7 au Front

À propos de ce qui monétisa l’or

Auri sacra fames…

Cet article est disponible en anglais et en italien ici :  Article de Ysengrimus-anglais-italien du 26 avril 2024.

YSENGRIMUS — La monnaie émane historiquement du troc. Quand Mahomet achemina une caravane en Syrie romaine pour Khadîdja, il fut payé, pour son travail méthodique et subtil, en chameaux. Longtemps les peuples nordiques payèrent certains biens et services en peaux de castors ou d’écureuils. Au Mexique, du temps des premiers conquistadores, on payait en grains de cacao. Chameaux, peaux de bêtes, cacao restent des marchandises hautement susceptibles de s’user, de se voir récupérées au plan de la valeur d’usage, sans circuler davantage comme objet d’échange. Dans de telles situations de monétisations tendancielles, on reste donc fondamentalement au niveau du troc ponctuel. Mahomet n’échangera pas ses chameaux reçus en paiement. Il les utilisera dans la suite de son travail caravanier.

On a voulu que la rareté d’une marchandise fonde la genèse de sa monétisation. Pour éviter que cette analyse ne se restreigne à l’or et à l’argent, on a invoqué les épices. Le sel, le poivre et les épices diverses ont longtemps servi de monnaie. On a voulu expliquer ce fait par leur rareté marchande, d’autre part bien réelle (surtout dans le cas du poivre et des épices, souvent venus de fort loin et acquis de haute lutte). Or il y a, dans cette explication de la monétisation des épices par leur rareté, une grande part d’anachronisme. La sensibilité moderne perçoit le sel, le poivre et les épices comme un condiment, une sorte de produit culinaire de luxe donc, peu utile et peu présent socialement (comme le seraient les bijoux d’argent et d’or). Pourtant, ce qu’il faut comprendre clairement et qu’on oublie aujourd’hui, c’est qu’autrefois le sel, le poivre et les épices n’étaient pas un condiment mais un assaisonnement, c’est-à-dire, au sens littéral, ce qui permettait à la viande de traverser les saisons. En l’absence de réfrigérateurs et de glacières, la seule façon de faire durer les viandes était de les traiter, soigneusement et méthodiquement, avec des épices ou du sel. Cela leur permettait de rester comestibles en se conservant ou en séchant adéquatement. Si on s’est habitué, ethno-culturellement, aux viandes salées, poivrées et épicées, c’est que, pour des siècles, c’était ainsi qu’on conservait ce type de nourriture. Il fallait donc, à une maisonnée ordinaire, une bonne quantité de sel, de poivre ou d’épices pour que sa nourriture carnée ne pourrisse et ne se perde. On avait donc là une importante question de survie utilitaire qui faisait de la course aux épices un enjeu si acharné. Le sel du salaire était finalement aussi vital au salarié que les chameaux pour Mahomet. On était encore crucialement dans une dynamique de trocs de valeurs d’usage. L’idéologie contemporaine des épices comme condiment et produit de luxe édulcore passablement la compréhension de ce fait historique. Ce n’était pas leur rareté qui monétisait les épices, c’était le fait qu’elles comblaient un besoin important.

Venons-en à l’or. On a beaucoup invoqué ses caractéristiques soi-disant irrationnelles pour expliquer sa monétisation. L’or est rare, l’or brille au soleil, l’or est un signe ostensible de richesse sous forme de bijoux, de parures et de décorations. D’une certaine façon on a traité, assez sommairement, l’or comme les perles. Quand Cléopâtre dissous des perles dans du vinaigre et les boit, elle manifeste l’ostentation opulente absolue. Elle s’approprie un objet rare, inutile, cher, précieux, sans aucune autre fonction que celle de parure et elle l’ingère, lui assignant ainsi une valeur d’usage triviale, fictive et parasitaire comme expression et démonstration la plus explicite et la plus ostensible de son arrogance opulente. Telle est effectivement la fonction historico-politique des perles (mais pas des diamants, hein, qui, durs et abrasifs eux, servent dans l’industrie). Alors ne confondons pas tout et demandons-nous: qu’en est-il de l’or?

On a voulu que, trop mou, l’or soit un métal inutile. Contrairement aux métaux naturels (fer) ou aux alliages (bronze), il serait peu exploitable pour la fabrication des armes et des outils. Ce développement est à soigneusement nuancer. La mollesse toute relative de l’or est un défaut quand on fabrique un sabre ou une pelle mais elle devient une qualité quand on fabrique une aiguille ou un dé à coudre. Les petits outils, les instruments délicats, les fourchettes, les pincettes, les coupes, les gobelets, l’argenterie, justement… requièrent un métal un petit peu plus mou pour pouvoir être façonnés avec toute la précision requise. Ceci postule naturellement un type de civilisation de classes qui soit plus subtile, plus raffinée, plus perfectionnée, plus orientée vers certains détails domestiques particuliers. Chez les Mongols, une tige de bois était plus précieuse qu’un filin d’or. Le bois, rarissime en pays de steppes, servait à soutenir la charpente portative des yourtes. L’or ne servait pas à grand-chose, vu que les Mongols, peuple nomade et guerrier, cherchaient surtout des métaux pour fabriquer des armes et des outils, et se paraient surtout de fourrures… steppes glaciales obligent, toujours. Les Mongols des premiers temps ne thésaurisaient pas l’or de leurs butins de rapines. Ils l’échangeaient plutôt, à des peuples plus gesteux qu’eux, contre des marchandises leur étant plus utiles, sans que cela ne remette en cause leur richesse ou leur puissance de futurs conquérants du monde.

La mollesse (toute relative) et la malléabilité de l’or n’est pas son défaut mais bien sa qualité inhérente. Quand il s’est agit de constituer du numéraire, il a fallu opter pour un objet inusable (exit le sel et les grains de cacao) mais assez intimement malléable au départ. L’orfèvrerie avait transformé, de longue date, l’or en quelque chose de plus léger que la pierre, de plus solide que le verre et de plus souple que le bronze ou le fer. Une petite rondelle d’or est assez solide pour ne pas se dissoudre mais initialement assez malléable pour qu’on puisse écrire dessus ou y graver un visage miniature. Le verre, le bronze et le fer ne se prêtent pas trop à ça. On ne rappelle pas assez que, des Nabuchodonosor aux Louis et aux Napoléon en passant par les Périclès, les César et les Mérovée, les instances politiques ont toujours exploité le numéraire comme timbres de propagande. De ce point de vue, personne n’est dupe, la pièce d’or, c’est un peu comme une bande de patinoire au hockey ou une carrosserie de voiture en course automobile. On la badigeonne à l’effigie d’un tas de zinzins pas rapport, parfaitement parasitaires et indépendants de sa fonction sportive… ou commerciale.

La stabilité antique du numéraire métallique se synthétise donc, finalement tout bêtement, en un ensemble bien détectable de considérations pratiques: assez solide pour durer, assez inerte pour ne pas retourner promptement à sa valeur d’usage (non comestible, par exemple), mou tant et tant que d’autres métaux le surpassent pour forger les gros outils, assez malléable pour pouvoir se couvrir d’inscriptions fines et détaillées, assez discernable et reconnaissable. Il n’y a rien de magique, de sacré ou d’atavique là-dedans. Voilà pour les caractéristiques qualitatives de l’or. Quant à la cruciale dimension quantitative des métaux précieux comme mesures de valeur, Marx nous en a parlé bien mieux que quiconque.

