La vocation politique de la religion est inscrite dans sa genèse (2)

Par Khider Mesloub.

La première partie de l’article se trouve ici: https://les7duquebec.net/archives/261473
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Avec la révolution néolithique, il en découle le passage de croyances fondées sur l’appartenance à la nature (animisme, totémisme) à des cultes fondés sur une création de la nature par un Esprit (Dieu), en vérité propriétaire d’esclaves ou patron déifiés. On passe de l’immanence de l’esprit à l’esprit de transcendance. L’esprit est expulsé de la nature créatrice vers le ciel des nouveaux maîtres de la terre, trônant dans les palais royaux et sacerdotaux. Cette expulsion de l’esprit animant la nature sacrée nourricière trouve sa justification dans le nouvel ordre de production destructeur de la nature, entamé à l’époque néolithique. L’exploitation féroce et effrénée de la nature exige sa désacralisation. La nouvelle classe dominante esclavagiste désacralise la nature pour la soumettre à son esprit de prédation, à son culte profanateur productiviste mercantile. Au même moment où elle désacralise la terre, livrée désormais à une surexploitation effrénée, à la rapacité insatiable des propriétaires d’esclaves, elle sacralise le Ciel pour offrir une nouvelle religion consolatrice (compensatoire) aux femmes et hommes nouvellement réduits en esclavage, supporter leurs souffrances laborieuses contraignantes et aliénantes.

On connaît la suite de l’histoire productiviste de l’économie (agriculture intensive, déforestation, extraction des énergies fossiles). Depuis le néolithique, la nature a été totalement exploitée, et avec le capitalisme elle sera bientôt définitivement épuisée. Grâce à cette désacralisation, la nature a été vidée, au sens figuré et au sens propre du terme, de sa substance (matérielle et spirituelle,), exploitée à outrance par les nouvelles classes mercantiles (propriétaires d’esclaves puis les industriels capitalistes). Depuis lors, la terre est devenue l’objet de toutes les destructions pour assouvir la faim inépuisable du dieu argent. Ce dieu argent, nouveau totem des créatures méprisables de notre civilisation marchande.

Pareillement, la religion ne s’élève jamais au-dessus de la société. La religion ne reflète que l’idéologie dominante de la société à l’origine de la fondation de cette religion. Une société fondée sur l’ethnie produit une religion ethnique. Il suffit de lire l’Ancien testament pour s’en convaincre qu’il a été écrit par et pour un peuple d’éleveurs. Une société où la femme est dominée produit une religion misogyne, comme l’islam, même si les musulmans prétendent le contraire. La lecture du Coran et la réalité quotidienne se chargent de démentir leurs élucubrations sur l’islam prétendument émancipateur de la femme : sourate Al Baqarah-223. « Vos épouses sont pour vous un champ de labour ; allez à votre champ comme [et quand] vous le voulez et œuvrez pour vous-mêmes à l’avance » ; le verset 34/38 de la sourate 4 : « Les hommes sont supérieurs aux femmes à cause des qualités par lesquelles Dieu a élevé ceux-là au-dessus de celles-ci, et parce que les hommes emploient leurs biens pour doter les femmes. Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises ; elles conservent soigneusement pendant l’absence de leurs maris ce que Dieu a ordonné de conserver intact. Vous réprimanderez celles dont vous avez à craindre l’inobéissance ; vous les relèguerez dans des lits à part, vous les battrez ; mais aussitôt qu’elles vous obéissent, ne leur cherchez point querelle. Dieu est élevé et grand ».

Dans cette glorification de la soumission tous azimuts, la femme, symbole de la sensualité, incarnation de l’amour, doit impérativement être assujettie (pour éviter l’amollissement de la société patriarcale violente, la dévirilisation de l’homme pétri de religiosité belliqueuse symbolisée par la divinité masculinisée : Dieu ; l’adoucissement et l’humanisation des mœurs rustiques diffusées par cette religion phallocratique), et donc être reléguée au rang d’être subalterne. Il n’est pas surprenant de relever que les termes « misogynie », « sexisme ou machisme » n’existent pas dans la langue arabe.

Une société dominée par le mode de production esclavagiste produira une religion légitimant l’esclavage, comme dans le judaïsme (il n’est donc pas étonnant que les sionistes s’appuient sur leur Thora pour justifier et légitimer leur entreprise colonialiste en Palestine).

