Le Covid-19 est une arme expérimentale de destruction massive
Malgré les engagements internationaux de la Chine contre la prolifération d’armes biologiques, les administrations françaises ont toujours eu des doutes sur les possibles conséquences militaires d’un transfert du labo P4. En cause notamment : l’implication de l’armée chinoise dans les recherches scientifiques du pays.
Pour notre part, nous pensons que toutes les puissances capitalistes expansionnistes développent des armes biologiques létales, la France, la Chine, les États-Unis et les autres. Ceci ne signifie pas que le Covid-19 soit une attaque virale chinoise. Les États-Unis, désespérés et déconfits dans leur guerre commerciale contre l’empire chinois ont très bien pu lancer cette attaque-test, comme une avant-première avant la « drôle de guerre » (sic) qu’ils préparent tous les uns contre les autres. Il est aussi possible que ce coronavirus se soit échappé accidentellement du labo chinois – ce qui n’en réduit pas la responsabilité de la France, de la Chine, des États-Unis et des autres puissances qui n’ont jamais reçu le mandat du prolétariat de concocter ces armes virales létales… qui un jour ou l’autre seront répandues dans la société…la pandémie Covid-19 ne constituant qu’un exercice de confinement. Le présent article parle par lui-même… les apprentis sorciers ne maîtrisent pas les monstres dont ils nous menacent. Robert Bibeau pour les7duQuébnec.net.
La coopération franco-chinoise sur les maladies émergentes scellée, en 2004, par les présidents Jacques Chirac et Hu Jintao a commencé par un incident. Quatre laboratoires de recherches biologiques « P3 » à environnement contrôlé destinés à la Chine, premier volet de l’accord intergouvernemental, ont été bloqués dans le port du Havre, à l’automne 2004 pendant plus de quatre mois, officiellement pour vérification. Cette initiative conjointe des administrations de sécurité (Douanes, DST, SGDN, etc.) marquait clairement la réticence de l’appareil d’État français à accepter la dynamique qui conduirait à fournir à la Chine un labo de haute sécurité de niveau « P4 », un équipement n’existant à l’époque qu’à une dizaine d’exemplaires dans le monde. Nul n’ignorait que l’Armée populaire de Libération (APL) chinoise était étroitement associée aux établissements de recherche civile dans le pays.
Bernard Connes, le fondateur de la société française Labover qui a fourni les « P3 » – ces laboratoires d’un niveau de sûreté inférieur au P4 pour travailler sur des agents pathogènes –, se souvient que sa commande avait été passée conjointement « par les ministères chinois de la santé et de la défense ». La crainte d’une utilisation dévoyée de ces matériels « à double usage », civil mais aussi possiblement militaire, était donc fondée. (Ridicule – ces laboratoires sont créés et financés pour développer des armes virales – la France voulant simplement s’assuré qu’elle ne serait pas la cible des attaques chinoises., et vice versa. NDLR).
Dans les domaines nucléaires, chimiques et biologiques, ce risque porte un nom : la « prolifération ». D’autant que la Chine était frappée d’un embargo sur les ventes d’armes offensives par l’Europe après la répression du « printemps de Pékin », en juin 1989 – un embargo toujours en vigueur. La France s’était prononcée «en faveur de la levée de cet embargo, au plus haut niveau, sans équivoque» comme l’avait à l’époque rappelé l’ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin qui l’avait qualifiée « d’anachronique», et d’« njustement discriminatoire».
Or la coopération scientifique avec la Chine ne pouvait pas échapper au contrôle du l’appareil militaire chinois (et vice versa. NDLR). Après les épidémies de Sras de 2002/2003, un quartier général contre les virus émergents avait été institué au sein de l’armée, avec des antennes dans toutes les régions militaires.
Pareillement, le 31 janvier 2020, en pleine épidémie du Covid-19, la major général Chen Wei (54 ans) a été désignée pour reprendre en main à Wuhan la lutte contre le virus, à la tête d’une équipe conjointe de l’Institut de biotechnologie, de l’Académie des sciences médicales militaires de l’Armée populaire de libération et du laboratoire CanSino Biologics. Objectif officiel : élaborer un vaccin expérimental. La générale Chen Wei est soudainement devenue une «déesse de la guerre» dans les médias chinois alors que le grade et les fonctions de cette responsable de la biodéfense chinoise n’avaient auparavant jamais fait l’objet de la moindre communication publique.
