Escroquerie du Réchauffement Climatique Anthropique

Par Marcel Leroux. Sur Résistance71.

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« La preuve que le CO2 ne dirige pas le climat est démontrée par les glaciations antérieures. Les glaciations ordovicienne-silurienne (-450~420 millions d’années) et du jurassique-crétacé (-151~132 Ma) se produisirent lorsque le CO2 atmosphérique était à plus de 4000ppmv et à 2000ppmv respectivement. La glaciation du carbonifère-permien (-360~260 Ma) avait une atmosphère contenant 400ppmv… Clairement, une atmosphère à haute teneur en CO2 ne dirige en rien un réchauffement global et il n’y a aucune corrélation entre les températures globales et le taux de CO2 dans l’atmosphère… » ~ Pr. Ian Plimer (Ph.D), directeur de l’Institut des Sciences Environnementales, université Adélaïde, Australie ~


 

Marcel Leroux: Le réchauffement climatique est un mythe !

 

AGRICULTURE & ENVIRONNEMENT  N° 18 – aout 2019

Source: http://guerredeclasse.fr/2019/08/07/marcel-leroux-le-rechauffement-climatique-est-un-mythe/

 
 

Aujourd’hui, il n’est presque plus possible de participer à un colloque consacré à l’agriculture sans que soient évoqués le réchauffement climatique et l’effet de serre. Préoccupation majeure de l’agriculteur, la question du climat suscite un intérêt évident car ses aléas ont des répercussions immédiates sur les résultats des exploitations. Marcel Leroux, professeur en climatologie à l’université Jean Moulin de Lyon III et directeur depuis 1986 du Laboratoire de Climatologie, Risques, Environnement (CNRS), est l’auteur du premier livre de climatologie en français traduit en anglais, La Dynamique du temps et du climat (éditions Dunod, 1996). Après la parution de The Meteorology and Climate of tropical Africa, aux Editions Springer en 2001, il achève son troisième ouvrage, Global Warning, myth or reality, qui sera disponible en décembre. Pour ce climatologue iconoclaste, qui conteste la validité des modèles informatiques actuels, les variations climatiques s’expliquent tout naturellement, lorsque l’on prend en compte ce qu’il appelle les anticyclones mobiles polaires (AMP), vastes lentilles d’air glacial de 1500 mètres d’épaisseur et de 2.000 à 3.000 km de diamètre, générées quotidiennement par les pôles et se déplaçant vers l’équateur.

 

Tout le monde s’accorde à dire que la planète se réchauffe. Qu’en pensez-vous ?

ML:  En me parlant de réchauffement, vous voulez sûrement me faire peur, moi qui ai vécu 40 ans en Afrique ! Personnellement, je souhaite que la terre se réchauffe. C’est d’ailleurs la position de la Russie, qui considère qu’un réchauffement serait bénéfique. En effet, cela nous ferait faire d’immenses économies de chauffage, et donc de matières premières comme le pétrole. En outre, nous gagnerions de larges étendues de terres cultivables en direction des régions subpolaires, comme cela fut le cas dans les années 1930 à 60. A l’époque, les exploitations agricoles du nord du Canada et de la Scandinavie s’étaient en effet déplacées vers le nord. Dans les années 1970, lorsqu’il était plutôt à la mode de parler du retour du petit « âge de glace », elles ont rétrogradé vers le sud. La même chose s’est d’ailleurs produite en Afrique subsaharienne, où les éleveurs se sont d’abord déplacés vers le nord, puis sont redescendus vers le sud, lorsque la sécheresse a commencé dans les années 1970. Car lors de toute période chaude, à l’échelle paléoclimatique comme à l’échelle récente, les pluies tropicales sont plus abondantes. Ce qui veut dire que paradoxalement, si le réchauffement était effectif, la sécheresse cesserait dans le Sahel ! Mais malheureusement, ce n’est pas le cas. Pourquoi parle-t-on alors de réchauffement climatique ?
 

Pourquoi parle-t-on alors de réchauffement climatique ?

ML: Parce ce que tout le monde accorde foi à la courbe de température globale publiée tous les ans par l’OMM (Organisation Météorologique Mondiale) et le GIEC (Groupe intergouvernemental sur le changement climatique). Or, cette courbe n’est autre qu’une moyenne des températures mesurées dans 7.000 stations de la planète, traitées à l’Université d’East Anglia, à Londres, sous la direction de Philipp Jones. L’augmentation serait de 0,6° de 1860 à nos jours, soit la différence de température qu’on observe à l’échelle moyenne annuelle entre Nice et Marseille. Quel extraordinaire bouleversement ! Une telle valeur, donnée avec une fourchette de précision de plus ou moins 0,2° sur un siècle et demi, est ridicule, car elle est de l’ordre de la précision de la mesure. Cette courbe n’est d’ailleurs pas validée par les mesures récentes effectuées par les capteurs de satellites qui, depuis 1978, ne montrent au contraire aucune évolution notoire, pas plus que les mesures issues de millions de radio-sondages. En outre, comment parler de moyenne à l’échelle globale en mélangeant des températures marines, continentales, urbaines et surtout des températures de régions qui se refroidissent alors que d’autres se réchauffent ? Par exemple, l’Arctique occidental (au nord du Canada) se refroidit, alors que l’Arctique au nord de la mer de Norvège se réchauffe. Que fait-donc alors vraiment l’Arctique ? On ne peut pas du tout dire avec certitude que la terre se réchauffe.
 

Les modèles ne prévoient-ils pas pourtant une augmentation de la température de 2 à 6°C d’ici l’an 2100 ?

ML: On n’a pas besoin de modèle pour faire une telle prédiction. Le chimiste suédois Svante Arrhénius (1859-1927) avait déjà « prédit » exactement la même chose en 1903 ! Il avait appliqué une règle de trois entre le taux de CO2 de son époque, celui du futur et la température correspondante. C’est exactement ce que font les modèles informatiques en insistant sur l’effet de serre. Un modèle n’est qu’un super calculateur qui dépend entièrement des données qu’on lui fournit et de la démarche qu’on lui impose pour traiter ces données. Il ne faut pas prêter aux modèles des vertus « magiques », d’autant plus qu’ils ne donnent qu’une vision très incomplète et déformée de la réalité météorologique. En particulier, ils ne tiennent pas compte de la circulation générale de l’atmosphère, de son organisation et de son mouvement. Pour ces modèles, les discontinuités, pourtant présentes partout dans la nature, ne sont tout simplement pas prises en considération. Les modèles utilisés pour la prédiction climatique sont fondés sur les mêmes principes que ceux utilisés pour la prévision météorologique. Or, ces derniers se trompent constamment : ils n’ont pas été capables de prévoir les tempêtes de 1999, les inondations de Nîmes ou Vaison la Romaine, la canicule de 2003 et l’été pourri de 2004. Comment pourraient-ils être fiables à l’horizon de 2100 ? D’ailleurs, comme le rappelle l’océanographe Robert Stevenson, ces modèles prévoyaient une augmentation de la température de 1,5° pour l’an 2000 ; or, c’est six fois plus que ce que l’on a observé.
 

