Le nationalisme québécois comme artefact colonial
Cet air de liberté au-delà des frontières
Aux peuples étrangers qui donnaient le vertige
Et dont vous usurpez aujourd’hui le prestige
Elle répond toujours du nom de Robespierre
Ma France
Jean Ferrat
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YSENGRIMUS — Nos ténors de droite contemporains continuent de se gargariser avec des notions comme le droit des peuples et l’identité nationale. Le Québec (un certain Québec hein, celui de penseurs unilatéraux bourgeois et de petits folliculaires bien précis dont je tairai les noms) devrait soi-disant maintenant s’autoriser du droit des peuples et de la sacralité identitaire pour légitimer toutes les dérives ethnocentristes et xénophobes actuelles. On nous raconte en pleurnichant que les fédérastes (qui ne sont pas des petits saints, d’autre part) dissolvent la nationalité québécoise et la font passer pour une paillette pluriethnique et multiculturelle comme les autres. Il me semble pourtant que nos immigrants se sentent bien québécois et s’identifient à notre ci-devant nation, sans trop se complexer. L’Ile du Prince Édouard et la communauté sikhe de Vancouver ne sont pas des nations, au sens bourgeois du terme. Le Québec, si. Nos immigrants comprennent cela bien plus qu’on ne veut l’admettre et ils agissent en conséquence.
Mais il reste de bon ton, à droite, de prétendre que la nation québécoise est menacée et qu’il faut la protéger de la soupe multiculturelle anglo-canadienne, dissolvante, bien-pensante, veule et niaise. La nationalité québécoise serait la manifestation de résistance originale et cardinale au colonialisme britannique. Or, qu’en est-il vraiment? Qui a vraiment façonné cette nation québécoise?
Questions de dénominations. Au moment de l’invasion coloniale britannique (1759-1763) l’immense colonie française se nomme Nouvelle-France. Elle comprend l’Acadie, le Canada, les Pays-d’en-Haut et le Territoire de la Louisiane. L’occupant britannique, dans le plus pur style pousse-toi de là que je m’y mette, va dépecer tout ça et voir à bien bazarder un certain nombre de dénominations. La première qui saute, c’est Nouvelle-France. Il est pas question, pour l’occupant, de tolérer la moindre référence, en son nouveau monde, à la France. On ignore donc ouvertement cette dénomination. Il y a ensuite Acadie et Canada. Ces deux noms puent l’aborigène et le français à la narine du nouvel occupant. On va donc s’efforcer de les bazarder, eux aussi. Comme le roi d’Angleterre avait conquis ce territoire grâce à ses bons soldats coloniaux écossais et tudesques, tant pour leur rendre hommage que pour essayer de les encourager à s’établir afin d’amorcer l’assimilation, on leur découpa l’Acadie en Nouvelle-Écosse et Nouveau-Brunswick (dans le mouvement, on rebaptisa aussi l’ancienne Isle Saint-Jean, Ile du Prince-Édouard). L’Acadie se trouva donc toponymiquement dissoute. Elle perdure aujourd’hui comme lieu-dit culturel, fièrement. Pour se débarrasser de Canada, on fabriqua de toute pièce la notion de Province of Quebec, par une expansion toponymique parfaitement unilatérale du nom du chef-lieu. Mais on ne parvint pas à se débarrasser de Canada. Les gens ayant horreur de se faire barbotter leurs toponymes, la résistance vernaculaire fut ici trop forte. Notons que les dernières traces de cette résistance vernaculaire, on les retrouve en France même, qui dit encore tout spontanément Canada pour désigner ce grand pays de souche française du nord de l’Amérique. Pays d’en-Haut tomba assez facilement d’autant plus qu’il fut rapatrié, dans l’imaginaire des francophones du Québec, pour désigner les Hautes Laurentides (peu de gens se souviennent aujourd’hui que ce toponyme désignait initialement la région des Grands Lacs, située en haut du fleuve Saint-Laurent, c’est-à-dire en amont). Après la révolution américaine (1776) et l’achat de la Louisiane par les Américains (1803), ce territoire immense fut dépecé en quatorze états, dont les principaux furent renommés sur des hydronymes (Ohio, Missouri, Mississippi, Arkansas etc. – n’oublions pas Louisiane même, restreint désormais aux berges du Golfe du Mexique, pas un hydronyme lui, par contre). Comme Canada collait dans les masses, l’occupant colonial, converti en intendant fédéral, se l’appropria (1867). Les francophones de la vallée du Saint-Laurent y renoncèrent, tout doucement, autant qu’ils renoncèrent graduellement à se désigner canadiens-français, ce qui faisait parfaitement l’affaire de l’occupant, toujours preneur quand il s’agit d’éliminer la notion de français de nos espaces de représentations toponymiques ou ethnoculturelles. C’est donc la nouvelle désignation, griffonnée un peu comme ça sur les cartes du colonisateur… Québec, qu’ils intériorisèrent. La notion même de Québec vient donc de l’occupant britannique et elle visait initialement à nous défranciser.