Comme le temps de travail général n’admet lui-même que des différences quantitatives, il faut que l’objet, qui doit être considéré comme son incarnation spécifique, soit capable de représenter des différences purement quantitatives, ce qui suppose l’identité, l’uniformité de la qualité. C’est là la première condition pour qu’une marchandise remplisse la fonction de mesure de valeur. Si, par exemple, j’évalue toutes les marchandises en bœufs, peaux, céréales, etc., il me faut, en fait, mesurer en bœuf moyen idéal, en peau moyenne idéale, puisqu’il y a des différences qualitatives de bœuf à bœuf, de céréales à céréales, de peau à peau. L’or et l’argent, par contre, étant des corps simples, sont toujours identiques à eux-mêmes, et des quantités égales de ces métaux représentent donc des valeurs de grandeur égale. L’autre condition à remplir par la marchandise destinée à servir d’équivalent général, condition qui découle directement de la fonction de représenter des différences purement quantitatives, est qu’on puisse la diviser en autant de fractions que l’on veut et que l’on puisse de nouveau rassembler ces fractions de manière que la monnaie de compte puisse être représentée aussi sous une forme tangible. L’or et l’argent possèdent ces qualités au plus haut degré.

(Karl Marx, Le capital)

.

La spécialisation des pièces d’or en monnaie repose tellement sur un conglomérat de conditions à la fois pratiques et non substantiellement inhérentes à l’élément chimique Or (Au) que le remplacement de la monnaie métallique par la monnaie papier s’est effectué historiquement, sans heurt transitionnel particulier. Le facteur quantitatif (tant en termes de division fractionnaire fine que d’amplification pharaonique des quantités) prime de plus en plus profondément, à mesure que la monnaie s’hyperspécialise, dans sa fonction de moyen d’échange. C’est tellement le cas que même le numéraire papier est en train de se faire bazarder par la roue de l’Histoire. Et, surtout, un louis d’or aujourd’hui n’a plus aucune valeur monétaire. C’est un gros objet curieux pour antiquaires qui vaut souvent plus cher comme artefact historique que comme petite masse aurifère.

La vieille fascination irrationnelle envers l’or, perpétuée chez nos contemporains, est moins antérieure à son antique monétarisation que postérieure à celle-ci. L’or est une matière ordinaire comme tant d’autres. Elle nous permet de fabriquer des jolies choses qui coutent cher mais il est très important de comprendre que les médailles d’or olympiques, les disques d’or des chanteuses pop et le nombre d’or mathématique ne sont jamais que des variations métaphoriques sur une des résultantes historiques de la conjoncture du développement de l’or comme simple objet culturel et technique. C’est pour cela que je tiens à dire à tous les pays qui ont des réserves d’or et à tous les olibrius qui boursicotent et se jettent sur l’or comme soi-disant valeur refuge: Séraphin Poudrier, sors de ce corps.

.

Tiré de mon ouvrage, PHILOSOPHIE POUR LES PENSEURS DE LA VIE ORDINAIRE, chez ÉLP éditeur, 2021.

.

.

15 réflexions sur “À propos de ce qui monétisa l’or

  • En effet Ysengrimus ! l’or en soi et dans l’absolu ne vaut presque rien, tout comme l’argent ou le cuivre aussi qui ont et servent encore de monnaie, il y a à encore deux ou trois siècles comme vous dites, le sucre, les épices, le sel, les alliages d’acier, le cotton, les soies, la laine tissée, la porcelaine et l’encre ou l’huile de baleine, valaient presque leur pesant d’or et même pas d’argent ! mais l’or aussi il faut dire, orientaux comme occidentaux l’ont vénéré, recherché, exploité, et figé ou fixé dans une valeur monétaire assez universelle que ce soit dans le pourtour méditerranéen, en Chine, ou chez les civilisations précolombiennes… pour des raisons purement politiques, pour monétiser  »l’état » qu’on a inventé, et pour l’administrer en exerçant le contrôle dessus ! autrement dit, exercer le contrôle sur la ou les sociétés soumises à l’état, au royaume ou à l’empire et que nos anthropologues considèrent encore comme un signe parmi d’autres des  »civilisations » ! …En plus, que ce soit dans les religions anciennes ou monothéistes qui ne sont pas en reste, les religions de tous poils ont repris à leur bénéfice cet actif fort intéressant on dirait ! ce capital d’or, et même d’argent ou de cuivre en Asie, au moyen orient, en Europe et même en Afrique, et perfectionner au plus haut point l’art de la frappe de la monnaie notamment par le mélange de ces alliages depuis des siècles déjà ! ainsi, les monnaies dites d’or jadis, ne l’étaient pas vraiment car très rarement on a frappé l’or pur, et on l’a toujours un peu mélangé aux autres alliages de cuivre ou d’argent pour parler  »d’écu » de  »deniers » ou de  »Dinars » d’or par exemple…en s’assurant aussi de frapper des  »sous » ou monnaies du peuple, car même l’argent était considéré comme monnaie de riches ! Je crois au final que la soif d’or des arabes musulmans et des conquistadors chrétiens espagnols ou portugais lors de la conquête du nouveau monde (qui continue en Amérique jusqu’à ce jour il faut dire…) à quasiment hissé la valeur cet alliage à un niveau sans précédent… et pendant que les italiens avaient déjà inventé la lettre de change et les banques, nos cousins juifs encore soumis aux persécutions, mais pas idiots pour autant, inventaient eux la gestion de l’épargne, l’économie et l’investissement intelligent, puis la finance internationale, la valorisation industrielle, et se payer la tête de leurs bourreaux de jadis !:))) pas con hein ! et voyez comment aujourd’hui encore on attribue aux juifs injustement et sur la base des préjugés religieux d’antan en fait, d’être des grippe sous, des rapaces et des manipulateurs des marchés mondiaux…peut-être certains d’entre eux uniquement, mais il n’y a aucune comparaison à faire avec les génocides commis pas les conquistadors ou même les arabes pour ce foutu Or ! Autre exemple révélateur, voyez comment on ridiculise les Chinois pour leur amour du doré et des plaquages d’or, et on les accuse aujourd’hui d’acheter tout l’or du monde pour on ne sait quoi ! c’est évidemment faux, la culture chinoise à associé l’or à la religion depuis toujours, les coupoles et temples bouddhistes couverts d’or à l’intérieur comme à l’extérieur ont même inspiré arabes musulmans ou chrétiens pour rivaliser de cet art dans les mosquées ou les églises ! et c’est probablement juste parce qu’on en a pas eu assez que mosquées ou églises se contentaient de peu…:))

