PLANET OF THE HUMANS, l’inexorable autocritique du militantisme vert

The takeover of the environmental movement by capitalism is now complete
Jeff Gibbs

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YSENGRIMUS — Ce réquisitoire dévastateur a pour auteur un acolyte de longue date du cinéaste Michael Moore, un certain Jeff Gibbs (notre excellent Michael Moore a le statut de executive producer, sur ce film). Monsieur Gibbs nous la joue sinueusement à la dialectique interne semi-abasourdie. Il se donne (tout au long d’un commentaire off à la fois savoureux, onctueux et impitoyablement grinçant) comme un gars ordinaire qui croyait de tout cœur à l’écologie. Il a organisé sa cabane dans le bois en conséquence et il a écrit des articles de jeunesse sur la question. Il nous explique ensuite qu’en avançant pas à pas dans son militantisme vert, il en est venu à douloureusement se rendre compte que le jeu était insidieusement truqué. Et, graduellement, presque imperceptiblement, le commentaire environnementaliste contemplatif se transforme en une analyse critique imparable de la mythologie verte contemporaine. De plus en plus mordant et acide, l’opus en vient à défendre les trois thèses suivantes:

  • Le militant écologiste de base est un naïf et un rêveur. Il s’imagine illusoirement que les énergies renouvelables revêtent une sorte de dimension magique qui extirpe, comme par enchantement, ce nouveau modèle (promu) hors du cadre industriel contemporain. En réalité, les ci-devant énergies renouvelables (panneaux solaires, éoliennes, voitures électriques, biomasse) sont parfaitement polluantes et dépendantes des industries fossiles et de leurs travers écologiquement nuisibles. Tant au littéral qu’au symbolique, on fait croire à des festivaliers écolos que leur évènement militant est alimenté par des panneaux solaires quand, en fait, il est tout simplement raccordé au réseau électrique conventionnel. On ment ouvertement aux militants verts et ceux-ci se laissent berner comme des enfants.
  • Il existe une collusion profonde entre l’industrie fossile traditionnelle et les industries renouvelables. De fait, avec un cynisme qui confine littéralement à l’indifférence criminelle, l’industrie traditionnelle utilise les énergies renouvelables soi-disant propres comme paravent pour couvrir la perpétuation de ses activités les plus nuisibles. Exemple: de vieux moulins à pulpe de papier sont reconvertis en brûleurs de biomasse qui continuent d’abattre des arbres et peuvent même servir de couverture à des incinérateurs à déchets faussement verts. Le leadership écolo procède ouvertement de cette collusion et un certain nombre de figures historiques de l’environnementalisme américain (que nous ne nommerons pas ici) sont ouvertement dénoncées comme pantins de l’industrie sale.
  • Le passage mythique d’une énergie traditionnelle polluante à une énergie écolo faussement durable est une position qui postule et perpétue l’illusion d’une croissance industrielle infinie sur une planète aux ressources finies. L’écologisme ne veut pas d’une simplicité effective (corrélée à une baisse indispensable des profits industriels). On voudrait passer d’une voiture à carburant fossile à une voiture électrique… sans prendre le transport en commun ou marcher. Les industries faussement renouvelables ratent donc et le rendez-vous de la décroissance et celui d’une critique radicale de nos conditions de production et de nos modes de vie. Elles sont un moyen pour les profiteurs de se perpétuer, sans vraiment envisager de remettre en question l’ordre social capitaliste.

La démonstration de ces trois points est parfaitement imparable et proprement atterrante. J’irais même jusqu’à affirmer qu’on assiste, avec cet opus, à la fin de l’Illusion Verte pour la génération de mes enfants comme l’effondrement des socialismes marqua, au siècle dernier, la fin de l’Illusion Rouge, pour ma génération. Je ne comprends pas comment il serait possible de rester un militant écologiste bon teint après le visionnement de cet exposé autocritique décapant. Tout y est. Et tout se joue quasi-exclusivement sur le théâtre américain (impossibilité complète, donc, de cultiver le refuge xénophobe, patriotique ou ethnocentriste). Cela rehausse encore plus les solides aptitudes subversives de ce remarquable exercice.