Circonscrire et réduire. On se retrouve donc avec un Québec, dessiné, fabriqué, formaté, mis en place, dénommé et délimité par l’occupant colonial. Intégralement. Comme, à terme, on le trouve trop gros, on lui retire le Labrador (1927) et si on pouvait aussi lui retirer le Nunavik (qu’on ne nomme d’ailleurs plus Nouveau Québec) on le ferait aussi, va. Entre 1760 et 1960, la couronne britannique va gérer cette population française qu’elle espère tranquillement assimiler (comme elle l’avait fait avec la population hollandaise au siècle précédent) comme une poche démographique à réduire ou à extirper. Cela commence dès 1760-1763 quand, gentleman tout plein, on laisse, en vertu du Traité de Paris, les élites coloniales canadiennes-françaises qui y aspirent se barrer dans les Antilles ou en métropole avec leurs avoirs et on ne garde que la petite populace forestière et paysanne que l’on espère, pour son bien, intégrer au grand dispositif britannique. Il va s’agir ensuite de les circonscrire géographiquement et de les réduire démographiquement. Ce programme réussira amplement. De 75% de la population coloniale locale au moment de l’invasion britannique (1760) les québécois vont passer à 25% en 260 ans. Le tout se fera sans génocide explicite. Un lent ethnocide assimilateur. De la bousculade en masse aussi, hein, souvenons-nous, entre autres, du Grand Dérangement acadien. Mais ce programme a, en même temps, largement raté son coup, si on tient compte des chiffres absolus. Les québécois sont aujourd’hui plus de huit millions et la possibilité de les résorber intégralement comme entité distincte est désormais peu réalisable. C’est que l’occupant britannique a payé les frais durables de ses pratiques discriminatoires. Il avait déployé deux manœuvres. Il avait interdit que les canadiens-français participent à l’expansion vers l’Ouest. Il fallait les freiner, en les tenant cernés dans la vallée du Saint-Laurent. Ordres du roi. Et la même autorité royale avait maintenu cette population occupée dans une condition d’agriculteurs paupérisés n’entrant dans l’aventure industrielle que tardivement. Or, les conditions de paupérisations agricoles (la chose est encore observable aujourd’hui dans certains pays émergents) sont les dispositions idéales pour une explosion démographique. Pour simplifier, disons qu’à défaut de pouvoir embaucher des travailleurs agricoles sur de la terre de roche peu rentable, on les fabrique… et ce, dans un contexte de patriarcat ruraliste et de conformisme nataliste. Ces faits objectifs furent ensuite mythologisés sous la désignation de Revanche des berceaux. La circonscription des québécois dans leur territoire national actuel et leur rétablissement démographique contemporain sont donc de purs artefacts coloniaux. On fabriqua objectivement le Québec en empêchant les francophones de se diluer sur le continent (ce qui aurait largement facilité leur assimilation) et on favorisa leur pullulement concentré, en les paupérisant dans le système agro-forestier. Le tout, par pure bêtise ethnocentriste. Les politiques discriminatoires de l’occupant colonial ont autonomisé et peuplé le Québec, après l’avoir désigné d’un toponyme défrancisé. Au final, c’est un isolationnisme compact, rien d’autre. L’attitude actuelle des anglo-canadiens (qui, au demeurant, n’ont strictement rien perdu de leur ethnocentrisme) est fort éloquente en la matière: le français, c’est au Québec seulement. Les francophones hors-Québec n’ont pas vraiment droit au chapitre et se valoriser se fait à leur risques et périls. Il est capital, pour l’occupant colonial, que la francophonie canadienne se lézarde, se fragmente, se chamaille, se particularise, et que celle qui déborde du Québec s’assimile. Les frontières provinciales, imposées par l’occupant, charcutent la francophonie de ce pays, la concassant, la diluant, en méthode. Notons qu’un certain nationalisme québécois myope et sociologiquement hautain, toujours virulent, traite les francophones hors-Québec (et les francisants anglophones) en chiens crevés, ce qui est jouer ouvertement et sciemment, par contraste symétrique, le jeu de l’occupant colonial qui, lui, raffole de ce genre de division chez ses adversaires.
