L’ESPRIT DE L’HOMME BLANC À L’ORIGINE DE LA LOI FÉDÉRALE INDIENNE PAR STEVEN NEWCOMB

Steven Newcomb est pour moi un ramasseur d’étoiles ;

Steven Newcomb –  Universitaire, juriste, chercheur et écrivain Shawnee-Lenape – Auteur du livre : « Pagans in the Promised Lands : Decoding the Doctrine of Christian Discovery » et grâce aux larges extraits de traduction de l’anglais au français par Résistance71 en version PDF {N°4} de 45 pages ici ► « Païens en Terre Promise décoder la Doctrine Chrétienne de la Découverte » nous emmène toujours plus loin dans la sémantique, car les mots sont une arme et bien utilisés ils nous permettront CONJOINTEMENT (Indigènes et Non-indigènes) de faire tomber TOUS les empires en retirant notre consentement, d’un coup sec sous les pieds de l’Oligarchie régnante et un chouïa aux abois quand même. Car elle ne se cache même plus comme vous pouvez le lire dans mon billet du 11 juillet ► Macron : un gouvernement au service du fric et des patrons ! Édito de la CNT-SO. Car en France, par la Nouvelle Voix de Son Maitre, le nouveau Zident véritable cheval de Troie américain placé à l’Élysée directement par les Maitres agissant dans l’ombre pour finaliser le Plan qui a toujours été de « Tuer l’Indigène pour sauver l’Homme » Blanc et de surcroit Chrétien…

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Résistance au colonialisme : La dictature de la pensée occidentale à l’origine des lois coloniales toujours en vigueur (Steven Newcomb)

L’esprit de l’homme blanc est à l’origine de la soi-disant loi fédérale indienne

Steven Newcomb | 28 juin 2017 | URL de l’article original ► https://indiancountrymedianetwork.com/news/opinions/mind-white-man-origin-us-federal-indian-law/

Traduit de l’anglais par Résistance 71 ► URL de l’article ► https://resistance71.wordpress.com/2017/07/13/resistance-au-colonialisme-la-dictature-de-la-pensee-occidentale-a-lorigine-des-lois-coloniales-toujours-en-vigueur-steven-newcomb/

“Remonter à l’origine de la loi fédérale indienne est une tâche difficile.” – Felix S. Cohen

La loi est un pur produit de l’esprit humain.” – Steven L. Winter

Les concepts et les idées qui constituent la loi fédérale indienne américaine sont issus de là où toutes les idées ont leur origine, dans l’esprit humain. Mais pas n’importe quels humains ont créé ces concepts. Nos ancêtres indigènes n’ont pas créé les idées appelées aujourd’hui la “loi fédérale indienne”. Les descendants des colons européens créèrent les idées que vous lirez si vous prenez par exemple The Handbook of Federal Indian Law, de Felix Cohen. Je ne vois pas très bien pourquoi Cohen a eu des difficultés a comprendre un point clef : l’origine de la loi fédérale indienne est l’esprit de l’homme blanc.

L’esprit occidental, celui de l’homme blanc, a créé les idées qui ont été utilisées et continuent de l’être pour opprimer nos nations originelles. Lorsque les colonisateurs ont envahi nos territoires traditionnels, ils avaient avec eux des penseurs dont le boulot était de planifier et de comploter. Il y a eu de tels penseurs au cours des siècles. Ces esprits brillants étaient formés dès leur plus jeune âge à penser aux meilleurs moyens et pratiques pour phagocyter nos terres et territoires et pour imposer sur nos peuples et nations un vocabulaire limité et des idées qui créeraient un système de réalité dominatrice qui serait utilisé pour dominer et contraindre nos nations. Nous vivons aujourd’hui avec le résultat de cet héritage destructeur.

Nos ancêtres n’avaient pas le bénéfice de connaître en détail  la mentalité des colonisateurs. La plupart de nos ancêtres n’ont pas eu le bénéfice de pouvoir aller lire les archives des colons et, basés sur cette étude, de formuler des arguments en anglais, en français ou en espagnol/portugais, qui pourraient être utilisés pour identifier et fondamentalement défier les grands silences des colonisateurs et leurs assomptions les plus profondément cachées.