    et petite anecdote pour terminer, j’ai une fois dans le cadre d’une visite guidée furtive par une connaissance (agent immobilier), visité la ferme et petit palais d’un ancien grand prince Saoudien vide de son locataire décédé et mis en vente par les héritiers…(au moins une cinquantaine de rejetons apparus à la dernière minute parait-il) bref, à côté du petit palais en dur et tapissé de marbres qui servait de quartier de villégiature, il y avait une tente qui devait faire pas moins de 70 mètres de longueur ou il recevait sa cour et ses copains, cernée par au moins une trentaine de climatiseurs géants, à tous les cinq mètres environ…qui devaient coûter plus que mes salaires réunis depuis 30 ans, tapissée par des centaines de mètres carrés de tapis de soie persans flambants neufs, et remplie de centaines de chaises et fauteuils dorés et tapissées genre Louis XVI avec des tissus imprimés de l’emblème aux épées royales Saoudiennes, et disposés sur les bords uniquement, avec des centaines de tables de marbre au pieds dorés aussi devant les chaises et fauteuils, au milieu, il y avait des écrans télés pointant dans toutes les directions, et du toit pendait les chandeliers dorés et de cristal à tous les 5 mètres environ aussi (le type nous dira que c’est du crystal de chest pas quoi fait en Italie qui vaut une fortune) et enfin les fauteuils royaux qui dominaient tout ce panorama en longueur! bref, je n’était pas encore au bout de mes surprises lorsque le type nous ouvra les toilettes privatives incorporés à la tente, j’en revenais pas, marbres, luxe indécent et robinetterie en or massif étaient partout, et dans la seconde pièce qui servait de douche au luxe insoupçonné, et de chiottes aussi, même spectacle, avec un très large fauteuil coulissant et doré lui aussi sous la douche et soutenu par une grosse barre de metal doré directement dans le mur, des accoudoirs aussi, des jets d’eaux dans le mur de marbre, bref, c’est plus une douche, mais un jacuzzi debout presque et tout en marbre et or ! du coup le gars se retourne et nous dit:  »cette douche là te lave de tous tes péchés, elle te transforme en saint », on était mort de rire, et comme il y avait encore une porte barrée en superbe bois massif juste derrière, on lui demandait : et là, y a quoi ? il répondait,  »c’est en effet la porte interdite du Paradis ! » :))) la visite rapide qui a duré 1 heure, nous a retourné l’estomac, j’ai tout de même pris des photos que j’ai encore ! et pour le prix, on saura jamais, c’était  »confidentiel » !

    Et après on s’étonne que les occidentaux descendent leur froc aux monarques arabes ! dans cet environnement, j’ai pas de mal à imaginer Clinton ou Tony Blair, ou Sarko, leur tirer une pipe carrément ! :))) il y avait en tous cas pas seulement du solennel et du martial dans ce décor, mais du stupre dans l’air aussi, de quoi faire mouiller des danseuses du baladi !:))) et les chefs d’états occidentaux en font partie :)) et ce n’était que la ferme d’élevage des oiseaux qu’ils chassent et qu’ils visitent une fois tous les ans ou deux ans ! forcément, avec le pactole de l’or noir, ce n’était que la  »cabane » dans le bois !:)))

    Répondre
    • Nous sommes ici pour éteindre la fascination thésaurisante, Sam, pas pour l’attiser… Que représente cet intérieur fastueux et inepte d’autre que la stérilité sociale de l’accaparement privé de la laborieuse production des richesses collectives? Inutile, cette grosse tente finira bien par partir au vent de l’Histoire…

      Répondre
      • Oh mais c’est clair que ce n’est pas la fascination pour le bling bling qui a fait qu’on a voulu visiter lorsqu’on nous l’a proposé, mais c’est pour constater ce que font ces arabes avec le fric du peuple, et les petrodollars ! et ce n’était qu’un prince de rang élevé, qui possédait parait-il des palais ailleurs et en europe, imaginez les possessions des Rois ! et cette tente n’était en fait que la cerise sur gâteau, il fallait voir le complexe vétérinaire avec les dizaines de salle d’ops, de radios, de labos et autres salles de réunion, destinés uniquement pour l’élevage d’une espèce d’oiseau, une sorte de faisan arabe élevé par milliers pour la chasse au faucon ! il parait que les vétérinaires étaient européens, américains, et vivaient là à l’année longue !

        Répondre
  • Pablo Lugo Herrera

    Il faut défendre le Fort des débiles!

    Répondre
  • Ping : À propos de ce qui monétisa l’or | Raimanet

  • Encore une fois Ysengrimus, ceci n’est pas une apologie du capitalisme, mais je tiens à partager cette histoire à propos de Juifs et d’argent, et je vais m’étendre un peu sur les berbères pour mettre le propos en contexte…pour la simple raison, qu’il me semble parfois qu’un certain  »capitalisme » totalement opposé à celui qu’on connait, et qu’on a jamais testé ou connu, peu réellement faire la différence aussi, en dehors de tout ce que nous connaissons de ce capitalisme occidental teinté et ayant largement mijoté dans la sauce occidentale…bref je vous laisse le choix d’en tirer vos propres conclusions…et je vous rassure encore une fois ce n’est nullement pour prêter un quelconque bienfait au capitalisme tel que nous le connaissons depuis toujours…

    Vous savez que historiquement, les berbères d’Afrique du Nord ou Amazighs (Enfants de Mazigh leur ancêtre) s’étendent de la Mauritanie, le Maroc, le Sahel, jusqu’en Égypte, la basse et la haute Égypte antique (Nord et Sud), les Pharaons nubiens ne sont rien d’autres que des Amazighs aussi…et les pharaons blancs fort probablement aussi…mais allez dire ça aux égyptiens chauvins, ils vous lyncheraient ! Bref, aujourd’hui je me cantonnerai dans cette histoire aux berbères du Maroc, qui partagent bien sûr avec les Kabyles jusqu’en Tunisie les mêmes origines  »Senhaja »….et pour brève présentation, ces berbères marocains, donneront du fil à retordre au Français, tout comme aux sultans arabes à travers 14 siècles d’histoire musulmane…ils ont toujours été autonomes même sous les monarchies ou dynasties islamisantes, à travers un lien d’allégeance aux sultans qui n’implique que l’échange de reconnaissance sur la base de la religion si on veut et les termes de bon voisinage…bref, et avant cela pendant l’antiquité et lors de l’invasion Romaine de la  »Maurétanie Tingitane » autrement dit le Maroc et la Maurétanie actuels, ils maintiennent des relations commerciales avec eux, les phéniciens, les étrusques, les grecs et leurs cousins Libyens ou égyptiens, mais même aux romains ils ne se soumettront que très peu ce qui forcera Rome d’envisager une tout autre philosophie d’occupation dans le coin : Élire des empereurs parmi eux pour gouverner sur place. Bref, ces berbères aussi sont connu pour être parfois des mercenaires bien payés, des dompteurs de bêtes sauvages, de lions, et des marchands d’esclaves aussi qu’ils revendent aux Romains sur place ou de Rome au prix fort! Bref, les français lorsqu’ils débarquent en 1912, ils devront leur faire la guerre jusqu’en 1934 ! les Espagnols au Nord, jusqu’en 1926. et c’est les français qui empruntent aux arabes locaux l’appellation péjorative  »Chleuhs » ou  »Chlouhs » qui veut dire berbère ou amazighs..et dont ils useront contre les soldats Allemands du à leur langue que les Français comprenaient pas, et en opposition aux  »bicots » et autres appellations dont ils taxaient les arabes.

    Au Maroc donc, ils se divisent en trois groupes qui ne se comprennent dans leur dialectes que partiellement ou parfois très très peu ! Au Nord dans la chaîne de montagne du Rif jouxtant la méditérranée, on les appelle les Rifains , dont le fameux héros de résistance Abdelkrim El Khattabi, l’inventeur de la guérilla de harcèlement qui deviendra communiste pratiquement… car c’est celui qui a inspiré Giap et était salué par le Ché ou les autres sans jamais que lui aspire au communisme dans sa guerre contre les espagnols dans les années 20. leur dialecte, le Rifain, se dit en Berbère. « Tarifite ». Les Rifains sont connus pour être très rebelles, inflexibles, et rigides encore aujourd’hui, ils sont très proches des kabyles pour cela, et se partagent ces traits de caractère.