Reprenons un petit peu certaines des étapes de l’exposé (tout en évitant, encore une fois, de nommer des personnes ou de pointer des institutions du doigt — pour ça, quand vous irez voir le film, vous serez servis). Voici qu’on nous montre un merveilleux dispositif de miroirs solaires pour alimenter une tour portant une sorte de capteur d’énergie aussi futuriste qu’imprécis. Tout le monde est content et joyeux au moment du lancement de ce maxi zinzin, sous le soleil californien. Mais nos investigateurs cinématographiques creusent la question un petit peu. Ils constatent d’abord que cette structure de production d’énergie solaire requiert, pour s’enclencher, plusieurs heures quotidiennes d’alimentation au gaz naturel. C’est comme ça. Elle est installée dans un désert ensoleillé mais, pour l’établir et la déployer, il a fallu détruire des Yuccas (arbres de Josué) vieux de cinq cents ans et uniques au monde, en faisant table rase sur une surface de terrain circulaire énorme. Bon, ce sont des sortes de panneaux solaires ou de miroirs d’énergie. On nous expose donc, au préalable, les ingrédients requis pour les fabriquer. Oubliez ça, le sable, le sable est trop impur. Il faut du quartz, du graphite, du charbon fin (entre autres). Tout cela s’extrait de mines à ciel ouvert polluantes. Pour usiner le miroir ou panneau solaire, il faut le chauffer à mille degrés ou plus, dans un dispositif industriel parfaitement conventionnel. On pollue de tous bords tous côtés pour mettre en place cette source d’énergie-spectacle. Quelques années plus tard, les types reviennent sur le lieu de ce dispositif. Le bide. Tout est cassé, débretté, démolis, abandonné. Les miroirs en miettes polluent l’espace de désert désormais dénudé où ils avaient été déployés. Un désastre intégral. De la frime. Du toc.

La formule communicative de Michael Moore, sa cinématographie, son ton, sa faconde, sont ici pleinement opérationnels. Je les trouve même bonifiés, mieux pondérées, plus subtils, moins prompts à cultiver la tendance que Moore avait parfois à charrier trop loin. On découvre, en ce monsieur Jeff Gibbs, un épigone créatif, un élève efficace, un perpétuateur imaginatif de la formule Moore. Et ça fonctionne. De la description détaillée des collusions et des tireurs de ficelles, aux images forces de dispositifs polluants, en passant par les entretiens gênants avec des personnalités censées représenter la vision écologiste éclairée de notre temps, tout y passe. Cette portion de la démonstration est d’ailleurs saisissante. On fait la connaissance, tant chez les militants de base que chez les grands sachems écolos, d’un sacré lot de pseudo-spécialistes patentés qui, quand on gratte le vernis, s’avèrent être des ignares balbutiants et des cuistres sans expertise particulière. Encore une fois, cela m’a tellement rappelé les belles années rouges, quand tout le monde se prenait pour un grand économiste ou un éminent théoricien de la sociologie révolutionnaire. Aujourd’hui ils se prennent pour des nutritionnistes et des ingénieurs. Le cercle du faux savoir s’est déplacé. Il y a que le grotesque de la chose qui perdure.

Le film PLANET OF THE HUMANS (intitulé ainsi par allusion évidente a Planet of the Apes, selon une procédure titrologique à la Fahrenheit 9/11) provoque déjà sa petite tempête, dans l’écolo-sphère auto-sanctifiée contemporaine. Les commentateurs environnementalistes de la chaire réclament déjà que ce film soit retiré de YouTube et exigent ex cathedra, d’un ton hautain, des excuses publiques (là, faut vraiment se prendre pour les nouveaux nonces du Souverain Bien. Du temps des rouges, au moins, on se contentait de polémiquer). Les journaux de droite appliquent la procédure devenue usuelle devant un opus de l’atelier Michael Moore: picosser sur les questions périphériques en chipotant au sujet d’éventuelles erreurs de détails. Absolument personne ne réfute les trois thèses fondamentales du film que je vous ai exposé plus haut. On notera aussi que les journaux de droite défendent pugnacement les écolos, ce qui est en soi hautement révélateur au sujet de l’urgence militante de ce film.

