Sanders déclare au New York Times qu’il envisagerait une frappe préventive contre l’Iran ou la Corée du Nord
Le héros de la « goche » fait une boulette
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Et vlan, le héraut de la « goche » mondiale sort ses crocs de militariste, le héros de la petite-bourgeoisie réformiste radicalisée – parce que saquée et paupérisée – vient de prendre ses marques face au grand capital yankee. Un profond silence médiatique gauchiste atteste que les bobos ont marqué le coup et regardent pudiquement ailleurs avant de reprendre la diffusion de leurs flagorneries à propos du candidat socialiste Bernie à l’investiture du grand parti Démocrate impérialiste – le parti réactionnaire qui fut à l’origine de la plupart des guerres d’agression américaine dans l’histoire. Rappelons que c’est le Démocrate Kennedy qui lança la guerre du Vietnam (après le débarquement raté de la Baie des cochons à Cuba), et que ce fut le Républicain Nixon qui désamorça cette guerre génocidaire.
Pourtant, la gauche compromise sous l’étendard socialiste-militariste de Bernie Sanders reconnait que le sénateur millionnaire a gagné le vote populaire dans les deux États du New Hampshire et de l’Iowa lors des Primaires en se pavanant en tant qu’«opposant» et «contestataire» à la guerre (sic). Condamnant l’assassinant criminel du général iranien Quassem Soleimani le mois dernier, l’opportuniste Sanders a été le plus ardent des candidats démocrates critiquant l’acte de Trump. Son nombre de soutiens s’est accru au fur et à mesure qu’il gonflait sa rhétorique antiguerre assistée par sa piétaille de « goche ». Sanders, le sénateur démagogue, a rappelé de manière répétée son vote contre l’invasion de l’Irak en 2000, rappelant aux électeurs lors du débat présidentiel en Iowa le mois dernier : «J’ai non seulement voté contre la Guerre, mais j’ai aussi aidé à l’effort contre celle-ci». (1)
Il faut comprendre qu’en ce temps-là l’investiture Démocrate à la présidentielle n’était qu’une lointaine et improbable perspective. La crise économique s’amorçait et la droite républicaine était aux commandes de l’appareil d’État bourgeois avant que les faiseurs d’élections bidon n’appellent au pouvoir politique puéril l’alternance de « goche » Démocrate (le couple maudit Clinton, puis l’Afro-Américain Obama), qui poursuivront les politiques d’austérité des premiers. Blanc bonnet ou bonnet blanc, à l’électorat crédule de faire son choix.
La duplicité du parvenu
Les réponses fournies par Sanders lors du sondage publié par le New YorkTimes montrent le vrai visage de celui qui ayant gagné trois primaires « se voit déjà tout en haut de l’affiche en trois fois plus gros que n’importe qui son nom s’étale« . Au cours de ce sondage Sanders monte au créneau afin de rassurer la communauté des services secrets et les militaristes et l’élite financière (leur patron à tous) sur sa loyauté de sénateur à l’impérialisme étasunien et à ses capacités de déployer la force militaire et à tuer pour exterminer l’ennemi, le concurrent, le récalcitrant et le résistant.
La chose la plus significative est probablement sa réponse à la troisième question du sondage du NYT :
Question : « Pourriez-vous envisager d’employer l’armée afin d’engager une frappe préventive sur les essais nucléaires Iraniens ou Nord-Coréens ? »
Réponse : « Oui ».
La question suivante est précédée par une autre une réponse absolument dans la ligne des politiques de guerre d’Obama, la première administration sur deux mandats qui présida à une guerre ininterrompue.
Question : « Pourriez-vous envisager d’utiliser la Force militaire pour une intervention humanitaire ? »
Réponse : « Oui ».
Une équation à deux vecteurs et une seule inconnue
Comme pour chaque élection bidon depuis l’adoption de la constitution américaine, la mascarade électorale américaine met en scène une alternative qui à la fin revienne au même : « embrasser un avenir social-démocrate plus égalitaire avec Sanders, ou continuer sur la voie du néolibéralisme avec Buttigieg (ou Klobuchar). Ce choix est mis en évidence par la nature de leurs campagnes. Bernie le démagogue a pris le temps de se joindre à la grève des enseignants de Chicago et refuse d’accepter l’argent des milliardaires, argüant qu’ils sont une force corrosive dans la politique américaine. Buttigieg, représente le méchant polichinelle charger de consolider le vote de Sanders. Il a reçu des soutiens financiers de la part de 40 milliardaires et a organisé une étincelante collecte de fonds dans une cave à vin exclusive de la Napa Valley, où les invités se sont vu servir des bouteilles de vin à 900$. » (2) Pendant ce temps, les médias d’entreprise vantaient Klobuchar pour son opposition indéfectible à pratiquement toutes les lois progressistes, y compris l’assurance-maladie pour tous, le New Deal vert et la gratuité des frais de scolarité dans les collèges publics; le nouveau rêve américain, cinquante ans après la Suède et le Canada, et que la « goche » voudrait vendre à la population étasunienne désespérée, mais que la vieille génération, qui en a déjà vu des gauchistes du paradis perdu, refuse d’avaler. Le paradis socialiste ne peut fleurir dans l’enfer capitaliste.