Pourtant, il y a unanimité chez les climatologues pour dire que le réchauffement est une réalité …

 
ML: Non, on insiste sur un prétendu consensus chez les climatologues, alors que celui-ci n’existe pas. Ensuite, il y a plusieurs sortes de«climatologues». Prenons le GIEC, présenté comme l’autorité en la matière. En réalité, il s’agit d’un groupement intergouvernemental, c’est-à-dire que la nomination de ses membres est politique, et ne répond pas à des critères scientifiques. D’ailleurs, la grande majorité de ses membres ne sont pas climatologues, à l’instar de Michel Petit, ingénieur en télécommunications, ou bien Jean Jouzel, qui est un excellent chimiste glaciologue, mais dont les connaissances scientifiques sur le climat sont limitées. Depuis l’avènement de l’informatique, nombre de ceux qui s’autoproclament « climatologues » sont en réalité des informaticiens-modélisateurs, qui accordent de très loin la préférence à la statistique et aux téléconnexions, sans se préoccuper des liens physiques réels. Il existe toutefois des climatologues météorologues, comme le spécialiste suédois de l’élévation du niveau de la mer Nils-Axel Mörner, ou encore le météorologiste canadien Madhav Khandekar, qui en revanche se préoccupent en priorité de l’observation des phénomènes réels et des principes physiques qui les relient. C’est aussi, naturellement, le souci premier de notre laboratoire. Ces derniers sont loin d’être convaincus par les résultats des modèles. Même parmi les modélisateurs, certains, comme l’Américain Richard Lindzen, restent très sceptiques concernant l’hypothèse du réchauffement climatique. Le problème du GIEC, comme d’ailleurs de Météo France, c’est que depuis les années 1980, ces organismes sont dominés par les modélisateurs, vedettes des médias. Les climatologues réellement soucieux de l’analyse du temps se sont d’ailleurs regroupés en association, dont l’une particulièrement active est intitulée «climat sceptics».
 

Le rôle nocif sur le climat des gaz à effet de serre est quand même une donnée objective ?

 
ML: Il n’y a rien de moins objectif qu’une telle affirmation ! Mettre l’accent sur les gaz à effet de serre donne une vision très simpliste du climat, alors que d’autres facteurs sont beaucoup plus importants ; en particulier, ceux qui déterminent la dynamique de l’atmosphère, les transferts méridiens d’air et d’énergie, et pour faire simple, les transferts d’air froid et d’air chaud. Chacun est capable d’observer que la température est fonction de ces brusques changements, et qu’elle n’évolue pas de façon linéaire. L’important, c’est d’abord de savoir pourquoi et comment des masses d’air froid se forment et se déplacent ; pourquoi elles remplacent ou sont remplacées par de l’air chaud – autrement dit de préciser le mécanisme de la machine atmosphérique. Le temps dépend au jour le jour de ces changements de masses d’air ; en revanche, sur le long terme, la variation dépend de l’activité solaire (tâche, magnétisme, éruption et vent solaires), des projections volcaniques, de la turbidité de l’air, des paramètres astronomiques, etc… Comment voulez-vous que leur responsabilité dans le climat puisse être mise en évidence dans des modèles qui ne prennent tout simplement pas en compte l’ensemble de ces paramètres ? L’effet de serre est donc totalement marginal, sinon même insignifiant, d’autant plus que le principal effet de serre n’est pas réalisé par le CO2 ou le CH4, mais par la vapeur d’eau. Or, même la part réelle de la vapeur d’eau dans l’effet de serre n’est pas considérée à sa juste valeur dans les modèles.
 

Qu’observe-t-on alors à l’échelle globale ?

 
ML: On n’observe rien, car il n’y a pas de « climat global ». En revanche, on connaît parfaitement l’évolution des climats régionaux qui suivent des évolutions fort dissemblables. D’ailleurs, il est très révélateur de constater que, de l’aveu même du GIEC, leurs modèles sont incapables de restituer ces variations régionales ! Dans son deuxième rapport de 1996, le GIEC écrit : « Les valeurs régionales des températures pourraient être sensiblement différentes de la moyenne globale, mais il n’est pas encore possible de déterminer avec précision ces fluctuations. » Cela signifie que les modèles du GIEC seraient capables de donner une valeur moyenne sans connaître les valeurs régionales qui permettent d’établir précisément cette moyenne ! Ce n’est pas très sérieux !
Dans l’Atlantique Nord, on observe un refroidissement de la façade ouest (Canada, Etats-Unis à l’est des Rocheuses), alors que l’Europe occidentale se réchauffe, notamment la Scandinavie. L’Europe centrale, elle, se refroidit, comme la Méditerranée orientale, ou comme la Chine. Ces différences de comportement résultent de la dynamique aérologique. Cela dépend en effet des trajectoires des anti-cyclones mobiles polaires (AMP). Ceux-ci sont de vastes lentilles d’air glacial de 1500 km de rayon, générées quotidiennement par les pôles. Ces lentilles glissent au ras du sol, sous les couches d’air chaud plus légères, contournant les reliefs pour se diriger vers l’équateur. Sur leurs faces avant, elles provoquent le retour vers leur pôle respectif de l’air réchauffé sous les tropiques. Les AMP représentent l’exemple même de discontinuité que les modèles informatiques refusent d’incorporer. En outre, ils pointent du doigt le comportement particulier et l’importance des régions polaires qui, contrairement aux prédictions des modèles, ne se réchauffent pas, mais au contraire se refroidissent.
 

Vous voulez dire qu’il n’y a pas de fonte des calottes glaciaires ?

 
ADELIE PENGUIN (Pygoscelis adeliae), GROUP DIVING FROM ICEFLOE IN HOPE BAY, ANTARCTIC PENINSULA, ANTARTICA
ML: C’est un fait inconstestable ! Cependant, évitons de généraliser : dans le détail, la glace de mer fond au nord de la mer de Norvège ou dans la région des Aléoutiennes dans le Pacifique nord, où arrivent de l’eau marine et de l’air chauds. En revanche, la banquise ne varie pas au Nord du Canada. Comme l’écrit correctement M. Postel-Vinay, rédacteur de la revue La Recherche, «le gros de la calotte antarctique n’a pas fondu depuis sa formation, voici 60 millions d’années.» L’observation satellitale montre même qu’au cours de la période 1979-1999, qui est celle de la plus forte hausse supposée de la température, la surface de la banquise a globalement augmenté autour du continent antarctique. Au Groenland, certaines régions fondent, notamment sur les pourtours, mais la masse de glace augmente au centre de l’île, comme la masse de la plupart des glaciers scandinaves. Le refroidissement des pôles a atteint 4 à 5°C pendant la période 1940-90 – c’est-à-dire plus de la moitié, mais en négatif, de la valeur prévue pour 2100 ! C’est le démenti le plus flagrant apporté aux prévisions des modèles. Il est d’ailleurs surprenant que ceux-ci aient pu concevoir un tel réchauffement alors qu’il n’y a aucune raison physique qui puisse le justifier ! Est-ce seulement pour faire peur aux gens avec une prétendue montée des eaux qui en résulterait ?
En revanche, ce qui est sûr, c’est que comme les pôles se refroidissent, la puissance et la fréquence des AMP augmentent, les contrastes de températures s’élèvent, les confrontations entre l’air froid et l’air chaud sont plus vigoureuses et le temps devient de plus en plus violent et de plus en plus contrasté dans nos latitudes. Il devient aussi toujours plus irrégulier, avec des périodes étendues de froid puis de chaud, des pluies abondantes et des sécheresses. Des records de chaleur comme de fraîcheur sont d’ailleurs constamment dépassés. Par exemple, le Canada a subi la pire tempête de verglas de son histoire en 1998, et la Mongolie a connu deux hivers successifs tellement rigoureux que l’Etat a dû faire appel à l’aide internationale. Il serait donc plus judicieux de tenir compte de cette évolution réelle, plutôt que d’un hypothétique scénario à l’horizon 2100, pour assurer, par exemple, une meilleure gestion de l’eau, notamment dans le domaine agricole. La France n’est pas plus épargnée qu’une autre région du monde. Nous avons déjà eu des chutes de neige sur la forêt méditerranéenne, en 2002. La canicule de l’été 2003 est encore un autre exemple, bien qu’elle ait été présentée comme la preuve du réchauffement climatique par M. Besson, Président de Météo France. Cette erreur de jugement est à la base de la mise en place du plan anti canicule pour l’été 2004, canicule qui n’a bien sûr pas eu lieu. J’avais pourtant adressé, en août 2003, une note rectificative aux principaux médias écrits et audiovisuels pour expliquer les causes de la canicule. Il s’agissait tout simplement d’une hausse de pression, elle-même conséquence d’une augmentation de fréquence des AMP, visibles sur les images satellitales, mais dont les modélisateurs ne veulent pas entendre parler !
 