Je fais un seul reproche à cet exposé important. Il bascule, discrètement mais ouvertement, dans la dérive malthusienne. Ma réplique acide à ces développements: je suis bien fatigué de me faire dire par des petits profs de facs occidentaux sans imagination intellectuelle particulière, avachis dans leurs grands bureaux aérés, qu’il y a trop de monde sur la planète. S’il y a trop de monde tant que ça, montez donc sur l’échafaud les premiers, mesdames et messieurs les grands penseurs de l’ordre établi, nous vous cédons respectueusement le pas (fin de ma réplique acide). Fortuites ou non, les quelques insinuations malthusiennes malencontreuses du commentaire off resteront indubitablement le talon d’Achille doctrinal de cet exercice. Je n’épiloguerai pas. L’opus est d’ailleurs discret (ses critiques disent: faible) sur les solutions qu’il proposerait. Là n’est d’ailleurs pas son propos. Son propos est de montrer ce que les solutions contemporaines ne sont certainement pas. L’écologisme n’est pas écologique et l’énergie renouvelable n’est pas renouvelable du tout. Cessons de mentir aux gens et cessons de nous mentir à nous-même. La question du capitalisme est effleurée en un raisonnement dépouillé, minimal, mais imparable. Décroissance effective signifie baisse des profits privés. On préfère donc inventer un nouveau segment d’industrie, même semi-déliré, et le vendre aux gogos comme on vend du tourisme, des colifichets ou du cola light plutôt que de regarder en face des solutions dont la radicalité effectivement durable ne sied pas plus aux milliardaires dans leur course en avant qu’à vous et moi, dans nos maisons chauffées et nos voitures individuelles.

Ce film est indubitablement un capteur d’époque. Il dit tout ce qui doit être dit sur les militants écologistes. Ce sont soit des rêveurs, soit des arnaqueurs, soit un cocktail imprécis des deux. Les enfants des guérilleros de salon sont devenus des cyber-jardiniers tertiarisés. Gauche sociétale sans radicalité effective, croupion tu fus, croupion tu restes.

Planet of the Humans, documentaire américain de Jeff Gibbs, 2019, Rumble Media, Huron Mountain Films, 100 minutes.

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6 réflexions sur “PLANET OF THE HUMANS, l’inexorable autocritique du militantisme vert

  • Ping : PLANET OF THE HUMANS, l’inexorable autocritique du militantisme vert « Le Carnet d'Ysengrimus

  • 23 avril 2021 à 18 h 05 min
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    Vous voulez vraiment mon avis la-dessus….je ne vais pas y aller par quatre chemins ! et je vais vous le dépeindre en  »bullet points »… et ça risque de choquer a la fin ! c’est en tous cas le fond de ma pensée et le grand tabou que j’exprime à peine une fois de temps a autre !

    – Il y’en a un peu marre de ces documents a la con qui  »réfléchissent a la grandeur du globe tout le temps » et nous résument la terre entière depuis leur petit angle minable de gros bourges occidentaux calés dans leur coin, et qui soient en plus strictement pensés par des Américains ici lorsque ce sont les Américains qui prennent enfin conscience de ceci ou cela… si c’était moi ou vous qui avait dénoncé ces histoires personne ne prêterait la moindre attention à ce que nous dirons ! et si vous êtes assez visible et puissant médiatiquement et le faites en tant que tiers mondiste, ils vous enverront un commando pour vous aplanir et vous effacer de la surface de la terre, ou demanderont a votre gouvernement Ters-mondiste de s’en charger…

    – Tout d’abord et d’un point de vue purement scientifique, l’énergie nucléaire est la seule que l’homme ait pu découvrir et qui soit réellement  »Verte » a presque 100% si on doit et on veut réellement continuer à vivre avec les standards de confort et de développement que nous avons créé et érigé en besoins essentiels pour l’humanité… Or que personne n’aime le nucléaire aujourd’hui, tout le monde lui attribue tous les maux à cause des risques de contamination, de maladies comme les cancers des enfants et autres d’accidents…sauf que veut veut pas, on y reviendra massivement au nucléaire faute de choix et on fera peut-être la décision  »sage » de dire que mieux vaut gérer quelques milliers de contaminations humaines, voir de cancers incurables et de mort certaines de certains, que de gérer un foutoir comme celui décrit dans ce document !