Une société désespérée par l’échec d’une tentative de transformation sociale écrasée dans un bain de sang, produira une religion de la peine et de la consolation mystique dans l’isolement et la renonciation (comme c’est le cas de nombreuses sectes apocalyptiques ayant émaillé l’histoire). Une société dans laquelle une classe, autrefois opprimée, se voit devenir dirigeante produira une croyance qui justifie ce nouveau mode de fonctionnement social, comme c’était le cas pour le protestantisme face au catholicisme (on peut y inclure cette doctrine religieuse sécularisée nommée « stalinisme, nouvelle religion laïcisée – « athéisée » – d’une classe bureaucratique fraîchement arrachée à sa basse condition sociale paysanne, soudainement hissée au pouvoir par la grâce d’une révolution, qui dissimule son nom de révolution bourgeoise antiféodale).

À l’évidence, toute religion est politique. Toute l’histoire des religions nous le prouve. Aucune religion n’échappe à cette dimension politique inscrite dans son culte. De surcroît, au cours de l’histoire, la religion a toujours servi d’instrument d’asservissement pour les classes exploiteuses. Plus fondamentalement, toutes les religions sont expansives, se proclament « universelles », euphémisme pour désigner leur politique impérialiste. Le christianisme, à ses débuts, durant plus de trois siècles, a été une religion des opprimés. Émanation du judaïsme, cette nouvelle religion s’est bâtie contre la dépravation de la classe privilégiée judaïque alliée des Romains. La religion naissante chrétienne voulait révolutionner la société par la fin des injustices. C’est pourquoi elle a été condamnée et persécutée à la fois par la classe parasitaire sacerdotale rabbinique et les classes régnantes romaines. Par son message d’amour pour les opprimés, elle déclarait la guerre aux classes régnantes exploiteuses. Persécutée trois siècles durant par les Romains, elle a fini par être récupérée par le pouvoir romain décadent menacé d’effondrement.

En effet, à la faveur de la crise de l’empire romain envahi de toutes parts par des hordes de « barbares », l’empereur Constantin a fini par se convertir au christianisme, pour se concilier sa population opprimée menaçante progressivement christianisée. Dès lors, le christianisme était devenu la religion (politique) officielle des classes régnantes aristocratiques européennes. L’Église s’était installée au pouvoir. Elle s’était dotée d’une papauté alliée de la royauté. Ce tandem politico-religieux dominera le monde chrétien européen durant presque mille cinq ans. Ainsi, cette religion des opprimés s’était-elle métamorphosée, une fois intégrée dans les palais royaux, en religion politique impérialiste des souverains pontificaux et royaux.

L’Église a régné sur les âmes pour mieux dominer le corps de ses ouailles. Elle s’est nourrie du sang christique de ses adeptes, réduits en serfs producteurs des richesses accaparées par les institutions ecclésiastiques et nobiliaires. En outre, elle s’est livrée, en association avec les souverains royaux, à une politique d’impérialisme sous couvert de guerres de religion désignées sous le nom de Croisades. Elle a légitimé et béni les conquêtes colonialistes entreprises par le capitalisme naissant. Elle a religieusement cautionné et glorifié l’esclavage des Noirs. Elle a lâchement béni par son silence complice l’entreprise guerrière et exterminatrice des régimes impérialistes (Français, Britannique, Allemand, Américain).

L’islam n’est pas mieux loti. Dès sa naissance, il a affiché sa volonté d’expansionnisme territorial, son prosélytisme, sa nature impérialiste, en résumé : ses véritables ambitions politiques colonialistes et dominatrices. Cette religion, née dans le sable, bâtie par le sabre, en moins de deux décennies, a conquis par la force et converti par la contrainte plusieurs pays. Qui plus est, comme le christianisme, toute son histoire a été jalonnée de guerres et de conflits de pouvoir. Quasiment tous les successeurs du prophète Mohamed ont été assassinés par leurs proches collaborateurs dévorés d’ambitions politiques. La religion leur a servi de tremplin pour assouvir leur soif de pouvoir.

L’islam s’est propagé par la force, avec comme fondement l’appât du gain, galvanisé par l’esprit du lucre, non par la conviction religieuse ; par l’invasion guerrière des territoires, non par la conquête spirituelle des cœurs. Il ne faut pas oublier que les habitants des pays conquis devaient s’acquitter d’un impôt, payer un tribut. C’est pour échapper à cette imposition forcée qu’ils avaient préféré se convertir à la nouvelle religion conquérante.