Le nouveau nationalisme provincialisé. Après avoir fabriqué et circonscrit ce peuple, l’occupant colonial, devenu intendant fédéral, va voir à soigneusement le provincialiser. Pour ce faire, il faudra insidieusement continuer de l’encourager à se particulariser. Plus il se particularise, plus il tourne le dos à ses origines françaises. Plus il tourne le dos à ses origines françaises, plus on le folklorise. Plus on le folklorise, plus on le tient. On va d’abord l’encourager à se donner un drapeau. Pas un drapeau républicain, hein, et surtout pas, alors là surtout pas… le tricolore français (ce qui faillit arriver au dix-neuvième siècle et laissa d’ailleurs une jolie trace acadienne). Non, un drapeau cultivant une vague nostalgie provinciale française, ça ira parfaitement. Une fois les rébellions républicaines matées (1837-1838) et le drapeau non-républicain mis en place (1902-1948), on les laissera s’autonomiser un petit peu, s’affirmer, dans leur espace strict et avec l’encadrement ferme de leur gouvernement provincial, doté d’un parlement de type britannique (initialement bicaméral, si vous voyez ce que cela implique). Évidemment, il y aura des limites qu’ils ne devront pas dépasser. Ils ne pourront pas, par exemple, refuser de participer aux guerres mondiales (1914-18, 1939-45), au sein du dispositif britannique. On les enverra se battre en France, comme les américains enverront leurs ressortissants de souche italienne se battre en Italie. C’est toujours une bonne chose qu’une nouvelle armée d’occupation parle la langue de l’hinterland envahi. Le duplessisme réactionnaire (1944-1960) coexistera assez harmonieusement avec la fédérastie planificatrice d’après-guerre. Duplessis sera d’ailleurs le champion toutes catégories du mimétisme colonial méthodique. L’ennemi fait une manœuvre, je fais la même manœuvre, en plus petit, sur mon terrain, comme un petit singe sur une orgue de barbarie. Et le tout se jouera sous le signe amplement circonscrit de l’autonomie provinciale, c’est-à-dire d’une ségrégation sociale et territoriale de fait. Le séparatisme québécois bourgeois ultérieur, notamment celui de la Révolution Tranquille (1960-1966), ne sera jamais que l’effet en miroir de la ségrégation coloniale l’ayant lentement engendré… une propension moins innovatrice qu’imitatrice. Un reflet pervers de rejet du rejet. Un shadow boxing. Quand un nationalisme québécois plus gauchisant, donc plus dangereux et virulent, pointera l’oreille, on enverra d’abord l’armée dans Montréal (1970). Puis on corrompra les référendums de libération nationale bourgeoise (1980, 1995) avec de l’argent (de l’argent uniquement, hein… c’est amplement suffisant pour gagner un référendum en contexte colonial, l’argent). Puis, quand on en aura marre de casquer (2000), on verrouillera juridiquement le mécanisme référendaire. Une fois qu’ils seront bien provincialisés, tertiarisés, apaisés, et que leurs aspirations bourgeoises nationaleuses rêveuses se trouveront proprement éreintées, on leur concédera alors l’ultime bonbon régionaliste. On leur assignera, comme si cela émanait de la volonté de la princesse, le statut de nation (dans un Canada uni), leur concédant un peu, et plus tard (2006) ce qu’ils avaient revendiqué beaucoup (et qu’on ne leur avait pas vraiment refusé, juste fermement circonscrit, cerné, ligoté). La Canada reconnait désormais qu’il a minimalement besoin de son gadget québécois. Une certaine facette française du Canada est effectivement assez utile, par les temps qui courent, attendu qu’il existe un nombre non négligeable de pays émergents contemporains qui sont des nations francophones d’Afrique.
