Petit test du Dr A. Coca pour dépister nos allergies ou intolérances
CAROLLE ANNE DESSUREAULT :
Au début des années 1950, le Dr A. Coca a inventé un test presque infaillible pour détecter nos allergies ou intolérances alimentaires. Il suffit de faire le test du pouls pour savoir si nous souffrons d’une intolérance alimentaire qu se définit par une réaction causée par un déficit enzymatique, ou d’une allergie qui se définit par une réaction impliquant le système immunitaire avec des des anticorps et des globules blancs) ou une sensibilité (autres sortes de réactions).
La naturopathe Élisa Labrecque, suite à sa pratique, croit que 90% de la population est atteinte de ces réactions, à divers degrés. Les effets sont multiples, tels que :
- Troubles digestifs et intestinaux ;
- Maux de tête et migraines ;
- Eczéma et autres dermatoses ;
- Sinusites chroniques ;
- Cernes sous les yeux ;
- Rétention d’eau ;
- Impression que certains aliments « ne passent pas » ;
- Troubles immunitaires, infections à répétition ;
- Calculs biliaires ;
- Asthme ;
- Troubles psychiatriques.
Même si ces signes n’ont en apparence aucun lien, ils révèlent l’incapacité de l’organisme à traiter certains aliments ingérés.
Il y a plusieurs causes à ces réactions, soit :
– La dénaturation de nos aliments ainsi que les nombreuses substances chimiques ajoutées, souvent à notre insu ;
– La cuisson excessive et fréquente ;
– Les manipulations génétiques ;
– L’absence ou les manques (déficits) de certains enzymes ;
– Une mauvaise élimination intestinale et un déséquilibre de la flore bactérienne ;
– Une mauvaise mastication, suivi d’une digestion incomplète et finalement un affaiblissement de l’estomac ;
– Le stress.
Pour découvrir les réactions de notre corps, il faut d’abord éradiquer la cause par la recherche des aliments auxquels nous sommes intolérants.
Le test mis au point par le Dr Coca est vraiment facile à faire. On surveille si notre pouls varie. Si oui, il faut découvrit le ou les aliments qui nous dérangent.
Le principe du test repose sur le fait qu’en dehors d’une émotion forte ou d’un effort, notre pouls, avec un certain champ de variation, demeure relativement stable, si bien que lorsque nous absorbons un aliment qui ne nous convient pas, il s’accélère.
Nous comprenons de ce fait qu’en évitant les aliments qui provoquent une accélération de notre pouls, nous aidons notre corps à diminuer la réaction allergique. En plus, c’est notre état de santé général qui va s’améliorer.
Le protocole du test
– 1) avant de manger, prendre son pouls pendant une minute, en position assise. On peut prendre notre pouls aussi bien au poignet qu’au cou ou à la tempe.
– 2) faire une liste des aliments consommés au cours du repas.
– 3) une demi-heure après le repas, prendre de nouveau notre pouls, et recommencer une demi-heure plus tard
– 4) Répéter les étapes 2 et 3 pendant 2 à 4 jours.
Observations
Si le pouls s’est accélèré de plus de 5 pulsations par minute, c’est qu’il y a intolérance à un ou plusieurs des aliments absorbés. L’intensité de l’accélération est proportionnelle à la sévérité de l’intolérance. Plus le pouls s’accélère, plus l’intolérance à un aliment est forte. En fait, nous ne devons plus consommer un aliment qui élève notre pouls de six points et plus.
Les aliments qu’on croit susceptibles d’être la cause du malaise devront être testés à d’autres moments pour vérifier si les résultats sont le mêmes.
L’amplitude entre le pouls maximal d’une personne et son pouls minimal est appelée « champ de variation ». Ce champ est normalement d’une valeur de 16 chez une personne non allergique. Il v de soi que le pouls normal de chaque personne est variable. Néanmoins, on considère généralement que l’allergie ou l’intolérance commence avec un pouls de 84.
Le test alimentaire peut être poursuivi pendant deux jours ou même davantage. Pour ce faire, il convient de manger une petite portion d’un aliment différent à chaque heure, en commençant tôt le matin et en poursuivant le processus pendant 12 à 14 heures en suivant les règles du protocole ci-dessus.
DE PLUS, afin d’établir des comparasions, on peut prendre son pouls :
- au réveil le matin (avant de s’asseoir)
- avant les repas
- trois fois après chaque repas, à des intervalles d’une demi-heure.
Le pouls au réveil est considéré comme notre pouls de base.
Pour les fumeurs
Pour que le test soit fiable, il faut arrêter de fumer au moins 24 heures avant de faire le test, et poursuivre sans fumer pendant la durée des prises de pouls. En partant, considérons que la cigarette fait augmenter le pouls).
La fiabilité des résultats
Si on procède avec rigueur, le Dr Coca estime que les résultats seront exacts.
Lorsqu’un aliment est ciblé comme déclencheur d’une allergie ou d’une intolérance alimentaire, pour s’en assurer, le Dr Coca recommande de le manger indépendamment des autres et de refaire le test uniquement avec lui.
Cett formule simple et gratuite vaut la peine d’être essayée.
NOTE – toutes mes excuses pour le 4e article sur le Conte du 3e chimpanzé que j’ai reporté à la semaine prochaine
SOURCES :
COCA Dr Arthur F., Dépistez vos allergies en prenant votre pouls, Éditions Stock 1983
Santé Nature Innovation
Wikipedia
(The Coca pulse test)
Extraits de l’article de Elisa Labrecque, naturopathe