Appel à une mission humanitaire au Québec par le PM
photo du JOURNAL DE QUÉBEC DU 15 AVRIL 2020
CAROLLE ANNE DESSUREAULT :
L’ÉVOLUTION MONDIALEMENT, au CANADA et plus particulièrement au QUÉBEC DU COVID-19 EN CETTE MI-AVRIL 2020
MONDIALEMENT – 2 047 731 cas d’infection qui ont causé 133 354 décès.
AU CANADA – 28 3796 cas d’infection qui ont causé 1 058 décès. AU QUÉBEC – 14 860 cas d’infection qui ont causé 487 décès. Bref survol en Europe sur les pays les plus affectés FRANCE 106 206 cas, 17 167 morts / ESPAGNE 177 789 cas, 18 713 morts / ITALIE 165 155 cas et 21 645 morts / ROYAUME-UNI 98 476 cas, 12 868 morts / IRAN 74 877 cas, 4 683 morts / BELGIQUE 33 573 cas, 4 440 morts / PAYS-BAS 27 419 cas, 2 945 morts / SUISSE 26 264 cas, 1 238 morts / SUÈDE 11 927 cas, 1 203 morts / ETATS-UNIS 636 591 cas, 27 808 morts |
UN VIBRANT APPEL DU PREMIER MINISTRE DU QUÉBEC, M. FRANÇOIS LEGAULT, TRANSMIS AUJOURD’HUI AUX MÉDECINS GÉNÉRALISTES ET AUX MÉDECINS SPÉCIALISTES : « J’EN APPELLE AU SENS DU DEVOIR DES MÉDECINS »
Parce qu’il y a actuellement une urgence nationale à s’occuper du feu destructeur qui s’est emparé dans un grand nombre de CHSLD (Centre hospitalier soins de longue durée), de résidences pour personnes âgées et aussi dans des CHSLD privés non conventionnés.
On manque de préposés et d’infirmiers-infirmières. C’est pourquoi le PM en appelle autant aux médecins de famille qu’aux spécialistes. OUI, il leur demande de s’investir en remplissant des tâches qu’ils ne font pas habituellement, soit les tâches d’une infirmière.. Évidemment, ils seront rémunérés sous la forme de modalités de forfaits
Quant aux infirmiers et infirmières, on pourrait leur demander de remplir les fonctions d’un préposé aux bénéficiaires
Chaque année des médecins remplissent des missions humanitaires à l’étranger. Mais, aujourd’hui, a dit la ministre de la Santé, Mme McCann, la mission humanitaire est au Québec !
Sur les 2600 résidences à travers le Québec, 41 sont jugées critiques et sont sous surveillance.
Au Canada, les décès des aînés atteignent un peu plus de 50 % des cas tandis qu’au Québec, c’est 70 % des décès. C’est au Québec qu’on retrouve le pourcentage le plus élevé de décès de personnes âgées.
En tout, chez-nous, 2 262 cas ont été recensés dans 343 résidences. Sur les 487 décès au Québec, 305 proviennent de personnes de plus de 70 ans.
Le CHSLD privé Herron mis sous tutelle
Le cas du CHSLD Herron a fait réagir beaucoup de personnes depuis vendredi dernier. Depuis le 13 mars, 31 décès ont eu lieu, dont 21 cas probablement reliés au coronavirus. Le premier Ministre, François Legault, a parlé samedi de négligence. On aurait retrouvé des patients dans leurs excréments, couches pas changées, certains souffraient de la soif.
CHSLD privé non conventionné reçoit 150 patients. Les honoraires varient entre 3 000 $ et 10 000 $ par mois pour un patient.
Les dirigeants du CHSLD Herron nient leur responsabilité et accusent le ministère de la Santé et le CISSS de l’Ouest de la Ville. La résidence manquait de personnel. Sans doute ce point est-il véridique. Pourtant, étant donné le prix élevé des honoraires pour bénéficier d’une place dans cette résidence et de soins adéquats, il me semble que dans des cas graves qui mettent la vie des gens en danger, il est nécessaire d’embaucher des professionnels même à un prix supérieur à celui payé à un simple préposé, au moins tant que la situation n’est pas rétablie et qu’elle ne met pas en danger les patients.