Cessons de dormir et de rêver. De Lord Durham à Stephen Harper, de Lord Dorchester à François Legault, le nationalisme québécois, le Québec même, sont un pur artefact colonial. Tout en eux a été façonné par l’occupant (qui ne pouvait pas faire autrement) puis réapproprié, miré et mythologisé (par ceux qui ne pouvaient plus s’en défaire). Cette huitre un peu niaise d’occupant colonial a enrobé un grain de sable qui lui gratouillait sérieusement les entrailles et il en est sorti quelque chose comme une perle. Et, dans tout ça, le mérite québécois est le mérite des enfants terribles… Ce n’est pas là un vain mérite mais il faut prudemment l’évaluer dans sa juste proportion, sans plus. Il faut aussi bien prendre la mesure de ses limitations internes. L’échec gaulliste au Québec (1967) corrobore nettement la stature inconsciente d’artefact colonial décrite ici. De Gaulle venant dégoiser sur les français du Canada (pour enquiquiner les américains, sans plus, comme il l’avait fait aussi au Mexique) était bien plus décalé, historiquement et ethnoculturellement, qu’on veut bien l’admettre aujourd’hui. Ce ne fut pas Lester B. Pearson qui désamorça De Gaulle au Québec, ce fut René Lévesque. Ce petit journaliste bilingue, ancien correspondant de guerre pour l’armée américaine, comprenait parfaitement cette conjoncture coloniale continentale particularisante et il sut faire manœuvrer sa démagogie expansive, dans ce contexte hautement suspect, pour en faire son parti. Une occupation coloniale n’est pas une démarche démocratique. Jamais. Tenter de s’en extirper par des moyens soi-disant démocratiques (électoraux, référendaires) est une contradiction dans les termes. L’ennemi, qui contrôle le bouton qui fait tourner la roulette de ce casino-là, optera toujours pour tricher. Pourtant, sans broncher, René Lévesque et ses successeurs nous lancèrent dans cette aventure illusoire qui nous fit tant rêver, pendant vingt ans (1975-1995). Prisonniers de l’impossible, on s’enivra tapageusement du pays ségrégué, goupillé, bizouné, ce pays jusqu’où l’argousin colonial ne nous laisserait jamais nous rendre. Pays du fond de moi, sache que je te suis fidèle (Vigneault). Mais surtout, France (France de Jean Ferrat), mère-patrie localement maganée, prolétarienne et révoltée, sache que je ne t’ai jamais oubliée et que la droite nationaliste bourgeoise actuelle n’a pas le monopole des lyrismes et des consciences sociales que tu déclenches encore.
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Ouf ! du tac au tac ! j’avoues que je ne l’avais pas envisagé ainsi mais presque…et tout s’explique maintenant ! une lecture aussi juste de l’Histoire et de la colonisation comme celle-ci soulèverait à votre encontre un tonnerre de représailles de la part de toute cette droite aux commandes et aux affaires qui s’en met plein les poches en se gargarisant du discours nationaliste à la con et exigerait probablement rien de moins des radios et journaux poubelles, des chroniqueurs et chroniqueuses, des figures de droite qui se croient à gauche, de vous faire la peau, vous conduire à l’échafaud et vous accuser de sorcellerie !:)))
Franchement Bravo Ysengrimus ! vous venez tout juste de multiplier par zero tous les calculs politiques et carriéristes minables de ces cliques de hyènes qui ont pris en otage ce Québec et cette population Française !
Et puis que foutait la France en Afrique et ailleurs en Asie pendant deux siècles pendant que ses enfants oubliés et abandonnés étaient livré à eux même au Canada ! rien du tout ! l’isolationnisme n’a pas été que Anglais, mais Français aussi, celui de la mère patrie qui a sacrifié ses enfants ! ça explique aussi pourquoi le nationalisme à tourné ethnocentriste au final… les Québécois sont des humains après tout et pas des surhommes ! bref !
Merci Ysengrimus pour ce billet éclairant, courageux, juste, et capable de changer le Québec à lui seul…pour le meilleur en tous cas… si au moins on le lisait ailleurs ou qu’on puisse le balancer d’un avion en millions d’exemplaire sous forme de tracts !:)))
@ Tous
Un condensé historique intéressant mais que j’interroge. N’est-ce pas le colonialisme français que l’on privilégie à l’encontre du colonialisme britannique ?
Si le colonisateur français avait en 1760-1763 gagné la guerre impérialiste en Europe et en Amérique du Nord, ce sont les coureurs des bois et les paysans Canayens qui auraient menés la guerre contre la couronne française spoliatrice, avide de pelleteries, de bois, de sucre et de rhum, du coton du Sud et assimilatrice des colons britanniques de l’ex-nouvelle Angleterre rebaptisée Nouvelle-France (super colonie).