Ainsi, la violence en islam imprègne sa politique culturelle et cultuelle dès sa fondation. L’islam, surgi accidentellement, tel un volcan soudainement en éruption, dans une société tribale marquée par la violence, demeure toujours prisonnier de l’esprit politique dominateur et expansionniste qui a présidé à sa fondation.

Dans sa genèse comme aujourd’hui, historiquement l’islam a été fondé par l’esprit de conquêtes et l’ambition de la puissance de l’argent.  Récemment, Daech ne s’était-il pas imposé et enrichi grâce aux butins de guerre (comme aux temps de la fondation de l’islam) et au contrôle du pétrole, du gaz, la vente des femmes. Le pouvoir islamique, dans sa phase d’expansion politique, s’est bâti sur l’esprit de domination plus que le respect des hommes. Dès les premiers temps de l’islam, les califes avaient soumis les opposants et banni ou condamné toute personne tentée par le questionnement du fonctionnement de la société et du pouvoir. Car, selon le pouvoir islamique, seul Dieu, par le biais de ses représentants terrestres autoproclamés, peut réfléchir sur l’organisation de la société et définir les normes morales. Dans la société islamique, le croyant n’a rien à compléter, à modifier, à transformer. Il doit se contenter d’obéir aux préceptes dictés par le texte sacré et ses gouvernants sacralisés.

De nos jours, l’islam s’est encore amplement dévoyé par sa politisation extrémiste. Nul besoin de retracer en détails les ravages de l’islam politisé ou de la politisation de l’islam actuellement en œuvre dans tous les pays musulmans, renouant ainsi avec ses orientations belliqueuses originelles, ses mœurs guerroyantes de sa genèse, de sa tribale jeunesse. Qu’il nous suffise de rappeler les points saillants suivants. Sa volonté totalitaire de régenter la vie de son adepte depuis le berceau jusqu’à la tombe, dans ses moindres attitudes, illustre sa nature foncièrement despotique. L’islam a toujours été l’allié objectif des dictatures politiques, des despotismes culturels, des totalitarismes sociétaux. Il faut vivre dans un pays musulman pour mesurer le poids de son absolutisme autocratique. Ennemi de la liberté de conscience, de la liberté d’expression, l’islam obère tout progrès de développement démocratique et économique. Sa focalisation obsessionnelle pour les préceptes du passé, lui fait oublier les principes progressistes du présent, et ignorer totalement la nécessité d’élaborer la planification du futur. Cette religion de l’autruche se voile la face pour ne pas avoir à devoir affronter la réalité, à bâtir une existence laborieuse fondée sur la production de l’être social terrestre fondé sur le travail, et non sur la spéculation spirituelle accomplie dans la prosternation devant les puissants, ces dieux terrestres, incarnation du Dieu céleste, extasiés d’être révérés avec autant de servitude volontaire religieusement ployée et déployée.

Au sein de la société islamique, le moi, autrement dit la mentalité de l’homme musulman, conditionnée et psychiquement structurée par la religion, n’est pas déterminé par son monde intérieur, mais par les textes coraniques et l’influence omnipotente de la communauté. Dans la culture musulmane, la société ordonne à la conscience de l’individu d’accomplir une unique mission : se soumettre scrupuleusement au texte coranique. Ainsi, être musulman signifie abdiquer son individualité pour se dissoudre dans la communauté. En islam, il n’y a pas de subjectivité.

Cependant, il en était ainsi du judaïsme et du christianisme (y compromis sa variante orthodoxe) du temps de leur règne despotique et meurtrier sous le féodalisme triomphant. C’est l’expansion du mode de production capitaliste dans les pays occidentaux qui a relégué ces religions à un rôle subalterne, périphérique, d’assistant des basses œuvres du capital triomphant. Le retard économique du monde arabe et d’autres peuples du Tiers-monde féodal (primitif, paysan colonisé), explique seule la prévalence et la pérennisation de cette mystique religieuse archaïque. Et la résurgence du djihadisme ne constitue qu’une réaction de survie de la part des anciennes classes dominantes archaïques que le grand capital international instrumentalise pour servir ses intérêts et ralentir le développement économique de ces pays pourvus d’importantes richesses naturelles, convoitées par les puissances impérialistes.