Quoi qu’il en soit, trois enquêtes sont en cours. Une du coroner pour déterminer les causes et les circonstances des décès. Également, une enquête de la section des crimes majeurs du SPVM (Service police ville de Montréal), et une troisième du ministère de la Santé sur le fonctionnement et les ressources de la résidence. Le ministère reproche à la maison Herron d’avoir refusé de lui transmettre les dossiers confidentiels et médicaux des patients et d’avoir négligé de révéler la gravité de la situation des nombreux décès qui se sont produits à partir du 13 mars 2020. Le ministère n’aurait reçu les informations que le 9 avril.
Une faille dans l’application des critères pour protéger les aînés dans le cas du président du CHSLD Herron
Pour protéger les aînés, Québec impose depuis des années la vérification des antécédents criminels des employés et gestionnaires de foyers pour personnes âgées. Ce qui est tout à fait légitime.
Lorsqu’une personne a commis un crime jugé incompatible avec un travail auprès d’une clientèle vulnérable, soit auprès d’enfants, soit auprès de personnes malades et âgées, elle ne devrait pas être autorisée à œuvrer dans ce secteur. Rappelons qu’en 2011, la ministre pour les aînés, Marguerite Blais, avait jugé inacceptable qu’un ancien motard criminel travaille comme concierge dans une résidence privée pour personnes âgées.
Or, voici que le fondateur du CHSLD Herron, Samir Chowieri, président du groupe Katasa, un homme qui possède sept résidences pour personnes âgées au Québec, dont celle du centre Herron, a un passé douteux en termes d’éthique, d’honnêteté et de service humanitaire.
Voici une déclaration sous serment du parcours de Samir Chowieri rédigée par un enquêteur de la Gendarmerie Royale, David Wilson, en 1994 – un document dont a obtenu copie La Presse, et qui n’a jamais été testé devant les tribunaux.
« M. Chowieri est arrivé comme immigrant au Canada le 23 février 1972. Il disait être barbier et posséder 2 000 $. Dès la fin des années 1970, il était dans la ligne de mire de la police comme trafiquant de drogue.
En 1980, Interpol avait avisé la GRC que deux suspects arrêtés à la frontière de la Syrie et du Liban avec 14,4 kg de haschisch avaient déclaré être payés pour acheminer la drogue au Canada au nom de Chowieri.
Une enquête avait été amorcée et s’était soldée en 1981 par la saisie de 73 livres de haschisch et l’arrestation de Samir Chowieri, de son frère Elias, ainsi que d’un trafiquant qui travaillait pour eux. Samir, décrit comme le cerveau du complot, avait écopé de deux ans de prison. Son frère avait écopé de six mois et leur subalterne, de sept ans de pénitencier. »
Enfin, Samir Chowieri a un passé plutôt sombre sur le plan légal. Après avoir fait ses deux ans de prison, quelques dix-huit mois plus tard, il récidive encore une fois pour fraude, cette fois-ci pour une acquisition de 12,5 tonnes de fromage sans avoir jamais payé le fournisseur. Il a aussi fait face à des accusations de blanchiment d’argent, d’évasion fiscale. Avec ses trois filles, il détient d’autres CHSLD privés et des complexes résidentiels à Ottawa, Sept-Iles, et dans l’Ouest de l’île de Montréal.
Si on exige des préposés aux bénéficiaires, des concierges et des employés dans les garderies un certificat de moralité et de non-criminalité, Vérification de l’absence d’empêchement, je trouve non seulement injuste mais disproportionné de permettre à des personnes de s’infiltrer dans des secteurs humains vulnérables sous prétexte qu’ils font partie du monde des affaires et qu’ils sont bien nantis sur le plan économique, même si les origines de cette richesse sont illégales.
Enfin, à tout le moins, cette situation du Coronavirus aura fait éclater les faiblesses de nos maisons d’hébergement pour personnes âgées. Il y a du ménage à faire dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres secteurs.
« Je suis venu mettre à l’arrêt la machine dont vous ne trouviez pas le frein d’urgence. »
Faites taire, chers humains, tous vos ridicules appels à la guerre. Baissez les regards de vengeance que vous portez sur moi. Éteignez le halo de terreur dont vous entourez mon nom. Nous autres, virus, depuis le fond bactériel du monde, sommes le véritable continuum de la vie sur Terre. Sans nous, vous n’auriez jamais vu le jour, non plus que la première cellule.