    Au centre du pays, dans les montagnes du moyen Atlas, (comparé à la suisse façon de parler pour ces sapins, chênes et autres thuyas et cèdres ou pour ses neiges et lacs abondants), ce sont les  »Chlouhs » et leur dialecte est appellé le  »Tachelhite » cette fois… race mystérieuse…, grands cavaliers, ils adorent les chevaux, leurs femmes sont vraiment belles, mais dont les mœurs sociaux sont à l’opposé des autres berbères ! les femmes peuvent se marier et divorcer plusieurs fois, elles ont du pouvoir, bref leur mentalité est la plus ouverte, et même si les poches de résistance contre les français chez eux furent les dernières à se rendre (Bataille de Boufekrane), les régions que le général Lyautey arrive à  »pacifier », il les tapissera de casernes et de bordels pour ses soldats, il faut bien comprendre que  »la pacification » de Lyautey, étaient l’anéantissement total des résistants…bref, après l’indépendance du pays, les bordels n,y ont jamais cessé de fonctionner à cause d’une marginalisation du pouvoir en réalité jusqu’à très tard il y a peut-être 20 ans! les femmes Tachelhites sont connues pour chanter à haute voix dans les montagnes, des chants quasi hypnotiques et très beaux, ce sont d,ailleurs de grand poètes berbères, leur musique est caractéristique…et leurs joie de vivre contagieuse !

    Nous arrivons enfin, à la troisième catégorie, les berberes de la Vallée du Souss, les  »Swassa » ou  »Soussi » ou les  »T’mazight » dont le dialecte est tout simplement le  »Tamazighte » qui en fait est un terme global qui pourrait inclure les deux autres catégories mais sans les intégrer pour autant, ils occupent l’Anti-Atlas plus rude et plus arride, car à la porte du desert, offrant tantôt des paysages tibétains presque ou afghans, tantôt des vallées verdoyantes, pays très rocailleux aussi, bref, c’est là que les premiers Juifs venant d’Israel ou éxilés il y a près de 3000 ans s’établiront! ils échangent avec les T’mazirts, adoptent quasiment leur mode vie, en convertissent certains, et les » contaminent » par leur austérité, leur religiosité et leur spiritualisme…, et même si ces T’mazirts sont aussi des grands poètes, et des marchands redoutables, ils sont en fait les plus  »renfermé », communautaires, redoutables guerriers aussi et humbles travailleurs, ils vivront avec les Juifs nombreux dans ce coin en toute quiétude, même lorsqu’ils se convertissent à l’islam avec force et sont d’ailleurs les plus  »intégristes et fondamentalistes » pas dans le sens péjoratif occidental, mais dans le sens de la doctrine, ils plaisantent pas avec les sciences religieuses, les textes, l’apprentissage des langues ou de la grammaires arabe…bref, ils sont austères, ont fondé au moins trois dynasties régnantes aussi, et n’ont jamais persécuté ni juifs, ni chrétiens, ils sont justes en réalité et disciplinés! et lorsqu’ils sont religieux, vous pouviez être étonné de voir que leurs chefs religieux étaient des théologiens accomplis déjà à l’âge de vingt ans ! ou lorsque vous voyez les écoles coraniques afghanes par exemple, chez eux, c’est une orthodoxie on dirait que c’est eux qui ont inventé ces écoles coraniques dans le monde, avec des tablettes de bois, et des enfants qui apprennent dessus ! ils sont à la base d’une espèce de  »wahhabisme » local pour dire rigorisme, mais jamais violent, ni irrespectueux envers les femmes…mais ce n,est pas tout, ce sont, les plus grands Businessmen ou grands marchands depuis toujours !

    Bref, les Soussi ou T’mazight, ne travaillent que très rarement pour les autres, ils sont les détenteurs de commerces dans lesquels ils sont debout de 5h du mat à 11h du soir, et même en devenant proprios de supermarchés géants, d’entreprises, ou deviennent milliardaires, vous les verrez encore jusqu’à récemment, en bleu de travail et sandales ou babouches berbères comme des bottines en cuir, ou habitant des quartiers très populaires, ils ne connaissent pas ce qu’est le snobisme, ont très peu d’Ego narcissique, ils sont extrêmement sociaux, communautaires et même s’ils peuvent plus tard montrer des signes de richesse, ils se contentent de très peu, et ne feront jamais affront aux pauvres avec leur possessions, et vous recevraient avec chaleur même si vous deviez être le dernier des pestiférés ! il n’y a en réalité que certaines de leurs femmes, dépendamment des régions qui aiment le bling bling, et l’or et les bijoux surtout mais encore en famille ou lors de cérémonies privées.

    Au final, je vous raconte cette histoire, car j’ai eu un ami quasiment d’enfance d’origine modeste aussi de cette région, qui m’a expliqué en fait un principe qu’ils tiennent des juifs depuis l’antiquité et c’est ce qui explique leur réussite en affaires, et c’est le suivant il me dit: (attention c’est pas vraiment raciste même si ça en a l’air):

     »la différence entre un Arabe, un Européen ou un Africain et eux (ou les juifs), c’est que si on suppose que chacun de ces  »races » épargne jusqu’à constituer un capital on va dire de $1000 par exemple, toutes les autres races, penseront à le dépenser, se faire plaisir, monter socialement et espérer bosser dans un rang plus élevé mais toujours pour quelqu’un d’autre !

    et si les autres races, voulaient commencer un commerce avec ce capital, ils iraient emprunter le double, ou le triple ou beaucoup plus pour se lancer!

    Alors que la règle qui ne perd jamais, et vous garanti le succès est la leur et celle des juifs de la manière suivante :

    Même avec $1000, la règle est de n’investir dans le commerce que le Tiers, soit $333, vous pouvez être sûr que cet investissement sera d’une manière ou d’une autre perdu, et le coût de votre apprentissage de vos erreurs ! ensuite, vous réinvestissez le second $333, mais cette fois vous vous battez comme un lion pour ne pas perdre un sou, même si vous devez juste rentrer dans vos frais et crever de faim, mais l;a vraiment ou vous ferez de l’argent, et la porte de la fortune s’ouvrira à vous, c’est lorsque vous serez tellement rôdé, tellement confiant, et tellement sûr de ce que vous faites, que vous réinvestissez la troisième et dernière tranche de $333 aussi ! » :))))

    Je peux vous assurer qu’avec ces Soussi ou Tmazirts, s’ils devaient gérer le Capitalisme, et je le dis depuis au moins 30 ans, ils le transformeraient en doctrine juste, équitable et entièrement discipliné ! je ne plaisante même pas, ils sont doté d’une intelligence encore plus incroyable qu’on l’imagine, ils devinent vos intentions comme on dit avant même que vous ouvrez la bouche, et en politique, ils sont encore plus rusés mais dans le bon sens et pour le bien des autres, car s’ils se heurtent au despotisme, au totalitarisme, à la dictature, ils adoptent des codes sociaux et des codes politiques qui en réalité traitent le despote de  »loup affamé », mais sans jamais lui montrer, et arriver non seulement à tirer leur épingle du jeu, mais en plus ,l’obliger à les respecter !

    Pas mal incroyable hein !! qu’en dites vous Ysengrimus ?

    Répondre
    • Intéressant, comme beaucoup de vos témoignages…

      Continuez d’intervenir ainsi, Sam. Votre apport enrichit beaucoup notre travail.