Voici ma position sur le nationalisme cet important artefact colonial : « L’internationalisme prolétarien s’impose dans la politique mondiale, indice évident des profondes transformations de l’économie, de la politique et de l’idéologie des sociétés vivant sous le mode de production capitaliste moribond. Cependant les prolétaires révolutionnaires doivent faire le post-mortem du courant de pensée réformiste national-socialiste qui tante une résurgence en ces temps de crise profonde. Il faut tirer des leçons de cette répudiation du nationalisme réactionnaire. Dans cet ouvrage nous proposons d’autopsier la politique gauchiste à propos des luttes de libération nationale au XXe siècle, l’époque du triomphe du national-socialisme-gauchiste dans le mouvement ouvrier qu’ils ont liquidé. Le prolétariat n’a pas de patrie et la guerre nationaliste pour le droit des bourgeois à contrôler leur État national (démocratique, fasciste ou socialiste) et à spolier la plus-value locale ne nous conduit pas au combat prolétarien pour renverser le mode de production capitaliste. En phase impérialiste toute lutte de libération nationale est réformiste ou réactionnaire. Afin de démontrer cette thèse nous présentons et commentons les textes de Mattick, Souyri, MacNally, Luxemburg et de l’Ouvrier Communiste. »
https://les7duquebec.net/archives/225366
Merci pour votre patience
Robert Bibeau
Je ne privilégie rien. Je décris. La bourgeoisie existe, elle domine encore le monde, et elle nous impose l’idée de nation. Ce postulat établi, on démontre ici, de façon toute circonscrite, que la nation dite québécoise est un pur artefact colonial britannique. Le mythe de sa transcendance et de son autonomie: non merci.
Quand le prolétariat imaginaire des beaux textes de Robert Bibeau aura effectivement pris corps hégémonique, s’il y arrive, on lira mon article dans les archives d’un musée. Pour l’instant, pouvoir mondial bourgeois et refascisations obligent, il parait dans une feuille d’actualité…
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Ah, les mythes… Il faut que NOUS les Québécois arrêtons de rêver pour voir la juste réalité. Combien d’entre nous savons que Parizeau, par exemple, était un salopard minable membre du Bilderberg? C’est ça le problème : on fait confiance à la bourgeoisie!
Ping : Le nationalisme québécois comme artefact colonial « Le Carnet d'Ysengrimus
il est a déplorer comment ce billet n’a pas suscité le tollé qu’il aurait dû, ne serait-ce que sur les commentaires ici sur les 7 du québec ….Mais c’était prévisible ! Détrompez-vous, ce n’est pas parce qu’ils ne l’ont pas lu que personne ne l’a commenté mis a part nous ! Je peux vous jurer que ce billet a été lu et a fait le tour de la province du québec chez beaucoup de gens, mais personne n’a eu le courage ne serait-ce que le commenter, afficher son accord ou désaccord avec le fond… lorsque le reste est plutôt occupé a cultiver son image, son jardin et son nouveau trésor d’ex provincial compléxé et fauché ayant accédé au status de riche bourgeois tout récemment grâce justement a cette démagogie de droite purement coloniale, et au système de rentes et du butin national mis en place par cette matrice de droite qui pue les arrangements d’épiciers, la collusion, la corruption, la xénophobie electoraliste et sociale, l’arrivisme de ploucs, et les restos chics qui vont avec… restos dernier cri de steak vieilli dans les vitrines :))) qui rassasient et impressionnent des provinciaux parvenu affamés de tout poil, et autres trouvailles du foie gras au sirop d’érable, le tout accompagné de crus millésimé qui goûte l’eau de javel mais fortement suggéré par les tinamis :))))
Y’en a marre Ysengrimus ! avec ce billet, il est possible de créer un buzz sans précédent dans l’histoire ! il faudrait qu’on leur demande de nous allonger 50 millions chaque pour qu’on ferme notre gueule ! je vous jure ! :)))