Nous sommes vos ancêtres, au même titre que les pierres et les algues, et bien plus que les singes. Nous sommes partout où vous êtes et là où vous n’êtes pas aussi. Tant pis pour vous, si vous ne voyez dans l’univers que ce qui est à votre semblance ! Mais surtout, cessez de dire que c’est moi qui vous tue. Vous ne mourez pas de mon action sur vos tissus, mais de l’absence de soin de vos semblables. Si vous n’aviez pas été aussi rapaces entre vous que vous l’avez été avec tout ce qui vit sur cette planète, vous auriez encore assez de lits, d’infirmières et de respirateurs pour survivre aux dégâts que je pratique dans vos poumons. Si vous ne stockiez vos vieux dans des mouroirs et vos valides dans des clapiers de béton armé, vous n’en seriez pas là. Si vous n’aviez pas changé toute l’étendue hier encore luxuriante, chaotique, infiniment peuplée du monde ou plutôt des mondes en un vaste désert pour la monoculture du Même et du Plus, je n’aurais pu m’élancer à la conquête planétaire de vos gorges. Si vous n’étiez presque tous devenus, d’un bout à l’autre du dernier siècle, de redondantes copies d’une seule et intenable forme de vie, vous ne vous prépareriez pas à mourir comme des mouches abandonnées dans l’eau de votre civilisation sucrée. Si vous n’aviez rendu vos milieux si vides, si transparents, si abstraits, croyez bien que je ne me déplacerais pas à la vitesse d’un aéronef. Je ne viens qu’exécuter la sanction que vous avez depuis longtemps prononcée contre vous-mêmes. Pardonnez-moi, mais c’est vous, que je sache, qui avez inventé le nom d’ « Anthropocène ». Vous vous êtes adjugé tout l’honneur du désastre ; maintenant qu’il s’accomplit, il est trop tard pour y renoncer. Les plus honnêtes d’entre vous le savent bien : je n’ai d’autre complice que votre organisation sociale, votre folie de la « grande échelle » et de son économie, votre fanatisme du système. Seuls les systèmes sont « vulnérables ». Le reste vit et meurt. Il n’y a de « vulnérabilité » que pour ce qui vise au contrôle, à son extension et à son perfectionnement. Regardez-moi bien : je ne suis que le revers de la Mort régnante.
Cessez donc de me blâmer, de m’accuser, de me traquer. De vous tétaniser contre moi. Tout cela est infantile. Je vous propose une conversion du regard : il y a une intelligence immanente à la vie. Nul besoin d’être un sujet pour disposer d’une mémoire ou d’une stratégie. Nul besoin d’être souverain pour décider. Bactéries et virus aussi peuvent faire la pluie et le beau temps. Voyez donc en moi votre sauveur plutôt que votre fossoyeur. Libre à vous de ne pas me croire, mais je suis venu mettre à l’arrêt la machine dont vous ne trouviez pas le frein d’urgence. Je suis venu suspendre le fonctionnement dont vous étiez les otages. Je suis venu manifester l’aberration de la « normalité ». « Déléguer notre alimentation, notre protection, notre capacité à soigner notre cadre de vie à d’autres était une folie »… « Il n’y a pas de limite budgétaire, la santé n’a pas de prix » : voyez comme je fais fourcher la langue et l’esprit de vos gouvernants ! Voyez comme je vous les ramène à leur rang réel de misérables margoulins, et arrogants avec ça ! Voyez comme ils se dénoncent soudain non seulement comme superflus, mais comme nuisibles ! Vous n’êtes pour eux que les supports de la reproduction de leur système, soit moins encore que des esclaves. Même le plancton est mieux traité que vous.