    – l’Énergie solaire et éolienne demeurent des solutions provisoires dans certains environnements et pour des communautés isolées lorsque prises a petite echelle et non comme dans le document et d’autres exemples a travers le monde ou des champs solaires de milliers d’hectares ne résoudent rien, et coûtent 10 fois plus cher…. et donc OUI elles sont efficaces et coûteuses même en utilisant plus d’énergie fossile pour être manufacturés…mais encore une fois a petite échelle elles dépannent des communauté isolés.. etc… mais comme au Maroc où le projet  »Noor » a vu le jour sur 4000 hectares entre 2016 et 2018 en plein désert pour produire à peine 580 MW et avec a peine 3H de capacité de stockage ce qui veut dire que pendant la nuit c’est le réseau national normal qui fournit, alors qu’on présente encore le projet comme aspirant a rendre tout le Maroc autosuffisant en électricité en plus de pouvoir en exporter vers l’europe…financé à plus de 8 ou 9 milliards de dollars par la banque mondiale et l’Allemagne principalement et exécuté par l’étoile montante dans cette industrie mondiale la Saoudienne (Acwapower), il s’avèrera que l’Allemagne qui disait vouloir s’en servir pour acheter l’électricité Marocaine via l’Espagne au début, l’a financé surtout pour vendre ses panneaux solaires qui coûtent jusqu’à 7 fois plus que ceux équivalents qui se vendent par la Chine, et ils ont réussi a les refourguer aux marocains, et finir par mettre le directeur de cet ensemble (le projet Masen) sur la sellette aujourd’hui, il est interdit de quitter le pays et a été limogé pour avoir quintuplé le coût de l’investissement (de quelque 800 millions de dollars) en achetant les panneaux aux allemands (comme s’il avait le choix…!)… bref, le grand tabou dans cette histoire est dont personne ne pète mot encore aujourd’hui, est qu’ils prétendent et mentent officiellement en disant que que le coût du KWH est de 0.21 cents au lieu du 0.19 cents projeté initialement, mais le véritable coût doit être des centaines de fois ce chiffre s’ils devaient en réalité comptabiliser les coûts de l’énergie fossile associée, ceux de l’entretien, des pièces, des investissements pour le relier au réseau national, et d’une myriade de coûts cachés, seul le nucléaire en réalité aurait pu donner un coût net aussi bas…en produisant 100 fois plus d’electriité et se servir par la même occasion de la chaleur qu’il dégage pour déssaliner l’eau de mer a profusion … comme le permettent les petites centrales nucléaires prêtes a porter pour un coût de 20 milliards de dollars… bref…. pour voir un peu a quoi ca ressemble : https://en.wikipedia.org/wiki/Ouarzazate_Solar_Power_Station
    ou encore sur Youtube (genre info sensationaliste) : https://en.wikipedia.org/wiki/Ouarzazate_Solar_Power_Station

