Narcissisme, estime de soi, exhibitionnisme
YSENGRIMUS — À l’ère d’Instagram et des égoportraits en pagaille, on relance dans tous les sens la question du narcissisme. On le fait sans trop de rigueur d’ailleurs. On dégoise sur le narcissisme à tort et à travers, pour tapageusement le réprouver et, surtout, sans le définir. Tout le monde, y compris nos Narcisse contemporains, semblent faire massivement consensus pour dénoncer le narcissisme… enfin, celui des autres. On se gargarise notamment, à tort et à travers toujours, avec la notion de pervers narcissique, sensée vous définir en long et en large le manipulateur emmerdeur chronique (qui lui, existe indubitablement d’autre part, hein, là n’est pas la question). Du grand n’importe quoi conceptuel en quadraphonie.
Alors, bon, tout le monde affecte ouvertement de réprouver le narcissisme. Par contre, on fait aussi largement consensus collectif pour promouvoir l’estime de soi (self-esteen). Nous vivons une époque qui ne valorise plus l’autodénigrement ou l’auto-flagellation. Le respect de soi est considéré comme une attitude primordiale et rien n’est plus attirant et charmant que la sacro-sainte confiance en soi. On opère donc, ouvertement et sans complexe, dans un dispositif qui dénigre lourdement le narcissisme mais valorise fortement l’estime de soi. Et comme la force conceptuelle est largement remplacée, de nos jours, par la lourdeur moraliste (yay yay, nay nay, j’approuve, je réprouve, le positif, le négatif, etc… niaisage de pense-petit et de juges et jugesses de bastringue), on se retrouve souvent en pleine tautologie circulaire, sur cette question primordiale. Analysez attentivement les développements contemporains sur ces questions, ce sera pour observer que le tout se ramène à nous raconter que le narcissisme est une estime de soi que je réprouve et que l’estime de soi est un narcissisme que je aprouve. Redisons-le: on est en pleine tautologie circulaire.
Comme le yay yay, nay nay, j’approuve, je réprouve ne fondent en rien une validité définitoire minimalement opératoire, il y a lieu de se poser la question. Qu’est-ce qui distingue, effectivement et objectivement, le narcissisme de l’estime de soi? Moi, j’aime les deux en ce sens que les deux m’intéressent et ne font pas, chez moi, l’objet d’une réprobation ou même d’une approbation particulière. Je formule donc la distinction très nette que j’établis entre les deux sur des critères descriptifs et factuels (sans jugement de valeur).
Le narcissisme est une pulsion, une pulsion d’amour pour soi. Cette pulsion ne niaise pas avec les détails comportementaux ou sociologiques. Souvenons-nous de la légende. Narcisse, seul dans le bois, voit quelqu’un dans un lagon. Il tombe en amour avec son reflet, sans réfléchir. Il n’est pas très informé, du reste. Il prend son objet d’amour pour une fille, pour quelqu’un d’autre alors que c’est lui-même. Le narcissisme est la fascination hédoniste pour ce qui est dans notre miroir. Une attirance. Un amour inconditionnel, informe, primitif et totalement non ratiocinant.
L’estime de soi est une doctrine. C’est une vision du monde et une vision de soi dans le monde. C’est quelque chose que l’on apprend, que l’on acquiert, que l’on perfectionne. L’estime de soi est un programme élaboré, qui s’explique, s’analyse et se justifie. C’est un bilan d’existence, une harmonie avec ce que la vie a fait de nous. L’estime de soi, même si elle se ratiocine amplement, n’en est pas moins parfaitement intense, configurée, d’un bloc. L’estime de soi est une connaissance, un calcul presque. Elle implique une précision, une justesse de vue, une mesure.