Gardez-vous bien, cependant, de les accabler de reproches, d’incriminer leurs insuffisances. Les accuser d’incurie, c’est encore leur prêter plus qu’ils ne méritent. Demandez-vous plutôt comment vous avez pu trouver si confortable de vous laisser gouverner. Vanter les mérites de l’option chinoise contre l’option britannique, de la solution impériale-légiste contre la méthode darwiniste-libérale, c’est ne rien comprendre à l’une comme à l’autre, à l’horreur de l’une comme à l’horreur de l’autre. Depuis Quesnay, les « libéraux » ont toujours lorgné avec envie sur l’empire chinois ; et ils continuent. Ceux-là sont frères siamois. Que l’un vous confine dans votre intérêt et l’autre dans celui de « la société », revient toujours à écraser la seule conduite non nihiliste : prendre soin de soi, de ceux que l’on aime et de ce que l’on aime dans ceux que l’on ne connaît pas. Ne laissez pas ceux qui vous ont menés au gouffre prétendre vous en sortir : ils ne feront que vous préparer un enfer plus perfectionné, une tombe plus profonde encore. Le jour où ils le pourront, ils feront patrouiller l’armée dans l’au-delà.
Remerciez-moi plutôt. Sans moi, combien de temps encore aurait-on fait passer pour nécessaires toutes ces choses inquestionnables et dont on décrète soudain la suspension ? La mondialisation, les concours, le trafic aérien, les limites budgétaires, les élections, le spectacle des compétitions sportives, Disneyland, les salles de fitness, la plupart des commerces, l’assemblée nationale, l’encasernement scolaire, les rassemblements de masse, l’essentiel des emplois de bureau, toute cette sociabilité ivre qui n’est que le revers de la solitude angoissée des monades métropolitaines : tout cela était donc sans nécessité, une fois que se manifeste l’état de nécessité. Remerciez-moi de l’épreuve de vérité des semaines prochaines : vous allez enfin habiter votre propre vie, sans les mille échappatoires qui, bon an mal an, font tenir l’intenable. Sans vous en rendre compte, vous n’aviez jamais emménagé dans votre propre existence. Vous étiez parmi les cartons, et vous ne le saviez pas. Vous allez désormais vivre avec vos proches. Vous allez habiter chez vous. Vous allez cesser d’être en transit vers la mort. Vous haïrez peut-être votre mari. Vous gerberez peut-être vos enfants. Peut-être l’envie vous prendra-t-elle de faire sauter le décor de votre vie quotidienne. A dire vrai, vous n’étiez plus au monde, dans ces métropoles de la séparation. Votre monde n’était plus vivable en aucun de ses points qu’à la condition de fuir sans cesse. Il fallait s’étourdir de mouvement et de distractions tant la hideur avait gagné de présence. Et le fantomatique régnait entre les êtres. Tout était devenu tellement efficace que rien n’avait plus de sens. Remerciez-moi pour tout cela, et bienvenue sur terre !
Grâce à moi, pour un temps indéfini, vous ne travaillerez plus, vos enfants n’iront pas à l’école, et pourtant ce sera tout le contraire des vacances. Les vacances sont cet espace qu’il faut meubler à tout prix en attendant le retour prévu du travail. Mais là, ce qui s’ouvre devant vous, grâce à moi, ce n’est pas un espace délimité, c’est une immense béance. Je vous désoeuvre. Rien ne vous dit que le non-monde d’avant reviendra. Toute cette absurdité rentable va peut-être cesser. A force de n’être pas payé, quoi de plus naturel que de ne plus payer son loyer ? Pourquoi verserait-il encore ses traites à la banque, celui qui ne peut de toute façon plus travailler ? N’est-il pas suicidaire, à la fin, de vivre là où l’on ne peut même pas cultiver un jardin ? Qui n’a plus d’argent ne va pas s’arrêter de manger pour autant, et qui a le fer a le pain. Remerciez-moi : je vous place au pied de la bifurcation qui structurait tacitement vos existences : l’économie ou la vie. C’est à vous de jouer. L’enjeu est historique. Soit les gouvernants vous imposent leur état d’exception, soit vous inventez le vôtre. Soit vous vous attachez aux vérités qui se font jour, soit vous mettez la tête sur le billot. Soit vous employez le temps que je vous donne maintenant pour figurer le monde d’après à partir des leçons de l’effondrement en cours, soit celui-ci achèvera de se radicaliser. Le désastre cesse quand cesse l’économie. L’économie est le ravage. C’était une thèse avant le mois dernier. C’est maintenant un fait. Nul ne peut ignorer ce qu’il faudra de police, de surveillance, de propagande, de logistique et de télétravail pour le refouler.