    – Lorsque vous voyez ce doc dans le pays le plus capitaliste mais aussi le plus  »démocratique » au monde que sont les USA, ou la liberté d’expression des médias est tout de même assez évoluée…. pensez au reste du monde ou ça ne l’est pas, comme le tiers monde, ou encore le Tiers-monde Canadien…ou Québécois, en passe devenir la plus grande poubelle environnementale au monde … et le terrain de jeux de toutes ces compagnies de biocarburants ou de GNL ou gas liquéfié qui bénéficient des plus gros investissements et de la bénédiction des cartels d’ici comme la caisse de depot au Québec… qui génèrent des milliards de profit et emploient a peine quelques centaines de  »privilégiés », le tout étant traité comme un Cake a partager entre tinamis… et reçoit en plus des subventions des deux paliers de gouvernements ! …. ce qui se passe chez-nous dans un pays continent comme le Canada dit développé et environnementalement  »consciencieux » avec à peine 38 millions d’habitants vivant pour la plupart très inégaux et sous le sabot des mafieux et des politiciens, est infiniment plus grave que ce qui se passe aux states… ici, dans les dernières années, le Québec par exemple a poussé l’agriculture sauvage vers le nord jusqu’à la Baie James presque pour produire justement des pousses OGM et des produits de l’agriculture destinés aux biocarburants et toutes sortes de conneries inutiles mais ô combien profitables au point que les terres en Abitibi et au Nord de celui la sont hors de prix aujourd’hui aussi et sont même rares et introuvables !:))) je vous invite a découvrir sur une carte le reflet de cette agriculture tout le long de la frontière avec l’Ontario qui lui, n’a pas la moindre idée comment le Québec peut avancer aussi vite vers le nord et n »exploite pas encore 1% de ces etendues encore sauvages sur des milliers de kilometres carré ! Tiens mais ou sont nos  »environementalistes » a nous au Québec pour dénoncer tout ça ! ils sont nulle part et ils sont entrain de bouffer les subventions  »bakchich » ou  »corruption » accordés par l’État !

    – Enfin, Je ne blâme pas du tout les milliardaires du capitalisme ni ce dernier a ce sujet, ils sont après tout le reflet de nos sociétés, la quintessence de ce que nous sommes comme civilisations et comme individus, ce que la majorité d’entre nous aspirent à devenir ou rêvent d’atteindre malgré toutes les prétentions d’intégrité ou de morale et de chais pas quoi, les milliardaires n’existeraient pas si nos besoins égoïstes n’allaient pas en se multipliant chaque jour et à chaque instant.. et donc tout énergumène qui continue aujourd’hui de critiquer le capitalisme en faisant partie intégrante de sa matrice ou en tirant profit de son  »bien être » ne fait que se la raconter….

    Moi je dis enfin qu’il faut absolument maintenir et supporter ce capitalisme jusqu’à ce qu’il atteigne enfin le point de notre propre désagrégation et annihilation comme l’image de l’Orang outan du film ! il n’y a pas d’autre solution ! et s’il est vrai que l’occident prend une grosse part de responsabilité dans cet état des lieux, les tiers-mondistes eux l’ont rejoint et veulent le surpasser depuis des lustres sur ce registre…

    Conclusion : il faut en finir avec les définitions du capitalisme comme étant un système économique distinct  »d’autres » systèmes inexistants, le Capitalisme c’est tout simplement : LA NATURE HUMAINE, la tricherie, la tromperie, et le summum de l’égoïsme des humains et de la race humaine ! c’est tout simplement toutes les valeurs que nous enseignons à nos enfants pour ne pas aimer l’autre, pour détester et mépriser les autres espèces, c’est l’école du racisme, du mépris et de la discrimination, c’est l’esprit de la compétition qui nous caractérise et c’est la preuve ultime de la déchéance de toutes nos valeurs humaines ou humanistes, tout en étant à la fois la véritable clé du bonheur que recherche le  »Macaque humain », son unique moyen d’accéder au confort et d’exprimer sa joie de vivre la vie et en profiter un max !

    Quant aux américains, je suis mort de rire, les Américains vous pourriez tripler leur PIB, ils achèteraient d’avantage de pick up trucks, consommeraient 10 fois plus de carburants et d’armes a feu…(ils sont en réalité notre reflet projeté dans le futur et que nous n’avons juste pas atteint)…, et comme il n’y a plus rien à chasser chez eux sauf occasionnellement annihiler ce qui leur reste de maigre gibier, ils ont inventé depuis 20 ans les armes à feu ou fusils de chasse longue portée genre snipers avec des portées de 1000 à 2000 mètres ou yards et une précision chirurgicale, pour s’attaquer enfin au gibier des hautes montagnes qu’ils n’ont jamais pu chasser, les élans et les boucs et chevreuils des montagnes, cela fait 20 ans qu’ils les traquent des rocheuses a l’alaska et en tuent par centaines chaque années avec des fusils  »sur mesure » et des lunettes allemandes qui coûtent trois fois le prix du fusil ! les Américains ont juré de détruire la faune, la flore et ne s’arrêteront que lorsqu’une guerre ou une famine, ou un virus finira par en venir a bout et c’est ainsi pour le reste de la planète !

