Le narcissisme, névrose d’une époque
Par Robert Bibeau. Éditeur.
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2015int Le Narcissisme, névrose d’une époque 130415
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Le narcissisme social est né du mélange de l’individualisme égocentrique et du communalisme petit-bourgeois. Il désigne un état d’atomisation de la communauté qui ne correspond à aucun projet social, à aucune volonté d’action groupée, sinon, à l’amalgame disparate d’individualités chimériques. La décadence morale des sociétés bourgeoises se répand au fur et à mesure que s’épand le mode de production capitaliste décadent et avec lui les mœurs dépravés d’une classe hégémonique déclassée.
C’est à travers l’histoire tragique de gens typiques de ces temps épique, qui traînent leur vie de castration, de pulsions libidinales refoulées, d’inhibitions œdipiennes et qui encombrent leur psyché des désirs de leur Moi irréel névrotique, et de leurs amours de transfert, que vous découvrirez le narcissisme, névrose de l’époque contemporaine dont l’hystérique pandémie récente nous donne un exemple patent. Ces quidams comprendront petit à petit que l’amour s’amène avec sa peine. S’ils élucident leurs angoisses d’exister et de devenir, peut-être apprendront-ils que l’amour et le bonheur ne sont pas le but du voyage, mais une manière singulière de voyager dont l’objectif est de procréer et se multiplier. Ils comprendront peut-être qu’ils ne sont qu’un grain de sable dans l’immensité et qu’il en est très bien ainsi.
L’auteur, fut pédagogue auprès de collégiens. Pendant trente-cinq ans, il a enseigné l’art d’apprendre à apprendre. Conférencier, Robert Bibeau a aussi publié des centaines d’articles sur la pédagogie et les technologies. Aujourd’hui journaliste, et militant politique, il dirige le Webmagazine Les 7 du Québec https://les7duquebec.net
Bonjour Robert, Bonjour à tous,
« …/… névrose de l’époque contemporaine dont l’hystérique pandémie récente nous donne un exemple patent…. ».
Cette histoire de pandémie n’a pas seulement été le récit d’un mensonge mais de menteurs qui pensaient réussir l’exploit de synthétiser déni, mensonges, rumeurs dévastatrices et indignations en quelques tartuferies.
Leurs exhibitions n’ont reposé que sur des images qui se sont substituées aux faits afin de soustraire tous éléments de preuve pour perpétuer leurs pouvoirs et privilèges.
Le silence assourdissant de la classe politique, des Institutions (nationales et internationales) et du pouvoir médiatique, consiste à soutenir l’orthodoxie dominante qui favorise une grossière fresque sociétale au profit d’une conception très personnelle de la vérité, laissant de côté une autre réalité : une tradition qui regorge d’intrigues, de calomnies, de mépris, de haine, de lâcheté.
Tous se taisent, pour ne pas faire exploser leur façade de lignée « respectable » et c’est précisément parce que cette caste s’est imposé un silence de circonstance que communiquer est devenu impossible.
La « prédication », qui est le fer de lance de quelques un(e)s d’entre eux, n’a été qu’une justification idéologique destinée à satisfaire leur soif de pouvoirs en utilisant leurs proies comme marchepied.
L’évangile selon synthèse est un vrai métier !
A travers les rares occasions qui m’ont transitoirement rapprochée d’eux, j’ai pu noter combien ils (elles) avaient fondé « leur » vérité sur son caractère méprisable, de manière à ce que leurs interlocuteurs ne puissent plus séparer le vrai du faux.
« Narcisse », d’où ça vient ?
La grande Déesse Vénus-Hemœra a été surnommée spéculative ; on la représente un miroir à la main, et le miroir s’appelle spéculum.
On sait que c’est parce que l’homme copia la Femme qu’on mit dans la main des Déesses un miroir magique qui lui montre son image et qui semble lui dire : « Tu as le reflet de mon Esprit, tu me copies, et maintenant tu me supprimes et attribues à des hommes toutes, mes découvertes scientifiques. »
Et le mot spéculation (copie) restera dans le langage philosophique des hommes. En réalité, il signifie « celui qui imite ». Mais, comme le prêtre qui s’attribue la science en fait un commerce, le mot spéculation prendra en même temps une signification qui indiquera que c’est aussi une affaire d’argent.
Un autre mot remplacera quelquefois le mot spéculation : c’est « écho ». L’homme qui, chez les Celtes, copie la Déesse et prétend faire des choses extraordinaires, mettant sur le terrain concret ses pensées abstraites qu’il n’atteint pas, cet homme-là s’appelle « Hecho » ou « Hechicero », d’où est resté, dans les langues modernes, le mot « écho » (ce qui répète).
Les Grecs, qui changent toujours les sexes, feront d’Echo une nymphe, qui cherche à attirer un jeune éphèbe, fils du fleuve Céphise, qu’ils appellent Narcisse.
Le fond de cette légende est pris aux Celtes. « Narr » veut dire sot et « kiss » baiser. Ce nom signifia embrasser son image dans l’eau. De Narr et Kiss les Grecs ont fait Narcisse.
Contrairement à ce que disent certains, Narcisse est un égoïste.
On peut dire que cette préoccupation du moi ou du mien est le premier degré des conséquences fatales de la sexualité masculine, et en même temps le plus général : il existe chez presque tous les hommes. Regardez autour de vous, examinez ceux que vous connaissez, combien en trouvez-vous dont les actions ne sont pas guidées par un intérêt personnel ?
« L’égoïsme en chaque homme a des racines si profondes que les motifs égoïstes sont les seuls sur lesquels on puisse compter avec assurance, pour exciter l’activité d’un être individuel. »
Ces paroles sont de Schopenhauer, l’homme qui, peut-être, connaissait le mieux les caractères de la déchéance, parce qu’il les étudiait en lui-même.
« Dans ce monde chacun de nous ne voit que soi-même, ou à peu près, mais il est vrai qu’il se voit, pour le moins, aussi gros que le monde entier. » (Edmond Thiaudière)
Pourquoi l’homme est-il égoïste ?
Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/psychologieetloidessexes.html
Belle initiative Robert, cela semble très intéressant, et converger avec mes idées et expérience humaine la-dessus, je vais essayer de me le procurer et le lire !
Merci mon Cher !
Franchement…Robert c’est avant tout un auteur prolifique ! les gens qui le critiquent juste pour le critiquer ne semblent pas saisir la singularité d’un esprit aussi vif et critique que le sien !
Vive Robert Bibeau ! :)))) N’en déplaise aux chialeurs ! :)))
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