Un article paru dans le quotidien Le Monde du 18 septembre explique que la violence du cyclone Ivan constitue précisément une preuve du réchauffement climatique.

 

ML: C’est très ironique car Ivan a connu des prédécesseurs plus redoutables que lui, comme Hugo, ou Andrews. En outre, le GIEC, dans les années 1990, prétendait que les modèles sont incapables de prévoir l’évolution de la cyclogenèse, qui ne montre aucune tendance à la hausse sur l’Atlantique Nord depuis un siècle. Les modèles annonçaient alors que le réchauffement allait nous apporter une plus grande clémence climatique : « Les tempêtes aux latitudes moyennes (…) résultent de l’écart de température entre le pôle et l’équateur (…). Comme cet écart s’affaiblira avec le réchauffement (…), les tempêtes aux latitudes moyennes seront plus faibles », écrivait le GIEC en 1990. Mais aujourd’hui, puisque le temps n’est pas conforme aux prévisions, le même GIEC oublie ses propres dires et récupère la violence – plus médiatique – du temps, en annonçant qu’il est précisément dû au réchauffement.

 

Comment expliquez-vous une telle désinformation sur ce sujet ?

 
ML: Prédire le temps a toujours été une passion. Or, prédire que rien d’alarmant ne va se produire n’est pas très intéressant. Au début du XXe siècle, les prédictions alarmistes étaient déjà très à la mode. Cependant, elles n’ont jamais réussi à s’imposer, car tous les faits les contredisaient. C’est seulement à partir des années 1985 que sont réapparus, lorsque la climatologie a été monopolisée par les informaticiens, les scénarios les plus catastrophistes. Oubliant tout simplement la météorologie, les modélistes ont appliqué des calculs en vérité extrêmement simplistes dans des modèles super sophistiqués pour imposer leurs concepts. Mais les hypothèses sur le réchauffement climatique n’ont jamais été vérifiées par l’observation, pas plus au début du XXe siècle qu’au début du XXIe. La fameuse courbe du GIEC n’est qu’un artefact, constamment démenti par les mesures et les observations satellitaires. En réalité, le problème dit du climat est en permanence confondu avec celui de la pollution, deux domaines pourtant bien séparés, qui ne seront bien traités l’un et l’autre que lorsqu’ils seront dissociés. Il sert également de prétexte pour imposer une restriction à l’activité humaine, considérée à tort comme à l’origine du réchauffement climatique. La connexion d’intérêt qui s’est établie entre certains laboratoires, plusieurs institutions internationales et certains hommes politiques, a imposé la notion de réchauffement global. Suivre aveuglément les «recommandations pour décideurs» du GIEC fait passer à côté des phénomènes réels, dépenser vainement des sommes colossales pour des réunions par définition inutiles, et n’autorise pas des mesures de prévention efficaces contre les véritables aléas climatiques que nous allons connaître. A quoi sert de préparer l’économie d’un pays à un réchauffement, alors que tous ses thermomètres signalent un refroidissement ?
Finalement, le réchauffement climatique revêt de plus en plus un caractère de manipulation, qui ressemble vraiment à une imposture « scientifique », et dont les premières victimes sont les climatologues qui ne perçoivent de financements que lorsque leurs travaux vont dans le sens du GIEC.
 


La fable du réchauffement climatique

La Nouvelle Revue d’Histoire n°31, Juillet/août 2007
Publié par La Nouvelle Revue d’Histoire n°31, Juillet/août 2007, pp. 15-18 le 26/9/2007 (Paru dans le dernier numéro de la revue NRH) : 
L’exploitation excessive de la nature ou encore les nuisances provoquées par la société industrielle et l’économie de gaspillage sont des réalités évidentes. Certains de leurs effets sont visibles, d’autres moins. En marge de ces réalités préoccupantes naissent cependant des modes ou des phobies qui s’apparentent à des mystifications. L’une d’entre elles est la question du “réchauffement global” de la planète, tarte à la crème d’habiles charlatans qui rapportent gros, misant sur la crédulité et la peur du public. Pour en savoir plus, nous avons interrogé Marcel Leroux, professeur émérite de climatologie, ancien directeur du LCRE (Laboratoire de climatologie, risques, environnement) du CNRS, membre de l’American Meteorological Society et de la Société météorologique de France.
 
NRH : Le propre du climat est de changer. Or, il existe un discours actuel qui prétend que les changements actuels vont dans le sens d’un réchauffement inéluctable de la planète. L’étude du passé permet-elle de confirmer cette interprétation?
 
Marcel Leroux : Non, car, à l’échelle paléoclimatique, les bouleversements ont été beaucoup plus importants que ceux que l’on nous annonce. Ainsi, en Afrique, lors du DMG (dernier maximum glaciaire), c’est-à-dire entre 18 000 et 15 000 par rapport à nos jours, les températures moyennes étaient inférieures de 5°C à celles que nous connaissons aujourd’hui et le désert s’étendait considérablement vers le sud, tandis que la forêt avait quasiment disparu.Au contraire, lors de l’OCH (optimum climatique holocène), entre 9000 et 6000 par rapport à nos jours, les températures étaient supérieures de 2°C à celles d’aujourd’hui et la forêt dépassait très largement son étendue actuelle. Quant au Sahara, il recevait des pluies relativement abondantes, d’origine à la fois méditerranéenne et tropicale. Parsemé de lacs et de marécages, il était parcouru par des éleveurs, comme l’attestent les nombreux dessins rupestres.
 

NRH : Après avoir perdu la longue mémoire paléoclimatique, ne perdons-nous pas également notre mémoire immédiate en matière climatique ?

 
ML : Aujourd’hui, la mémoire est très sélective, car on omet de rappeler l’automnale fraîcheur du surprenant mois d’août 2006, et on s’empresse d’oublier l’hiver 2005-2006 qui a battu des records de froid ou de chutes de neige, ou bien encore l’hiver 2000, lorsque la Sibérie a enregistré ses plus basses températures et que la Mongolie a fait appel à l’aide internationale. Sans parler de l’Afrique qui, au cours des années soixante, bénéficia d’une pluviométrie supérieure à la normale. Elle avait fait remonter la zone sahélienne vers le nord, avec recul du désert. Á la même époque, en Eurasie du Nord et au Canada, la forêt boréale et l’exploitation agricole gagnaient vers le nord. Puis, à partir de 1972, renversement de tendance, la pluviométrie a dramatiquement décru, et le Sahel a progressivement glissé une nouvelle fois vers le sud.
 

NRH : Les hommes doivent-ils avoir peur du réchauffement annoncé par certains ” experts” ?