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  • 24 avril 2021 à 13 h 59 min
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    Navré Ysengrimus pour mon coup de gueule sur mon commentaire, j’avais commencé à voir ce doc il y a qq temps et je l’ai terminé hier à l’occasion de ton billet et ça m’a franchement énervé !:)))… Alors oui le document est  »excellent » et on y plonge avec ce satané Gibbs comme on y ressent la signature du sacré Moore, mais en fait, on se demande a quoi ça nous avance de savoir que tout le monde est pourri dans ces histoires lorsqu’on sait que le troupeau de  »citoyens ordinaires » ne vaut pas mieux lorsque vous sondez ce qu’est devenu notre société ! j’ai eu envie de dire qu’il est probablement préférable de commencer a étudier le capitalisme d’un point e vue sociologique et comme phénomène social et non économique au point où en est !…. et cela ne provient pas de nulle part mais du cumul de fiascos, de scandales et d’histoires en tous genre qu’on a totalement banalisé aujourd’hui, conjugué au fait qu’aujourd’hui on consomme 1000 fois plus d’énergie fossile qu’il y a 100 ou 50 ou 30 ans ! et en effet, tous ces mensonges sur les énergies dites  »renouvelables » alors qu’elles ne sont renouvelables en rien, (basé sur la permanence du soleil ou du vent avec lesquels on a fabriqué un mythe), ne sont rien d’autre que les nouveaux bras du capitalisme pour nous enfoncer encore plus…. mais en réalité, ce n’est pas comme ça que le monde académique et universitaire le voit ou veut le voir, ils y voient plutôt des  »percées scientifiques, des applications technologiques dernier cri, une expertise de plus dans un domaine de pointe…., des nouveaux jobs, et enfin une sorte de début qui devrait déboucher sur qq chose de mieux », même si en définitive, on est en train de tromper les gens, et enrichir certains presque toujours les mêmes, et que cela ne changera rien au mépris qu’on voue aux gens qui critiquent tout ça ou n’y croient pas et avancent des arguments comme ceux du documentaire…. Voyez comment cette grande gueule de Gore (associé a Blood elle était bonne celle-la) se présente encore devant les médias avec une tronche de marbre et continue de prétendre que lui a raison et qu’au final,  »sa vision a lui, vaut tout de même mieux que la vie de quelques sauvageons en Amazonie’ ou celle d’animeaux ou orang outan ou chest pas quoi »…. en fait, il faut être un lâche et salopard de première, une face de Tungsten et un capitaliste cynique qui s’assume totalement et ils s’assument tous, pour tenir tête ainsi aux faits qui ne leur donnent justement pas raison !

    Moi, ma colère dans tout ça, je ne l’ai pas reçu en cadeau, mais je l’ai cumulé à travers des années d’expérience a travers la lâcheté de nos sociétés et des individus qui nous entourent et qui peuvent être aussi proches que de la famille, voir des gens avec qui j’ai bossé ici dire et clamer haut et fort depuis toujours et sans sourciller que leur rêve est de pouvoir lécher le cul du boss, qu’ils passent leur vie a moucharder et l’admettre pour gagner du galon, qu’ils n’ont jamais prétendu ou cru en de quelconques principes… que la compétition féroce et sans pitié est ce qui sied le mieux a leur personnalité et leur mode de pensée… que ce qui compte le plus dans la vie c’est le fric… et qu’il n’y a absolument pas de quoi en avoir honte…et que ceux qui soutiennent le contraire sont des idiots fini, et au diable ceux et celles qu’on peut écraser ! :))) lorsque le CEO etr les VP venaient en tournée a Montréal, même s’il n’allaient même pas leur adresser la parole, eux allaient s’acheter des costards et se faire beaux, et recherchaient  »la visibilité » un peu comme la racoleuse du coin venait montrer son cul (encore qu’une racoleuse est bien plus respectable que ces racailles)….