Pour ce qui est de l’Algérie, l’islam radical est apparu au lendemain de l’indépendance de l’Algérie. Il n’est pas inutile de noter d’emblée la coïncidence historique entre la naissance de l’État-nation algérien et le surgissement de l’islamisme. En effet, on ne peut pas comprendre et expliquer l’apparition de l’islamisme sans le situer dans le prolongement de la fondation de l’État algérien. Sans édification de l’État algérien, pas d’enfantement de l’islam radical. Sans structures étatiques éducatives et médiatiques instituées au lendemain de l’indépendance, l’islamisme n’aurait jamais vu le jour. Il serait demeuré dans la nuit de ses ténébreuses et sages pratiques locales – tribales. En résumé, durant des siècles, les Algériens observaient un islam traditionnel villageois fondé sur la tolérance. Une fois l’Algérie indépendante, l’islam se politise ou plutôt la politique s’islamise, comme il est de coutume dans un pays musulman où la religion est érigé en religion d’État. L’islam est instrumentalisé par le régime dictatorial algérien aux fins d’asservissement du peuple et de dévoiement de la politique. L’islam a été délibérément introduit dans l’espace politique pour contrer les forces oppositionnelles bourgeoises et socialistes progressistes. De toute évidence, l’institutionnalisation de la religion s’est traduite par la régression de sa dimension tolérante et de sa « mission spirituelle ». L’islam est devenu un simple instrument politique au service des États musulmans despotiques.

Le judaïsme, religion minoritaire millénaire, était au XIXème siècle, à la faveur de l’émancipation des Juifs opérée en Europe, en voie d’extinction. En effet, par son émancipation, une grande majorité de Juifs s’était intégrée, voire totalement assimilée à sa société d’« accueil », son pays « adoptif » (la France, l’Allemagne, l’Autriche, l’Angleterre, les États-Unis, etc.). Cette religion opprimée, de tout temps « apolitique », dépourvue de toute dimension universelle (car elle ne s’adonne plus au prosélytisme), et donc de toute ambition de domination, va se fourvoyer dans l’impérialisme européen triomphant du XIXème siècle, et se dévoyer dans la religion colonialiste et raciste prépondérante à l’époque (le christianisme sous toutes ses variantes totalitaires chapeauté par le capitalisme triomphant). Tout se passe comme si, devant le déclin de l’emprise du judaïsme sur ses ouailles converties au capitalisme libéral et libre penseur, réalité illustrée par l’éloignement de la religion ou conversion au protestantisme ou au catholicisme d’une importante frange judaïque, les instances rabbiniques politisées, soucieuses de stopper l’hémorragie religieuse, ont confectionné un dérivatif politique pour réanimer la foi juive au moyen d’une entreprise impérialiste de création d’un foyer juif sur la base du mythe d’une ancienne nation juive détruite. C’est la naissance du sionisme, antithèse du judaïsme pacifique millénaire, le début de la religion judaïque dévoyée vers un projet politique raciste colonialiste issu de l’impérialisme européen. La suite, tout le monde la connaît : la fondation coloniale de la Palestine par des sionistes, justifiée et légitimée au nom de l’irrationnel et fallacieux « droit de réappropriation » du sol palestinien effectivement habité durant l’Antiquité par des populations sémites disparates de confession judaïque, mais converties ultérieurement, au fil des siècles et des vicissitudes de l’histoire, au christianisme, puis à l’islam, devenues ainsi palestiniennes (ironie de l’histoire, les protagonistes instigateurs du mouvement sioniste, citoyens européens, américains ou autres, n’appartiennent absolument pas au rameau « racial » sémitique, autrement dit ce ne sont pas des sémites, mais issus des populations turcophones (les Khazars) d’Asie Centrale, converties tardivement au judaïsme, conversion opérée à partir du VIIème siècle ; et les populations établies en Palestine, aujourd’hui arabes et musulmanes et moindrement chrétiennes, sont les véritables descendantes des multiples tribus antiques de confession judaïque, autrement appelées Juifs).

Rien de nouveau sous le Ciel de Dieu, de Yahvé ou d’Allah : la politique poursuit sa voie serpen-tueuse au service de la religion, et la religion poursuit sa route tor-tueuse au moyen de la politique.

 

« Le degré d’inhumanité d’une religion en garantit la force et la durée : une religion libérale est une moquerie ou un miracle. »  Emil Michel Cioran.