 
ML : Historiquement, nous pouvons constater que les périodes chaudes ont toujours été des périodes fastes, comme par exemple au début de notre ère lors des années triomphantes de la République romaine et de l’Empire. Lors de l’épopée des Vikings vers le Groenland et l’Amérique du Nord, entre 1150 et 1300, un optimum climatique régnait sur l’Europe centrale et occidentale, déplaçant les cultures et en particulier celle de la vigne de 4 à 5 degrés de latitude vers le nord. Le ” doux douzième (gentle twelfth century) représente dans la tradition écossaise un “âge d’or” avec ses hivers doux et ses étés secs. Ensuite, après une chute de températures, s’est produit le retour d’une période “chaude” connue par les spécialistes sous le nom d’optimum climatique médiéval (OCM) qui a notamment favorisé les grands voyages de découvertes. Par opposition, les épisodes froids ont été considérés comme des “périodes sombres” (dark ages), comme celle qui, après 1410, a coupé les relations avec le Groenland ou celle du “petit âge de glace” entre 1600 et 1850, qui a atteint sa plus grande rigueur vers 1708-1709 dénommée par Réaumur “l’année du grand hiver”, période au cours de laquelle les glaciers alpins ont atteint une grande extension, comme en témoignent en 1789 les Cahiers de doléances des paysans chamoniards dont les prairies étaient envahies par la glace. Il est donc ridicule de la part des médias de prétendre que la chaleur est synonyme de calamité, en particulier à des gens qui, au cours de l’hiver, ne pensent qu’à l’été, rêvant pour leur retraite de résider dans le Midi ou en Espagne, voire au Maroc, c’est-à-dire au soleil ! De cette façon, ” l’invraisemblable douceur ” du mois de décembre 2006 et la facture de chauffage allégée ont pu être présentées par les médias comme des catastrophes !
 
NRH : Vous soutenez que si le désert du Sahara “avance”, ce n’est pas pour les raisons habituellement invoquées. Mais si un réchauffement climatique durable se produisait, ne serait-il pas à craindre en Afrique où l’on nous prédit des catastrophes terrifiantes dues à l’élévation des températures ?
 

ML : L’histoire nous montre que toutes les périodes “chaudes” ont été en Afrique des périodes pluvieuses, notamment le Moyen-Âge qui a permis la prospérité (entre 1200 et 1500) des grands empires sahélo-soudaniens. Quant à la diminution actuelle de la pluie au sud du Sahara, c’est tout le contraire d’un scénario de “réchauffement”, ce qui apporte un démenti flagrant à ce que prétend le GIEC (Groupement intergouvernemental pour l’étude du climat). Il faut en effet souligner que sous les tropiques les précipitations tombent majoritairement en saison chaude. Si un réchauffement devait réellement se produire, il se traduirait par une amélioration pluviométrique, or ce n’est pas le cas actuellement. Le glissement actuel vers le Sud de la zone sahélienne, donc du Sahara, est de l’ordre de 200 à 300 km et le phénomène, qui a débuté dans les années 1970, s’inscrit comme au DMG, entre 18000 et 15000 avant nos jours, lorsque le Sahara s’était déplacé de 1000 km vers le sud, non pas dans un contexte de réchauffement des pôles mais au contraire dans un schéma d’accentuation du refroidissement des pôles, ce qui contredit encore une fois le scénario infondé du GIEC, des écologistes et des médias.

 

NRH : Sur quoi repose alors ce que vous qualifiez de “myhe du réchauffement global” planétaire ?

 
ML : En 1988, les États-Unis vécurent dramatiquement une sécheresse accompagnée de vents de poussière, qui évoquaient les années 1930, celles du dust-bowl, illustré par John Steinbeck dans Les Raisins de la colère. En juin 1988, J. Hansen (de la Nasa) présenta devant le Congrès une courbe sur laquelle il ajouta, à des moyennes annuelles, une moyenne établie sur les cinq derniers mois, ce qui eut pour effet de faire grimper artificiellement la courbe thermique des États-Unis. Ce procédé malhonnête déclencha alors la ” panique climatique ” déjà préparée de longue date par les mouvements écologistes, ce qui conduisit en 1989 à la création du GIEC. Á partir de cette date, le nombre de prétendus climatologues, le plus souvent auto-proclamés ou désignés par les gouvernements, augmenta d’une façon vertigineuse. Le climat devint l’affaire des organisations écologistes, de journalistes dits scientifiques, des médias et des politiques. Dans le même temps, tout fut hyper-simplifié par des délégués désignés par les gouvernements et dénommés “experts” (donc des politiques ou des scientifiques politisés) qui établissent, comme à Paris en février 2007, le ” Résumé pour Décideurs” (Summary for Policymakers). C’est à l’occasion de ces réunions que sont orchestrés, avec force simplifications et marchandages, voire mensonges éhontés, les “coups” médiatiques destinés à impressionner l’opinion. De cette façon, en 1995, avait été introduite, hors débat scientifique, la formule, toujours non prouvée, de ” la responsabilité de l’homme dans le changement climatique”. On est alors très loin du climat lui-même ! Mais c’est de cette façon que les politiques et les médias surenchérissent dans la catastrophisme du réchauffement…avec la même assurance et la même vigueur que dans les années 1970 lorsqu’ils annonçaient le retour d’un ” nouvel âge de glace” !
 
NRH : Venons-en, si vous le voulez bien, à l’effet de serre. Doit-on croire les “experts” et les médias quand ils soutiennent que le CO2 est le facteur “unique” du changement climatique et de tous les phénomènes météorologiques ?
 
ML : Pour 95%, l’effet de serre est dû à la vapeur d’eau. Le dioxyde de carbone, ou CO2 , ne représente, quant à lui, que 3,62% de l’effet de serre, soit 26 fois moins que la vapeur d’eau. La vapeur d’eau étant à presque 100% d’origine naturelle, comme la majeure partie des autres gaz émissifs ( CO2 et CH4 ou méthane), l’effet de serre est donc essentiellement un phénomène naturel. Seule une faible proportion (effet de serre dit anthropique) peut être attribuée aux activités humaines et cela pour une valeur totale de 0,28% de l’effet de serre total, dont 0,12% pour le seul CO2 , c’est-à-dire une proportion insignifiante, voire tout à fait négligeable. Il est donc stupide de prétendre que les taux actuels n’ont jamais été aussi élevés depuis…650 000 ans selon la dernière affabulation. D’autant plus que les études paléo-climatiques n’ont révélé aucune relation entre le CO2 et la température ! En résumé, aucune relation causale, physiquement fondée, prouvée et quantifiée, n’a été établie entre l’évolution de la température (hausse, mais aussi baisse) et la variation de l’effet de serre par le CO2. A fortiori, aucune relation n’est démontrée entre les activités humaines et le climat : l’homme n’est en aucune façon responsable du changement climatique.
 

NRH : Pardonnez cette question brutale : la terre se réchauffe-t-elle, oui ou non ?

 
ML : La température moyenne dite “globale” a augmenté de 0,74° au cours de la période 1906-2005 (GIEC, 2007). Mais, surtout, les données d’observation montrent que des régions se réchauffent tandis que d’autres se refroidissent. Certaines régions se sont ainsi refroidies comme l’Arctique occidental et le Groenland, tandis que d’autres se sont réchauffées comme la mer de Norvège et ses pourtours, à l’échelle annuelle de ±1°C et en hiver de l’ordre de ±2°C, au cours de la période 1954-2003. L’espace Pacifique nord connaît une évolution comparable avec un refroidissement sur la Sibérie orientale, particulièrement en hiver, et un fort réchauffement sur l’Alaska et le détroit de Béring. Il est donc absolument inexact de prétendre que la planète se réchauffe. Le “changement climatique” n’est pas synonyme de “réchauffement global” car il n’existe pas de “climat global”. De plus, et comme je viens de vous le dire, l’évolution du climat ne dépend en aucune façon du CO2, et l’homme n’est en aucun cas responsable de ce dernier, sauf dans le cadre limité des villes.
 