Si on cherche à articuler les deux notions entre elles, on dira que le narcissisme est une estime de soi qui s’ignore et que l’estime de soi est un narcissisme bien en contrôle. L’estime de soi tempère le narcissisme par la modestie. Le narcissisme exalte l’estime de soi dans la fascination. Autre fait crucial, le narcissisme est privé. L’estime de soi est sociale. Assumons aussi que le narcissisme est largement sexy, sexuel, sensoriel, hédoniste, voire onaniste. L’estime de soi est sociologique, ethnographique, mentale, costumée, interactive, mondaine. On pourrait aussi suggérer que le narcissisme est une tendance enfantine, atavique, primitive et que l’estime de soi est une vision adulte, construite, conclusive. Le narcissisme est initial, printanier, c’est une ouverture, une découverte de soi. L’estime de soi est plus conclusive, sereine, automnale. C’est une analyse, une assomption, un bilan.
J’ai parlé ailleurs du narcissisme masochiste, notamment chez les femmes. Il y a aussi, indubitablement une estime de soi contrainte, surfaite, mimée. Il faut bien comprendre que narcissisme et estime de soi ont un trait commun. Ils font assez peu état de l’autocritique. Le narcissisme ne voit pas l’autocritique. Il aime l’être du miroir et c’est inconditionnel. L’estime de soi est plus circonspecte en matière d’autocritique. Elle assume que quand on se compare, on se console et elle met les points valorisant en relief, réservant les insatisfactions pour les soubassements bien gérés de l’ego. Le narcissisme est autoporteur. L’estime de soi est autopromotionnelle.
Et cela nous amène à la troisième variable de l’équation, l’exhibitionnisme. On le confond souvent avec le narcissisme. C’est un tort. Narcisse est tout seul, dans la forêt. La fausse fille du lagon est sa seule rencontre. L’exhibitionnisme, pour sa part, est un exercice social et ce, imparablement. Je dirais même que c’est un rapport de force social. S’exhiber, c’est combattre les autres, s’évertuer à les diminuer, les réduire, les humilier, les rendre jaloux, les prostrer. La rencontre du Camp du drap d’Or, encore et encore. Je n’ai pas besoin d’expliquer sans fin cette propension aux tenants et tenantes de la culture Instagram.
Ces trois tendances, narcissisme, estime de soi, exhibitionnisme, peuvent parfaitement se modulariser. Ceci pour dire que l’une peut tout à fait exister sans les autres. Jetons un petit coup d’œil sur certains des résultats du calcul de cette modularité.
Narcissisme sans estime de soi. C’est justement le narcissisme masochiste dont j’ai parlé ailleurs. La personne (souvent une femme) n’aime plus l’être du miroir mais le déteste. La fascination perdure mais on hurle de colère au miroir plutôt que de jouir de soi. Tous les gens qui se trouvent laids sont des Narcisse masochistes. Ils sont mécontents d’eux et très malheureux.
Narcissisme sans exhibitionnisme. Le narcissisme a une dimension privée, forte et profonde. C’est ce qu’on fait seul devant son miroir et qu’on ne partagerait avec absolument personne. La dimension sexuelle, masturbatoire notamment, est particulièrement accusée ici. Mais plus innocemment, on peut aussi penser à ceux et celles qui chantent, tout seuls, sous la douche.
Estime de soi sans narcissisme. C’est le narcissisme serein, maturé, patiné par les saisons et l’expérience. Heureux de soi, en paix devant soi-même, dans ses grandeurs comme dans ses limites, on ne s’aime pourtant plus comme au premier jour. L’ancienne passion de Narcisse s’est transposée en belle amitié. L’estime de soi n’est plus passionnelle. Elle est simplement éclairée.
Estime de soi sans exhibitionnisme. Des tas de personnages anonymes qui sont bien avec eux-mêmes sont parfaitement discrets et indiscernables. Ce sont les petites gens à la fois sereines et sans histoires. Spinozistes naturels, ils ne recherchent ni la notoriété ni les honneurs. Ils cultivent leurs jardins et s’occupent de leurs pairs. On les adore et ce, sans trop savoir pourquoi.