Face à moi, ne cédez ni à la panique ni au déni. Ne cédez pas aux hystéries biopolitiques. Les semaines qui viennent vont être terribles, accablantes, cruelles. Les portes de la Mort seront grand’ouvertes. Je suis la plus ravageuse production du ravage de la production. Je viens rendre au néant les nihilistes. Jamais l’injustice de ce monde ne sera plus criante. C’est une civilisation, et non vous, que je viens enterrer. Ceux qui veulent vivre devront se faire des habitudes nouvelles, et qui leur seront propres. M’éviter sera l’occasion de cette réinvention, de ce nouvel art des distances. L’art de se saluer, en quoi certains étaient assez bigleux pour voir la forme même de l’institution, n’obéira bientôt plus à aucune étiquette. Il signera les êtres. Ne faites pas cela « pour les autres », pour « la population » ou pour « la société », faites cela pour les vôtres. Prenez soin de vos amis et de vos amours. Repensez avec eux, souverainement, une forme juste de la vie. Faites des clusters de vie bonne, étendez-les, et je ne pourrai rien contre vous. Ceci est un appel non au retour massif de la discipline, mais de l’attention. Non à la fin de toute insouciance, mais de toute négligence. Quelle autre façon me restait-il pour vous rappeler que le salut est dans chaque geste ? Que tout est dans l’infime.
J’ai dû me rendre à l’évidence : l’humanité ne se pose que les questions qu’elle ne peut plus ne pas se poser.
Auteur inconnu
Guy,
Merci pour l’envoi du texte d’un auteur inconnu qui, je le crois bien, exprime parfaitement votre opinion sur le sens de la situation actuelle que nous vivons en cette période de Covid-19. C’est une envolée riche en émoi et révolte, tout de même avec un ton un peu moralisateur.
Quelques phrases m’ont touchée par leur beauté intrinsèque, telles que : « Je vous propose une conversion du regard : il y a une intelligence immanente à la vie » et « Si vous ne voyez dans l’univers que ce qui est à votre semblance …! » et « habiter notre propre vie, emménager notre vie. »
Nous sommes PENDANT la crise du virus. Je crois qu’APRÈS, les angles de perception vont s’élargir, c’est un changement de CONSCIENCE.
Même s’il y a des forces qui nous dépassent et agissent, nous devons quand même, en tant qu’effets, faire face à la situation actuelle qui est de survivre. Peut-être que cette survie fera SURGIR en nous de nouvelles forces, plus de solidarité.
APRÈS la crise, j’espère qu’il y aura une réduction dans la mondialisation et les rassemblements essouflants. Enfin, plus d’équilibre en tout, plus de JUSTE MILIEU.
Chère Mme Dessureault,
De grâce, ne me jugez pas sur mon opinion car je peux en effet avoir l’air de quelqu’un avec la critique facile ou gratuite, mais ce n’est pas le cas je vous rassure, et si je tiens à commenter vos billets avant tout… c’est surtout dans un esprit de partage, de liberté d’opinion, de respect des vôtres et de votre bonne conscience et meilleures intentions qui m’interpellent à chaque fois….
l’Appel humanitaire du Premier ministre aux médecins est je dois dire un geste sur le ton et sur la forme que je ne comprends pas vraiment tout à fait…j’ai suivi les informations ces derniers jours et j’ai su qu’il y a un nombre suffisant de préposés aux bénéficiaires qui ne fuient pas tous leur job ou responsabilité nécessairement…comme certains d’entre eux ont du faire par peur du virus…non, il y’en a qui ne demandent qu’à travailler et ceci à été confirmé ce soir au journal télévisé par un patron de syndicat de ceux qui interviennent chez les personnes âgées chez elles…et qui sont prêts à aller en CHSLD. Comme il a confirmé que c’est la Ministre de la santé elle-même qui au début du confinement à demandé à se passer des services d’un certain nombre d’entre eux, dont ceux qui sont à temps partiel et qui se sont retrouvé à demander l’aide financière d’urgence eux aussi faute de job ! Les médecins par ailleurs, spécialistes ou pas, ne doivent en effet pas être exclus du recours en urgence dans ces établissements, et ils auraient dû y être justement depuis toujours, or qu’on a compris qu’ils n’y étaient pas justement sans nous expliquer pourquoi, ni comment ! Cette histoire en tous cas fera des vagues j’en suis certain car elle ressemble tout craché à une sorte de défaillance auprès des ordres des médecins pour faire respecter les obligations des CHSLD publics et privés de les faire venir et prendre soin des résidents et s’enquérir de leur santé…tout comme elle ressemble à une chasse aux sorcières et règlement de comptes entre deux institutions celle des gouvernants et des ordres des médecins praticiens ! ceci fera couler beaucoup d’encre j’ai l’impression !