      Répondre
      • Merci Ysengrimus ! et puisque vous appréciez mes histoires interminables…:))) Je vous fais un copier coller de mon dernier commentaire en réponse à notre nouvelle égérie et superbe contributrice sur les 7 du Québec, Nadine, dans le dernier billet d’œil de faucon  »Critique des concepts de «Coup d’État mondial des banques centrales«/«Coup d’État planétaire ourdi par l’oligarchie financière» (Partie II) »
        et ça résume un peu mon propos en fait !

        le capitalisme repose sur un concept qu’on appelle : La création, le maintien, l’encouragement des Champions de l’économie ! les riches quoi, les élites industrielles, financières et économiques qui sont considérées comme l’ossature, la colonne vertébrale et la locomotive de l’économie, et qui sont donc systématiquement vénérés par les partis politiques qui accèdent au pouvoir ! Lorsque les gouvernements occidentaux, la banque mondiale, le FMI se rendent dans les pays pauvres du tiers-monde pour conseiller les régimes sur place, la formule qu’ils emploient depuis 70 ans est toujours la même : »Mr le président ou le Roi du pays tiers-mondiste, il vous sera impossible de bâtir une économie sans la création de »Champions », il vous faut une élite riche, immensément riche, qui »donne l’exemple », rassure les investisseurs étrangers, crée des emplois, bâti des usines et des monopoles, c’est votre unique chance de rêver à une véritable économie » sans quoi, vous pouvez tourner en rond avec des miséreux, des ptits entrepreneurs qui valent deux sous, et une économie dénuée de structures essentielles et de »modèles » de réussite…etc

        Bref, le concept en lui même n’est pas nouveau il faut dire, c’est le même depuis la nuit des temps dans toutes les civilisations, sauf que… ou avec la différence majeure que dans la culture occidentale qui est aujourd’hui hégémonique, ce concept de »champions » sous entend des rapports de classes emprunts d’exploitation, d’esclavage, d’hostilité, de mépris, d’exclusion, de violence économique et sociale en réalité, et qui n’ont rien avoir avec le même concept dans les autres cultures ! car les »champions » ou les »locomotives » économiques dans les autres cultures, étaient avant tout, et avant la généralisation de cette culture occidentale aujourd’hui, des contributeurs et des acteurs engagés sur tous les fronts, aussi bien sociaux que économiques, et dont la finalité et le but était impérativement, essentiellement et obligatoirement, l’éradication des disparités sociales justement, la guerre aussi à toutes les formes de surclassements sociaux injustifiés et injustes, le refus total et non négociable de permettre à quiconque d’outrepasser ces règles et ces lois ! et c’est d’ailleurs ce qui a pas mal façonné les sociétés, le paysage urbain et économique, voir l’architecture et l’urbanisme, et toute la philosophie de ces autres civilisations ; autrement dit, pendant que l’occidental soigne et embelli la façade, mets un effort incroyable et beaucoup de moyens pour embellir la façade et la vue extérieur, et néglige l’intérieur de la bâtisse, l’autre, oriental, ou peu importe, s’assure de homogénéiser les façades extérieures des villes, des bâtisses de tous le monde dans un style sobre et interdisant la grosse frime quoi, homogénéisant le paysage en entier et le lui donner un cachet, la société aussi, et c’est uniquement à l’intérieur de la bâtisse, dans le cercle privé, que les gens peuvent soigner leur décor et le personnaliser, vivre leurs différences, embellir leur maison de l’intérieur quoi ! et rien que ça, c’est fondamentalement opposé et différend à toute la philosophie occidentale !

        Ce truc me rappelle d’ailleurs la maison traditionnelle de mon grand père, comme toutes celles de ses voisins, lorsque vous marchiez dans ces ruelles anciennes et pas très larges, vous ne remarquiez que des murs hauts, des fenêtres et des couleurs ocres qui sentent bon la terre, la propreté et le calme, vous avez l’impression d’être dans un quartier très pauvre, ou les gens vivent sommairement, n’ont aucun luxe, et vous êtes carrément obligé de marcher humblement, ne pas vouloir choquer ou vous faire remarquer, sans tintamarre quoi…. mais une fois que vous poussiez les portes de ces maisons, vous vous retrouvez dans de véritables palais des mille et une nuit !:))) de plafonds de 6 ou 7 mètres, avec deux étages en plus du toit servant d’immense terrasse, bref, le luxe des faïences, zelliges, marbres, plâtres travaillés, et grandes fenêtres intérieurs aux verre coloré et tout ce travail excellentissime des artisans à de quoi vous laisser bouche bée ! et que dire du milieu ou Patio centrale de quasiment 100 mètres carré tout en marbre découpé et embelli de faïences aussi, baigné d’une lumière de jour incroyable avec une ouverture sur le ciel bleu proportionnelle directement dans le toit, de ces balcons du premier qui donnent tous sur l’intérieur, de ces portes monumentales en bois massif travaillé des pièces juxtaposées et immenses, avec des secondes chambres à l’intérieur….etc Pendant que le propriétaire lui, y fait vivre une très grande famille, y reçoit tous les jours, et les cuisines ne cessent jamais de tourner comme des usines pour nourrir tout ce beau monde ! Bref, le but de toute cette luxure n’étant surtout pas de frimer, ou épater, mais de prendre soin de sa famille, et lui assurer ainsi qu’aux invités permanents et quotidiennement présents, une hospitalité digne de sa personne, même lorsque c’est le simple porteur de paniers de fruits et de légumes et autres viandes qui fait les commissions ! et Lorsque le colonialisme occidental à débarqué, il a détruit tout ça, ça ne colle justement pas à sa perception de la société, il faut tout refaire à l’envers ! bâtir des grandes avenues, avec des façades luxueuses, du tape à l’œil quoi ! mais triste de l’intérieur, désert, sombre aussi, et souvent dénué d’hospitalité ou de la moindre générosité ! et c’est ce qu’on appelle honteusement aujourd’hui : le triomphe de la modernité ou la civilisation !

        Répondre
  • Juste une petite correction de mon commentaire sur les berbères  »Tachelhite » du Moyen Atlas, la bataille dont je voulais parler est celle de  »Bougafer » en 1933, et non de  »Boufekrane » qui n’a rien à voir ! (qui s’est déroulée dans le Moyen-Atlas et pays  »Chleuh » antérieur plus au sud, rocailleux donc et aride aussi et très montagneux)

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Bougafer

    Répondre
  • Ping : À propos de ce qui monétisa l’or « Le Carnet d'Ysengrimus

  • Ouf ! Je me suis relu, et qu’est ce que je peux être bavard parfois… mais avec un minimum de bon sens tout de même… :))