Exhibitionnisme sans narcissisme. Ça, ce sont les acteurs, les danseurs et les musiciens professionnels. Les vrais gens du métier du spectacle, hein, pas les stars foutues de la téléréalité. Observez les danseurs et les acteurs vraiment formés. Ils sont parfaitement à l’aise de s’exhiber, en méthode et sans auto-fascination. Un musicien montre sa musique sans se montrer soi-même.
Exhibitionnisme sans estime de soi. Alors, là, surtout à notre époque, c’est la tempête tonitruante. Des tas de gens ressentent le besoin de se montrer pour qu’on les aime et c’est bel et bien de ne pas s’estimer soi-même. C’est la recherche insatiable de l’attention renouvelée de l’autre pour compenser un auto-dédain compulsif et morbide. C’est le mal du siècle.
Par-delà toutes ces distinctions cruciales, descriptives et objectives, narcissisme, estime de soi et exhibitionnisme ont un trait commun majeur. Ce sont des particularités de la civilisation bourgeoise. Plus précisément, ce sont les principales formes qu’adopte l’individualisme bourgeois. Je peux vous assurer que ces catégories sont historiquement transitoires et qu’un jour, quand le sens civique et collectif aura vraiment cours, dans quelque chose comme une civilisation socialiste, ces trois notions paraitront intrinsèquement indécodables et hautement archaïques et mystérieuses. Un jour viendra.
Aie ! je me sent visé ! J’emploie assez souvent je dois admettre ce terme de narcissisme péjorativement, et je n’ai pas osé aborder ce point que j’ai très bien relevé lors de votre dernier billet sur le même sujet aussi…je me suis défilé comme on dit ! pourquoi ? parce que bien que je doive vous donner entièrement raison sur ces concepts basiques et primaires du narcissisme que vous définissez ici, dans ma tête, mon expérience, mon vécu et ma déception avec certaines personnes, je l’associes à de l’égoïsme pur et dur, pire, à une sorte de névrose dangereuse, une psychose, un bilan que j’ai pu tirer des mauvais coups, voire sales coups que j’ai reçu de ces personnes, que je juge aussi comme de l’ingratitude, de la non réciprocité de la loyauté en amitié, en collaboration d’équipe, ou en amour ! aussi bête que cela ! et d’ailleurs, je ne suis pas le seul, les psychanalystes modernes ont carrément mis le »narcissique » avec le sociopathe et le psychopathe sur la même trajectoire de nuisance, le narcissique est ainsi souvent associé au couple, ou l’amitié (dans ma tête c’est devenu quasiment systématique en plus), en vous mettant en garde à l’égard du conjoint ou la conjointe »narcissique », de même que l’ami ou l’amie »narcissique » mais c’est en fait »l’égoïste-narcissique psychotique » qu’on désigne par là, calculateur, malade aussi car on suppose être une personne qui souffre de sa propre trajectoire mais qui n’en parle pas, ne cherche pas à se soigner ou se confier ou revoir ses défauts ! d’ou la comparaison et rapprochement qu’en font les psychanalystes aujourd’hui avec le sociopathe et le psychopathe aussi, pour dire que les trois ont en commun l’absence totale de remords par exemple lorsqu’ils font tord à quelqu’un d’autre…comme un signe ou un début qui mènera vers de fâcheuses conséquences, et donc pour »apprendre à les reconnaître » et s’en débarrasser ! et le plus surprenant est que ce n’est pas faux ! le sociopathe lui, ils le définissent comme un »narcissique » aussi à la base mais qui a du mal à composer avec la société à j’extrême, mais qui le cacherait aussi ! bref, le psychopathe trônant au sommet, intègre des points communs chez les deux »narcissique » et sociopathe à tel point de se détacher totalement de tout sentiment sincère ça ne l’intéresse pas ou plus…selon le cheminement aussi bien de la personnalité que du vécu ! mais les trois sont définis on dirait comme un traumatisme profond qui conduit parfois au pire!