NRH : Que répondre à ceux qui annoncent de fortes menaces sur l’Arctique et sur l’Antarctique ?

 

ML : On mélange tout : climat, pollution, écologie et écologisme, développement durable, scoops médiatiques, propagande et faits réels, souvent déformés d’ailleurs, politique et intérêts économiques (avoués et inavoués). Ainsi les incohérences, les affirmations gratuites, les impossibilités physiques et les mensonges éhontés sont multiples.

 

NRH : Pourtant, le ” Groenland fond ” et l’Antarctique se disloque.

 

ML : C’est vrai que la glace fond dans les basses couches, sur les pourtours du Groenland baignés par l’air chaud venu du sud. Mais, en 1816 et 1817, par exemple, on avait pu atteindre le Pôle en longeant les côtes groenlandaises. En revanche, le satellite prouve que la partie sommitale du Groenland se refroidit et s’élève de 6 cm par an en raison des chutes de neige abondantes. Quant à l’Antarctique, il est particulièrement stable et bénéficie même d’un gain de masse glaciaire dans sa partie orientale. La péninsule antarctique constitue une exception bien connue des climatologues. En raison de sa latitude et de la proximité des Andes qui canalisent vigoureusement vers le sud le flux cyclonique chaud et humide (M.Leroux, 2005), les dépressions australes connaissent ici une évolution remarquable. Elles sont de plus en plus creusées, tandis que leur trajectoire est de plus en plus méridionale, et la température de l’air est croissante (A. Pommier, 2006). Ainsi, comme dans le voisinage de la mer de Norvège (ou encore dans la région Alaska-détroit de Béring), le réchauffement de la péninsule antarctique, faussement attribué par le GIEC à l’effet de serre, est commandé par une intensification vers le Pôle de la circulation d’air chaud et humide de lointaine origine tropicale.

 

NRH : Comment expliquez-vous alors les changements que l’on observe en Europe ?

 
ML : Afin de répondre à votre question de façon à être compris par des non-spécialistes, disons que dans l’espace de l’Atlantique Nord, tandis que l’Arctique occidental se refroidit et que les anticyclones qui quittent le Pôle sont plus puissants, les remontées d’air cyclonique associé aux dépressions transportent davantage d’air chaud et humide d’origine subtropicale, voire tropicale, vers la mer de Norvège et au-delà. En conséquence, la température s’élève et les précipitations (neigeuses en altitude, sur le Groenland et la Scandinavie) augmentent. Tandis que la pression baisse, la tempêtuosité s’accroît, avec des dépressions plus nombreuses atteignant des latitudes plus septentrionales (A. Pommier, 2005). Comme l’Europe occidentale est située sur la trajectoire des remontées cycloniques du sud, elle bénéficie aussi d’un réchauffement, voire localement d’un excès de pluie.
Il faut bien voir que sur l’Atlantique, l’agglutination anticyclonique (AA), couramment appelée anticyclone des Açores, est plus puissante et plus étendue vers le sud et c’est pourquoi le Sahel atlantique et notamment l’archipel du Cap-Vert, subit une sécheresse plus prononcée que sur le continent voisin. La Méditerranée qui prolonge cet espace atlantique est plus froide et donc plus sèche sur son bassin oriental (comme sur l’Europe centrale), tandis que la pression de surface est également croissante. C’est en particulier cette hausse de pression, et non le CO2, qui est responsable dans nos régions à la fois de longues séquences sans pluie (ou sans neige en montagne) lorsque la situation reste longtemps anticyclonique, ou des périodes de chaleur, voire de canicule comme en août 2003.
 

NRH : Mais pourtant, comme on le dit souvent, ” les glaciers disparaissent…”

 
Distant view of tidewater glacier calving into Glacier Bay National Park, with large splashes of water and ice.
ML : Pourquoi ne pas dire qu’ils ont été plus réduits encore dans les Alpes au Moyen Âge et que la longueur aujourd’hui observable de leur langue glaciaire dépend de leur alimentation en neige antérieure à la période actuelle ? C’est d’autant plus vrai à l’altitude des neiges du Kilimandjaro, autre exemple hyper médiatisé, proche de 6000 mètres, où ce n’est pas la température (ici inférieure à 0°C) qui a varié mais, comme ailleurs, les conditions de la pluviosité (M.Leroux, 1983,2001).
 

NRH : On dit également que les cyclones vont être de plus en plus nombreux et de plus en plus violents.

 
ML : Les spécialistes de météorologie tropicale ne sont pas de cet avis, mais ils ne sont pas écoutés… Ils affirment même qu’aucune tendance à la hausse n’est observée. Quant au colloque sur les cyclones tropicaux tenu au Costa Rica sous l’égide de l’OMM (Organisation météorologique mondiale) en décembre 2006, il a même conclu que ” aucun cyclone ne peut être directement attribué au changement climatique”. Chris Landsea, spécialiste incontesté des cyclones, a préféré démissionner du GIEC pour ” ne pas contribuer à un processus motivé par des objectifs préconçus et scientifiquement non fondés “. Mais les dégâts provoqués par les cyclones offrent de si ” belles images” aux revues et aux journaux télévisés… L’exemple de “Katrina” est exploité sans vergogne, alors que la rupture des digues de La Nouvelle-Orléans était une catastrophe annoncée depuis déjà fort longtemps…
 

NRH : Dans le registre catastrophique, certains médias prétendent même que le Gulf Stream va s’arrêter…

 
ML : Il faudrait pour cela que le vent, qui est le moteur des courants marins superficiels, cesse de souffler, c’est-à-dire que toute la circulation aérienne comme océanique soit bloquée, ce qui est naturellement invraisemblable ! On dit aussi que ” la mer monte”…mais aucune courbe ne le prouve, sauf pour quelques hypothétiques centimètres (12 cm en 140 ans), et aucune terre n’a encore disparu. Les prédictions, souvent de caractère “hollywoodien”, sont issues de modèles climatiques dont l’efficacité est fortement discutée. En premier lieu, et c’est le comble pour des modèles numériques, par les mathématiciens eux-mêmes qui jugent que “les modèles employés sont à ce point sommaires, grossiers, empiriques, fallacieux que les conclusions qui en sont tirées sont dépourvues de toute valeur prédictive” (B. Beauzamy 2006).
 

NRH : Quel est l’avenir de la climatologie dans l’actuel politiquement correct climatique ?

 

ML : Au lieu de tirer des plans très hypothétiques sur la comète 2100, la climatologie, dans une impasse conceptuelle depuis une cinquantaine d’années, devrait plutôt chercher à contribuer efficacement à déterminer les mesures idoines de prévention et d’adaptation au climat du futur proche. Car le changement climatique -c’est le propre du climat d’évoluer constamment- est bien réel, mais antinomique du scénario ” chaud ” qui nous est actuellement imposé, comme le prouve la hausse continue de la pression atmosphérique au-dessus de nombreuses régions dont la France. Ce changement du climat n’est pas celui qui est prédit par le GIEC. Mais les théoriciens et les modélisateurs se soucient peu de l’observation des phénomènes réels. Ce sont les raisons et les mécanismes de ce changement permanent qu’il convient à la climatologie de définir sérieusement. Dans le même temps, les autres disciplines, desservies par le mélange des genres et qui n’ont pas besoin de l’illusoire épouvantail climatique, pourront elles-mêmes se consacrer efficacement à la lutte contre la pollution ou s’investir dans le développement durable.

