7 au Front

GOSSIP GIRL: quand la bourgeoisie élitaire décadente s’incarne en «pauvre petite fille riche»

Et elle était où exactement?
Vous ne savez pas qui je suis?
C’est là un secret que je ne révèlerai jamais.
Mais vous savez que vous m’aimez.
Croix, cercle, croix, cercle,
La Potineuse…
(Apocryphe)

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YSENGRIMUS — Le feuilleton américain Gossip Girl (2007-2012 — six saisons, cent-vingt-et-un épisodes de quarante minutes, basés sur la série de romans éponymes de Cecily von Ziegesar) est un de ces nombreux récits fleuves mettant en vedette la ci-devant élite du Upper East Side de New York. Construit sciemment sur le modèle des comédies de Feydeau et de Marivaux (il y a même des intronisations dans le monde, des confesseurs félons et des bals masqué, je n’invente pas ça), l’opus nous donne à suivre les aventures mondaines de Blair Waldorf (jouée par Leighton Meester— ce sera ici l’équivalente de la Marquise de Merteuil de Laclos) et de Serena van der Woodsen (jouée par Blake Lively —notre photo— ce sera ici l’équivalente de la Justine de Sade). Réglons d’abord le cas de La Potineuse (Gossip Girl) elle-même. Ladite potineuse, ce n’est aucune des protagonistes car en fait, Gossip Girl, c’est un site web qui étale les scandales et les potins de l’élite de Manhattan. Une sorte de Perez Hilton mais moins hollywoodien que mondain, élitaire, socialite. La mystérieuse potineuse en question est très personnalisée dans les premières saisons (quand tous nos protagonistes sont encore des étudiants et des étudiantes de high school en la très gratinesque École Secondaire Constance Billard de New York). On recherche ouvertement cette rapporteuse cyber-anonyme de ragots fielleux, on voudrait la capturer pour lui faire cesser ses activités. Au fil des saisons, à mesure que nos protagonistes entrent dans le monde, on apprend à vivre avec La Potineuse dans le paysage mondain. Gossip Girl devient alors un site plus abstrait, desservi par un réseau secret et feutré de petites espionnes photographes. Ce site de potins mondains poste régulièrement des blasts (qui carillonnent alors sur tous les téléphones portables de la coterie de cette génération) et c’est un dispositif médiatique méthodique d’étalage de scandales dont on apprendra éventuellement qu’il s’alimente, de fait, d’envois courriels d’à peu près tous les membres de ce cercle fermé eux-mêmes, tels qu’en eux-mêmes. Gossip Girl, la potineuse, c’est donc ni plus ni moins que la cyber-voix du réseau social enveloppant, ceinturant, cernant et engluant ce groupe spécifique. La réflexion sur l’évolution des sites et blogues de type potin mondain (et par effet de rebond sur tout le cyber-journalisme en général) pendant la période de bloggo-consolidation (2006-2012) ne manque vraiment pas de piquant dans cet opus.

