) Il se passe la même chose en Chine capitaliste… Mais voici qu’une nouvelle colonie très développée industriellement et financièrement sera bientôt intégrée à l’ensemble continental (7 millions par rapport à 1 300 millions d’individus) La clique capitaliste de Hong Kong qui s’était fortement intégré à l’impérialisme occidental hier hégémonique mais aujourd’hui PÉRICLITANT – n’a plus le choix et doit maintenant s’intégré à l’impérialisme chinois dominant et bientôt hégémonique mondialement.
      5) La pseudo crise « libéraliste capitaliste » de Hong Kong n’a RIEN à voir avec la « liberté – la démocratie – L’indépendance » et autres fadaises dont on abrutit les collégiens occidentaux. Il s’agit simplement d’une bataille d’arrière garde de la part de la clique capitaliste-financière de Hong Kong afin de fixer le prix et les modalités de sa complète intégration à l’économie chinoise continentale bientôt mondialement hégémonique.
      6) En aucun cas les capitalistes de Hong Kong (qui manipulent les misérables étudiants stipendiés par les USA) ne souhaitent se désarimer du navire amiral pékinois … sont pas fous les milliardaires de Hon Kong ON LES INVITE SUR LE PROCHAIN PORTE AVION AMIRAL DE LA FLOTTE CAPITALISTE MONDIALE – sont pas pour refuser pour demeurer sur le rafiot occidental en perdition = juste à la veille d’une récession
      7) À l’heure ou nous échangeons les capitalistes de Hong Kong qui n’ont rien à foutre de la populace de Hong Kong ont pris la mesure de leurs rivaux continentaux et connaissent les conditions de leur intégration au grand tout CHINOIS.
      Le reste est pour le folklore et les naufragés du capital-libéral soi-disant indépendant (sic)
      Robert Bibeau

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