 

Entretien avec Marcel Leroux

Robert Bibeau

Auteur et éditeur

18 réflexions sur “Escroquerie du Réchauffement Climatique Anthropique

  • 9 septembre 2019 à 5 h 20 min
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    Un grand coup de chapeau pour la manipulation!
    Un modèle du genre qui mériterait une analyse approfondie (que je publierai d’ailleurs plus tard en vous en informant) pour dénoncer tant l’amalgame grossier que constitue la juxtaposition des chiffres avancés, affirmations non référencées ni justifiées pour la plupart, avec le « dogme anthropique »: « Puisque le CO2 n’origine humaine n’est pas à l’origine du réchauffement, c’est que ce réchauffement n’existe pas. »…
    Rare absurdité qui a la vie dure: il est évidement que l’affaire du CO2 est justement très controversée, il se peut que ce réchauffement n’est que peu ou pas du tout à voir avec, mais cela n’empêche pas le résultat des observations historiques et archéologiques…
    Les manipuler comme on le fait ici – tout comme on voit souvent la grotesque appellation de « petit âge glaciaire » donnée en gros à la période XVIeme – XVIIIeme qui montre que les « climatologues » n’ont aucune idée de ce que représente un âge glaciaire tel que le définit flore, faune, érosion et sédimentologie – n’empêche nullement ce réchauffement d’exister… Comme il en exister des dizaines au fil des âges géologiques…
    Le nier c’est de l’idéologie dogmatique qui n’est pas sans rappeler le créationnisme hérité du biblisme le plus fondamentaliste!

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    • 10 septembre 2019 à 13 h 59 min
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      @ TOUS
      Selon moi on doit éviter de se laisser entrainer sur les sentiers où la petite-bourgeoisie enragée de se voir précarisée cherche à nous entrainer avec ou sans GRETA – la pétroleuse (sic)
      1) le climat change constamment sur cette terre de misère et cela depuis l’apparition de cette planète.
      2) Le grand capital qui ne pense qu’à valoriser son capital et n’hésite pas un instants à orchestrés des guerres et des génocides et des massacres – est tout à coup – préoccupé de notre survie (sic) et bat le rappel de toutes ses agences d propagande (les médias bourgeois) pour nous mobilisés contre la catastrophe appréhendée. (Tiens – donc – je suis sceptique)
      3) Tenez je vous présente une incohérence dans toute cette merde médiatique d’urgence climatique – plutôt que de subventionner les constructeurs automobile pour produire des batteries au lithium archi polluant – les États devraient décréter la GRATUITÉ TOTAL DE TOUS LES TRANSPORTS EN COMMUN (sauf par avion bien entendu)… voila qui réduirait le nombre de CHARS en circulation.
      4) Sérieusement, ce qui doit nous préoccupé nous prolétaires révolutionnaires c’est comment allons-nous nous y prendre pour PRÉPARER L’HUMANITÉ À FAIRE FACE AUX PROCHAINS CHANGEMENTS CLIMATIQUES (glaciation ou réchauffement – peu importe notre espèce sera menacée de toute manière) ???
      5) À cette question je sais que la réponse ne peut pas être de quémander la charité aux riches – ou l’intervention de Macron leur pion – ou les bons offices de Justin Trudeau le péquenot – ou de se prosterner à l’ONU des oligarques – quand à la « société civile – citoyenne – démocratique – populiste – et les Verts de terre capitalistes » !!!! rien à foutre
      6) Notre émancipation pour notre survie collective est entre les mains de notre classe sociale et pas dans celles des petits-bourgeois.
      Robert Bibeau http://www.les7duquebec.com

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  • 9 septembre 2019 à 5 h 23 min
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    Erratum:
    … « il se peut que ce réchauffement n’ait que peu ou pas du tout à voir avec »…
    Avec mes excuses!

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  • 9 septembre 2019 à 16 h 24 min
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    Merci pour ce texte. Quel sont les dessous de cela, est-ce une façon de taxer ?, ou y a t’il des raisons obscurs ?

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    • 9 septembre 2019 à 17 h 17 min
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      @ tous
      Vous posez cher ISAYA LA question à 100 millions de dollars…
      Pourquoi cette campagne de terreur public dont les médias propriété du grand capital se font le relais empressé ??? Pourquoi les États capitalistes subventionnent-ils les ONG de petits-bourgeois empressés – Y INCLUT les syndicats stipendiés ? Et la go-gauche excitée – agitée qui s’est trouvée un nouveau cheval de bataille pour justifier son agiotage – et assurer ses emplois parasitaires au crochet de l’État du capital = qui se moque totalement du sort des pauvres et des prolétaires ???
      NOS COLLÈGUES DE NUEVO CURSO L’ON FAIT POUR NOUS ET NOUS LES PUBLIONS ICI : http://www.les7duquebec.com/7-de-garde-2/le-truisme-de-greta-la-petroleuse-changements-climatiques/
      Cet agiotage climato panique offre une nouvelle théologie pour ameuter la petite-bourgeoisie et la lancer comme fer de lance du capital en guerre contre le prolétariat que ces bourgeois commence déjà à présenter comme de grossiers mangeurs de viande – bruleurs d’essence – fumeurs – racistes – homophobes – producteurs de CO2 – en-fumeurs de l’Amazonie et j’en passe.
      Notre devoir consiste à liguer le prolétariat à la fois contre les petits-bourgeois – Cheval de Troie – et courroie de transmission sur tous ces thèmes et répliquer au grand capital que cette guerre climatique on ne la fera pas –
      C’est la guerre anticapitaliste que nous ferons et là sera la solution à nos maux… que les petits-bourgeois suivent le prolétariat ou qu’ils s’enlisent.
      Robert Bibeau Éditeurr http://www.les7duquebec.com

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  • 10 septembre 2019 à 1 h 23 min
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    Les explications de ce monsieur semblent objectives, impartiales, scientifiques, fondées, consistantes et convaincantes, mais laissez-moi rire ! je crois que le monsieur à sûrement quelque dent contre ceux qui se remplissent les poches dans cette  »industrie », ou allez savoir pourquoi il s’obstine pour renier certains phénomènes pourtant climatiques ! j’ai dû me taper la lecture de cet article dans tous les sens, et franchement, je le trouve gonflé le type ! le nord ouest canadien refroidit !!!! ah oui ?!! depuis quand au fait ! depuis que les routes de glaces empruntées jadis par les semi-remorques 18 roues ne peuvent justement plus les emprunter forçant le gouvernement canadien à engloutir des centaines de millions pour construire la nouvelle route goudronnée des glaces ! le Groenland refroidit aussi, la Sibérie orientale selon lui ! et sans doute la bière aussi, ou le rosé dans le réfrégirateur ! Mais d’ou est ce qu’il sort ce type !!! :)))  »s’il y avait réchauffement, le sahara aurait connu une forte pluviométrie, parole de climatologue spécialiste depuis l’âge des poils de cul des mamouths » !! :)) j’aimerais qu’il fasse un petit tour dans le Sahara ! et nous expliquer pourquoi depuis 50 ans au moins les migrations massives de populations se font et se sont faites justement parce qu’il n’y a plus une goutte d’eau qui tombe en saison, mais plutôt des déluges de pluies inutiles qui s’abattent de manière irrégulière et hors saison….! il nous dira sans doute parce que la pression est haute ou qu’elle est basse ou je ne sais quoi ! Ce type, laissez moi vous dire, ne m’inspire aucune confiance ! tout climatologue éminent, certifié et tatoué qu’il puisse être ! j’ai vu assez de choses de mes propres yeux aussi bien au Canada qu’en Afrique et ailleurs pour ne pas gober ce discours que je qualifierait de fantaisiste ! il saura nous expliquer sans doute aussi la rarefaction des espèces de la faune polaire et arctique par la  »pression’, ou la  »pluviométrie’, et nous dire que ça n’a rien avoir ! ou encore, nier l’érosion des côtes par les océans qui font ravage aussi bien dans le Canada atlantique et toute l’Amérique du nord atlantique, et toute l’Afrique de l’ouest et même en méditerranée ! quel culot ! je ne reconnais plus les plages d’antan, et elles ont carrément tendance à disparaître en hiver, en déplaçant et jetant des gros blocs de pierre du fond de la mer sur le littoral ! il faudrait que je sois pas le pêcheur mordu qui a passé une partie de sa vie et continue d’aller pêcher en mer et qui connait les spots comme sa poche pour me convaincre !
    Je suis choqué par les propos tenus par ce monsieur ! je ne trouve pas les mots ! c’est comme s’il nous disait qu’être climatologue certifié, c’est de vivre sur autre planète et croire au père noel ! Sans rancune !