Lorsque les membres de nos familles furent forcés, enfants, dans les pensionnats blancs de la domination, la pédagogie du contrôle était faite “pour tuer l’Indien et sauver l’humain en lui”. On leur a appris à imiter et à embrasser le schéma mental du “dieu bénit l’Amérique” du colonisateur plutôt que de défier ces schémas dominateurs. “L’Indien” qui était désigné pour mourir était celui qui avait le plus de chance de défier ces schémas de l’agenda colonisateur de l’homme blanc. Ainsi, le système impérialiste américain de domination voulait dévorer nos ancêtres pendant leur enfance en les forçant dans les entrailles de l’empire (les rendant ainsi colon-isé), de façon à ce qu’ils puissent être “assimilés” (digérés) dans le corps politique de l’empire et finir par vivre tranquillement dans le corps de l’empire, captifs, si on peut dire, du “ventre” de la bête.

Enfants, nos ancêtres furent forcés à incorporer les pensionnats pour Indiens* dans un effort de retirer tout ce qui pourrait maintenir nos nations ensemble. Nos nations devaient être et furent démantelées en suivant les coutures. Pour la plupart, nos nations n’étaient même pas référées comme étant des nations ; au lieu de cela, on apprît à nos ancêtres de se référer à la notion de “tribu” au lieu de nation  ou à un bas-ordre de “nations tribales”. Après quelques générations, ce vocabulaire dénaturant est devenu une partie imbriquée de la fabrique même de notre existence colonisée. Nos langues, que nos ancêtres firent évoluer au cours des millénaires devaient être étouffées, suffoquées. Ceci devait se faire en ne laissant pas nos ancêtres “respirer un mot” de leur langue maternelle durant leur enfance. Un système de punition vicieux et psychologiquement endommageant tout autant que ridicule fut mis en place et appliqué à tous ces enfants qui voulaient continuer à parler leur langue maternelle, ce qui était de fait la chose la plus naturelle du monde à faire. Le plan tordu des colonisateurs était de s’assurer que nous ne serions plus capables de parler les mots, de penser ou de connaître les enseignements de nos ancêtres. Dans la plus grande des mesures, ce programme fut un succès, il n’a échoué qu’en quelques circonstances.

A cause de l’héritage de ces pensionnats de la domination, le cliché de “devoir obtenir une éducation” ne veut jamais dire d’avoir besoin d’apprendre le langage et le système de connaissance traditionnel de nos propres nations pré-américaines. Cela veut dire “vous devez obtenir une éducation d’homme blanc” en apprenant à penser de la même manière que dans le système occidental des colonisateurs, en adhérant au système de la domination fédérale sur les Indiens (érigée en “loi”). Personne n’a encore expliqué comment maîtriser et maintenir le système de domination des idées utilisé contre nos nations, est supposé les libérer.

Aujourd’hui, malgré tout ce qui s’est passé, nous avons le bénéfice de la connaissance interne [du système de domination]. Nous avons l’avantage de pouvoir lire et analyser les archives historiques de la structure de l’argumentaire de l’homme blanc ainsi que de ses processus mentaux. Nous avons la capacité d’utiliser la théorie cognitive, qui explique les opérations de l’esprit humain, d’examiner les concepts et les idées qui font et constituent le système de domination de la loi fédérale indienne américaine qui a été et continue d’être utilisé contre nos peuples et nations originels.

Le système fédéral indien de la domination des États-Unis assume que nos nations et nos peuples sont sujets, doivent obéir à l’esprit de l’homme blanc ; mais si nous demandons “sur quelle base assumez-vous que nos nations doivent être sujettes à l’esprit de l’homme blanc ?” La réponse qui revient en boucle est : “sur la base de l’esprit de l’homme blanc.” Comment nous sommes-nous donc retrouvés dans cet imbroglio dans lequel nous nous trouvons aujourd’hui ? Simple. L’esprit de l’homme blanc a été capable de construire des idées et des arguments qui ont été utilisés pour donner l’impression [l’illusion] que nos nations sont de droit, sujettes à l’esprit (NdT: et donc à la domination) de l’homme blanc. Si nous ne faisons aucun effort pour défier ce raisonnement, alors nous nous sommes simplement résignés à notre propre destinée de dominés.

