7 au Front

Des réformes pourraient-elles nous épargner la récession en préparation?

Par Nuevo Curso. Traduction:

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11.09.2019-Reforms-English-Italian-Spanish-Portuguese

En Argentine, en Espagne, en Italie et même en France (et au Canada. NdT), les médias nous livrent un message de plus en plus désespérant. Ils essaient de nous divertir avec des frimes électorales, des ouragans et des crimes truculents, tout en parlant de « difficultés » comme s’il s’agissait de problèmes locaux qui pourraient être surmontés avec un peu de sacrifice et une « bonne gouvernance« . En réalité, sous le capitalisme c’est la totalité – l’état du système dans son ensemble – qui détermine l’avenir de chacune de ses parties (de chacun des pays. NdT). La réalité mondiale n’est pas la somme des « réalités nationales », c’est quelque chose de plus (et ce n’est pas en examinant dans le détail chaque situation nationale particulière que l’on parvient à comprendre le fonctionnement du système dans son ensemble. NdT). Au contraire, aujourd’hui, c’est la situation globale d’un capitalisme mondial en crise qui détermine les perspectives dans chacun des pays. Afin d’avoir une idée de ce qui se passera dans cette deuxième partie de l’année, nous allons le résumer grâce à 6 graphiques.


 
Le premier élément de la situation mondiale est l’augmentation des tensions impérialistes. La guerre commerciale, avec son chapelet de pressions et de frictions militaires et politiques.  D’ Hormuz à Hong Kong en passant par le Brexit , l’Algérie, la Syrie, Chypre,  l’Iran, le Yémen et l’Afghanistan … et maintenant l’Amazonie (Brésil).
 


 

Le cycle d’accumulation (en d’autres termes les capacités de valoriser le capital. NdT) est presque épuisé (en panne) dans les pays du centre impérialiste mondial. Les taux de profit sont très faibles – c’est pourquoi la valeur de la production augmente à peine – et même en dopant le système monétaire des banques centrales de manière de plus en plus désespérée, les attentes et, surtout, l’activité économique ne sont pas «ressuscitées» (et le grand capital international se dirige vers un crash boursier et une dépression. NdT).


 
Sous l’effet de la stagnation du PIB (de la production globale) on constate une baisse de l’activité économique, en particulier de la production industrielle – la production de biens physiques – qui entraîne et accélère une nouvelle baisse de l’activité (c’est la spirale de la stagflation. NdT). En d’autres termes: les capacités de production sont  détruites dans le monde entier car le système ne sait pas comment utiliser les moyens de production pour générer des profits (le mode de production capitaliste ne sait plus – dans ces circonstances particulières – valoriser le capital, objectif ultime de l’existence de ce système économique. Notez que cette destruction de forces productives concerne la destruction du prolétariat. NdT).
 


 
La situation est si grave que la fuite vers la spéculation se concentre  dans des pays cyniquement appelés « émergents ». Mais ce n’est plus une spéculation à la hausse, une attente exagérée par rapport aux valeurs transigées (actions et obligations) et sur les capacités futures (profits anticipés. NdT), ce sont des paris sur les démolitions-destructions et les effondrements (qui peuvent prendre la forme de cataclysmes naturels. NdT)  qui répandent l’instabilité, comme nous l’avons vu en Argentine et au Brésil.
 


 
Ce n’est pas simplement que la bourgeoisie « détruit le business« , c’est que la seule chose que le grand capital puisse  faire pour maintenir les profits … c’est d’attaqué les conditions de vie et de travail des prolétaires (NdT). D’une part, réduire le coût d’entretien des conditions d’exploitation du capital national ( santé , services de base, éducation, transport en commun, etc.).  D’autre part,  exproprier les banques pour s’approprier directement l’épargne qui y est stocker sous forme de pensions de retraite;  augmenter les heures de travail effectives, organiser la précarité, etc.  De Bolsonaro à Macron, de Macri à Poutine, en passant par Sánchez et Costa  (et Merkel et Trudeau. NdT) tout le monde préconise des « réformes » similaires avec des objectifs similaires vêtus de discours différents (ceci inclut les partis d’opposition de gauche comme ceux de droite dans tous ces pays décadents. NdT).
 