Quant au propio de la résidence privée avec »un passé criminel » tout à coup, c’est presque du n’importe quoi, une tentative d’incriminer un établissement privé, désigner un bouc émissaire et le livrer au lynchage de la place publique pour mieux esquiver les failles plus sérieuses du système ! Les médias ont fait fi des courriels que la fille de ce proprio à addressé en temps et lieux à partir de fin Mars lorsque les morts ont commencé…! or qu’on apprend maintenant qu’une enquête criminelle avec plusieurs polices va enquêter, que le »Choweiri » était un horrible trafiquant de hashish dans les années 70, c’est vrai qu’il aurait dû attendre la légalisation du cannabis et son commerce par l’état afin de ne pas porter cette horrible accusation sur les épaules ! en plus il aurait plusieurs résidences…qu’on insinue proviendraient de l’argent sale…bref, il faut dire qu’il porte un nom pas tout à fait d’ici qui tombe à point avec cette crise…et donc comment ça se fait qu’il possède autant de biens ?!!!! Bien entendu, si on voulait questionner qui possède quoi au Québec et combien ils possèdent et leurs antécédents, on frapperait contre un mur ! le ministère du revenu se garde bien de divulguer ce genre d’infos hautement confidentielles, mais dans le cas de cet immigrant oriental, on a tout sorti et déballé en moins de cinq jours… comme s’il avait obtenu ses autorisations lors de la colonisation Anglaise du Québec et pas lors des gouvernements successifs récents qu’on avait ! on est mort de rire ! et donc à ce jeux là, moi j’aimerais qu’on vérifie et qu,on nous tienne informé en toute transparence des antécédents de tous ceux qui possèdent des résidences privées pour personnes âgées au Québec, et pas que celles ou il y a eu des morts en grand nombre, ceux qui ont des contrats avec le ministère de la santé, les CHSLD, et les hôpitaux, ceux qui fournissent le matériel de protection, le consommable en chirurgie et en équipements médicaux, produits et autres service de première importance dans le réseau de la santé ! et pas que tiens ! nous voulons savoir les antécédents de ceux qui possèdent les écoles privées et dispendieuses pour enfants et ados, les garderies privées aussi, les cliniques médicales privées, les entreprises de pompes funèbres, les entreprises sécurité alimentaire, celles qui soient accréditées par le gouvernement pour agir et traiter dans tous les domaines sensibles des services à la population, y compris celles de sécurité et de protection des biens, des assurances, du secteur financier … On veut une montagne de casiers judiciaire qui nous soit délivrée en toute transparence et consultable sur Internet pour tous ces happy businessmen !
Bref, Si je dis que »la mission humanitaire » auprès des personnes âgées devait faire partie du domaine public, des règlements en vigueur depuis toujours et de la mission de n’importe quel gouvernement, on m’accusera d’opportunisme pour faire accuser le gouvernement en ces temps de crise…or que, ça fait belle lurette qu’on se bat dans ce pays comme ailleurs d’autres se battent depuis toujours pour plus de rigueur, de transparence et d’engagements sociaux…mais on ne nous croira pas !
Merci pour votre billet Mme Dessureault, et je vous rassure encore une fois que ce n’est pas la mauvaise foi qui guide mon esprit… mais ce sont des principes que je réitère autant que peut les réitérer tout citoyen responsable et qui ne soit pas dupe en temps normal autant qu,en temps de crise !