A propos de bourgeois et de milliards et non de millions cette fois, pour l’anecdote insolite, l’autre jour j’apprenais via la presse française, que l’un des principaux héritiers de la maison de luxe Parisienne Hermès, cotée a plus de 200 milliards de dollars a la bourse, nicholas Puech étant l’un des héritiers sans enfants avait décidé de quitter le groupe en gardant ses parts majoritaires qu’il a refusé de vendre a ses cousins, puis s’est installé en suisse et a pris sa retraite ( il a plus de 80 piges), bref, les parts du mec valent 12 milliard d’euros, et comme il a pas d’enfants, il avait décidé de léguer la majorité a un organisme de bienfaisance Suisse qu’il avait aidé a créer, mais après 10 ans de vie en suisse dans son manoir, il tombe amoureux de son jardinier Marocain agé de 51 ans de condition très modeste dans le sens amoureux d’estime et de respect, car le type, etant né et ayant grandi en suisse dans une famille d’immigrants marocains pauvres, fut d’une intégrité et méticularité exemplaire que notre milliardaire a fini d’abord par lui confier lintendance du chateau ou manoir, puis sa gestion avec le personnel etc, mais il fut tellement frappé par la rigueur et la modestie du type qui ne court pas après le fric, nicholas puech un matin rappelle son avocat et lui demande changer son testament, car il veut desormais adopter le vieux jardinier d’origine marocaine de 51 ans, et lui léguer la moitié de sa fortune en plus de 5% des parts du groupe Hermès ! :)))))) mais il ne s’attendait pas alors a la levée de boucliers que sa décision provoquera, le groupe de bienfaisance ainsi que des cousins a lui et même l’état suisse s’y oppose ! ils recrutent des dizaines d’avocats pour empêcher cette »adoption tardive » et empêcher le testament aussi ! mais rien a faire, lui aussi prend une brochette des meilleurs avocats qui obtiennent gain de cause pour l’adoption du vieux jardinier au bout d’un feuilleton judiciaire qui a duré un bail, et que des gens dans le gouvernement suisse tentent encore d’invalider a ce jour ! sauf que le type, c’est pas un vieux sénile comme l’affaire Béttancourt qui opposait la mère multi milliardaire a sa fille, et que sarko a tout fait pour aider la fille et empocher sa commission, car nicholas puech a toute sa tête et a tape fort sur la table et sur la justice suisse et l’etat suisse de ne pas s’en mêler ! et il a réussi a date a enterriner le nouveau testament ! … bref :))) notre jardinier en herbe que personne ne connait et qui n’a jamais rien demandé a personne, est un inconnu interdit de citer le nom dans les médias… les ragots suisses disent qu’il craint pour sa vie… et comment !? hériter de 6 milliards de dollars et de 5% du groupe hermès… a la mort du vieux ne ressemble même pas a une bénédiction, mais une malédiction en bonne et due forme ! c’est gagner a la lotterie x 1000 ! :)))
imaginez un peu si ce nicholas puech avait décidé de vivre au québec et pris sa décision de léguer a son jardinier marocain cette somme, je crois que toute la droite du québec avec ses millionaires et ses administrateurs du journal de montréal et autres chroniqueurs poubelle, se seraient armé de fusils de chasse pour chasser et transformer le pauvre jardinier en passoire ! :)))))
Yallah bye !
il parait même selon des ragots marocains tout récents, qu’une brochette de poufiasses gold diggers marocaines sont parties en chasse du vieu jardinier et remuent ciel et terre pour entrer en contact avec lui pour soit disant le conseiller ! lol… et le plumer ! celles-ci, et avec les mecs aussi qui doivent le rechercher et lui mettre la main dessus, j’autorise les autorités suisses a leur tirer dessus a vue… car ça nous débarrasserait de cette vermine ! :))) ahhh le fric Ysengrimus, ça vous transforme les mecs surtout en poufiasses aussi, et je vous jure qu’il y’en a qui seraient prêts a sucer la bite d’un cadavre, d’un lépreux ou d’âne et de chiens enragés toute leur vie juste pour le fric ! :))) comme quoi, y a pas lieu d’être misogyne en la matière, les deux sexes se valent entièrement en la matière !
Savez-vous pourquoi je sais qu’ils lisent les sujets postés ici, et sur vos billets en particulier et ceux du carnet, car je lis parfois instantanément des évocations de ces sujets par des journalistes de radio canada ou alors des chiffons journal de montréal et tva nouvelles, et même par le devoir parfois ! des évocations empoisonnées qui citent »certains disent ou certains pensent » ou des trucs dans le genre, mais je commet l’erreur de ne pas le rapporter directement a vous a chaque fois ! JE VOUS JURE QU’ILS LISENT TOUT VOS BILLETS ET MEME LES COMMENTAIRES, ET LES MIENS AUSSI ! :))))))))))
A Suivre donc ! …
Qu’ils lisent. Cela va les instruire un petit peu.