Si nous nous laissons mentalement conditionner à vivre nos vies selon le schéma conceptuel de l’homme blanc, nous continuerons à être mentalement emprisonné dans ce système conceptuel, qui continuera à être appelé “la loi”. Notre rechignement à défier les activités mentales de l’homme blanc a eu pour résultat que nous traitions les idées prévalentes de l’homme blanc comme “loi”. C’est “leur loi”. Alors que nos peuples et nations commencèrent à utiliser l’anglais comme langue principale de communication avec dans le même temps nos propres langues qui étaient réprimées et effacées au sein des pensionnats pour Indiens, nous internalisions dans nos esprits les assomptions très dominatrices qui sont toujours utilisées aujourd’hui pour dénaturer et retirer leur pouvoir à nos nations.

Nous avons besoin d’une approche différente et d’un genre différent de conversation au sujet du système de la loi fédérale indienne de domination, une approche qui questionne et défie la plus basique des assomptions qui dit que nos peuples et nations sont sujets à l’esprit de l’homme blanc par le simple fait que celui-ci a pensé de telle façon et parce qu’il l’a affirmé sur la base de la doctrine chrétienne de la découverte et de la domination.

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*les pensionnats pour Indiens ; Je ne puis que conseiller la lecture, en français, grâce à R71 qui en a traduit l’essentiel, du Contre-rapport de la Commission Vérité & Réconciliation MEURTRE PAR DÉCRET, version PDF {N°1} de 58 pages que j’ai mis à jour le 30 mai dernier. Page 9 sous le chapitre Comprendre la machine à tuer on peut lire : Comme tous les non-chrétiens partout dans le monde étaient décrétés sans âmes et sans aucuns droits, ils devaient être conquis et détruits pour leur salut. Mais ces non-personnes pouvaient éviter le massacre et acquérir un statut limité d’esclave en se faisant baptiser. De cette façon la conquête du monde par l’empire chrétien/catholique pouvait avancer de manière efficace et sur une base de “légitimité morale”, ce spécifiquement depuis la doctrine pontificale de l’Indulgence déclarant que les guerriers saints massacrant au nom de Rome étaient spirituellement lavés et placés dans un état de grâce originelle. (NdT : Pape Urbain II, concile de Clermont en 1095 avant la 1ère croisade). Bref, le génocide était une bonne chose à la fois pour le conquérant et le conquis : une idée qui est devenue à terme profondément ancrée dans la psyché du monde occidental.

Et non seulement Steven Newcomb a totalement raison, mais c’est bien cette idée que nous, les non-indigènes, les blancs et pour beaucoup d’entre-nous baptisés alors que nous n’avions que quelques jours, quelques mois tout au plus, pouvons agir aux côtés des Indigènes, aujourd’hui ► ICI & MAINTENANT & D’OÙ NOUS SOMMES qu’il faut développer le plus possible.

Ici, en France, en dénonçant la participation financière des banques françaises et des gros assureurs comme AXA, NATIXIS, dans la construction de l’oléoduc de Sioux Standing Rock et dans l’extension des colonies israéliennes en territoires occupés.

Mais également en reniant notre baptême en récusation de la doctrine chrétienne de la découverte. Sachant que l’église catholique romaine (soutenue par la Justice Française) refuse d’effacer nos noms du registre des baptêmes. Voici les raisons communément invoquées par la retranscription de la lettre qui m’a été envoyée par le Secrétariat de la Catholicité dans cette affaire :

[…] il s’agit d’un événement historique qui s’est tenu à la demande de vos parents alors que vous étiez encore mineure, événement qui ne préjuge en rien de ce que sont vos convictions une fois parvenue à l’âge adulte, vous laissant libre de votre cheminement dans le sens indiqué dans votre correspondance.