Mais ce sont Blair Waldorf (notre Marquise de Merteuil de Laclos) et surtout Serena van der Woodsen (notre Justine de Sade) qui vont nous livrer la clef symbolique de tout cet exercice. Elles incarnent la facette de (vraie) hussarde active et la facette de (fausse) victime passive de la haute bourgeoisie new-yorkaise décadente. Fille d’une dessinatrice de mode en vogue et d’un père homosexuel (les parents sont divorcés), Blair Waldorf tyrannise son entourage de soubrettes apeurées et établit avec sa gouvernante, nourrice et bonne attitrée, la diligente Dorota Kishlovsky (campée par Zuzanna Szadkowski) un rapport de domination-dépendance entre maîtresse et servante digne de Dom Juan et de Sganarelle. Blair est le cerveau incontesté des grandes embrouilles et des combines de haute volée et son sens instinctif et naturel de la manipulation d’intrigue fait qu’on en vient comme obligatoirement à se tourner vers elle quand il y a un imbroglio à désenchevêtrer. Son amour passionnel pour Chuck Bass (incarné suavement par Ed Westwick), le fils frondeur d’un milliardaire parvenu lui-même mal intégré dans ce dispositif social de vieilles familles, évolue en dents de scies. Elle finit par le saquer pour rien de moins que Louis Grimaldi, Prince de Monaco (joué par Hugo Becker) dont elle espère devenir la Grace Kelly. Le bouillant Chuck Bass ne l’entendra pas de cette oreille. Je ne vous en dis pas plus… La tonitruante Blair Waldorf c’est le pouvoir rupin ouvert, assumé, directorial, sereinement cruel, que seule sa vie privée émeut vraiment, et qui considère Manhattan et Brooklyn comme déterminés par les caractéristiques fatalement naturelles, «darwiniennes» d’une ruche dont elle ne peut être, elle-même, autre chose que la reine-abeille. Blair Waldorf c’est la bourgeoisie franche, frontale, abrupte, solaire qui tient brutalement ses privilèges en une main de fer, méprise solidement la populace et soutient activement et sans complexe l’ordre établi qui l’avantage. Or Blair est le second personnage principal de Gossip Girl.

Si le second personnage est solaire, c’est que le premier, lui, est crépusculaire. Le premier personnage et cœur thématique de cette belle aventure à bien illusoirement installer les téléspectateurs de classe moyenne dans les paysages new-yorkais somptuaires servant de cadre de vie à ceux qui les oppriment (ces paysages sont d’ailleurs filmés par un contracteur cinématographique distinct de la production du feuilleton même), c’est Serena van der Woodsen (notre Justine de Sade). Fille d’un aigrefin de vieille souche hollando-new-yorkaise, lui-même père absent dont on ne sait pas trop d’où il tient sa fortune, et d’une mère envahissante ancienne ballerine multi-divorcée roulant sur l’or et la regardant de haut, Serena est campée, tant dans son jeu onctueux, mignard et low-key que de par le script même, comme la sempiternelle victime des circonstances. C’est la pauvre petite fille riche, centre d’attention perpétuellement involontaire, qui marche la tête baissée, dans ses magnifiques robes griffées. Amoureuse de Dan Humphrey (joué par Penn Badgley), jeune plumitif tourmenté vivant à Brooklyn (hors de l’île dorée donc) et s’emberlificotant, lui, constamment dans des histoire de filles, Serena est victime, en cet amour non assumé, d’une fondamentale différence de classe qu’elle subit comme une fatalité (d’autant plus cuisante que sa propre mère, remariée justement au père de Dan, ne fait pas de complexes pour, elle, la sauter, la barrière de classe). Notre «pauvre» Serena, configurée pour être le principal objet d’amour et d’auto-identification du feuilleton, est aussi la cible constante de tout un chapelet de personnages populaciers louches, de parasites cherchant à parasiter les parasites, dont les moindres ne sont pas son ex-copine toxicomane Georgina Sparks (campée par Michelle Trachtenberg) et/ou sa fausse cousine de souche maternelle Charlotte « Charlie » Rhodes (de son vrai nom Ivy Dickens, jouée par Kaylee DeFer). Tous ces arnaqueurs et ces faux-jetons (dont le maître incontesté est justement son papa, William van der Woodsen, joué par William Baldwin) opèrent occultement, dans une ambiance de perpétuelle panique de classe digne des envolées les plus explicites du très réac My Fair Lady. Ils complotent constamment pour nuire à notre pauvre Serena, lui noircir sa réputation, ou lui faire les poches. Par-dessus le marché, elle subit plus que quiconque les bobards de Gossip Girl qui lui font une anti-image de marque terrible, notamment en référence à un passé fort frivole, fort arrosé et fort salace dont elle n’est pas vraiment responsable vu qu’elle était si jeune. Serena couillonne constamment les autres, surtout ses bons amis, et c’est toujours malgré elle et contre le grée de sa langoureuse et lancinante innocence. Elle se retrouve modèle dans un défilé où Blair devait figurer, lui fait rater son inscription à Yale, torpille la conversion cinématographique du roman de Dan, lui fout la merde dans sa vie amoureuse, et je vous passe l’énumération, ce serait tout redire. Et de s’expliquer, et de se dédouaner, et de se réconcilier avec ceux qu’on emmerde, et de déplorer l’implacable fatalité, et de recommencer de plus belle… Le personnage de Serena van der Woodsen est conçu dans son principe pour commettre un ensemble quasi-infini de bourdes, sentimentales, professionnelles et autres, qui ne sont jamais de sa faute (comprenons-nous bien, son innocence n’est pas dans sa croyance ou sa compréhension d’elle même. Elle est dans le script, qui, lui, est un très adroit instrument de dédouanement). Comme Justine (dont les malheurs de la vertu font ici pudiquement école), Serena dérive de catastrophe en catastrophe mais est toujours fraîche, jolie, élégante, droite, souriante et sereine. Elle incarne la fausse sagesse de la grande bourgeoisie mélancolique, que personne ne comprend, et dont les actions biscornues et mal avisées ne sont jamais qu’un regrettable malentendu frappant, comme fatalement, l’éternelle victime innocente des circonstances, cependant toujours avantagée, toujours pleine aux as, toujours it girl, toujours au dessus du lot de la recette, comme le plus pur des gratins d’une société foutue d’être si ultra-gratinée.