j’admets donc que ce qui a contribué à rendre ce terme de narcissisme aussi péjoratif est non seulement les références un peu simplistes à la psychanalyse (on parle de Jung et même pas de Freud mais ça veut rien dire là non plus), mais donc son association avec les comportement excessifs, voir maladifs ou »dangereux » car dénués de sincérité et de réciprocité (égoïsme excessif et égocentrisme) et les mettre en contexte dans un couple, une amitié, une collaboration professionnelle (ou des rapports entre membres d’une même organisation » ou carrément dans le fléau des crimes, meurtres, voir les auto mutilations et autres clichés sensationnalistes ou exagérés associés aux maladies mentales… bref, il faut dire que la culture populaire aussi et celle du cinéma d’horreur ou de tueurs en série, et la psychose collective que cela à dû entraîner ont du jouer leur rôle !
Votre billet en somme serait jugé par tout ce monde là hystérique comme quasiment »romantique », la définition exacte du narcissisme que vous en faites aussi !:))) et je pense d’ailleurs qu’à notre époque ce n’est pas seul terme qui a vu son sens totalement déformé ou exagéré ou travesti ou simplement faussé si on veut, et utilisé à tord et à travers ! il doit y en avoir des tas ! et c’est pas pour rien que vous êtes linguiste, écrivain aussi, car figurez-vous que chez la majorité des gens qui font la même erreur que moi, lire un texte qui évoque le narcissisme authentique et véritable est totalement compréhensible et acceptable…on a tout à coup aucun problème avec ! :))) mais mettez-le dans la bouche de quelqu’un qui se plaint d’un conjoint, d’un collègue, d’un patron ou d’un ami et là on le croit sur parole, on imagine que le pire le guette, et on retourne à la case départ !:)))
Merci encore pour ce billet et cette autre leçon basique mon cher ! Mea culpa si j’en abuse moi-même !
La réalité que vous évoquez existe bel et bien. Comportementale et pulsionnelle c’est de l’ÉGOCENTRISME. Érigée en système de pensée, en doctrine, cela devient le fameux ÉGOTISME… dont on parle trop peu mais qui existe beaucoup.
Quand la psychologie populaire, évoquant notamment les relations de couple, parle, à tout va, de pervers narcissique, ce qui est sommairement évoqué ce serait un narcissisme perverti, hypertrophié, boursouflé. Conceptualiser ainsi, c’est jeter Narcisse avec l’eau du bain. Quant à votre patron, sauf si vous l’avez vu nu devant un miroir, le qualifier de narcissique, c’est de la psychanalyse de troquet, sans plus. Votre patron, comme bien des patrons, est probablement plutôt atteint d’ÉGOMANIE.
la psychanalyse de Freud ou de Jung d’ailleurs n’a rien avoir avec l’ignorance aussi bien des gens qui utilisent le terme à tord et à travers que celle de ces psychanalystes d’officine modernes probablement de pacotille aussi…quoique ! Chez Freud comme chez Jung le narcissisme, c’est uniquement en rapport avec l’enfance, la sexualité, l’amour de soi même en évoquant les névroses ou psychoses ou perversions sexuelles ou autres ! et c’est la preuve que nous vivons une époque ou même la langue et le vocabulaire on dirait doivent s’adapter à nos lubies, nos angoisses, nos défaillances et notre ignorance par dessus tout ! je vous l’accorde !