Il apparaît ainsi que les registres de baptêmes attestent en chaque acte, qui porte la signature de plusieurs témoins, un évènement public et historique, indéniable. Un fait historique ne s’efface pas.

L’acte ne peut de ce fait être rendu illisible ni être effacé.

Il faut remarquer que le registre n’est pas publiquement consultable ni communicable. Il n’est pas accessible à des tiers.

De plus la Cour de Cassation de Paris a rejeté le pourvoi le 19 novembre 2014. […]

La page de mon blog FAIRE TOMBER L’EMPIRE est entièrement consacrée à l’action en débaptisation que j’ai menée en 2015. Vous y trouverez le déroulé, copie des lettres, retranscription des échanges de courrier. Et surtout le lien vers l’Arrêt N° 1441 du 19 novembre 2014 derrière lequel se retranche (et comme à son habitude) l’église pour refuser l’effacement de nos noms des registres des baptêmes. Une fois que l’on est baptisé c’est pour l’éternité. C’est irréversible ! Et si nous agissons, en masse, pour nous faire débaptiser en récusation de la doctrine chrétienne de la découverte, voilà qui ébranlera le dogme absolu de cette doctrine sur lequel repose l’esprit de l’homme blanc et de surcroit chrétien, encore aujourd’hui, n’est-ce pas Monsieur Fillon ? Ou Mike Pence c’est pareil !

Vous trouverez également le lien vers la page R71 : https://resistance71.wordpress.com/abolir-lempire-mouvement-pour-la-repudiation-de-la-doctrine-chretienne-de-la-decouverte/ qui me soutient sans faille dans ce processus depuis le début.

Et comme la Nation Mohawk l’a expliqué : Lorsqu’un enfant est baptisé, les parents donnent le titre et vendent leur âme au fond fiduciaire propriété des banquiers. Depuis 1933, chaque enfant n’est pas connu comme étant un homme ou une femme, mais une créature ou un animal, parce que le Vatican a volé son “âme”. Dans ce billet de blog du 1er mai 2017 ► Terre Volée par Mohawk Nation News.

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Tout comme Steven NewcombKahentinethaThahoketotehRésistance71, Zénon, mézigue et de plus en plus nombreux, nous comprenons bien que si tout n’est pas à réinventer pour autant il nous faut changer radicalement notre mode de pensée comme le disait Einstein vous ne pouvez pas résoudre un problème en gardant le même processus mental surtout si c’est l’esprit de l’homme blanc…

Nous devons absolument rompre avec l’esprit de l’homme blanc. Il n’y a pas d’autre solutions. TOUTES et TOUS, y compris les africains enlevés, chassés, capturés comme Kunta Kinté, qui pour survivre ont du adopter l’esprit de l’homme blanc, un comble, eux qui furent mis en esclavage pour le seul profit mais aussi le seul plaisir de cet esprit de conquête de l’homme blanc…

C’est cet esprit-là qu’ont célébré le Canada et le Québec le 1er juillet dernier…

Nous sommes de plus en plus nombreux à penser que le salut de l’occident viendra des peuples qui briseront les chaines du colonialisme, ensemble…

Debout, aux côtés des peuples autochtones de tous les continents et toujours colonisés, refusons de consentir au jeu mortifère qu’on nous force à jouer !

Disons ► NON ! nein, no, nee, na, não, pù shi ; En Zoulou même ; cha ! Ou en Mohawk si vous préférez : Iáhten. Et comme on me l’a fait remarquer il y a peu, en grec NON s’écrit όχί et se prononce ochi…

Niawen & Skennen ► Merci et Paix en Mohawk…

Mitakuye Oyasin ► Nous sommes tous inter-reliés expression Lakota (Sioux)