 

Khider Mesloub 

 

Robert Bibeau

Auteur et éditeur

13 réflexions sur “La vocation politique de la religion est inscrite dans sa genèse (2)

  • 25 janvier 2021 à 0 h 56 min
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    Faire l’histoire des religions et des systèmes philosophiques qui ont surgi autour d’elles, c’est faire l’histoire de la psychologie humaine.
    L’évolution religieuse, c’est l’évolution psychique de l’homme déroulée à travers les siècles. Elle répond à des lois aussi certaines que celles qui régissent les phénomènes physiques et les phénomènes biologiques.
    L’état psychique de l’homme jeune a eu comme résultat de faire naître la manifestation sentimentale, qui dure depuis les temps les plus reculés, qui durera éternellement, et qu’on appelle, dans les temps modernes, la Religion.
    Ainsi, la Religion naquit d’un phénomène psychique et le culte fut primitivement individuel, réduit à un couple, l’homme et la femme qui sont le Prêtre et la Déesse, créant ensemble un lien d’amour.
    Rappelons que le terme « Déesse » est le nom générique de toutes les femmes supérieures et qui n’indiquait alors que les qualités morales inhérentes au sexe féminin. Pas de surnaturel ; partout les mêmes principes, c’est-à-dire les mêmes commencements, avaient pour base la nature même, encore inviolée.
    En effet, en remontant dans le passé pour chercher l’origine de la Religion primitive, nous découvrons qu’elle était basée sur les lois de la Nature, qu’elle était naturelle. Et c’est en cela qu’elle diffère des religions modernes qui, toutes, sont basées sur la violation de la Nature, qui sont surnaturelles. Et comme toutes les erreurs triomphantes sont intolérantes, elles ne se laissent pas discuter, parce que leurs prêtres ont une conscience vague des absurdités qu’ils enseignent. Comme tous les usurpateurs, ils condamnent, avec la dernière rigueur, le régime antérieur au leur, celui qu’ils sont venus renverser.
    L’évolution religieuse a donc eu deux grandes phases bien tranchées : la Religion naturelle et les Religions surnaturelles.
    (Le surnaturel est une conception moderne qui caractérise une ère de décadence intellectuelle et d’ignorance que le genre humain a traversée mais dont nous sommes à la veille de sortir.)
    L’histoire des religions, c’est l’histoire des luttes de sexes, des luttes de la vérité et de l’erreur, du bien et du mal, de la justice et de l’injustice. C’est parce que c’est l’histoire des luttes de sexes que si peu d’hommes consentent à chercher et à dire toute la vérité dans cette question réputée dangereuse.
    Elle contient un grand danger, en effet, pour les prêtres de tous les cultes qui s’appuient sur le mensonge, puisqu’elle lève entièrement le voile qui cachait la Vérité.
    Leur sécurité relative vient de ce qu’ils s’appuient sur l’ignorance universelle. C’est pourquoi le pouvoir religieux ou politique se fonde volontiers sur l’ignorance du peuple et s’accroît d’autant que les esprits sont faibles, les gens incultes.
    C’est que, pour faire l’histoire vraie des religions, il faut connaître l’évolution de la pensée humaine et l’évolution des sentiments, et cette histoire complexe restait à faire.
    L’histoire des religions s’explique par deux éléments psychologiques : l’amour et la haine, la soumission et la révolte, l’humilité et l’orgueil. Mais l’axe autour duquel tournent ces sentiments est l’antique Déesse*. Impossible de rien comprendre aux religions si l’on ne connaît pas cette cause première du sentiment religieux.
    Le consentement et les dissentiments de l’homme expliquent la diversité des dogmes. Il consent à croire la Vérité ou il la nie, la discute et la remplace. Alors apparaît l’Erreur avec toutes les oppressions qui l’imposent.
    C’est par le consentement que se forme l’orthodoxie, qui a pour point d’appui l’autorité.
    Il y a entre toutes les orthodoxies de la Terre une somme de dogmes communs qui représentent la Religion naturelle primitive, un résidu des croyances qui ont subi des déviations locales, mais toujours avec le même but : faire passer l’autorité morale de la Déesse au Prêtre usurpateur et, pour y arriver, altérer les anciennes croyances dans une forme divine concrète.
    Mais, comme ces altérations sont différentes chez les différents peuples, ce sont justement elles qui sont les causes de luttes, de guerres, de persécutions ; le fonds primitif disparaît, on ne le discute pas, on ne le comprend plus. Si on le connaissait, on verrait que tous les peuples ont le même fonds commun de croyances, puisque tous ont commencé par adorer le divin féminin, tous lui ont rendu un culte qui n’a pas beaucoup varié d’un endroit à l’autre. Les doctrines naissent les unes des autres, mais d’abord elles ne sont toutes qu’une seule doctrine.
    Ce sont les diverses formes dissidentes qui, pour les hommes, sont devenues « l’orthodoxie ».
    A mesure que la doctrine fondamentale se revêt de formules conventionnelles qui la dévient du sens primitif, sous prétexte de la rendre plus conforme aux conditions nouvelles ou locales, c’est-à-dire aux intérêts masculins des prêtres, une réaction se produit, la contradiction naît, c’est-à-dire l’effort pour renverser l’interprétation nouvelle et ramener l’idée à son origine, et ce n’est que sous l’oppression que la pensée s’éteint, s’arrête, hésite, du reste pour reprendre son élan aussitôt que la liberté renaît.
    La chute des orthodoxies masculines (les religions surnaturelles), n’intéresse pas la Religion naturelle. Bien plus, cette chute la dégage des obstacles qui l’obstruent et l’étouffent. Le dogme de l’homme, du Prêtre, est une force oppressive qui impose l’erreur.
    Nous qui venons à la fin des temps, nous avons sous les yeux la multitude innombrable de débris dont l’histoire est jonchée : débris de livres, débris de monuments, de traditions, de langues, de rites et d’institutions. Notre tâche est d’en comprendre la signification morale et d’en extraire la Science des Religions qui n’a pas été faite jusqu’ici.
    Et c’est cela qui remettra la paix dans le monde, car c’est autour du mot « Religion » que toutes les passions humaines se sont déchaînées. Les discussions, les luttes, les guerres ont, presque toutes, été provoquées par un mot dont, aujourd’hui, on ne comprend plus la signification.
    Blog : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/