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J’ai dû citer le »patron » par erreur car il ne rentre effectivement pas dans cette catégorie ! mais j’ajouterais en effet que l’égocentrique ou »l’égotique » est devenu le »narcissique » lambda de notre époque on dirait sur le plan de la psychanalyse et des rapports avec les autres! je pense que l’une des raisons que je n’ai pas cité entre autre, en est tout simplement le changement des rapports sociaux, et la radicalité qui les caractérise ! car l’égocentrique en théorie et à la base, il ne cherche pas nécessairement à cacher ou camoufler ses défauts car il agit, s’exprime et échange avec le monde presque en toute transparence et en »bonne conscience » selon lui, alors que cette nouvelle catégorie d’égocentrisme propre à notre époque cherche à tromper, à se vendre, à dissimuler, à se présenter et gérer ses relations avec les autres sous une fausse apparence, presque comme une schizophrénie et c’est d’ailleurs souvent le cas ! il approche son ami, comme il approche son amant, son collègue, comme une étape pour atteindre un but, puis il passera à autre chose à quelqu’un d’autre qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau et qui lui était inaccessible au départ ! et c’est cette grande maîtrise de cet art de tromper l’autre, au point de paraître y croire lui même, car il n’hésitera pas à révéler une part de sa personnalité, se confier aussi sur une part de lui, mais pas sur ce qui le compromettrait bien entendu et qui soit assez grave et sérieux pour le remettre en cause ! d’ou, cette ruée vers le terme de »narcissique » même en psychanalyse pour être mijoté à toutes les sauces !
Le capitalisme, la radicalité des changements dans nos rapports sociaux qu’il entraîne, l’individualisme, la volonté de sortir du lot, surtout lorsqu’on a quelques atouts, qu’ils soient intellectuels, artistiques (j’ai eu un ami virtuose du Luth reconnu, mais une vraie punaise et égocentrique à l’extrême, que je qualifiait aussi de narcissique…tous ceux qui l’ont connu de très près comme moi en disent la même chose, et souvent on l’aborde dans nos conversations pour rire justement des excès et autres sales coups qu’il nous a fait tous :))) ), pour certaines femmes, des atouts physiques aussi, bref, conjugué à cette notion de doutes et difficultés pour ré-établir l’estime de soi, font que beaucoup de gens carburent à »l’égotisme », et se laissent guider par leurs pulsions, leurs psychologie qui n’a pas tout à fait les deux pieds sur terre et leurs indépendance et pouvoirs acquis qu’ils n’hésitent pas à utiliser pour bafouer les droits des autres, blesser les autres ou parfois leur occasionner des blessures ou injustices irréversibles !
Bref, heureusement, capitalisme ou pas, l’humain, l’adulte, responsable, engagé, sincère, authentique et assumé ne cessera jamais de vouloir connecter avec ses semblables, sincèrement et de tout cœur, aimer et apprécier avec ses tripes, et sans avoir ni attentes ni calculs autres que de bâtir des amitiés, et un cocon social envers qui il se reconnaît et s’identifie et qu’il considérera comme partie de son vécu et raison d’être… (les chansons de Brassens sur les copains me viennent à l’esprit là)…mais alors on dirait que ce foutu capitalisme réussit de plus en plus à tout faire foirer, de l’amour conjugal, à empêcher la communion et les relations entre copains et amis. je m’en était déjà rendu compte dans mon pays d’origine, mais là, ici au Canada ou en occident en général, c’est encore pire on dirait, bien que les gens y soient foncièrement bons, sympas, et tout à fait équilibrés, on les empêche ou leur interdit on dirait de se fréquenter, d’avoir une vie sociale avec les autres ou de sociabiliser, car on les a soumis à l’esclavage du travail qui les exploite, au diktat de l’argent, des dettes, des angoisses de se retrouver dehors, tout en essayant de leur inculquer les mauvaises valeurs afin de les intégrer dans leur vie comme si c’était des vertus en soi ! dès lors qu’ils prennent conscience de ce piège et cette fraude sociale, il y a ceux qui continuent de profiter de la vie et vouloir sociabiliser et connecter sincèrement avec les autres, et ceux qui bien entendu succombent à la tentation de l’égocentrisme, conscient, assumé, sans concession et sans pitié au final pour soi même !
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