5 réflexions sur “L’ESPRIT DE L’HOMME BLANC À L’ORIGINE DE LA LOI FÉDÉRALE INDIENNE PAR STEVEN NEWCOMB

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  • 18 janvier 2021 à 3 h 17 min
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    Pour la petite histoire, il etait une fois Mustapha Azemmouri, ou  »Estebanico » ainsi nommé et connu par les espagnols, le premier témoin de l’histoire de la colonisation et des massacres commis par les espagnols, le premier Marocain Africain aussi (originaire de la ville côtière d’Azemmour au Maroc) a la peau bien bronzée qui fut pris esclave par les portugais et revendu aux espagnols au tout début de la conquête et dont la légende est encore très vivante parmis les premières nations du Mississipi au nouveau Mexique, il fut l’homme qui a fuit les espagnols autant qu’il le pouvait, s’est perdu dans le territoire américain pendant dix ans ou il fraternise largement avec les premières nations pour qui il deviendra une espèce d’homme médecine, doué, il apprenait les langues très vite, et fut le premier à découvrir les terres qui s’étendent autour du golf du Mexique, et eut des adeptes comme un grand chef et fut surtout témoin des massacres des espagnols… son histoire est encore méconnue et surtout cachée par les espagnols car il fut leur guide et il a cherché a les fuir et fuir leurs projets diaboliques a la recherche d’or et de richesses ….n’hésitant pas a massacrer les locaux. il finira selon deux versions soit tué par les Zunis au nouveau Mexique, ou plutôt hebergé et sauvé par eux, les versions different, mais il aura parcouru 25000 km en 12 ans depuis le Maroc !

    dommage que vous ne comprenez pas l’Arabe, mais je vous aurai mis le lien vers un bon documentaire en arabe d’Al Jazeera réalisé avec des universitaires américains et des membres des premières nations qui lui rendent encore hommage aujourd’hui…

    sinon, il y a le lien Wikipedia : https://en.wikipedia.org/wiki/Mustafa_Azemmouri

    Pour des raisons de propagande, et de peur qu’on lui attribue au Maure qu’il était de quelconques accomplissements, son nom n’est connu que des universitaires et des chercheurs mais on ne lui fait aucune publicité !

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  • 18 janvier 2021 à 10 h 18 min
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    Juste a titre de précision, la version Wikipédia ici que je viens de relire est totalement a côté de la plaque, car manque de précisions et ne peut constituer une source fiable sur l’histoire de ce Estabanico ! quelques lectures dont je ne me souviens pas exactement, et le documentaire d’Al Jazeera mené avec des universitaires de Yale, Boston et autres universités américaines, en plus de plusieurs amérindiens américains surtout qui lui rendent hommage, le type tentait de prévenir les premières nations de ce qui les attendait avec les espagnols ! et c’est pour le protéger que plusieurs tribus le marièrent a des femmes amérindiennes, avec qui il eut plusieurs enfants ! par ailleurs, les descendants des Zuni dans le documentaire a la fin sont catégoriques; ils l’auraient protégé et offert encore une fois de s’établir chez eux et aurait eu des descendants parmi eux !

    comme quoi, ces foutus colonialistes d’hier sont encore parmi nous ! l’histoire continue de se soumettre a leur censure bien plus qu’on ne l’Imagine !

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  • 20 janvier 2021 à 18 h 06 min
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    @ JBL

    Historiquement, l’une des vérités qu’on a toujours occulté en occident et au nouveau monde en particulier, est que beaucoup et même un nombre incalculable de colons blancs, ont pris fait et cause pour les premières nations depuis le premier jour ! certains iront jusqu’à intégrer leurs tribus, leurs coutumes, leur mode de vie ! et d’autres, une majorité parmi ces défenseurs des premières nations prendront plutôt des positions radicales pour s’opposer a l’estabishment colonial ! peu importe qu’ils l’aient fait sur une base de valeurs chrétiennes aussi ou sur des bases humanistes et du droit, la réalité est que partout ou il y a eu des colons et colonisation, il s’est toujours trouvé des blancs minoritaires qui s’opposèrent radicalement a l’occupation, a la spoliation des terres, a la guerre contre les premières nations, ou aux législations coloniales ! les premiers qui témoignent de ces histoires sont les premières nations elles-mêmes qui ont dû adopter et intégrer un nombre incalculable de blancs venus vers eux, ou simplement reconnaître ceux qui ont défendu et se sont battu pour leurs droits même en restant dans les sociétés blanches coloniales.