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  • 25 janvier 2021 à 3 h 46 min
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    La religion fut pourtant un passage obligé au cours de l’histoire de l’humanité afin de libérer les peuples du joug barbare des empereurs et des Rois de jadis, de l’anarchie politique, et principalement de l’analphabétisme ! l’anthropologie nous enseigne que l’islam fera entrer les tribus bédouines arabes dans la civilisation à travers le livre et le Coran, non pas sur le plan théologique et religieux, mais sur le plan de l’écriture… car en anthropologie et en général, la civilisation commence et se décrète avec l’écriture et c’est en ce sens que les anthropologues parlent du miracle du Coran ! celui d’avoir enseigné au prophète analphabète de lire et écrire… ! l’Islam se fera en ce sens le défenseur des analphabètes afin de leur donner accès aux mêmes droits et devoirs, et les incitera a la science ou a l’apprentissage contre l’analphabétisme.

    Dans la chrétienté, il a fallu attendre l’invention de l’imprimerie au 15ème siècle pour que la bible cesse d’être l’apanage des hommes d’église et de l’élite, les seuls lettrés en latin, et sera donc traduite dans toutes les langues vernaculaires et imprimé en grand nombre et distribuée souvent gratuitement qui sera a l’origine de tous les schismes chrétiens, de la renaissance et des lumières !

    Et c’est pour cette raison entre autres que je préconise tout le temps de garder raison lorsqu’il s’agit de juger la religion ! car la religion a été la première école des peuples, et avant elle, il n’y eut point d’écoles dans l’histoire de l’humanité !

    Quant au jugement intrinsèque des textes religieux et  »sacrés » sur le mode des doctrines et dogmes philosophiques modernes du terme, le danger comme on l’a vu récemment réside dans l’association d’une religion, ses dogmes ou enseignements particuliers ou marginaux ou extrémistes même, comme le verset sur les femmes que vous citez ici, avec les pratiques courantes ou les populations qui vivent dans les aires géographiques associées a l’islam. Personnellement, je refuse totalement des jugements à l’emporte pièce et généralisants en plus d’être contraignants et discriminatoires envers des gens qui peuvent se dire musulmans ! Un peu comme si on affirmait que les Athées, dénués de morale religieuse, passent leur temps à copuler avec leurs mères, leurs soeurs et leurs filles ! :)))

    Dans la chrétienté, il eu nombre de  »réformateurs », des plus timides aux plus radicaux et révolutionnaires, jusqu’aux aux rationalistes panthéistes ayant totalement rompu avec le christianisme, mais qui ont de tout temps gardé une distance et un respect relatif envers des croyants ou le culte Chrétien en général, car le but étant de libérer l’homme du dogme religieux, on a cheminé progressivement jusqu’à contraindre le dogme religieux de rester chez soi a travers la laïcité par exemple, exception faite du communisme d’état de certains pays qui ont interdit toute religion, sans pouvoir y arriver et tout en la tolérant, et on rapporte d’ailleurs que les plus grands chefs communistes d’Asie eurent tous leurs superstitions religieuses et leurs bondieuseries pratiquées en catimini ! Mais lorsqu’il s’agit de l’islam, le discours est violent, on lui renie qu’il y ai eu réformateurs, réformateurs radicaux, et même rationalistes qui cachaient leurs incroyances ou leur scepticisme ! on réclame de l’Islam de disparaître en un clin d’oeil et on tolère Christianisme et Judaïsme … de quel droit ?! et par quelle logique ?!