De ce fait, les responsables successifs du Secrétariat général de la défense nationale française (SGDN, aujourd’hui SGDSN) – Jean-Claude Mallet, Francis Delon puis Louis Gautier – ont toujours manifesté de sérieux doutes sur la pertinence de ce transfert technologique. Pour cela, ils pouvaient s’appuyer sur les engagements internationaux de la France, engagements auxquels les diplomates du Département d’État américain se sont eux aussi beaucoup référés pour tenter de bloquer l’application de l’accord franco-chinois de 2004. (Chacun des belligérants souhaite empêcher son concurrent d’accéder à sa technologie virale létale – meurtrière, il n’y a la rien de rassurant pour les pacifistes que nous sommes. NDLR).
Outre les plans de construction de labos, l’exportation de leurs équipements (autoclaves, fermentateurs, enceintes de confinement, etc.) est en effet soumise à des contrôles stricts placés sous l’égide de comités multinationaux : les groupes « Australie » (réunissant 34 pays membres) et « Wassenaar ». Un règlement de décembre 1994 spécifique à l’UE s’applique aussi. En s’appuyant sur ce cadre normatif et réglementaire contraignant, le SGDN a réalisé de grosses études juridiques sur la faisabilité du transfert de technologie.
- Il est aussi intervenu au travers de la Commission interministérielle des biens à double usage (CIBDU – à laquelle participent le Quai d’Orsay et Bercy), conçue sur un modèle proche de la Commission interministérielle pour l’étude des exportations de matériels de guerre (CIEEMG). Là, des refus de vente ont même été notifiés aux autorités chinoises. Par exemple, sur une commande de scaphandres de recherches en atmosphère confinée adaptés au « P4 » de Wuhan qui avait été passée par la partie chinoise en 2015/2016 pour renouveler une première série livrée en 2010, la CIBDU refusa de fournir la quantité demandée, car jugée supérieure à l’usage possible dans l’Institut de virologie. « Cette commande faisait clairement craindre l’utilisation de ces scaphandres sur d’autres sites non déclarés », résume un haut fonctionnaire.
Pourtant, en confiant en 2005, sous l’égide de la Chinese Academy of Building Recherch, la responsabilité de la construction du bâtiment à des sociétés chinoises comme le bureau d’études IPPR Design Institute et Wafangdian Engineering, les promoteurs français du projet ont remis les plans du « P4 » à leurs partenaires.
Or, des experts asiatiques, relayés par exemple dans les médias régionaux par le site taïwanais Bearpost, connu pour traiter les affaires intérieures chinoises, affirment aujourd’hui – sans toutefois fournir de preuves – qu’un ou deux labos du même type auraient été construits et aménagés en dupliquant le modèle exporté par la France.
Il ne s’agit là pas de simples spéculations d’adversaires déclarés du régime chinois. Selon nos informations, cette hypothèse est depuis le mois de janvier l’une des priorités de recherche de la DGSE, outre l’obtention de renseignements fiables sur l’origine du déclenchement de l’épidémie de coronavirus dans le Wubei. Si cette « duplication » secrète du P4 de Wuhan se confirmait, il s’agirait d’une violation évidente du projet de coopération initial.
La biologie a ainsi été définie comme « l’un des sept nouveaux domaines de la guerre »
La question de la « prolifération en Chine » part d’un constat indéniable : la communauté internationale a développé des moyens de protection efficaces contre la prolifération nucléaire, mais elle reste assez démunie dans le domaine biologique du fait de la difficulté des contrôles à mettre en œuvre.
La découverte, au début des années 1990, de ce que fut le programme soviétique Biopreparat a validé la réalité de la menace. Rattaché au ministère des industries médicales et microbiologiques sous couverture civile, Biopreparat supervisait un processus complexe allant de la recherche à la production industrielle d’armes testées en mer d’Aral. Sous la direction du général Kalinine à partir de 1980, au plus haut de son activité, ce programme de guerre occupait plus de 70 000 personnes ; le KGB lui-même avait sa propre division biologique – Flayta (flûte) – destinée aux « opérations spéciales ». À l’été 1989, la défection depuis Paris du colonel Vladimir Pasechnik, directeur de l’Institut de Biopréparation Ultra-Pure de Leningrad, mit fin au caractère secret de ces activités.