Même aux États-Unis, « vainqueur » théorique (sic) de la présente guerre commerciale, la paupérisation des travailleurs est une tendance constante qui se traduit par une stagnation de leur capacité de consommation. En d’autres termes: même dans le pays où les données sur l’emploi sont les meilleures, le système ne parvient pas à améliorer la vie matérielle des travailleurs (accroitre la consommation de masse afin de réaliser le capital et les profits. NdT) ce qui alimente à son tour une production médiocre conséquence de pauvres perspectives marchandes : Pourquoi produire davantage si vous ne parvenez pas à vendre davantage???

 


Que faire?

Que ce soit en Argentine , au Mexique , en Espagne ou en Australie, au Canada ou aux USA la tâche principale est similaire, car la situation mondiale qui pousse le grand capital à attaquer nos conditions de vie et de travail salarié  est la même que celle qui pousse à l’appauvrissement du monde entier (y compris dans le tiers-monde et dans le quart-monde. NdT). Partout dans le monde la logique du capital est sans appel et totalitaire (pas du tout démocratique ni « citoyenne » (sic). NdT).  Si nous réclamons que les profits de l’entreprise ou la rentabilité du capital national soient valorisés pour répondre aux besoins de la collectivité, ceux-ci seront décriés, conspués, dénoncés par les riches et leurs portevoix. Et il n’y a pas de sacrifices qui paient. Car ce qui fait que le système est paralysé est structurel, ce n’est pas un problème spécifique (local ou même national) qui pourrait être réglé par des élections, des « réformes » ou des accords commerciaux bilatéraux. La machine capitaliste ne peut continuer à fonctionner qu’en dévorant les salariés – les prolétaires de la misère (NdT). Il est donc temps de lutter encore plus intensément pour  répondre à nos besoins individuels et collectifs (pour le salut de l’humanité. NdT) .


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Robert Bibeau

Auteur et éditeur

6 réflexions sur “Des réformes pourraient-elles nous épargner la récession en préparation?