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    • 12 septembre 2019 à 18 h 07 min
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      Les petits esprits parlent de l’Homme… Les grands, discutent du message!

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  • 12 septembre 2019 à 1 h 58 min
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    Par contre Le PPC de Bernier ne dit pas toute la vérité, comme le fait toute opposition contrôlée qui se respecte. L’escroquerie du réchauffement climatique sert à protéger les vrais coupables, le gouvernement, l’armée et une partie de l’industrie militaire et technologique. Car le vrai problème est la géo-ingénierie qui détruit gravement notre planète, la Nature et la vie. Le projet HAARP et les chemtrails font partie du problème de la géo-ingénierie. Voici un lettre à Greta à ce sujet :
    Les véritables causes du désastre planétaire
    Chère Greta Thunberg,
    Comme tant d’autres, j’ai suivi vos activités et celles de tant de jeunes gens concernés par les problèmes dont souffre notre planète. Oui, c’est de panique dont nous avons besoin , plutôt que d’espoir sans fondement. C’est ce que je veux dire également et je suis heureuse que la jeunesse commence à agir enfin !
    J’ai créé le « Mouvement Planétaire pour la Terre Mère » dont je suis la présidente, mouvement fondé en Allemagne en 2010 et basé en Autriche (www.pbme-online.org). Ces dernières semaines des gens m’ont approchée pour me demander si je pouvais prendre contact avec vous. Donc j’essaie, car il y a un point très important :
    La cause de tous ces terribles problèmes que nous observons sur la Terre n’est pas le CO2.
    La raison en est la géoingénierie militaire, inventée pendant la 2nde guerre mondiale et développée depuis cette date mais restée secrète. Nous en avons été informés d’abord par le Dr Rosalie Bertell, une scientifique et religieuse catholique (Sœurs de la Charité de Montréal/Sœurs Grises) qui a travaillé avec les Nations Unies sur les problèmes environnementaux de la planète durant toute sa vie jusqu’à son décès en 2012. Son dernier livre : « La Planète Terre, Ultime arme de guerre » fût publié en 2000 mais ne fût pratiquement pas connu car l’éditeur fit faillite. Lorsque je fis la connaissance de Rosalie Bertell en 2010, nous avons fondé le Mouvement et avons traduit son livre en allemand, en y ajoutant toute sa connaissance complémentaire acquise depuis. Le livre existe à présent en espagnol, en italien et en français. Il explique l’histoire des technologies actuellement en train de détruire tous les systèmes de vie de notre Terre et en train de transformer notre planète en une arme de guerre et de destruction massive, comme R. Bertell le dit elle-même.
    Je suis justement en train d’ajouter un chapitre -manuscrit en cours- sur la géo-ingénierie pour un livre, « Avertissement planétaire ! La géoingénierie est en train de dévaster notre planète », qui va être prochainement publié par les éditions Talma Studios à Paris; il contient des articles de 12 femmes d’Europe, du Proche Orient, et des Amériques concernant cette question qui expliquent le problème dans sa chronologie et sa complexité.
    Le CO2 n’explique rien de ce qui se passe actuellement. Au contraire, il détourne tous les efforts pour comprendre dans la mauvaise direction, ce qui n’aide en rien pour surmonter les réels dangers qui sont encore beaucoup plus nombreux et plus graves que ceux annoncés couramment.
    Donc, c’est en qualité de grand-mère, vu mon âge, que je suis heureuse d’essayer au moins de vous transmettre un autre type d’information, à vous et à vos camarades, afin de surmonter la brèche entre la politique officielle et ce qu’il est nécessaire de faire maintenant, et de toute urgence.
    Bien à vous,
    Prof. Em Dr Claudia Von Werlhof, Université de Innsbruck, Autriche
    Dans le lien suivant, vous trouverez des informations détaillées concernant la géoingénierie militaire, comme celles que nous donnons dans nos lettres d’information (Lien: Info Briefe), en plusieurs langues, ainsi qu’un essai du livre de Rosalie Bertell “Planet Earth: The Latest Weapon of War” et sa version allemande mise à jour : “Kriegswaffe Planet Erde” du Prof. em Dr. Claudia von Werlhof. (Lien: Earth as Weapon/Geoengineering as War

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  • 12 septembre 2019 à 15 h 01 min
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    @ tous (Robert et Nicolas)
    Vu sous cet angle, celui que vous dévoilez, je ne peux qu’être d’accord avec vous !
    Mais hormis cet angle, je m’accroche, il y a problème au niveau du climat, parole d’arabe chamelier qui a longtemps arpenté la terre d’Afrique, ses océans, ses montagnes et ses déserts, avant d’immigrer au Canada et y voyager aussi et découvrir certains signes qui ne trompent pas : l’érosion inquiétante et accentuée ces dernières années des côtes continentales par les océans en est un exemple parmi d’autres ! On dira ce qu’on veut, mais c’est pas  »la pluviométrie, ni la pression, ni l’ignorance de la climatologie » qui en est responsable ! Soyons donc rationnels, et raisonnables… il y a certainement ce phénomène d’exagération, de commerce, d’intox, de taxe carbone et autres supercheries gouvernementales et capitalistiques, et ces dégâts immenses provoqués par les activité humaines, mais elles n’expliquent pas tout ! les routes de glace ont fondu dans l’ouest Canadien et ne supportent plus les semi remorques en hiver comme jadis, on les remplace désormais par du béton et du goudron, et il y a toute une faune qui disparaît ou se raréfie dans le grand nord canadien… bref, les exemples sont multiples !
    Amicalement !

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    • 12 septembre 2019 à 23 h 42 min
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      Sam,
      Bien sûr qu’il se passe des choses. Ils utilisent le contrôle de la météo, d’ou l’importance de mettre ça sur le dos d’un réchauffement climatique anthropique causé par l’humanité tout entière qui est coupable. Ils peuvent utiliser les ondes pour réchauffer certains endroits, afin d’aller explorer pour le pétrole comme en Arctique. Il y a aussi la pollution, les pesticides, la déforestation qui cause des changements climatiques, de la désertification, etc. Le problème majeur c’est le contrôle de la météo avec la géo-ingénierie, c’est aussi ce qui cause les mortalités de masse d’animaux un peu partout dans le monde. Ils ont expérimenter le contrôle de la météo au Québec, au Lac-St-Jean dans les années 70. Ceci est démontrer par un dumentaire de l’ONF. Le voici :
      https://www.dailymotion.com/video/xhmzb4
      Cordialement.