    A cette notion de sociétés blanches coloniales donc, il faut tout de même relativiser car l’agenda politique des dirigeants, des possesseurs de fortunes, des législateurs guidés par l’eglise officielle et l’establishment religieux, s’est imposé par la force aux colons, il ne faut pas l’oublier ni chercher a occulter…sinon on tombe dans un racisme banal et tout aussi belliqueux qui soit anti blanc radical! des  »colons » blancs qu’il faut rappeler ont souvent été géré comme du bétail par l’establishment Espagnol, Portugais, British ou Français et autres Européens ! Ce ne sont pas tous les colons blancs qui étaient attiré par un appât du gain facile et enclins à commettre des crimes envers les premières nations pour ce faire encore une fois ! loin de la ! la majorité des colons était plutôt à la recherche d’un toit et d’une source de revenu modeste pour se nourrir et se vêtir après s’être vu pratiquement et ou réellement chassée d’Europe et de chez elles ! Nous ne parlons pas ici de ceux qui ont vendu leurs biens, leurs petites fortunes et maisons ou terres, et se sont porté volontaires pour rejoindre l’Amérique, dans laquelle ils possédaient des connaissances, des relais et des conseils pour leur indiquer comment s’enrichir et se remplir les poches sur le dos des autochtones et s’émanciper dans les lois de la colonisation ! Beaucoup, et même un nombre incalculable de blancs sont partis en Amérique avec pour unique fortune leurs bras et leurs habits modestes qu’ils portaient …et bien entendu leur foi chrétienne qu’ils espéraient sera juste envers eux et leurs prochains et envers les premières nations qu’ils ont pu rencontrer une fois sur place !

    la preuve a tout ceci il faut donc rappeler que toutes les lois fédérales ou coloniales avant l’indépendance des états unis, se sont faites sous la pression des monarques, des aristocrates, des investisseurs et des exploitants ! les premiers esclaves noirs que les anglais ont dû ramener enchaînés par bateaux étaient exposés comme unique alternative pour nombre de colons du Sud pour trouver de la main d’oeuvre dans les champs, et donc qu’on a forcé à prendre et acheter des esclaves a travers des législations coloniales sur place concoctées sur le tas et souvent n’ayant même pas cours dans les pays originaux des colons dans l’ancien continent , en Angleterre ou en France ou ailleurs en Europe ! tout ceci démontre que l’entreprise coloniale a été pensée comme toute entreprise coloniale par les puissants et non par les peuples affamés d’europe qui sont souvent parti en dernier recours et contre leur gré… comme nombre d’européens, d’Irlandais et autres a qui on a tout simplement spolié les terres et les biens en Europe et laissé sur le carreau en plus d’être livré a la misère ou la prostitution pour les femmes et les orphelines !

    Ainsi aussi, des bateaux entiers remplis de femmes destinées à la prostitution près des casernes, ou aux travaux ménagers et au mariage avec les colons blancs de très modeste conditions ont été convoyé pendant des siècles d’Europe vers le Amériques ! Du Canada au Nord jusqu’en Argentine au Sud, le trafic d’êtres humains ne concernait pas que les esclaves d’Afrique, mais des hommes, des femmes et des enfants blancs aussi… ne l’oublions pas !

    Les premières Nations qui ont survécu au génocide et ont pu côtoyer les blancs tout au long de ces siècles sont les premiers qui peuvent témoigner de ces réalités conséquentes de l’Entreprise coloniale, militaire, financière et économique sans scrupules qui a exploité tout le monde et s’est servie des premières nations en premier lieu pour les anéantir ! Je crois que Steven Newcombe ne fait pas l’Impasse sur ces réalités d’ailleurs, et ce qu’il dénonce depuis toujours est le caractère criminel et belliqueux de l’entreprise coloniale que ce soit sous couvert de religion ou remettant en question cette religion elle même, et ceux qui s’en ont servi pour apporter la souffrance aux premières nations.

    Amicalement

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