Que nos personnes âgées qui soient décédées reposent en paix…, il faudra espérer de la rigueur des enquêtes en cours…car tout pointe vers un système qui avait beaucoup à se reprocher depuis le début de toute façon… mais quel politiciens est assez fou pour l’admettre ou accepter l’encaisser à lui tout seul ! car le véritable problème éthique dans ce genre de situation est qu’aucun gouvernement ne peut rejeter la faute sur les gouvernements précédents sauf par tentatives de ‘,relativiser sa responsabilité »… alors devant la gravité des faits, il n’a d’autre choix que de trouver un coupable tout désigné, ex trafiquant de hashish, pendant que ces mêmes médias nous apprenaient il y a à peine deux semaines ou même pas que trafiquants de drogues dures possèdent quasiment tout le centre ville de Montréal et ses gratte ciels et appartements de luxe pour blanchir leur fric avec le concours des agents immobiliers et des fédérations d’agents immobiliers, des banquiers et du système en entier quoi (documentaire de radio canada sur le blanchiment d’argent de la drogue paru il y a quelques jours)!
Amicalement !
Bonjour Sam,
Soyez assuré, Sam, que moi aussi je réponds à votre commentaire dans le respect de votre opinion.
1) MANQUE DE PRÉPOSÉS AUX BÉNÉFICIAIRES et D’INFIRMIÈRES et APPEL AUX MÉDECINS
Vous dites que vous avez SU qu’il y a un nombre suffisant de préposés aux bénéficiaires et qu’ils ne veulent pas tous fuir leurs responsabilités. Si j’ai bien entendu le PM à ce sujet, il n’a jamais dit que les préposés fuyaient leurs responsabilités et qu’ils ne voulaient pas travailler. Il a mentionné un MANQUE Concernant le nombre de préposés aux bénéficiaires – ET ce manque existait déjà AVANT la crise du Covid-19.
j’aimerais bien savoir COMMENT VOUS SAVEZ toutes ces informations qui vous paraissent irréfutables. Sont-elles basées sur deux ou dix personnes, sur un ou deux CHSLD ? Avez-vous fait le tour des 2 500 établissements ? Une personne qui vit une situation a souvent tendance à GÉNÉRALISER.
Depuis des années, nous vivons au Québec une situation difficile avec les infirmières et les préposés aux bénéficiaires, eux, qui ont vraiment besoin d’être augmentés. François Legault n’a pas encore réussi à clore les négociations avec les syndicats qui semblent se montrer intraitables depuis de nombreuses années. En attendant, il a accordé une PRIME gouvernementale PERMANENTE jusqu’à ce que les négociations soient conclues. Car, dans une situation de crise, ce n’est pas dans deux ans qu’il faut régler, mais tout de suite.
D’autre part, il est vrai qu’au début de la crise du Covid-19, c’est le gouvernement qui a demandé aux préposés qui se sentaient menacés ou qui étaient atteints du virus de garder le confinement à la maison. L’aide de 2 000 $ par mois a été accordée à toute personne qui a perdu son travail à cause du virus ou qui a dû être en confinement ou qui avait peur d’attraper le virus.
SINCÈREMENT, Sam, je ne peux pas croire qu’il est faux qu’on ne manque pas de personnel dans les CHSLD et les centres d’hébergement.
Quant à l’appel des médecins pour aider dans les CHSLD et les centres, je partage votre opinion quand vous mentionnez la défaillance auprès des ordres des médecins pour faire respecter les obligations des CHSLD publics et privés, de les faire venir, prendre soin des résidents et s’enquérir de leur santé…et AUSSI, comme vous le dites, à une chasse aux sorcières et règlement de comptes entre deux institutions celle des gouvernants et des ordres des médecins praticiens !
Sous la direction du ministre de la Santé, M. Barrette, les médecins et les spécialistes ont reçu un généreux montant d’augmentation – en moyenne une augmentation de 100 $ l’heure. Certains ont reçu plus ou moins, mais au total, on parle de plus de deux milliards si ce n’est pas trois.
2) LE CAS DE LA RÉSIDENCE HERRON
Là, je ne suis pas d’accord avec vous dans le sens qu’il est faux qu’on cherche un coupable pour la situation de la crise. Surtout quand vous mentionnez « qu’il porte un nom pas tout à fait d’ici qui tombe à point avec cette crise … et qu’on veut questionner qui possède quoi au Québec et combien, et leurs antécédents. »
Sam, il ne s’agit pas ici d’un conflit lié au racisme. Il s’agit d’un individu qui n’a pas vérifié comment cela se passait dans son centre. Personnellement, et ça c’est vraiment mon point personnel, je considère qu’un président de sept CHSLD se doit de s’assurer que ses locataires, âgés et vulnérables, qui paient des sommes que pas tout le monde pourrait payer, vivent dans des conditions saines. Ce n’était pas le cas.