Blair Waldorf ne transige pas. Elle domine et méprise sans tergiverser. Elle aime autant les princes pincés que les parvenus arrogants. Elle ne fait pas de complexe face à une condition de facto nobiliaire qui, à son sens, lui revient de droit naturel. Elle ne ment qu’aux autres. Seule sa servante, auprès de laquelle elle retrouve toute sa férocité enfantine, connaît ses vrais secrets. Serena van der Woodsen louvoie, compose, veut faire des études, cherche du boulot, aime secrètement un homme du commun, aspire à «sortir de sa condition» (interdit de rire). Elle se ment à elle-même. Tous les lecteurs et les lectrices de Gossip Girl connaissant ses (faux) secrets. Second rôle: la haute bourgeoisie inflexible qui jouit et se moque bien de l’opinion qu’on a d’elle. Premier rôle: la haute bourgeoisie conciliante et onctueusement démagogue qui voudrait tant qu’on la comprenne et qu’on découvre qu’elle n’aspire qu’au Souverain Bien et au Consensus, sans plus. Conclueurs flagornés devant vos postes, concluez.

Serena van der Woodsen, cette pauvre petite fille riche, personnifie en fait le message central du feuilleton Gossip Girl (2007-2012). On nous dit franco, sans rougir ni désemparer, que ces rupins gras-durs sont en fait de pauvres mécompris, victimes de la ballotante conjoncture, de la dure roue de la vie et des méchants des basses classes qui les jalousent. Le message est tellement explicite, frontal et candide qu’il en devient involontairement critique. Ce discours apologue finit par engendrer, comme ouvertement, sa propre pulsion autodestructrice. Oui, pauvre petite fille riche, profite bien de tes si désavantageux avantages pendant qu’il est encore temps. Cueille dès aujourd’hui les roses de la vie individuelle et sociale. Un vaste spectacle de comédie humaine, surtout quand il est vraiment bon et évocateur (et c’est le cas ici, pas de doute), n’est jamais complètement en contrôle du tout de son dispositif connotatif. Et ce n’est pas pour rien que l’allégorie ici fait apparaître le Upper East Side de New York comme une cours circonscrite et cernée de grands aristocrates aux abois. Ai-je dis Feydeau et Marivaux? Ai-je mentionné Laclos et Sade? Suis-je allé jusqu’à faire allusion à Molière? Qui sait, quelque part, c’est peut-être en fait bien plus de Beaumarchais qu’il s’agit ici…