  • Sam

    @ Robert,
    il y a lieu de rappeler que Les états-unis représentent 25% du PIB mondial encore avec à peine 300 millions d’habitants, la communauté européenne 24% avec 300 millions d’habitants aussi , 21% pour l’Asie, y compris la Chine et l’inde (avec 60% de la population mondiale) ! ensuite l’Amérique latine (dont principalement le Brésil et le Mexique) avec 9% du PIB mondial, le Japon 5%, suivis de l’Afrique 4%, l’Europe de l’est 4%, la Russie 4%, et l’ensemble des pays non cités, Australie, Nouvelle-Zélande, les ex pays soviétiques 4% .
    Bref, comme je disais en réponse au dernier billet de do (traître à sa couleur de peau), la tendance mondiale est à la  »concentration » du capital depuis un bout maintenant, plus personne y compris les occidentaux ne veulent exporter du capital comme avant, les économistes à l’oeuvre sont presque tous de droite dans le monde entier, et depuis le  »Clash des civilisations » de S. Huntington, et un nombre impressionnant d’études économiques qui se soient élevé contre la mondialisation et l’universalisme économique, le capitalisme occidental s’est largement  »replié » dans ses espaces nationaux et géographiques, les états-unis qui dominaient les flux financiers transnationaux, se foutaient jadis que leurs investissement se fassent à l’étranger, et se foutaient aussi des taux de changes en raison de la puissance du dollar, ne délocalisent plus mais rapatrient leurs investissements chez eux, les européens veulent faire la même chose, et aussi bien la chine que l’inde ou le tiers monde, tout le monde poursuit le même objectif de grossir leurs marché intérieurs et minimiser leur dépendance des exportations qui ne représentent dans le meilleurs des cas pas plus de 15% de leurs PIB. la montée de la droite partout est la recette  »gagnante » pour les économies on dirait, et le risque de recession mondiale se retrouve du coup minimisé et ou gérable en tous cas ! des firmes comme Boieng ou Apple continuent de générer des profits immenses tout en relocalisant l’industrie aux USA au lieu de la Chine, un pays comme le brésil a exigé d’Apple d’ouvrir une usine chez eux ou payer une taxe à l’importation de 35%, et ils ont ouverts l’usine brésilienne ! la prospérité de la Chine ou de l’inde se font désormais grâce à leurs marchés intérieurs depuis 2010 et non plus grâce aux investissements étrangers d’ou le nombre de millionaires et milliardaires le plus élevé sur la planète, et aujourd’hui en inde, plus de 350 millions d’indiens vivent avec un revenu supérieur et sont considéré comme une classe moyenne solide.
    Les phénomènes du Brexit, la montée et l’election de la droite partout en Europe, l’election de D. Trump aux états-unis, font face au même phénomène dans le tiers monde, y compris en Chine, en Inde et partout ailleurs, même en Afrique qui soit surpeuplée et à la queue du monde, la philosophie est celle de nationalisation ou création de pôles (afrique du sud avec les pays d’afrique australe, le Nigéria avec les pays d’afrique de l’ouest), et pour que la recession mondiale soit véritablement significative, il faudrait qu’elle interrompe les cycles de production et d’alimentation des marchés intérieurs devenu significatives et dominantes partout, même si l’afrique est dépendante des importations principalement de chine et d’amerique latine ! d’autant que les flux financiers et les capitaux transnationaux n’exercent plus la même pression sur les économies comme avant, tout le monde dans ce tiers monde possède sa planche à billet, et même en occident, l’inflation à toujours été beaucoup plus significative en Europe qu’aux états-unis !
    En europe, le chômage est deux fois plus élevé qu’aux états unis qui ont de tout temps possédé un marché bien plus flexible et doté des meilleurs outils financiers, du capital risque disponible, de l’allègement de la fiscalité aux riches et aux industriels depuis Reagan, et justement, depuis la crise de 2008, les financiers et économistes américains et européens sont unanimes et sont passé à l’acte : plus de financiarisation à outrance, plus de désindustrialisation, plus de délocalisation, plus de dumping social Chinois, Obama à commencé par traquer les capitaux américains refugiés dans les paradis fiscaux, et relocaliser les industries aux états-unis, et Trump son successeur, à quasiment fait de cette politique son cheval de troie et sa formule gagnante, tout en déclenchant la guerre avec la Chine et quiconque ne s’y soumet pas y compris les européens, faisant ainsi le bonheur de millions d’américains paupérisés et contents de retrouver du travail ! et faisant de Trump le nouveau héros célébré par toute les classes sociales au bas de l’échelle qui ne votaient même pas !
    Le capitalisme est entrain de se muer en guerre de nationalismes, de protéctionnismes, de fascisme aussi, plus personne ne veut entendre parler de baisse des barrières douanières, de libre échange, d’économies ouvertes, la gauche est battue dans le monde entier, les libéraux (socio-démocrates) détestés aussi, les conservateurs de tous poils ont pris les commandes et ne tarderont pas au Canada aussi, les producteurs de toutes tailles grands et petits veulent les voir retourner aux commandes, les chômeurs, les spéculateurs, les requins, et même les travailleurs de l’Alberta, de la Saskatchewan, de la Colombie britannique, et même en Ontario, au Québec et aux maritimes !
    la recession mondiale à venir forcera les européens de déclencher à leur tour la guerre commerciale avec les États-unis et la Chine une bonne fois pour toutes, les français et les allemands sont outrés, et se sentent trahi par les états-unis, et ont d’or et déjà commencé leur repli économique, et freiné leurs investissements en chine ou dans les pays émergeants ! Cette recession à venir affectera donc les pays qui y sont préparé le moins, le tiers monde africain, latino américain et asiatique des petits pays qui dépendent de tout encore ! et même des pays comme le Chili, l’argentine ou le brésil qui sont des champions traditionnellement du libre échange ont changé de cap et misent sur les ressources locales, la production intérieure et dépendent de moins en moins des exportations ! un pays comme le Mexique dépend encore certes de l’Aléna, il collabore avec les états-unis et se met sous sa protection économique, en plus de bâtir son marché intérieur dans une course contre la montre, sauvegardant sa place de douzième économie mondiale, et de plateforme incontournable pour les investisseurs américains…bien que jonglant avec les disparités lui même, il se propose de jouer aux garde frontières américains, et barrer la route aux  »miséreux » de l’Amérique centrale et latine !
    Ce sont les pauvres qui se la prendront dans la face cette recession à venir, car tout indique que le reste du monde entier s’y prépare et ne se laissera pas faire facilement !