    Je refuse totalement et je m’opposerai aussi longtemps que je sois vivant, tout incroyant que je suis qu’on s’en prenne a l’Islam de manière réductrice et je ne vous vise pas vous Khider en disant ela, mais a ceux et celles qui viennent donner des leçons tous les jours sur la monstruosité de l’Islam sur leur supposé libération du culte religieux ou clairvoyance ou rationalisme de circonstance alors que la plupart ne sont rien d’autre que des hypocrites, bonimenteurs, vendeurs de vent et font avec l’air du temps pour qu’on s’en prenne pas a eux et leurs business ou affaires egotiques ! car la vérité est qu’ils pratiquent la Taqiya Chrétienne cette fois-ci en public et j’en ai vu bon nombre en flagrant délit de complaisance avec des religieux ou encore pire, célébrés dans des obsèques religieuses chrétiennes faramineuses et dignes des papes de la chrétienté ! :))))

    En clair, je ne souscris pas du tout au pseudo militantisme athée de toc, fantoche, gamin, simpliste et stupide et m’as tu vu… qui se fait un devoir de faire semblant toute sa vie de  »militer » violemment contre telle ou telle religion, comme une mode en fait et une manière de se distinguer et marketer son image aujourd’hui ! par ailleurs, le monde musulman a compté des marxistes à la pelle, convaincu de leur causes et l’ayant porté au sacrifice de leurs vies beaucoup plus loin que ne l’aient porté des marxistes léninistes en terre Chrétienne et en Europe et qui ont fini leur vie a péter dans des fauteuils en velours supportés par des régimes d’assurances et d’allocations et retraites en or comme n’importe quel rentier capitaliste !

    Enfin, si le dogme religieux musulman ou Chrétien ou Juif a pu évoluer, s’émanciper et épouser toutes les époques et continuer de constituer un sac de problèmes et de compliquer la libération de l’homme, c’est aussi parce que ce dogme n’en est pas un comme on a toujours cru, figé et archaïque et incapable d’intégrer des contradictions rationnelles en son sein ! car c’est en définitive ce que les hommes font de la religion qui fixe cette religion, et encore mieux, ce dogme religieux ne se contredit même pas avec les aspirations libérales, rationnels, socialistes ou modernes d’un certain nombre de personnes qui ne s’en soucient que culturellement et sur le plan de la superstition religieuse ! le fait de conserver une Bible, un Coran ou une Torah dans son placard ou dans la commode de la chambre a coucher sans jamais l’ouvrir ou s’en rappeler ne signifie rien en définitive ! nous abordons ici la véritable dimension objective et réelle de la religion comme langage et pratique culturelle qui affecte en réalité 80% des populations se disant croyantes…ou religieuses ! pourquoi l’Islam constituerait une exception ?! et c’est pour cette raison que je refuse cette aliénation à la religion et aux leçons sur la religions,