Stephanie Savage et Josh Schwartz, Gossip Girl, feuilleton télévisé américain (basé sur la série de romans de Cecily von Ziegesar) avec Blake Lively, Leighton Meester, Penn Badgley, Ed Westwick, Zuzanna Szadkowski, Chace Crawford, 121 épisodes de quarante minutes, diffusés initialement en 2007-2012 sur CW Television Network (six coffrets DVD)

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Serena van der Woodsen (jouée par Blake Lively), la «pauvre petite fille riche» du feuilleton GOSSIP GIRL
Serena van der Woodsen (jouée par Blake Lively), la «pauvre petite fille riche» du feuilleton GOSSIP GIRL

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3 réflexions sur “GOSSIP GIRL: quand la bourgeoisie élitaire décadente s’incarne en «pauvre petite fille riche»

  • lol ! Bien vu Ysengrimus… je n’ai vu que quelques séquences de la série et m’en souviens vaguement…en retenant bien entendu la tronche et la silhouette de cette nouvelle star des médias et médias sociaux qu’est devenue l’actrice principale avec laquelle on nous a bombardé pour un bon bout ! bref, ils ne nous apprennent rien, la bourgeoisie  »élitaire décadente » s’accroche à son statut depuis perpette, ses privilèges, son chichi, ses caprices… et aujourd’hui plus que jamais, jusqu’à perdre la boule…! c’est que ça coûte cher, vraiment cher aujourd’hui, même pour les riches, de se maintenir dans ce créneau d’étalage de bling bling, d’esthétique et de plastique, de grandes marques, et de prédations en tout genre….ça ne coûtait pas tant que ça il y a trente ou quarante ans encore… loin de la… alors que l’économie se portait relativement bien mieux qu’aujourd’hui ! des rêves sordides en couleur de classes sociales élitistes de pacotille… on en a vu des vertes et des pas mûres, et qu’aucune économie occidentale ou  »petro-orientale » ne peut encore supporter ou se permettre… sauf chez les mafieux et oligarques néo riches du globe ! et donc beaucoup de ces jeunes désoeuvrés, finissent dans le caniveau… plus exactement, dans le créneau du business louche, l’arnaque, les pires combines, et la décadence…parfois en passant par la case  »taule »…. pour espérer réaliser leur rêves ! … d’ailleurs on raconte que les prisons ne sont plus ce qu’elles étaient, aujourd’hui, elle possèdent des ailes  »VIP » :))) …. on a récemment vu comment le défunt  »J. Epstein » a New York a fini son  »brillant » parcours… jadis petit malfrat ambitieux de classe moyenne inférieur qui s’est frayé son chemin peinard jusqu’à pouvoir inviter les ex présidents yankees dans son île privée  »bunga bunga island »…. et on a vu surtout comment la fille d’un ex milliardaire anglais désargentée G. Maxwell a dû se plier aux caprices de ce type et n’a pas hésité à sombrer avec ce type dans ses combines et histoires de cul et foutu au final sa vie et la réputation de son défunt papa en l’air ! Bien entendu, je vous raconte tout ceci car le plus préoccupant est que ça a vachement contaminé une bonne partie du peuple fauché et embourgeoisé aux quatre coins du globe, avec des meufs et des mecs qui ne font rien d’autre que vouloir se projeter dans ce monde  »fake » de jet set new yorkaise… sans en avoir les moyens…que l’on vive à Vancouver, Montréal, Paris, Dubai, Abidjan ou Moscou… peu importe…les bourges  »ont la cote », une vie de farniente chic et cossue.. fric facile et bling bling on ne peut plus populaire et polluent internet, des néo riches et néo bourges arrivistes sortent par centaines des usines des nouvelles plateformes de médias sociaux cette fois….par légions… et certains aux idées et goûts douteux commencent même a briguer les postes politiques ! :)))) ils sont en effet  »adulé et recherché », ils sont sexy,  »craquants », hot, branché et riches pardessus tout ! ils sont tout ce que recherche le néo peuple de mes deux et leurs parents … et gare aux gens qui ne suivent pas ces tedances ou qui se  »laissent aller » jusqu’à ressembler à des poivrons !