Mascarades électorales et élection bidon
Depuis longtemps, la classe prolétarienne américaine boude systématiquement ces élections bidon truquées, manipulées, « paquetées », disait mon père ouvrier soudeur de la construction navale, car l’expérience centenaire a enseigné aux ouvriers qu’avant l’élection le candidat t’appelle « fiston », ou même « camarade », et après l’élection il ne se rappelle plus de ton nom. Quand bien même l’élu bien intentionné voudrait révolutionner les rapports sociaux, il en serait bien incapable face à l’immense système pétrifié, inamovible qu’il nous faut renverser.
NOTES
2. « Il existe une corrélation de plus en plus étroite entre l’âge et la classe sociale aux États-Unis (sic), car de plus en plus de jeunes, nés du mauvais côté de la crise financière de 2008, sont exclus du rêve américain. Ceux qui ont grandi dans des décennies où l’université, les soins de santé et l’immobilier étaient bien moins chers ont pu s’enrichir et éviter de s’endetter lourdement comme la jeune génération. La dette totale des prêts étudiants s’élève actuellement à plus de 1600 milliards de dollars, un chiffre que M. Sanders prévoit d’annuler complètement. La moitié des jeunes pensent que le rêve américain est mort, et la majorité d’entre eux embrassent le socialisme. » https://lesakerfrancophone.fr/les-primaires-du-new-hampshire-brossent-un-tableau-de-la-guerre-des-classes-contemporaine-aux-etats-unis
HYPOCRISIE TALMUDIQUE.
LORS DES ELECTIONS PRESIDENTIELLES ,IL AVAIT DÉCLARÉ TOUTES SES CONDAMNATIONS SUR LES CRIMES COMMIS PAR ISRAËL .
@ Tous
Comme nous pouvions le prévoir cet article provoque tout un émoi parmi la gauche réformiste qui aimerait bien sauver le capitalisme en le rafistolant et le rapiéçant comme le propose le millionnaire Sanders. On m’accuse de taupe d’agent de police, de diffuseur de « fake news » … la go-gauche est toujours à la mode du jour et l’État lui a dit de se méfier des « fakes news » alors sans même savoir de quoi il retourne – si une information leur déplait ou détruit leurs illusions sur le socialiste Bernie Sanders = alors ils brandissent l’anathème suprême = « fake news » Ils sont devenus des larbins de Donald Trump.
NON un sondage distribué à tous les candidats démocrates que chacun répondait par écrit et dont les résultats ont été diffusés largement n’est pas un « fake news » et si c’en était une alors Bernie Sanders aurait le loisir de répudier cette nouvelle publiquement = CE QU’IL NE FAIT PAS AU CONTRAIRE.
Ce matin Sanders participe à la « fake news » relative à l’ingérence de Moscou dans les élections américaines. Moscou sait très bien que le candidat qu’il pourrait supporter est assuré de perdre et je doute qu’il ose donner le baiser de Juda à Bernie Sanders.
Les USA qui s’ingère dams les élections de tous les pays particulièrement au tiers monde sont mal venus de faire des remontrances à quiconque.
Voilà ce que Sanders devrait répliquer à ses patrons organisateurs d’élections bidon et ça ce n’est pas un « fake news »
J’ai vu pire. Appeler la dictature ricaine, démocratie!
Oui Bernie Sanders est un militariste. Mais non tous les Democrates n’ont pas été des va-t-en-guerre. JFK s’opposait à la guerre du Vietnam, et c’est son assassinat qui a ouvert la porte à la guerre. L’opération de la Baie des cochons, en avril 1961, avait été planifiée avant son arrivée au pouvoir, et il avait été placé fait au fait accompli. Suite à cela, d’ailleurs, il avait viré Allen Dulles, le patron de la CIA, ordure parmi les ordures, l’homme qui avait organisé la « ligne des rats », pour l’évacuation des dignitaires nazis vers l’Amérique latine…
@ Abrial
Sorry camarade mais TOUS les démocrates ont été – sont et seront des va-t’en-guerre aux ordres du grand capital yankee militariste.
La Baie des Cochons Kennedy pouvait dire NON il était président et on lui a demandé le feu vert avant de tenter d’envahir – l’affaire des missiles russes Kennedy n’a pas hésité à lancer l’humanité dans une confrontation effroyable – c’est Kroutchev qui a sauvé le monde du nucléaire et au Vietnam Kennedy a doublé le contingent américain d’occupation avant d’être tuer par ses accolytes
Sorry man et je ne parle pas des autres exactions de ton héros
Robert Bibeau
On sait tres bien ce que donne le socialisme il n’y a qu’à regarder l’état lamentable de l’économie dans ces pays, ensuite on devrait mettre un age limite pour les candidats, disons 65 ans, ce ne sont plus des vieux mais des fossiles, et interdire qu’un candidat se serve de son argent pour financer sa campagne, apres tout bloomberg pourrait simplement offrir de l’argent à ceux qui votent pour lui ce serait plus le fun mais à mon avis ce vieux schnock est en train de foutre son pognon par les fenetres.
LE TEXTE DU SONDAGE DU NEW-yORK tIMES EN ANGLAIS
https://www.nytimes.com/interactive/2020/us/politics/bernie-sanders-foreign-policy.html?fbclid=IwAR0B4PzEM4pgehA_O_HsWpeQvz4buaW4EaCevTJ65f5_DDP_49dly_K8BNY
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