    Bon comme je sens que javais pas pu terminer ou résumer mon propos… et je crois que j’ai abordé ce sujet ailleurs mais autrement, dans le système dit  »féodal » mais pourtant ancestral de l’islam par exemple, les riches avaient un rôle social certain a jouer, la bourgeoisie ou les grands fonctionnaires se devaient de donner lexemple, intrdire l’usure et la dénoncer a la première occasion, sévèrement et justement punie en prélevant le capital de l’usurier comme une taxe pour réparer le tord qu’il a commis, le riches comme me racontait mon père étaient connu pour s’apitoyer sur leur sort depuis qu’ils cumulent les responsabilités sociales, et envient a mort les paresseux ou les prolos de la base, par exemple, l’une des plus grandes fortunes de Fes qui fit fortune dans la porcelaine de chine, qu’il reproduira avec des ajouts locaux et deviendra la vaiselle bourgeoise du bled indispensable aux familles lors des fêtes religieuses, baptêmes et mariages (on l’appelle encore plats du Paon ou Touss… en reference aux paons peints dessus) bref, lea parents et grands parents du type feront leur première usine de porcelaine et deviendront quasiment la première fortune du bled de père en fils, et le fils justement, était connu pour marcher le long de la ville se rues étroites et e avenues chaque jour, et lorsqu’il croiait un travailleur fauché qui faisait la sieste, parfois l’interpellait de bonne foi  »ehhh oui, toi tu mérite le repos, que va t-on gagner après tout de cette courte vie a courir après le profit, rien du tout, c’est toi bonhomme qui a raison, et c’est moi le misérable esclave de sa fortune, je la souhaite a tous ceux qui me jalousent pour qu’ils sachent ce qu’elle implique », bref cette famille richissime précisemment par exemple, était celle qui construisait orphelinats et hôpitaux, et se devait de les entretenir et en ca de famines devait assurer le ravitaillement des pauvres…. souvent, ce sont les chefs deces familles qui sortaient eux même, avec des quantités de blé et de grains faramineux et suivi par le porteurs, jusqu’aux points de rassemblement des pauvres, et distribuer eux mêmes les rations aux adultes et aux enfants ! lorsque les premiers français ont assisté a ces spectacles, ils en revenaient pas… les riches en plus des taxes lourdes que le Makhzen leur imposait, ils observaient rigourousement la Zakate de l’islam de peur que tout leur business ne soit damné par Allah et par l’oeil du pauvre et du démuni »…. ils accouraient et triplaient ou miltipliaient le donations de zakat a chaque occasion, et en plus, intégraient des nombre incalculables de jeunes et de désoeuvrés pour apprendre leurs arts et métiers  »la Sanaa » comme on dit, qui leur garantirient un revenu respectacle a vie et qui leur  »apprend a pêcher » comme on dit…. ce qui fait que dans toutes les vieilles villes et médinas et a ce jour, il n’y a pas un seul  »Maalem » ou Maitre artisan dan nimporte quel métier que vous aborderie pour le questionner ur son art, et la première chose qu’il vous dira : »Qu’llah bénisse untel fils de untel, il fut la cause de mon apprentissage du métier, et sans lequel je serais un mendiant ou un criminel… » bref, chaque Mâllem, et même les plus prestigieux d’entre eux, ont souvent été des enfants repêchés dans les orphelinats, ou dans les foyers très pauvres, et intruits selon les plus strictes règles de l’art le métier, même les charbonniers de même, les tanneurs, les chiffoniers, les travailleurs de métaux, de poteries, de tout et de rien … ce patrimoine collectif basé sur la communauté est ce qui a permi aux villes d’exploser autant en richesses qu’en démographie… et même les voyagistes et escortes avaient un métier, celui de vous accompagner pendant le voyage pour vous éviter les pillards et les assassins, les bêtes féroces et les dangers des routes ou du climat, on le appelait les  »Zettata au pluriel ou Zettat au singulier » qui veut dire passeur, dans la langue vernaculaire !

    Ainsi, l’exploitation des femmes et de petit métiers a tisser par exemple exploitées aujourd’hui et ne touchant plus que 10% max de leur produit ur la vente finale, étaient au contraire celles qui en tiraient 90% de bénéfices l’Époque, et un intermédiaire d’aujourd’hui qui soient les plus nombreu ou les bazaristes, s’ils faiaient de même a l’époque on leur aurait coupé la main, ou confisqu. la totalité de leurs biens et on en aurait fait des esclaves ! car un tapis par exemple peut exiger que 3 ou 4 femmes se relaient pendant six mois pour le terminer, aujourd’hui, même si c’est la même chose, eh bien les intermédiaires sans scrupules iront leur acheter leur tapis 100 dollars pour six mois de travail sur 6 mois, pour le revendre 1000 dollars ou 2000 dollars a un touriste ou un ruche rentier du bled ! Dans la culture vernaculaire, ce genre de personnes devaient vraiment être fou pour le faire comme aujourd’hui, ils y perdraient leur honneur et leur qualité d’ëtres humains, et s’ils devaient tomber entre les mains d’une autorité ou juge juste, c’est tous leur biens qui seraient confiqués. et probablement remis a la foule pour être lynché !

    Il me semble aussi que j’ai déja abordé le foncier , les fermes et les biens immobiliers aussi ailleurs sur ce site ! il était interdit et absurde que la même personve possède la terre, et ses arbres fruitiers et son eau d’irrigation, et tous les droits dessus comme aujourd’hui ! pas du tout ! la terre pouvait bel et bien appartenie a un clan une famille ou rarement un seul individu, les arbres fruitiers dessus a d’autres, l’irrigation a d’autres, et le puit aussi ou l’entretien des canaux d’irrigation ! A ce jour, ce modèle est maintenu dans les campagnes pauvres, et permet a des centaives de milliers de personnes a vivre décemment et a l’abris du besoin… nombre d’entre eux ont pu eduquer leurs enfants avec le produit collectif de ces biens, et des dizaines sont devenu ministres, juges et officiers supérieurs etc mais la majorit a mal tourné avec le système moderne du capitalisme de nos jours !

    Feu mon papa me racontait que le gens ressentaient de la honte et n’accéptaient pas du tout, que les jours de fêtes, religieuses ou autres, des gens puissent être mal habillés, mal nourris ou même maldes et souffrants et abandonnés ! impossible ! le cadi ou le juge et le notable pouvait enlever son habit ou sa djellaba et l’offrir au pauvre sur le champs, de même pour les enfants, et c’est d’ailleurs pour cela que mon grand père pouvait adorer ses djellabas rafistolées avec des bouts de tissus cousus même lorsqu’il devaut servir d’imam un vendredi, ou siéger a la cour tous le jours…, il en remerciait allah et c’est ma nounou qui s’occuppait exclusivement de ses habits, les repassaient après lavage par une technique d’étirement, puis les arrosait d’eau de fleur d’oranger le plus souvent ou eau de rose, pour les rafraichir et les plier et rester ainsi dans un état immaculé de propreté ! :))) et puis si je commence a parler de mon grand père, je ne finirais sans doute pas que dans 200 pages ! :))) le type se faisait offrir des petites limousines de l’époque par le makhzen dés les années 20 et 30, des ford et des studbaker avec chauffeur, mais refusait de les utiliser sauf pour sa famille femmes et enfants exceptionnellement pour de longs voyages a Tanger ou encore pour des allers retours chez les médecins ! lui, ne lâchait pas sa mûle, et le jour du marché, après la cour, devait faire les courses a une quinzaine de familles disperées dans la ville, se reVdait avec les porteurs chez chacune frappait aux portes et y laisait des paniers remplis de victuailles… ! ce qui fait que ma mère qui a hérité de cette large famille de mon père a toujours maudit le ciel pour ça plus tard lorsqu’on recevait leurs enfants et petits enfants …! mon grand père aussi, qui a vite détecté les magouilles du mouvement nationaliste bourgeois plein a craquer de fassis bourgeois et profiteurs qui réclamaient l’indépendance, s’est contenté d’apposer sa signature sur le manifeste comme des centaines d’autres et leur a tourné le dos, car voyait qu’il collaboraient avec l’occupant et se moquaient des résistants et du peuple, il pris alors une position et posture plus traditionaliste et conservatrice, et espérit que la France nallait pas détruire la juridiction complexe mais juste du droit mususlman coutumiers sur des domaines aussi vastes que complexes ! … bref, partagé entre sa fonction de juge et de maître conférencier a l’université islamique d’al Qaraouiyine, il préferait toute sa vie plonger dans les livres et entretenir sa famille nombreuse et tumultueuse qui a du lui en faire voir des vertes et des pas mûres, surtout les femmes ! :)))