    PS… juste a titre d’exemple, une simple recherche google vous apprend aujourd’hui que les néo riches des médias sociaux qui font des revenus qui avoisinent les vingt et trente millions de $ par an, sont principalement des ados et des …. »enfants »… vous avez bien lu ! des outils ou sites web comme  »Social Blade » vous apprend que des mômes avec des vidéos et  »stories » au contenu enfantin…savamment préparé par les parents qui quittent leur jobs parfois d’ingénieur pour s’y consacrer à temps plein et filmer, editer et couper des vidéo de leurs rejetons tellement ça rapporte, des ados avec du contenu de jeu vidéo, ou un peu trop sexy sur les bords sur une appli comme youtube ou tiktok font des revenus aussi élevés que ça ! les entrepreneurs adultes, eux, ceux de la vieille école n’ont plus qu’à aller se rhabiller ! le marketing numérique et le créneau de la pub en ligne ont mis le paquet … et se sont eux qui rémunèrent autant ces plateformes merdiques que les stars qui ont aussi peu que 5 ans d’âge ou a peine 15 ans ! et devant un tel cataclysme aux yeux de la bourgeoisie d’hier, on s’adapte ou in crève et on perd tout !

    Les producteurs yankees peuvent célébrer leur succès et leur salades… c’est ce genre de  »révolutions » qu’ils réussissent à imposer au monde et même aux Chinois de demain ! ils ont réussi à créer et imposer un humanoïde idiot et sans vie aux nouvelles générations… et avec l’aide de  »l’Intelligence Artificielle »… et des  »politiciens » de pacotille…. espèrent contenir la révolte des peuples… ou encore imposer les diktats de demain !

    Amicalement et merci pour le post !

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  • Ping : GOSSIP GIRL: quand la bourgeoisie élitaire décadente s’incarne en «pauvre petite fille riche» « Le Carnet d'Ysengrimus

  • « quand la bourgeoisie élitaire décadente s’incarne en « pauvre petite fille riche » », une habitude séculaire de la part du Mal.
    Rappelons l’histoire de ce personnage celtique appelé Ram, dont le nom est resté dans l’histoire comme celui d’un formidable perturbateur.
    C’est ce Ram celtique que les hindous appellent Râma dont les « exploits héroïques » qui sont relatés dans le Râmâyaṇa. Il est aussi connu sous le nom de « Fo », de « Pa », de « Pa-pa » (monarque paternel) ou de « Pa-si-pa » (Père des pères). C’est lui qu’en Perse on a appelé Giam-Shyd (Djamchid) et dont on a fait le premier monarque du monde. C’est lui que le Tibet, la Chine, le Japon et les immenses régions du Nord de l’Asie honorent sous le nom de Lama.
    De RAM on fit « LAM », qui signifie « agneau », et ce nom lui resta. Alors le voilà devenu l’agneau, l’être doux, comme la frêle jeune fille, c’est le commencement de la (divine) comédie, mais les suites furent si terribles que de « Lam » on fit les mots « lamenter », « lamentable », « lamentations ».
    LAM, qu’il fait signifier « agneau », c’est « MAL » retourné.
    Les disciples de Ram étaient appelés « Ramsès » en Egypte.
    Précisons enfin que RAM provient du surnom retourné de Myriam « Hathor », MAR, l’auteure de la Loi d’Israël « Ha-Thora » qui, altérée, est devenue la Genèse biblique dans une « père-version ».
    Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/celtesetlatins.html

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