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    • 13 septembre 2019 à 4 h 09 min
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      Tout ce que je souhaite, c’est de connaitre l’origine de l’étude qui avance les références paléo-climatiques chiffrées de 400 ppm et 2000 ppm de CO2!

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  • 13 septembre 2019 à 19 h 46 min
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    Merci Nicolas pour le documentaire ! intéressant…sachant que personne aurait cru qu’au Québec on avait besoin de pluie en plus de tout ce qu’on reçoit sur la tête durant l’année !:)) en tous cas, ils sont si sympas et perspicaces ces Québécois du Saguenay et d’ailleurs, de l’ancienne génération dans le document ! rien à avoir avec ces enfants gâtés de maintenant !:))
    j’ai déjà vu au maghreb des machines ou plutôt des canons à propane dans les fermes de fruits pour  »bombarder » les nuages de grêle et éviter les dégâts aux fruits fragiles comme les pêches et les poires, et je sais que certains pays arabes ont essayé de développer extensivement l’ensemencement chimique et électrique de nuages comme les émirats-arabes unis et d’autres pour qu’il pleuve…. mais je ne savais pas que la technologie était aussi vieille ! Bref, je connais et j’ai vu et lu des trucs aussi sur Haarp…mais de là à ce qu’ils puissent réchauffer le climat artificiellement, il faudrait qu’on ai des preuves un peu plus concrètes !
    Mon opinion est que vous avez parfaitement raison lorsque vous pointez l’intox planétaire et le mercantilisme qui en découle en milliards de dollars de taxe carbone  »convertible » et autres trafics qui exploitent justement le véritable réchauffement climatique…car ce dernier hélas à bien lieu, peut-être en moindre proportions que ce qu’en disent les  »spécialistes », mais il est là ! et c’est d’autant plus choquant de constater que le capitalisme exploite même ce genre de choses qui soient sérieuses et salutaires pour les humains !
    cordialement !

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    • 13 septembre 2019 à 22 h 07 min
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      Salut Sam,
      Merci pour ta réponse. Nous sommes donc plutôt sur la même longueur d’onde. Je sais pas pourquoi tu tiens autant à croire à la théorie du réchauffement climatique, c’est ton droit. Pourtant on voit bien qu’il mentent sur tout ce qui est important, pourquoi leur faire confiance? Le gaz carbonique c’est bon pour la vie, pour les plantes, pour la Nature… Un réchauffement est une bonne chose pour la vie. Cette théorie du réchauffement climatique anthropique est un faux problème créé par les autorités officielles. Ce qui est préoccupant n’est pas ça. Ce qui est préoccupant c’est ce qu’ils font avec la Nature. Ils (le gouvernement, l’armée et une partie de l’industrie technologique) détruisent la Nature avec leur contrôle de la météo, donc avec leurs géo-ingénierie. Ils détournent ton attention vers cette fausse théorie afin que tu oublis que le véritable problème est la destruction de la Nature avec leur manipulation du climat. Pendant que tu cherches à ce niveau là, tu perds de vue l’essentiel. Cordialement.

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    • 18 septembre 2019 à 9 h 24 min
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      @ Nicolas
      Dans un post tout récent tu disais être anarchiste – et tu disais avoir eu débat avec moi (qui ne suit pas anarchiste c’est exact) à propos de l’État – ÉTAT que je soutiendrais selon toi.
      Nous ne nous sommes pas compris. Sans être anarchiste je suis radicalement contre l’État bourgeois que je préconise de détruire jusqu’a sa dernière brique. L’État est l’outil – la superstructure – l’instrument de torture et de domination du capital financiarisé contre le prolétariat salarié. Aucune émancipation ouvrière et sociale possible sous le gnout de l’État bouregois.
      Pour ce qui concerne l’horreur climatique dont parle le présent article… Notre position de principe est simple
      1) Il y a et il y aura toujours des changements climatiques – géomorphologiques – (volcans, tremblements de terre) et des cataclysmes. Ce sont les conditions de notre survie terrestre en tant qu’espèce = faut faire avec et cesser de brailler ou alors déménages sur Mars dirais-je au bobo
      2) LA QUESTION ET L’UNIQUE QUESTION ANTHROPIQUE EST : Vivons-nous sous un mode de production efficient – efficace – nous permettant comme espèce d’organiser notre résilience – notre survie dans les conditions qui nous sont imposées par la nature ???
      3) RÉPONSE : NON sous le mode de production capitaliste notre espèce ne survivra pas dans les conditions terribles qui se préparent (avec ou sans notre concours – notre activité d’humain bien évidemment contribue à la situation – même les vaches contribuent à la situation nous dit-on -)
      4) La différence étant que l’espèce humaine – intelligente – est capable d’orienter – contrer – diriger son empreinte écologique inévitable.
      5) LA CONDITION pour que l’espèce humaine survive dans ces conditions extrêmes EST que nous inventions un nouveau mode de production humain qui soit au service de tous les humains – de toute l’espèce humaine – solidairement – communautairement – construit et contrôlé par tous pour le bénéfice de tous DE CHACUN SELON SES CAPACITÉS À CHACUN SELON SES BESOINS.
      6) Pour y parvenir nous devons d’abord renverser – détruire ce vieux mode de production capitaliste moribond – inefficace – problématique – une entrave à notre survie en tant qu’espèce PUIS construire un nouveau mode de production réellement prolétarien communiste (du mot COMMUN – tous)
      Robert Bibeau http://www.les7duquebec.com

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      • 18 septembre 2019 à 13 h 13 min
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        Robert Bibeau,
        Je sais que nous avons plusieurs points en commun et je savais que tu es contre l’État bourgeois, mais concernant l’État je pense que chaque révolution a démontré que dès que les révolutionnaires prennent le pouvoir, le risque est très grand qu’ils se l’accaparent à leur profit. Mais surtout il y a le risque qu’ils perdent ce pourvoir à leur tour, même s’ils l’avaient utiliser en faveur du peuple, et que l’État soit encore instrumentalisé par une clique. Je pense qu’il faut abolir l’État, le travail salarié et l’argent. Engels a écrit un excellent livre à ce sujet : « L’origine de la famille, de la propriété privée et de l’État ». L’État a toujours été mauvais, depuis les origine il est au service des dominants et met les peuples en esclavage. C’est la même chose pour la famille patriarcale et la propriété privée. Les peuples devraient arrêter de contribuer à ce système de façon pacifique. Donc arrêter de voter, de travailler autrement que pour leur subsistance (donc le moins possible, non déclaré et en auto-suffisance avec la Nature), d’acheter des multinationales, de faire affaire avec les banques, la bourse, les placements, etc. Former des communautés près de la Nature.
        Concernant les changements climatiques on est d’accord, le capitalisme est le problème. Le meilleur système de production est, à on avis, naturel, celui des peuples autochtones et primitifs. Une production douce, local et en harmonie avec la Nature. Il est quand même important, à notre époque, de comprendre que le principal danger pour la Nature et la vie sur Terre est la géo-ingénierie. Il y a des changements climatiques naturels (donc sans danger pour l’humanité) et des changements climatiques artificiels dangereux pour l’humanité et la Nature, causés surtout par la géo-ingénierie (les mauvaises ondes, les chemtrails, etc.), mais aussi par la déforestation, la pollution, les pesticides, herbicides, fongicides, etc.
        Cordialement,
        Nicolas

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