    A cette époque, une démographie explosive et inutile qui pousse dans des quartiers fleuves bidonvilles infinis comme aujourd’hui, cela n’aurait fait aucun sens ! chaque être humain devait se destiner a être utile quelquepart et le chômage n’existait pas ! ni les disparits sociales d’aujourd’hui et depuis la pseudo indépendance ! il existait de véritables industries archaiques peut-être, mais qui pouvaient absorber et contenir et donner un métier a tout le monde, même aux femmes et aux enfants ! Feu mon papa me racontait que jamais la préoccupation de gens fut la richesse ou la promotion sociale sans règles et sans pitié d’aujourd’hui ! les gens aspiraient tout au plus a être heureux, en bonne santé et utiles a leur communautés ! le reste comme la richesse ou les biens matériels étaient relégué a la superstition, la religion ou le destin et le hasard !

    feu mon papa qui voulait nous eduquer sur ces valeurs regrettait souvent de ne pas pouvoir les appliquer a lui-même, et ne parlait jamais de politique que sous un air patriotique, je crois que moi et lui n’avons eu nos premières discussions politiques qu’a l’âge avancé de 22 ou 23 ans, en tête a tête et discrètement car il connaisait ce dont le néo makhzen est capable et me défendait d’y tremper ! il m’appelait  »le Zaim » ou le leader, car savait que je bouillonais et que je fricottait qu’avec le peuple de la base depuis l’enfance… contrairement a ma fratrie fascinée par le bourgeois et les arrivistes de tout poil… ceci m’a valu une sission politique avec ma fratrie dont ils se sont toujours méfié ! :)) et pourtant, rien ne m’était plus agréable et chaleureux, que partager avec mon père la dizaine de journaux qu’il ramenait chaque jour a la maison, chacun dans un coin du alon, et jusque tard la nuit, ma mère me detestait pour ça et le haissait pour ça aussi car refusait de parler de problèmes et de stress qu’elle voulait étaler au milieu en tête a tête avec lui et tous les soirs et lui reprocher tous les maux du monde ou l’en rendre responsable ! bref, lorsqu’elle partait a leur chambre, mon père restait volontiers deux ou trois heurs avec moi a discuter des titres et articles aussi bien de journaux en arabe qu’en français, a rire de certains, pester contre d’autres et de temps a autre, s’exclamer sur des faits divers ! :))) Je crois que personne n’a connu ou approché ou connu mon papa de l’intérieur comme moi ! c’Était un homme entier, un ami, un coeur tendre, un compagnon, et le seul qui m’ai vraiement compris et moi aussi ! je ne pregretterais jamais assez cet homme de grand distinction, ce gentlemen et cet homme courtois adoré par ses amis aussi !

    mon cher Ysengrimus, l’Islam est une grande civilisation, et ce n’est pas le dogme aveugle et religieux qui a forgé cette civilisation mais plutôt l’exègèse, la philologie et l’interprétation que ce sont acharnées des générations incalculables de gens intègres et erudits a vouloir allier le dogme et le bon sens, réconcilier le texte pur et strict avec la réalité, et soustraire du savoir religieux la quintessence de sa rationalité fort pertinente d’ailleurs et étonnement précise et surprenante de tolérance et de justice sociale et individuelle !

    et c’est pour cette raison que parfois je ne suis que peu fier de mon athéisme a la noix, même si j’ai toujours revendiqué avec fougue et violence ma liberté et mon indépendance intellectuelle, et je me suis souvent révolté contre le dogme et la société archaique qui en résulte, il demeure que très souvent, je suis constamment secoué par un simple vieillard misérable, sage, pieux, et heureux et qui se tient a carreau sans beaucoup parler ! ..:))) il est d’abord impensable pour un type pareil qu’on puisse vivre autant de choses et dans autant de pays, avec autant d’expériences qui vont des plus sages aux plus dangereuses aux plus humiliantes aussi…, et j’ai frôlé et vu la mort de près en effet plusieurs fois que je m’en rappelle même plus combien de fois ! :)) et me demande souvent comment jai pu en échapper ! j’ai connu les souffrances de l’amour de femmes comme personne et en ai porté des séquelles profondes toute ma vie, et c’est de loin les plus douloureuses, et encore plus affligeant et atroce que la mort ! :)))… j’ai la peau d’un lezard j’ai l’impression même si ça parait pas du tout ! les gens a première vue me confondent avec un bourgeois ou un rentier et m’envient pour ma distance avec le monde et croient que je snobe le monde, ou que je suis gavé par le fric et la facilité ! oh que non, il se trompent… ! et a l’äge de 24 ans, un avocat juif de Bruxelles me disait que je parle comme un notaire ou un sultan ! lol et a propos de Bruxelles, ou de Belgique, la seule fois ou je suis tombé amoureux d’une maman, avec son fils en bas âge et divorcée, c’était lorsque cette fille métis brune aux yeux verts mavait adopté dans son lit, et au petit matin, sa maman une créole est venu chercher le fils pour l’emmener a la crèche, a 6h du mat, elle m’a trouvé avec lui entrain de l’amuser avec les dessins animés qui tournaient a la télé ! pendant que ma campagne sombrait dans un sommeil profond et que son fils mignon et innocent me collait car avait trouv un père de substitution qui lui manquait tant ! alors sa vieille maman dans un créole mignon me dit  »qui etes vous monsieur….? je lui répondait que je suis l’ami de sa fille qui prend soin de l’enfant depuis près de deux semaines (javais deserté ma chambre d’étudiant et je vivait presque a temps plain avec cette superbe gonzesse)….puis elle est venu nous rejoindre et devant sa mère, m’a pris dans ses bras comme son amant de toujours, m’a embrassé sur la bouche et lui a dit « maman je te présente untel, c’est mon amoureux pour la vie, et il s’entend super bien avec mon fils… ils sont amoureux l’un de l’autre » et cétait vrai ! :))), sa mère, est venu alors me faire un gros bisou et me dire : »j’espère que tu ne va pas partir et nous laisser, ma fille cathy est la meilleure femme au monde et je la conais, elle est aussi gentille et douce que chai pas quoi  »…. je fut secoué ! et je ne l’oublierais jamais ! … la semaine qui a suivi je devais m’absenter pour de examens, et mon meilleur ami et etudiant qui me haissait de lui avoir chippé sa copine alla lui dire et inventer une histoire a dormir debout, comme quoi je l’ai chargé de lui annoncer que je la quitte…! :)) cette histoire s’est soldée par une queue de poisson…. et j’ai perdu la fille et je voulais sauter sous le train d’etudiants ! lol ! ….