En 1999, le Centre de Monterey (Center for Nonproliferation Studies), un organisme indépendant, avait recensé dix-neuf pays possiblement concernés tout au long de cette décennie-là par d’éventuelles activités sur des armes biologiques, celles-ci associant un agent infectieux et un vecteur pour le transporter. Sur la liste : la Chine, l’Égypte, l’Inde, l’Iran, l’Irak, Israël, la Libye, la Corée du Nord, la Russie, la Syrie, Taiwan et les États-Unis. Après la première guerre du Golfe, à partir de 1995, la découverte de l’ampleur du programme des armements biologiques irakiens, entièrement détruits ultérieurement, avait mis en lumière la gravité du phénomène.
Dans le même temps, la Chine était soupçonnée d’avoir maintenu, en dépit de son adhésion en 1984 au traité d’interdiction des armes biologiques, un programme offensif initié sur le modèle soviétique durant la guerre de Corée et qui s’appuyait notamment sur l’emploi d’agents comme l’anthrax, la morve, la toxine botulique, le typhus, le choléra…
À l’époque, l’ex-chercheur russe Ken Alibek rappelait que, dans le nord-est du pays, des photos satellites avaient détecté dans la province du Xinjiang ce qui semblait être une usine de fermentation. Une décennie plus tard, le rapport 2015 de l’ARM Control Association, une référence en la matière, renouvelait ces craintes. Sans apporter plus de preuves.
Dans son rapport 2017, l’organisme ARM Control a admis qu’elle ne disposait d’aucun élément nouveau accréditant l’éventuelle violation des règlements internationaux. Le Département d’État a pris moins de précautions en affirmant dans un rapport de 2019 sur l’état de la prolifération dans le monde que « les informations disponibles sur les études des chercheurs des institutions médicales militaires chinoises identifient souvent des activités biologiques discutables. Celles-ci peuvent porter sur l’identification, la caractérisation et les essais de nombreuses toxines ayant des applications potentielles à double usage ».
Ce constat renvoie à des dizaines d’installations liées à la Commission d’État chinoise de supervision et d’administration des actifs (SASAC), une administration en charge de la R&D (recherche et développement) de défense qui collabore avec le ministère des sciences et de la technologie et l’Académie chinoise des sciences sur des projets de recherche biomédicales.
Ainsi, le China National Biotech Group, propriété de la SASAC, conçoit et réglemente les activités d’une partie du secteur de production de vaccins. Notons au passage que ces relations croisées ne sont pas spécifiques au régime chinois. En France, la DGA finance elle aussi des recherches civiles, y compris auprès de l’Institut Pasteur, sans pour autant que ces initiatives soient assimilables à des pratiques illégitimes au regard du droit international.
Outre le site de Lanzhou, d’autres organismes de biotechnologie liés à la SASAC fonctionnent à Changchun et aussi à Wuhan où, outre le P4 français, on compte pas moins de cinq labos de classe P3, la plupart de conception chinoise. Selon des sources taïwanaises reprises par le chercheur Dany Shoham dans le volume du Journal of Defense Studies d’avril/juin 2015, quatre instituts – à Kunming, Chongqing, Changchun et à Wuhan/Wuchang – sont investis dans des activités de recherche et d’expérimentation possiblement à double usage.
Par ailleurs, ces dernières années, des publications non officielles d’anciens cadres de l’Armée populaire de libération ont conforté ces suspicions. La biologie a ainsi été définie comme « l’un des sept nouveaux domaines de la guerre » dans le livre New Highland of War (National Defence University Press) rédigé en 2017 par Zhang Shibo, général à la retraite et ancien président de l’Université de défense nationale de Chine.
Zhang soutient que les biotechnologies modernes valident leur emploi militaire à des fins offensives, par exemple pour mener des « attaques génétiques ethniques spécifiques », c’est-à-dire en ciblant des particularités génétiques de l’adversaire. Une perspective qui, au demeurant, n’est pas l’apanage des seuls « docteurs Folamour » chinois ; elle est pareillement évoquée au sein de cercles militaristes occidentaux. Preuve que l’amélioration permanente des techniques utilisées dans les recherches médicales est aussi un enjeu pour des recherches militaires offensives.
Quoi qu’il en soit, la Chine compte d’abord parmi les rares pays victimes d’armes biologiques : le Japon en a massivement utilisées contre les populations chinoises entre 1933 et 1945, notamment en Mandchourie. De ce fait, après l’avoir ratifiée en 1984, les autorités chinoises ont toujours été actives à défendre la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication et du stockage des armes bactériologiques (biologiques) ou à toxines et sur leur destruction (CIAB).