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  • Sam

    Et j’ajouterai que aussi bien les Russes, que les européens de l’est encore pauvres comparé à l’Europe, en ont tous marre qu’on ne les considère pas comme des  »occidentaux » entiers et de parfaits descendants de la culture chrétienne, ils ne veulent plus être associés à ce vieux clivage communiste, ni qu’il veulent que les européens ou les américains les considèrent comme différends ! ils sont d’ailleurs en Russie et en Europe de l’Est des militants de droite de la première heure partout en occident, au canada et aux états-unis, ils alimentent le racisme et la xénophobie anti ressortissants du sud, anti basanés, et anti  »musulmans », car justement, en europe de l’ouest et en amérique du nord ou ils ont émigrés en masse depuis la chute du mur de berlin, ils considèrent l’immigration africaine, latino, maghrebine ou moyen orientale comme une compétition pour les jobs et l’accès aux ressources ! et pour l’anecdote et le cliché, partout en europe de l’est et en russie, on célèbre la culture du far west américain, les cow boys, le mode de vie américain, et on construit comme aux états unis pour faire tout comme et marquer sa réussite sociale !
    les russes comme on sait ne sait pas étrangers à l’élection de Trump, et lui même leur rend bien et n’a pas de problème à aplanir tous les différends avec la russie ! il à même été question à une certaine époque d’encourager des investisseurs américains pour investir massivement en russie et mettre à niveau l’économie russe pour la rendre similaire aux etats-unis ! chose qui se heurte à la résistance du vieil establishment russe toujours revanchard à l’égard de l’ouest et des américains!
    Bref, les russes sont riches, immensément riches, et n’ont même plus besoin d’exporter des armes ou quoi que ce soit, s’il acceptaient de diminuer les investissements dans l’armement, le nucléaire et l’espace, et s’ils de débarrassaient des oligarques mafieux qui siphonnent une grosse partie de la rente, ils transformeraient leur économie et la mettraient au niveau européen ou américain plus vite qu,on ne le pense ! mais géo stratégie oblige…et intérêts pourris des corrompu du kremlin encore vivaces, ils ne le feront jamais !

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  • Sam

    Désolé,
    Petite modification sur les chiffres des PIB mondiaux mis a jour en 2017 par la banque mondiale :
    USA 24.32%
    Canada 2.09%
    Mexique 1.54%
    Chine 14.84%
    Japon 5.91%
    Inde 2.83%
    Russie 1.8%
    Corée du sud 1.86%
    Indonésie 1.16%
    Turquie 0.97%
    Arabie Saoudite + Émirats Arabes unis : 1.37%
    Singapour : 0.39%
    Iran 0.57%
    Communauté Européenne incluant Royaume-uni 21.37% (Royaume uni tout seul 3.85%
    Brésil : 2.39%
    Argentine : 0.79%
    Colombie : 0.39
    Reste du monde : incluant l’afrique et les autres pays : 9.41%
    Source : https://foreignpolicy.com/2017/02/24/infographic-heres-how-the-global-gdp-is-divvied-up/
    Si besoin de plus de détails : https://www.visualcapitalist.com/80-trillion-world-economy-one-chart/

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    • Robert Bibeau

      @ Sam et @ tous les autres
      Tu confonds tout SAM, pardonne moi de te le dire
      1) Tu écris sans cesse LES RUSSES ou encore LES GENS DES PAYS DE L’EST etc. Ça n’existe pas LES RUSSES économiquement et politiquement parlant. Ca n’existe pas un amalgame de gens tous pareils – identique – aux intérêts (dans tous les sens du terme INTÉRÊTS) communs.
      2) Ce qui existe dans ce pays capitaliste libéralisé (sorti à peine du capitalisme totalitaire dirigiste) ce sont des russes prolétaires, ouvriers, petits-bourgeois = en grand nombre comme dans les pays occidentaux = bourgeois et des russes grands capitalistes que les « experts patentés » aiment appelés les oligarques ou ex-apparatchiks que nous nous appelons LE GRAND CAPITAL MONOPOLISTE
      3) Tout ce que tu écris comme LES RUSSES sont ceci – cela – veulent ceci et pensent cela – n’est que le salmigondis que les médias mainstream – à la solde du grand capital – radote afin de l’incrusté solidement dans le subconscient du peuple russe et de tous les autres peuples à propos des russes et des européens de l’Est.
      4) Nous ne devrions pas colporté ces mensonges. OUI, la Russie ex-capitaliste totalitaire et les pays de l’Est (la Chine y compris) en s’engouffrant TOUS dans le modèle libéral de capitalisme exploiteur (reniant leur EX-modèle totalitaire – dirigiste qui a perdu sa bataille contre le clan occidental) ont exposé leur population au mode de vie occidental pourrit – dont tu identifies des stigmates dans la propagande est-européenne comme le gaspillage – le narcissisme – la violence – les idées réactionnaires racistes et autres – etc.
      5) Tu dois comprendre que tout cela vient avec le modèle libéral – occidental de capitalisme d’État et que nous assistons à l’endoctrinement de ces populations inconscientes via les médias bourgeois de l’Est comme de l’Ouest pour reprendre une typologie qui leur est chère.
      Nous répudions cette typologie et nous avons confiance qu’aux même maux (mots) capitalistes ces prolétaires de l’autre côté du rideau de dégénérescence apporteront les mêmes remèdes révolutionnaires = laissent leur le temps d’atteindre le fond du baril comme nous l’avons atteint nous de ce côté-ci du RIDEAU DE DÉCADENCE
      Robert Bibeau http://www.les7duquebec.com

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  • Sam

    @ Robert
    Je vous l’accorde Robert, vous avez raison, mais mon point n’était pas de vouloir généraliser ou stigmatiser quiconque, c’était plus la volonté de dénoncer cette montée de la vague droite qui n’épargne pas ces pays là non plus qui me faisait déblatérer dans ce sens ! Merci

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  • Robert Bibeau

    @ tOUS
    Il est vrai que les USA font autour de 20% du PIB mondial tout comme l’Europe alors que ces deux continents ne regroupe qu’environ 700 millions d’habitants.
    Il est vrai que CHINE et Inde font 20 ou 25% du PIB mondial mais en comptant 2,600 millions d’habitants.
    Que conclure de ces chiffres ?
    Que les pays développés de l’impérialisme primitif ont atteint une grande productivité et que ces vieilles entités piétinent quand elles ne régressent pas en terme de valorisation du capital et de capitalisation globale et avec comme perspective de se disputer les marchés anciens.
    ALORS que les pays « émergents » CEUX qui entrent dans le circuit impérialiste de valorisation-accumulation du capital se retrouvent avec deux économies sur le même territoire UNE économie industrielle avancée – le long des côtes le plus souvent et UNE économie arriérée – en cours de déconstruction – coloniale – de l’arrière pays chinois et indien et qui constitue le nouveau marché à intégrer à leur économie nationale.
    Bref, l’avenir immédiat sera pour ces pays émergents qui de 20%, 25% puis 30% du PIB mondial passeront à 35% reléguant les USA et l’Europe au second rang.
    C’est l’avenir qu’il faut envisager pas le passé.
    Robert Bibeau

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