    Au delà donc de toutes ces catastrophes environnementales qui nous guettent ou qui nous empoisonnent la vie déjà, et très certainement enlève la vie a d’autres…., il y a une réalité de l’espèce humaine qui soit encore plus préoccupante : la prévalence de la compétition dans nos rapports sociaux sur toutes les autres questions même les plus vitales comme l’environnement, compétition déloyale en plus s’il faut l’expliquer… prévalence donc de la compétition malsaine, de l’exploitation forcée, de l’hypocrisie inscrite dans nos gènes, mépris, hostilité, racismes de tout poils, haine et rejet de tout principe d’égalité qui soient profondément implanté dans le genre  »macaque humain » ! la vérité est que dès lors qu’on prend conscience de ces enjeux en tant qu’être humain plutôt équilibré, et lorsqu’on comprend que ces questions environnementales ou socio-économiques et politiques ou éthiques en général n’ont jamais été, ne sont pas, et ne seront jamais prioritaires… même au yeux du peuple qui constitue en réalité la chair à canon de ce chaos … on se dit wow ! un instant, on veut prendre du recul et on veut comprendre … et on finit par se demander si lors de la féodalité du moyen âge ou de la cruauté de l’antiquité, il n’a probablement jamais été question de luttes de classes quelque part…, au niveau strictement social et politique, même si les évènements de l’histoire, ou la philo des religions ont largement usé d’histoires dans ce sens, il est permit de se demander si il y a eu véritablement lutte de classes dans toutes les sociétés ! la Révolution française demeure probablement l’exception dans toute notre foutue histoire, suivie de la révolution russe du siècle dernier, et un peu moins les mouvements de lutte anti coloniale… c’est tout ! ça s’arrête la on dirait ! Surprenant n’est ce pas ?!! d’ailleurs y’a qu’à voir comment un Socrate parlait tout seul dans ce sens pendant l’antiquité…:))) et il finira par payer au prix de sa vie  »son audace »… RIP Socrate… franchement un Mec bien ce type ! :)))… et comme je le disais une fois, on se demande si les clodos et les fous de notre époque, ceux qui dorment dans les rues, marchent pied nu et parelent tous seuls ne sont pas en effet les Socrates de notre époque, puisque ceux-la qq part ont définitivement coupé les ponts avec nos sociétés de merde et personne ne saurait dire comment ni pourquoi ils en soient arrivé la ! …

    Moi en tout cas, plus je vieillis, plus je comprends pourquoi ces requins qui nous entourent travaillaient déjà tout jeunes à leur pulsions égoïstes et de pervers narcissiques plus que tout le monde, je devine à peine pourquoi certains pouvaient agir de manière totalement cruelle envers d’autres sans en s’offusquer ou en pâtir une seconde… ce sont finalement eux qui se la coulent douce et encore… rien n’est gagné, il continuent ainsi toute leur vie…. et pas plus tard que cette semaine on m’apprenait qu’untel de la famille qui a eut une vie  »pleine » et qui a snobé tout le monde toute sa vie, a pu faire du fric facile avec une retraite en or, aujourd’hui continue de se prostituer a 67 ans pour obtenir des marchés pour sa boîte de conseil auprès de jeunots qui ont trois fois moins son âge et sont aux postes de décision! c’est en plus le genre qui dormait a 8heures du soir lui et toute sa famille, et se levait a 5 heures du mat, et qui disait des trucs à ses enfants du genre  »Attention on ne parle jamais dans ma maison de politique, on ne parle jamais des gens  »riches ou pauvres », et on ne joue surtout pas avec son avenir et les décisions qu’on prend …et on ne compromet jamais ses intérêts personnels pour les autres… » :))) tout est dit… j’y était témoin une fois en plus !:)))

