Golfe Persique: la France dans un piège à haut risque
En créant sa coalition navale anti-Iran, la France a-t-elle bien réfléchi aux risques auxquels s’exposent ses troupes ? Une simple étincelle pourrait déboucher sur un conflit ouvert, l’Iran ayant affirmé à maintes reprises que les pays de la région sont majeurs et vaccinés et qu’ils n’ont nullement besoin que l’Amérique ou la France viennent fourrer leur nez semant désordre et tension… Cette semaine, le Danemark a annoncé vouloir rejoindre la France et les Pays-Bas pour « assurer la sécurité de cette stratégique voie maritime ».
En vertu de « la loi sur le contrôle de l’entrée des détroits », l’Iran surveille de près l’entrée de tous les navires étrangers dans les eaux du golfe Persique », a affirmé le commandant de la marine du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI).
« La marine du CGRI observe les navires étrangers qui entrent dans le golfe Persique en leur demandant leur nationalité, le type de leur navire et leur destination », a précisé le contre-amiral Ali-Reza Tangsiri, commandant de la marine du CGRI. « Tous les navires, même les navires américains, ont répondu à nos questions », a-t-il ajouté.
« L’observation des navires étrangers dans le golfe Persique revient de droit à la RII. Le golfe Persique appartient aussi bien à l’Iran qu’aux autres pays riverains. Étant donné que l’entrée du détroit d’Hormuz est située dans les eaux territoriales de l’Iran, nous avons le droit d’interroger les navires », a indiqué le contre-amiral Ali-Reza Tangsiri.
Robert Bibeau, éditeur du webmagazine Les7duQuébec, et Mikhail Gamandiy-Egorov, analyste-chroniqueur à l’agence Observateur Continental, nous donnent leurs avis.