L’accord franco-chinois sur les maladies émergentes qui encadre la fourniture du labo P4 fait d’ailleurs explicitement référence au respect de la CIAB. Aujourd’hui encore, la diplomatie chinoise aime rappeler que les États–Unis ont toujours empêché la négociation d’un protocole additionnel comprenant un régime de vérification sur son application.
La Chine a également présenté en 2009 la lutte contre la propagation des maladies infectieuses dangereuses comme étroitement liée aux objectifs de la CIAB : « Les informations sur toute flambée de maladies infectieuses aiguës devraient être partagées conformément à la pratique actuelle des organisations internationales compétentes. » Une ligne de bonne conduite qui n’avait toutefois pas été entièrement appliquée lors des épidémies de Sras en 2002/2003… Car l’implication de la Chine sur le terrain de la biosécurité de défense reste sujette à caution, tant elle apparaît parfois comme une posture.
Dès avant 1999, c’est-à-dire bien avant les deux graves épidémies de grippe aviaire et de Sras mal maîtrisées du fait du sous-équipement du pays, Alain Mérieux s’était cependant soucié d’installer en Chine le même équipement que sa Fondation avait fait construire en région lyonnaise. Cela, avec le soutien de conseillers du président Chirac spécialistes de la région. Mais le ministre socialiste de la défense Alain Richard et le SGDN avaient calmé ses ardeurs.
La mauvaise réputation de la Chine en matière de prolifération (notamment par ses livraisons en direction de la Corée du Nord) ainsi que l’imbrication entre la recherche militaire et la recherche civile dans ce pays étaient suffisamment établies pour justifier leurs réserves. En outre, la cohabitation ne facilitait pas les relations entre l’Élysée et le gouvernement de Lionel Jospin, toujours vigilant à repérer l’activisme des « réseaux chiraquiens ».
Les accidents dans des labos constituent une menace aussi importante que celle des armes biologiques
La position restrictive adoptée par le ministère de la défense s’est perpétuée les années suivantes, avec l’appui du SGDN (aujourd’hui SGDSN). Tout au long des années d’instruction de l’affaire, le dossier était en effet suivi au niveau de ce ministère par la Délégation aux affaires stratégiques (aujourd’hui Direction générale des relations internationales et de la stratégie – DGRIS), chargé de la prospective et de la contre-prolifération, ainsi que par la Délégation générale de l’armement (DGA).
La DGSE a aussi été mise à contribution, sachant qu’elle piste en priorité les matériaux et équipements entrant dans la composition d’armes de destruction massive (nucléaires, chimiques et bactériologiques), tandis que la Direction du renseignement militaire (DRM) travaille sur les vecteurs des armes. « Dans nos débats internes, la question du traitement du risque sanitaire, très important en Chine où certaines régions demeurent de vrais déserts médicaux, a primé sur le secteur militaire. Au final, c’est ce qui a fondé nos prises de positions sur le P4 », résume un ancien cadre de la sécurité extérieure très investi sur ce sujet.
« D’autant que le dossier chinois n’avait rien à voir avec le programme Biopreparat soviétique. Et puis, il y a toujours un fossé entre l’intention de développer une arme de destruction massive biologique, la capacité à proliférer et celle à développer un cadre opérationnel. En outre, tôt au tard, ce genre d’activités clandestines finit par être dévoilé. Ce qui incite un pays comme la Chine à la prudence. »
Il faut toutefois aussi prendre en considération les difficultés rencontrées par les agents occidentaux pour travailler sur la Chine, souvent faute de « sources primaires in situ ». Ainsi, en écartant toute coopération étrangère au Wuhan Institute of Virology, les autorités chinoises se sont préservées de tout risque de fuites sur leurs recherches et sur l’utilisation de leurs labos, puisque les services de renseignement ne peuvent pas puiser leurs informations auprès de coopérants présents dans des établissements sensibles…
En matière de contre-prolifération, la DGSE peut cependant se prévaloir de réelles capacités opérationnelles. Par le passé, le service secret a ainsi su identifier de fausses informations disséminées par des alliés, comme ce fut le cas sur l’Irak de Saddam Hussein. Condensées dans trois épais classeurs « secret défense », les recherches de la Direction du renseignement de la DGSE montrèrent que les accusations portées fin 2002 par Washington et Londres sur la reconstitution d’un arsenal nucléaire, chimique et biologique par le régime irakien étaient fausses. Ce qui a aidé Jacques Chirac à ne pas se laisser embarquer dans la seconde guerre du Golfe.
Les précautions du renseignement extérieur pour traiter le dossier du P4 sont confirmées par un ancien cadre du Conseil national du renseignement (CNR) qui explique à Mediapart que les réserves exprimées jusqu’au début de l’année 2010 s’expliquaient surtout par la nécessité « de prévenir un risque de reproduction de la technologie du labo français à une époque où les sociétés chinoises interviennent de plus en plus à l’échelle de continents entiers, comme en Afrique ». En ce sens, la démarche relevait tout autant de la protection du patrimoine économique national que d’une problématique strictement sécuritaire.
Mais les accidents dans des laboratoires travaillant sur des agents pathogènes potentiellement mortels ou sur des agents infectieux parfois artificiellement « augmentés » constituent une menace au moins aussi importante que celle des armes biologiques.
En septembre 2019, une explosion et un incendie eurent lieu à « Vektor », le centre de recherche russe en virologie situé près de Novossibirsk, lié au complexe militaro-industriel soviétique jusqu’au début des années 1990. Selon l’agence de surveillance Rospotrebnadzor, l’explosion avait été provoquée par un cylindre de gaz. Ce jour-là, aucune substance dangereuse ne se serait échappée. Autre exemple, à Rixensart à 20 km de Bruxelles, dans l’usine GSK. Le 2 septembre 014, 45 litres de solution contenant le virus de la poliomyélite vont être transférés dans un dispositif de stérilisation. L’opération est pilotée manuellement. La fausse manœuvre d’un employé entraîne le déversement du produit dans le réseau d’évacuation des eaux usées, puis dans la rivière Lasne.
La même année, aux États-Unis, des échantillons de la maladie du charbon sont égarés par un labo de haute sécurité lié au Centre de contrôle des maladies (CDC) d’Atlanta (Géorgie). En France, l’Institut Pasteur a pareillement reconnu, dans la dernière décennie, deux incidents : la disparition de 2 349 échantillons de Sras, heureusement inoffensifs car incomplets, dans un de ses labos P3. Même constat en 2015, avec le transport inapproprié de trois échantillons du coronavirus MERS… Néanmoins, sur la base des tels incidents, le risque d’un départ épidémique déclenché par une évasion accidentelle ou malveillante de microbes depuis des installations sécurisées est estimé à environ 0,03 % par an et par laboratoire par des experts auprès de l’OMS, comme rapporté l’an dernier par le magazine Science &Vie.
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En France, des études de l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) assorties de préconisations techniques ont contribué à mieux cerner, pour le réduire au maximum, le risque infectieux accidentel là où sont manipulés des agents biologiques potentiellement contaminants. Les améliorations sont significatives. L’examen des dossiers de la médecine du travail avait ainsi recensé en 1996 cinq cas de maladie infectieuse d’origine professionnelle. Après la mise en œuvre d’un plan national de prescriptions découlant de ce premier rapport, aucun nouveau cas ne fut identifié les années suivantes. Mais cette menace reste d’actualité.Des alertes aux conséquences plus dramatiques encore ont aussi visé des infrastructures militaires. Après la chute de l’URSS en 1991, des médecins mentionnèrent des cas de peste dans plusieurs zones d’Asie centrale probablement liées à Biopreparat. Pour sa part, l’ex-chercheur russe Ken Alibek a décrit dans son livre témoignage le calvaire du colonel Ustinov, chef d’équipe à VeKtor qui s’injecta par erreur le virus de Marburg en 1989. Après sa mort, des prélèvements réalisés sur son cadavre permirent d’isoler une nouvelle souche du virus pour la militariser ! Il y eu aussi en 1979 l’accident de l’unité de Sverdlovsk chargée du développement d’armes à l’anthrax qui fit plusieurs centaines de victimes – et qui permit aux Occidentaux d’identifier pour la première fois l’existence d’un programme secret de guerre biologique soviétique.
Même constat aux États-Unis. Peu après les attentats du World Trade Center, un chercheur dévoyé travaillant pour l’Institut de recherches médicales sur les maladies infectieuses de l’US Army (USAMRIID) de Fort Detrick (Maryland) fut à l’origine d’une vaste contamination du courrier postal en 2001 par des spores d’anthrax militarisés, provoquant une panique générale dans le pays pendant plusieurs semaines. L’homme se suicida peu avant d’être arrêté par le FBI en 2008. Et encore en juillet 2019, selon le New York Times, le Pentagone a dû fermer en urgence pendant plusieurs mois ce même centre qui emploie plus de 900 personnes, à la suite de problèmes de sécurité liés à de mauvais procédés de décontamination d’équipements.
Excellent papier !
Je pense plutôt que c’est le CONFINEMENT qui est l’arme expérimentale de destruction massive …
Quant à la pseudo épidémie, érigée en pandémie, laquelle a été et est toujours méticuleusement médiatisée, c’est indiscutablement l’arme de choix.
Si pandémie il y avait, comment expliquer que de nombreuses personnalités politiques, occidentales notamment, ne le respectaient pas ?
En France, outre Macron et sa caravane de suiveurs, extra muros il y avait notamment Mariano Rajoy qui s’épanouissait lors de séances quotidiennes de footing, Giuseppe Conte qui n’a rien trouvé à redire quant au déroulement normal du match de foot Olympique de Lyon/Juventus de Turin … mais pas seulement.
Et, au hasard, de l’autre côté de l’Atlantique, Trudeau, Scheer et sa famille, Elizabeth May, Carla Qualtrough, entre autres….
Et tous ces gens seraient candidats au suicide ? …Bien sûr que non !
Et nous serions gouvernés par des « criminels ». Euh …
Si « pandémie » il y avait, même risque pandémique, comment expliquer qu’un gouvernement et autres « responsables et/ou experts », par définition les premiers et les mieux informés, prennent les décisions suivantes :
– 13 janvier 2020 – En l’absence de données scientifiques sur le sujet (!), Jérome Salomon, directeur général de la santé, par délégation pour Agnès Buzyn (dont l’incompétence fût patente et dangereuse), classe de facto l’hydroxychloroquine « sur la liste II des substances vénéneuses ».
– 19 février 2020 – Macron a décidé de manifester sa solidarité avec le peuple chinois confronté au coronavirus, et annonce l’envoi de 17 tonnes de matériels médicaux (masques, gants, produits désinfectants, combinaisons médicales de protections) à destination de Wuhan. Avec, entre autres, l’appui du groupe LVMH selon France Diplomatie.
– 21 mars 2020 – Sur LCI, le professeur Christian Perronne (PU-PH) alerte sur la disparition totale des stocks d’hydroxychloroquine en France.
– 8 avril 2020 – Castaner, ministre de l’Intérieur, affirme devant la Commission du Sénat qu’il n’y a « pas eu de réquisition, ni par l’armée ni par qui que ce soit » des masques commandés par la région Bourgogne-Franche-Comté.
– 10 avril 2020 – Suite à la plainte pour réquisition de masques à l’aéroport de Bâles/mulhouse , Castaner reconnaît les faits. Inutile de poursuivre dans le parjure, les documents confirmant cette « réquisition » commencent à sortir. Mensonge d’Etat avéré, sans conséquence aucune pour son auteur.
– 24 avril 2020 – Suite à la polémique, le Ministère des Armées reconnaît « avoir acheté, par précaution, un stock important de chloroquine … à la Chine ».
Étrange explication, d’autant que cette molécule avait été classée « vénéneuse » en … 1999, ce qui avait entraîné de facto la même issue pour l’hydroxychloroquine en janvier 2020.
– 18 mai 2020 – L’attitude plus que déconcertante de l’OMS dans cette affaire, ses stratégies divergentes, le vaccin « obligatoire » pour tous, sèment le trouble quant aux réelles compétences de ses membres et à l’occulte dépendance de l’Institution aux lobbies pharmaceutiques.
– 26 mai 2020 – La très sérieuse revue médicale « The Lancet » y est allée de sa plume, et a publié – avant de se rétracter le 4 juin suivant – une étude falsifiée dans laquelle le ministre de la santé Olivier Veran a foncé tête baissée pour justifier l’interdiction de l’hydroxychloroquine.
Bien synchronisé ce coup là !
Etc… etc …
Et les mensonges se sont succédé à eux-mêmes.
Les politiques ont commencé à exhiber le « masque » après que les médias, tous azimuts, ont dénoncé leur désinvolture quant au respect des règles imposées aux citoyens.
Par ailleurs, quand on donne à un chercheur les moyens les plus modernes, comme le labo P4 de Wuhan, la possibilité de faire ce qu’il veut, il peut très bien, dans le cadre de ses recherches avoir à manipuler génétiquement des virus.
Il ne faut pas oublier que c’est dans une université située à Shenzhen en Chine qu’ont été réalisés des essais cliniques pour tenter de modifier génétiquement des embryons humains à des fins thérapeutiques. Comme quoi la folie peut se cacher derrière une bonne cause.
Le CONFINEMENT est l’inavouable justification de l’effondrement économique.
Erratum …
» Si pandémie il y avait, comment expliquer que de nombreuses personnalités politiques, occidentales notamment, ne le respectaient pas ? »
Merci de lire :
Si pandémie il y avait, comment expliquer que de nombreuses personnalités politiques, occidentales notamment, ne respectaient pas, ne respectent pas, les mesures sanitaires imposées aux citoyens ?
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@ Tous
Vous aurez tous compris que cet article /crit par un journaliste français donne le beau rôle au camp impérialiste occidental contre le camp impérialiste chinois – et oriental. Mais l’article demeure fort intéressant pour qui garde en tête que toutes les malversations – crimes de guerre et forfaitures commises par un camp trouvent leur équivalent dans l’autre camp. L’important à retenir c’est que virus et microbes sont des armes létales et qu’une guerre impérialiste se mène par une variété d’armes sophistiquées qui vont des places boursières – aux assemblées internationales en passant par les places de commerce – les armes conventionnelles, les armes nucléaires jusqu’aux armes chimiques, biologiques, sans oublier les armes spatiales dont l’espace est polluée.
Dans l’histoire humaine – aucun mode de production n’a été conçu et développé pour faire la guerre comme objectif premier = MAIS = tous les modes de production de classe de l’esclavagisme au capitalisme – dans sa variante socialiste y compris – en sont venu à consacrer de plus en plus de ressources à la défense des ressources locales (aujourd’hui on dira nationales) et au pillage des ressources de l’adversaire et aussi ÉVIDEMMENT – de ressources pour maintenir la classe dominée sous le joug de la classe dominante VOILA LA SOURCE ULTIME DE la guerre et de l’industrie de guerre.
Plus un mode de production est techniquement développé et plus ses moyens de guerre sont techniquement sophistiqué. La pandémie surfaite et le confinement militarisé nous donne un avant goût de la 4e guerre mondiale en préparation qui fera se confronté les deux camps impérialistes dominants = le camp Atlantique en décrépitude contre le camp chinois « émergent »…
Le prolétariat n’a aucun intérêt dans l’un ou l’autre camp et doit profiter de leur affrontement = dont il constituera la chair à canon – pour les renverser – détruire ces États maléfiques et construire un nouveau mode de production.
Robert Bibeau
Je seconde Nadine, Excellent article !
La thèse de l’arme expérimentale est très plausible, l’auteur de ce billet à réussi à synthétiser un peu toutes les hésitations dans l’opinion et autres doutes et théories du complot en une thèse très solide et qui tient la route, et qui aurait pu être aussi bien une arme expérimentale Chinoise, ou Américaine, ou les deux en fait ! on en sait rien !
les Chinois ne sont pas blancs comme neige dans cette histoire en tous cas, et ce qu’il raconte sur les craintes des services Français depuis le début du transfert de cette »technologie » donne froid dans le dos ! c’est non seulement plausible, mais c’est fort probable ! la Chine, consciente de son retard sur le plan militaire et celui de la défense face au bloc occidentale n’aurait pas hésité à concocter des armes biologiques de cette teneur…tout comme Moscou sous Poutine, est allé chercher les vieux contenants et technologies d’armes bactériologiques des années 60 et 70, et essayé de leur redonner une seconde vie ou en développer d’autres !
La haine entre les deux blocs finira de toute façon par faire des victimes, par dizaines de millions tôt ou tard ! et c’est pas pour rien que l’establishment Français, pleinement conscient de cette menace n’a jamais cessé lui aussi de garder un œil ouvert sur ce que font les autres, d’explorer cette voie et tenter de comprendre et contrôler au moins l’usage qu’en feraient ces puissances dirigées par des partis imprévisibles aussi !
Maintenant, allez savoir ou en sont leur investigations sur cette enquête ou piste Chinoise… ils ne les partageront pas avec le public de toute façon, et en tant que public, il faudrait surveiller les mouvements entre Français et Américains et Français et Chinois pour tenter de déceler de quelconques accords, désaccords, crises et autres symptômes politiques qui aideraient à deviner ce qui se trame là-dedans ! en espérant qu’ils nous dégommeraient pas tous avant :)))
@ Sam
J’espère que Robert voudra bien accepter ce post et le lien annexé.
Au nom de l’état d’urgence, le gouvernement français a accéléré la mise en place du Health Data Hub, une plateforme devant centraliser la quasi-totalité de nos données de santé. La presse s’est montrée particulièrement discrète sur le sujet.
Dans un avis, la CNIL relève, notamment, que le contrat « mentionne l’existence de transferts de données en dehors de l’Union européenne ». La directrice du projet dément … et ment.
En fait, le Health Data Hub a été confié à Microsoft, « un contresens industriel ! » eu égard à notre souveraineté, ou ce qu’il en reste.
L’entretien avec Bernard Benhamou (lien ci-dessous) est très intéressant à lire et assez révélateur sur le positionnement de la France.
Mais confier l’hébergement de nos données de santé au géant américain pose tout de même quelques sérieuses interrogations, et si Bill Gates a quitté Microsoft, il n’en est pas moins absorbé avec sa fondation Bill et Melinda Gates, laquelle est étroitement liée à l’OMS.
https://www.lepoint.fr/technologie/health-data-hub-le-choix-de-microsoft-et-un-contresens-industriel-10-06-2020-2379394_58.php
Après que l’UE a discrètement engagé la controversée BlackRock pour prodiguer ses conseils dans le domaine de la supervision bancaire, que Macron a confié l’épargne des Français (Caisse de retraite) au même BlackRock, faut-il y voir autre chose sinon que les Etats-Unis mettent le grappin sur l’Europe et la France ?
Curieux aussi que BlackRock a perdu tout récemment (12 mai 2020) son principal actionnaire, sans que ce dernier n’évoque de raison précise.
Bref, des histoires qui ne m’inspirent pas du tout …
Nadine,
Je crois que même en donnant le Marché à Microsoft, ils sont en droit d’éxiger que les données les plus sensibles soient stockées en France… car ça plaisante plus depuis que les Américains ont interdit les premiers de stocker leur données ailleurs qu’aux states ! les Européens sont très conscients de ça, et ils sont aussi en mesure de réclamer des clés de Sécurité que même Microsoft ne pourrait y avoir droit.
Sinon, si c’est pas ainsi que ca se passe, alors c’est la catastrophe assurée ! je ne pense pas que ce soit rendu à ce point et le choix de Microsoft est surtout par rapport à la sécurité de Béton qu’ils ont ! A moins que la justice Américaine dans une affaire précise réclame l’acces a certaines données, et là je t’assure personne peut les arrêter même la cour européenne de Justice ! surtout depuis les réaménagements juridiques récents qui permettent à la Justice Américaine de poursuivre quiconque dans le monde entier et même chez lui pour des histoires reliées au commerce ou le dumping or n’importe quel pretexte pour racheter des géants Européens, comme ils ont fait a Alstom avec une amenda salee d’abord afin de revendre les plus grosses parts a general electric pour deux sous ! et du coup, les francais sont devenu clients des américains pour leurs propres turbines nucléaires !
@ Robert
» …/…La pandémie surfaite et le confinement militarisé nous donne un avant goût de la 4e guerre mondiale en préparation qui fera se confronté les deux camps impérialistes dominants = le camp Atlantique en décrépitude contre le camp chinois « émergent »… »
Oui…
Il m’apparaît que du « confinement » le « Big Data » sort gagnant aujourd’hui, ce qui suggérerait une guerre cybernétique entre les Etats-Unis et la Chine.
Ping : Q INFOS – Le Covid-19 est une arme expérimentale de destruction massive – L'Informateur.
Bla Bla Bla… À TOUS : cette PLANdèmie nous démontre juste une réalité. TOUS les Étas, sans exception, ont collaboré dans ce plan et LA PLUPART de la population mondiale a collaboré. En conclusion, viva les gens qui ont envoyé chier ce système. Hier, précisément, c’était l’anniversaire de mon fils et une personne est venue le visiter et l’embrasser, mais il avait un gardien de sécurité pour l’empêcher. Allez vous faire foutre. Je n’ai pas peur de ce système et mes enfants ne vont jamais grandir dans la peur, non plus. Vous devinez qui a gagné. Le Courage, comme d’habitude!