Enfin, pour conclure, non notre système de santé n’est pas et n’était pas parfait. J’ai quand même l’audace de dire que j’ai du respect pour les efforts que le gouvernement fait pour venir en aide aux citoyens. Je regarde ce qui se passe ailleurs, et ce n’est la fête nulle part.
Je ne suis pas systématiquement contre le gouvernement quand il dit quelque chose, ni pour.
NOTE – quant au système bancaire, et appartements de luxe à Montréal possédés par des trafiquants de drogues, c’est une situation qui ne va pas avec mon éthique, j’en conviens. À tout le moins, ils ne prétendent pas prendre soin de nos aînés.
Amicalement !
Je me suis relu, et je tiens juste à préciser à ceux qui me liraient et en déduiraient un parti pris, que je ne défends nullement le proprio de la résidence privée et sa famille ou son patrimoine immobilier ou que je les innocente à l’avance de quoi que ce soit… ou que j,exclus que leur fortune provienne de sources douteuse, mais ce qui m’importe le plus dans cette histoire est le principe de transparence en règle générale…que ce soit pour les antécédents criminels de tout les affairistes qui travaillent avec le réseau de la santé, le troisième âge ou les enfants ou les secteurs sensibles de l’économie et la société…etc et le principe de transparence aussi dans la gestion gouvernementale en CHSLD et résidences pour aînés et les possibles dysfonctions qui puissent les affecter depuis toujours…. donc on verra bien ce que les enquêtes vont nous dire à ce propos et on pourra tous juger en temps et lieux…Merci.
@ Carolle,
Merci pour votre réponse ! je respecte également votre opinion, et je vous réitère le fait que je n’ai pas d’intérêt particulier à mettre en doute ou remettre en cause systématiquement ce que communique le gouvernement ou ce qu’il fait et prend comme mesures.
Par ailleurs pour répondre à votre question de comment j’ai su qu’il y avait assez de personnel disponible, j’ai simplement suivi les infos sur les journaux depuis Lundi, et hier le journal télévisé de 10h00 du soir sur radio canada, ou la présentatrice à fait une entrevue avec le patron d’un syndicat ou d’une fédération je ne me souviens plus qui s’occuppe des préposés aux bénéficiaires aux ainés à domicile et non aux CHSLD, et il a confirmé que non seulement ils étaient prêts à aider, que le gouvernement les a exclus de la prime de $4 de l’heure comparativement aux préposés aux bénéficiaires qui travaillent en résidences et CHSLD, et qu’un nombre important d’entre eux se trouvaient au chômage !
Par ailleurs, les très officiels journalistes de Radio Canada hier aussi posaient la question en ondes que voici : Mais ou sont passé les »40.000 » volontaires retraités ou ex personnel de santé et infirmiers qui ont manifesté leurs intérêt en début de la crise lorsque le gouvernement Legault à lancé un appel à eux et s’attendait à deux milles candidatures pour se retrouver avec 40.000 volontaires qui se soient mis à disposition du gouvernement… (encore une fois c’est pas moi qui a avancé ce chiffre de 40.000, mais le journaliste reporter vedette de la chaîne…)
Bref, il semble en tous cas qu’il y ait beaucoup, beaucoup de mauvaise communication, de sous-entendus et de problèmes »politiques » sur ce volet et à ce sujet…comme la médecin spécialiste présidente de je ne sais quel organisme représentatif des spécialites qui a répondu au premier ministre hier sur les médias et l’a accusé de mauvaise foi sur le ton et la manière qu’il a utilisé pour demander aux médecins de se joindre…prétendant qu’il a ignoré leur multiples appels pour aider ces derniers jours ! …bref on est pas sorti de l’auberge… mais espérons que tout rentre dans l’ordre au plus vite et que médecins et préposés rejoignent leur postes dans les résidences privées au plus vite.
Cordialement !
Il a fallu faire bien ton travail » journalistique » avant d’appeler monsieur à notre salopard minable ministre de cette colonie de bananes sans bananes… Ma femme a plus de expérience dans son travail qu’un minable médecin spécialiste, mais ce dernier gagne 210 $/h… Ce système de marde de santé est digne d’une colonie en voie de développemen!