    Bon la, je vous jure que je dois me lever a 7h max et traverser la ville …. c’est pas sérieux, et chuis malade et enrhumé en plus ! Yallah bye ! et navré d’avoir bariolé autant ce soir ou cette nuit ! :))

    Répondre
  • Copier-coller de mon dernier commentaire dans le billet d’Erwan Allan Berger »Préparatifs pour la récolte »

    »Bon, je peux comprendre et acquiescer ou consentir qu’on peste contre tout ceci et qu’on le considère comme un autre complot capitaliste…ce qu’il est définitivement pour dissiper tout malentendu etc…sauf que…et attachez votre tuque mes amis, le bloc occidental en réalité est le seul bloc qui soit resté uni et solidaire au monde quoique vous puissiez en penser… ! car en dehors de lui, il n’y a en effet plus que des nations superficielles presque, des états en déconfiture et effondrés, des dictatures et des juntes sanguinaires, des traîtres et des chiens de faience, qui pissent sur leurs peuples et sur leurs nations soeurs, des corrompu et des félons, deloyaux et renegats, délateurs qui vendraient leur propre mère, et ce, depuis les indépendances du tiers-monde, et surtout parmis les pseudo non alignés ! :))) et chuis très sérieux !

    Mais que croyez-vous qu’il existe ailleurs qu’en occident sauf des états policiers et mafieux, et une absence totale d’institutions, une interdiction totale d’oppositions politiques, de liberté d’expression surtout car vous pouvez considérer la vôtre comme un luxe inaccessible aux peuples du sud, une presse indépendante ou intègre quasi inéxistante, putride et pourrie, soumise a ses maîtres et a ses mécènes tout aussi abjectes, serviles et traitres… il ne reste en réalité aux peuples du reste du monde plus rien ! même pas l’espoir de pouvoir préserver un semblant de dignité ! même la bouffe et les moyens de la produire sont passé entre le mains de petits cartels au service des clans pourris, et leur est revendue au peuple pour cinq ou six fois sa valeur ! pendant que se loger est devenu impossible sauf entassé dans des trous et des quartiers populaires sur le point de s’effondrer aux premières pluies…. les gens en réalité vivotent sous des tôles, des bâches, des plafonds de terre et de bambou ou des toits de ciment altéré et contrefait, et de même pour le sable qui sert pour lier le béton, souvent sable de mer avec son sel, ou sable mélangé a de la craie et de l’argile de mauvaise qualité ! …. les gens qui subsistent sur le reste des continents font semblant de vivre et de s’émanciper grâce a des téléphones chinois ou aux réseaux sociaux, mais ça fait belle lurette qu’ils ne vivent plus, ne respirent plus, et n’ont plus que les moyens les plus vils et les plus rabaissants, les plus indignes et les plus infâmes pour vivre… et collaborer avec l’ennemi, le diable et les pouvoirs corrompu ! et c’est ainsi que le reste de la planète a été soumis au cannibalisme de subsistance comme nouveau moyen de subsistance et ultime recours pour ne pas sombrer comme la majorité !

    Mes chers amis, chuis navré de vous annoncer que le monde est bel et bien foutu et qu’il n’y a presque plus rien de bon a en tirer ! et ça fait un bail que ça dure pour ceux qui ne l’avaient pas encore saisi !

    Ou alors, Vous croyez vraiment qu’il soit encore possible de renverser la vapeur et tout refaire… ?!!! laissez-moi en douter ! et ce n’est pas par défaitisme ou cynisme que je vous le dit !

    Tenez, c’est simple, le concept de gouvernance était bien meilleur, plus intègre et plus humain lors du moyen-âge qu’il ne l’est aujourd’hui ! Prenez donc un pauvre quidam de l’Antiquité, ou alors du moyen-âge, et faites en sorte qu’il soit originaire des quartiers les plus pestilentiels et malfamé de cette ère révolue, a Rome, ou en Afrique, ou au Moyen-orient, et ramenez-le aujourd’hui a nos bidonvilles du maghreb ou d’Amérique latine, ou encore a nos camps sauvages et anarchiques du tiers-monde et laissez-le comparer ou vous décrire ce qu’il voit ! :))) … c’est pas marrant je vous jure, il vous dira »Merde ! l’avenir est encore plus sombre que mon présent…. et je prèfères de loin me gaver de saumure de poisson pourri de mon époque que me taper les mouches, les moustiques et les canalisations puantes et anarchiques de l’ère dite moderne ! » :))) … mais prenez le même gars par la main, et ramenez-le en occident aujourd’hui… il vous dira »Oh…!. ça par exemple ! c’est pas mal beau hein ! et en plus, si vous êtes incapable de travailler, ils vous donnent quelque sesterces et quelques drachmes et un logement social en plus, et vous avez plus qu’a vous brancher sur netflix et bouffer comme un cochon… pour aller poser vos fesses sur ce grand bol en ivoir et chier comme César ! » :))))

    la voici, la réalité mes chers amis, et rien d’autre ! les salopards des régimes dits non alignés ou tiers-mondistes soit disant, ont siphoné les rentes du pétrole, du gaz, des minerais, de l’or et des diamants et de toutes les ressources, et mêmes les sources d’eau naturelles, ils se les sont accapparées pour les mettre en bouteille et les revendre au peuple, et vivent avec leur clans et leurs complices nombreux, et leurs polices aussi et leurs tortionnaires et leur bourreaux du peuple comme des nababs et bien mieux que vos capitalistes occidentaux que vous dénoncez ici, et plus a l’aise que vos richissimes fortunés, sans le moindre souci, et sans craindre la moindre crise quelque soit son ampleur ou sa portée ! et ne me demandez pas ici de vous raconter comment les dits régimes socialistes d’hier du tiers-monde exécutaient et torturaient leurs victimes souvent pioché dans le tas, au hasard, innocentes et même pas impliqués en politique, ou encore comment ils livraient les opposants des pays capitalistes a ces mêmes pays dans des transactions a la pelle pour que ces derniers les exécutent avec leurs familles cette fois et qu’on entende plus parler ! saviez-vous par exemple que Boumediene et Bouteflika cachaient au peuple Algérien la présence de bases françaises en Algérie pendant des décénnies pour faire des éssais d’armes chimiques et qu’ils voulaient en bénéficier aussi (recherchez les articles de la presse Algérienne sur Boumediene le chimique ») et autres atrocités, saviez-vous que Mobutu se faisait offrir ses opposants marxistes par des régimes socialistes Africains et autres pour qu’il puisse enfin en venir a bout, et lorsqu’il ny parvenait pas, il leur offrait très officiellement »l’Amnistie » mais une fois arrivé au pays enfin, il les jettaient aux crocodiles et aux lions, ou les faisait charcuter au couteau jusqu’a la fin !…. et ce ne sont la que quelques maigres exemples ! n’allez surtout pas croire les conneries et les fables de Mr René naba… ce type ment comme il respire et ses articles de même ! il tisse des histoires du matin au soir pour célébrer la victoire des assassins de tout poil et en est visiblement fier et si arrogant ! :))

    le 20ème siècle et le 21ème siècle encore plus, ont définitivement mis a nu et dévoilé une bonne fois pour toutes cette race humaine de merde ! et chez les bougnouls colonisés en particulier, déshumanisés et surexploités par l’occident, et en plus de lui, la Russie et la Chine ou l’Inde aujourd’hui, ils n’ont plus la moindre chance de s’en sortir, et encore moins préserver le moindre honneur ou dignité …. ou encore rêver a un pôle et un axe ou un rassemblement de pays… comme l’UE ou l’Occident …car ils errent tous comme des chiens abandonnés, et enragés….désormais !

    l’Occident, malgré tout, et malgré son capitalisme n »irait jamais aussi bas !

    Yallah bye ! :)) »

    Répondre
  • Ping : Une catastrophe monétaire se profile à l’horizon…la fin du dollar de Bretton Woods…le retour de l’or – les 7 du quebec

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

En savoir plus sur les 7 du quebec

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture