Le Covid-19 est une arme expérimentale de destruction massive
Malgré les engagements internationaux de la Chine contre la prolifération d’armes biologiques, les administrations françaises ont toujours eu des doutes sur les possibles conséquences militaires d’un transfert du labo P4. En cause notamment : l’implication de l’armée chinoise dans les recherches scientifiques du pays.
Pour notre part, nous pensons que toutes les puissances capitalistes expansionnistes développent des armes biologiques létales, la France, la Chine, les États-Unis et les autres. Ceci ne signifie pas que le Covid-19 soit une attaque virale chinoise. Les États-Unis, désespérés et déconfits dans leur guerre commerciale contre l’empire chinois ont très bien pu lancer cette attaque-test, comme une avant-première avant la « drôle de guerre » (sic) qu’ils préparent tous les uns contre les autres. Il est aussi possible que ce coronavirus se soit échappé accidentellement du labo chinois – ce qui n’en réduit pas la responsabilité de la France, de la Chine, des États-Unis et des autres puissances qui n’ont jamais reçu le mandat du prolétariat de concocter ces armes virales létales… qui un jour ou l’autre seront répandues dans la société…la pandémie Covid-19 ne constituant qu’un exercice de confinement. Le présent article parle par lui-même… les apprentis sorciers ne maîtrisent pas les monstres dont ils nous menacent. Robert Bibeau pour les7duQuébnec.net.
La coopération franco-chinoise sur les maladies émergentes scellée, en 2004, par les présidents Jacques Chirac et Hu Jintao a commencé par un incident. Quatre laboratoires de recherches biologiques « P3 » à environnement contrôlé destinés à la Chine, premier volet de l’accord intergouvernemental, ont été bloqués dans le port du Havre, à l’automne 2004 pendant plus de quatre mois, officiellement pour vérification. Cette initiative conjointe des administrations de sécurité (Douanes, DST, SGDN, etc.) marquait clairement la réticence de l’appareil d’État français à accepter la dynamique qui conduirait à fournir à la Chine un labo de haute sécurité de niveau « P4 », un équipement n’existant à l’époque qu’à une dizaine d’exemplaires dans le monde. Nul n’ignorait que l’Armée populaire de Libération (APL) chinoise était étroitement associée aux établissements de recherche civile dans le pays.
Bernard Connes, le fondateur de la société française Labover qui a fourni les « P3 » – ces laboratoires d’un niveau de sûreté inférieur au P4 pour travailler sur des agents pathogènes –, se souvient que sa commande avait été passée conjointement « par les ministères chinois de la santé et de la défense ». La crainte d’une utilisation dévoyée de ces matériels « à double usage », civil mais aussi possiblement militaire, était donc fondée. (Ridicule – ces laboratoires sont créés et financés pour développer des armes virales – la France voulant simplement s’assuré qu’elle ne serait pas la cible des attaques chinoises., et vice versa. NDLR).
Dans les domaines nucléaires, chimiques et biologiques, ce risque porte un nom : la « prolifération ». D’autant que la Chine était frappée d’un embargo sur les ventes d’armes offensives par l’Europe après la répression du « printemps de Pékin », en juin 1989 – un embargo toujours en vigueur. La France s’était prononcée «en faveur de la levée de cet embargo, au plus haut niveau, sans équivoque» comme l’avait à l’époque rappelé l’ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin qui l’avait qualifiée « d’anachronique», et d’« njustement discriminatoire».
Or la coopération scientifique avec la Chine ne pouvait pas échapper au contrôle du l’appareil militaire chinois (et vice versa. NDLR). Après les épidémies de Sras de 2002/2003, un quartier général contre les virus émergents avait été institué au sein de l’armée, avec des antennes dans toutes les régions militaires.
Pareillement, le 31 janvier 2020, en pleine épidémie du Covid-19, la major général Chen Wei (54 ans) a été désignée pour reprendre en main à Wuhan la lutte contre le virus, à la tête d’une équipe conjointe de l’Institut de biotechnologie, de l’Académie des sciences médicales militaires de l’Armée populaire de libération et du laboratoire CanSino Biologics. Objectif officiel : élaborer un vaccin expérimental. La générale Chen Wei est soudainement devenue une «déesse de la guerre» dans les médias chinois alors que le grade et les fonctions de cette responsable de la biodéfense chinoise n’avaient auparavant jamais fait l’objet de la moindre communication publique.
De ce fait, les responsables successifs du Secrétariat général de la défense nationale française (SGDN, aujourd’hui SGDSN) – Jean-Claude Mallet, Francis Delon puis Louis Gautier – ont toujours manifesté de sérieux doutes sur la pertinence de ce transfert technologique. Pour cela, ils pouvaient s’appuyer sur les engagements internationaux de la France, engagements auxquels les diplomates du Département d’État américain se sont eux aussi beaucoup référés pour tenter de bloquer l’application de l’accord franco-chinois de 2004. (Chacun des belligérants souhaite empêcher son concurrent d’accéder à sa technologie virale létale – meurtrière, il n’y a la rien de rassurant pour les pacifistes que nous sommes. NDLR).
Outre les plans de construction de labos, l’exportation de leurs équipements (autoclaves, fermentateurs, enceintes de confinement, etc.) est en effet soumise à des contrôles stricts placés sous l’égide de comités multinationaux : les groupes « Australie » (réunissant 34 pays membres) et « Wassenaar ». Un règlement de décembre 1994 spécifique à l’UE s’applique aussi. En s’appuyant sur ce cadre normatif et réglementaire contraignant, le SGDN a réalisé de grosses études juridiques sur la faisabilité du transfert de technologie.
- Il est aussi intervenu au travers de la Commission interministérielle des biens à double usage (CIBDU – à laquelle participent le Quai d’Orsay et Bercy), conçue sur un modèle proche de la Commission interministérielle pour l’étude des exportations de matériels de guerre (CIEEMG). Là, des refus de vente ont même été notifiés aux autorités chinoises. Par exemple, sur une commande de scaphandres de recherches en atmosphère confinée adaptés au « P4 » de Wuhan qui avait été passée par la partie chinoise en 2015/2016 pour renouveler une première série livrée en 2010, la CIBDU refusa de fournir la quantité demandée, car jugée supérieure à l’usage possible dans l’Institut de virologie. « Cette commande faisait clairement craindre l’utilisation de ces scaphandres sur d’autres sites non déclarés », résume un haut fonctionnaire.
Pourtant, en confiant en 2005, sous l’égide de la Chinese Academy of Building Recherch, la responsabilité de la construction du bâtiment à des sociétés chinoises comme le bureau d’études IPPR Design Institute et Wafangdian Engineering, les promoteurs français du projet ont remis les plans du « P4 » à leurs partenaires.
Or, des experts asiatiques, relayés par exemple dans les médias régionaux par le site taïwanais Bearpost, connu pour traiter les affaires intérieures chinoises, affirment aujourd’hui – sans toutefois fournir de preuves – qu’un ou deux labos du même type auraient été construits et aménagés en dupliquant le modèle exporté par la France.
Il ne s’agit là pas de simples spéculations d’adversaires déclarés du régime chinois. Selon nos informations, cette hypothèse est depuis le mois de janvier l’une des priorités de recherche de la DGSE, outre l’obtention de renseignements fiables sur l’origine du déclenchement de l’épidémie de coronavirus dans le Wubei. Si cette « duplication » secrète du P4 de Wuhan se confirmait, il s’agirait d’une violation évidente du projet de coopération initial.
La biologie a ainsi été définie comme « l’un des sept nouveaux domaines de la guerre »
La question de la « prolifération en Chine » part d’un constat indéniable : la communauté internationale a développé des moyens de protection efficaces contre la prolifération nucléaire, mais elle reste assez démunie dans le domaine biologique du fait de la difficulté des contrôles à mettre en œuvre.
La découverte, au début des années 1990, de ce que fut le programme soviétique Biopreparat a validé la réalité de la menace. Rattaché au ministère des industries médicales et microbiologiques sous couverture civile, Biopreparat supervisait un processus complexe allant de la recherche à la production industrielle d’armes testées en mer d’Aral. Sous la direction du général Kalinine à partir de 1980, au plus haut de son activité, ce programme de guerre occupait plus de 70 000 personnes ; le KGB lui-même avait sa propre division biologique – Flayta (flûte) – destinée aux « opérations spéciales ». À l’été 1989, la défection depuis Paris du colonel Vladimir Pasechnik, directeur de l’Institut de Biopréparation Ultra-Pure de Leningrad, mit fin au caractère secret de ces activités.
En 1999, le Centre de Monterey (Center for Nonproliferation Studies), un organisme indépendant, avait recensé dix-neuf pays possiblement concernés tout au long de cette décennie-là par d’éventuelles activités sur des armes biologiques, celles-ci associant un agent infectieux et un vecteur pour le transporter. Sur la liste : la Chine, l’Égypte, l’Inde, l’Iran, l’Irak, Israël, la Libye, la Corée du Nord, la Russie, la Syrie, Taiwan et les États-Unis. Après la première guerre du Golfe, à partir de 1995, la découverte de l’ampleur du programme des armements biologiques irakiens, entièrement détruits ultérieurement, avait mis en lumière la gravité du phénomène.
Dans le même temps, la Chine était soupçonnée d’avoir maintenu, en dépit de son adhésion en 1984 au traité d’interdiction des armes biologiques, un programme offensif initié sur le modèle soviétique durant la guerre de Corée et qui s’appuyait notamment sur l’emploi d’agents comme l’anthrax, la morve, la toxine botulique, le typhus, le choléra…
À l’époque, l’ex-chercheur russe Ken Alibek rappelait que, dans le nord-est du pays, des photos satellites avaient détecté dans la province du Xinjiang ce qui semblait être une usine de fermentation. Une décennie plus tard, le rapport 2015 de l’ARM Control Association, une référence en la matière, renouvelait ces craintes. Sans apporter plus de preuves.
Dans son rapport 2017, l’organisme ARM Control a admis qu’elle ne disposait d’aucun élément nouveau accréditant l’éventuelle violation des règlements internationaux. Le Département d’État a pris moins de précautions en affirmant dans un rapport de 2019 sur l’état de la prolifération dans le monde que « les informations disponibles sur les études des chercheurs des institutions médicales militaires chinoises identifient souvent des activités biologiques discutables. Celles-ci peuvent porter sur l’identification, la caractérisation et les essais de nombreuses toxines ayant des applications potentielles à double usage ».
Ce constat renvoie à des dizaines d’installations liées à la Commission d’État chinoise de supervision et d’administration des actifs (SASAC), une administration en charge de la R&D (recherche et développement) de défense qui collabore avec le ministère des sciences et de la technologie et l’Académie chinoise des sciences sur des projets de recherche biomédicales.
Ainsi, le China National Biotech Group, propriété de la SASAC, conçoit et réglemente les activités d’une partie du secteur de production de vaccins. Notons au passage que ces relations croisées ne sont pas spécifiques au régime chinois. En France, la DGA finance elle aussi des recherches civiles, y compris auprès de l’Institut Pasteur, sans pour autant que ces initiatives soient assimilables à des pratiques illégitimes au regard du droit international.