    Enfin, j’ai eu une fois l’idée d’écrire un bouquin qui prévoit une fin du monde que personne encore n’a jamais eu l’idée de coucher sur du papier je crois, ou en faire un film… et ma foi, cette sombre idée me semble de plus en plus proche du scénario de la fin de cette humanité… et qui ne soit pas si éloigné du scénario du Virus pandémique : c’est qu’un jour cette humanité puisse se réveiller un beau matin et à plusieurs endroits sur la planète avec une chute foudroyante de l’Oxygène qu’on respire ! comme ça… sans prévenir, et sans le moindre indice que cela puisse arriver ! les humains sont pris de panique, des centaines de millions de morts tombent dans les heures et jours qui suivent…, les scientifiques n’y comprennent rien et sont prioritairement servi des bouteilles d’oxygène avec les quelques politiciens qui subsistent afin de trouver une solution… il persistera certains endroits uniquement sur terre ou l’oxygène sera encore disponible aux mêmes taux que nous connaissons, et sur les mers en particulier… mais pas pour longtemps eux aussi… quelques semaines ou quelques mois…. ! Et avec le chaos qui règne sur terre, je vous dirais mon cher Ysengrimus qu’un scenario catastrophe pareil n’est pas si éloigné ou improbable que ça !

    et désolé encore une fois pour être long !

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    • 24 avril 2021 à 16 h 22 min
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      Depuis mon enfance je nais jamais aimer la vie.
      Pourquoi ? Il y a longtemps que j’ai compris, que les humains, si crée par un Dieux ou un Monstre
      Quelle catastrophe!

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  • 24 avril 2021 à 22 h 36 min
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    @ Pierre-Yvon Dupuis,

    Allons mon cher, il ne faut pas se laisser gagner par le défaitisme… même s’il y a certainement un dessein malsain et biologiquement propre a l’humain et à toutes les autres espèces, et il porte le nom de  »l’évolution »…. un processus de compétition naturel et inégal féroce et de lutte à mort qui vous combat toute votre vie et que vous devez combattre en retour si vous tenez a la vie ! ce processus s’accentue encore plus lorsque les humains se multiplient et se font la guerre la plus cynique entre eux comme individus pour prévaloir, qui est bien pire que la guerre des poilus et des tanks qui elle au moins a l’avantage de jouer carte sur table…! bref, ce processus fait que tout dans votre organisme, votre environnement, votre expérience et vos tentatives de survies, vous combat et vous rend la vie si difficile et insoutenable et travaille constamment a vous rendre malade ou encore a vous coller un cancer on touche du bois ou une quelconque maladie incurable ! Ce processus est de plus comme on sait aujourd’hui est un phénomène bactériologique ! qui l’aurait cru il y a a peine 30 ans ?! puisqu’il est aujourd’hui prouvé que ce sont des bactéries intelligentes qui constituent la quasi totalité de notre organisme et nos tissus qui travaillent soit a vous preserver, soit a vous détruire, en particulier lorsque mises en contact avec des bactéries étrangères a notre organisme et qu’on choppe tous les jours et un peu partout !

    Maintenant sur Dieu…. il y’en a guere ne cherchez pas ! mais s’il devait vraiment y en avoir, c’est plutôt les gars de l’antiquité qui devraient avoir raison, car des Dieux, il devrait y’en avoir plusieurs, ceux du bien et du mal, et qui soient d’origine extraterrestre et soumis eux aussi a chez pas quoi :))) non un Dieu unique créateur de tout… car si c’était le cas, il serait fichtrement déséquilibré lui aussi et il aurait vachement besoin de passer chez un psy sur terre au moins une fois dans sa vie, avant de commettre plus de folies au 8 milliards d’individus qui s’excitent ici bas aujourd’hui, et qu’il  »aurait crée parfaits mais ingrats »… :)))

    Mon Cher Pierre-Yvon Dupuis, la vie est belle je vous l’assure, et vous pourriez le constater en sortant de chez vous prendre une simple marche, respirer a fond, et s’asseoir dans un coin calme et serein admirer des oiseaux, le ciel, l’eau et la nature qui nous entoure et pourquoi pas vider votre tête de tous les soucis et prendre la vie à la légère….

    Mes amitiés….

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