    Entre vous et moi, je vous ferais une confidence sur ceux qui palabrent sur la religion a la longue et tout le temps dans les médias, les bouquins pseudo émancipateurs avec beaucoup de pub etc… : je suspecte tout individu qui s’attarde trop longtemps sur la religion sans que ce soit le contexte ou l’objet du sujet ou la finalité de la cause…ou sans que ce soit dans une optique didactique et philosophique… et plus qu’il n’en faut… de faux cul, de fanfaron qu’il faut suspecter de comédie et d’égotique qu’il faut suspecter de narcissisme pervers ! Je suis catégorique et sans pitié la-dessus et je passe mon chemin ! A celui-la justement, on lui explique que la société qu’il critique a première vue paraît à première vue religieuse ne l’est que sous la contrainte de la tradition locale, la culture et le politique parce qu’on lui interdit d’afficher une autre pensée publiquement, et que sa principale préoccupation est sociale et économique, il continue d’agiter son cul et ouvrir sa grande gueule d’accuser cette société de religiosité et d’on ne sait quoi, et surtout d’aller chercher dans les textes de la religion les textes les plus obscurantistes pour lui asséner d’un coup et tirer sa révérence comme s’il jouissait de tout son égo d’avoir déterré ce passage obscure du texte !!! nous abordons carrément ici le degrès Zéro de l’intellect, la mauvaise foi dans toute sa splendeur et le ridicule ! et A titre d’anecdote, saviez-vous par exemple que le résident général de l’occupation française au Maroc par exemple, le général Lyautey a été celui qui a créer toute une législation islamique des plus strictes et imposé aux marocains au point que le Makhzen l’a gardé a ce jour ? ainsi, l’interdiction de manger ou boire en public pendant le Ramadan, l’interdiction pour un  »musulman’ d’acheter de l’alcool ou aller dans un Bar ou acheter du Porc et pleins d’autres trucs pareils sont la pure invention du defunt général dont les statues et portraits sont encore érigées au Maroc :))) Aujourd’hui les Marocains consomment des millions d’hectolitres de vins, de spiritueux et d’alcools forts par année, au point que les gouvernements dit islamistes arrêtent pas d’augmenter les taxes et se remplir les poches : c’est très simple, la rente fiscale de l’alcool au Maroc dépasse celle de l majorité des secteurs vitaux et tout ceci avec le Dahie ou Décret loi de Lyautey toujours en vigueur :  »il est interdit de vendre de l’alcool a un ressortissant marocain musulman » :)) je suis mort de rire ! j’ai eu par ailleurs des collègues de lycée pendant mon adolescence pleins aux as et qui possédaient des caves de vin et d’alcool prestigieux que ne possèdent pas les meilleurs sommeliers français, ils nous invitaient parfois en absence de leurs parents et on se faisait servir des dîners et des alcools et vins par des  »serviteurs » gantés de blanc dans des caves de 1000 metres carrées, avec des festins dignes des cinq étoiles parisiens ! En réalité la bourgeoisie et l’aristocratie musulmane riches comme crésus aussi longtemps que je me souviennes, n’attendaient que la colonisation française pour exhiber leur richesses, développer les goûts les plus raffinés pour les mets et les alcools européens, au point que le plus grand producteur de vin, archi milliardaire a dépassé en qualité et en quantité d’alcool produite les viticulteurs et brasseurs de bière français au Maroc avant même l’obtention de l’indépendance, et au lendemain de celle-ci, le secteur viticole est devenu l’un des plus grands secteur de l’economie et de l’emploi au pays avec a sa tête des familles marocaines musulmanes 100% qui possèdent aujourd’hui des actions dans les plus restigieux vins Français et Italiens et dans les bourses mondiales !

    Je crois donc et je suis bien placé pour avoir que le discours autour de la religion est caduque et dépassé ! car les seuls qui aient remis la religion au coeur de l’actualité et la guerre et la vie des pays musulmans sont les occidentaux en l’occurrence et l’une de leur succursales intégriste dans le monde musulman, la famille Saoudienne wahhabite ou qui promeut le wahhabisme tout en s’adonnant aux plus dépravées des orgies et dont les frasques sont connues aux quatre coins de la planète. Je suis forcément donc  »tanné » comme on dit au Québec c’est a dire fatigué et outré par les discours sur la religion, et je m’en excuses si mon commentaire me trahit a cet effet !

    Amicalement

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  • 25 janvier 2021 à 7 h 28 min
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    Merci , de soulever des questions très intéressantes et controversés en histoire de l’Islam , a condition d’être un bilingue arabe-français confirmée ,ce que n’est pas le cas pas pour l’auteur…!!!
    – Sur la « dérive autoritaire et violente « ; Il faut dissocier intelligemment la période d’appels,invitation, prêche,conversion au Monothéisme islamique dans une société arabe profondément polythéiste… ou période de la Mecque, pacifiste en opposition avec la période d’émigration a Madina et d’auto-défense contre les oppresseurs ,puis la neutralisation de l’agressivité des adversaires polythéistes arabes et Juifs du Madina contre la nouvelle religion de l’Islam… ;Evidemment Le Message coranique monothéiste a été combattu avec acharnement y compris tentative d’assassinat du Prophète et Messager d’Allah , Mohammed a la Mecque par les chefs tribaux ; Suite aux divers enjeux mis en balance : pouvoir tribal des Koraichites,commerce+affaires juteuses,concurrence des clans tribaux ,influence politique des chefs tribaux ,occupation des forces étrangères de Rome et de Perse en Arabie en Yémen et au Cham…

    en Islam, le péché originel d’Ève n’a pas de cours…seul les traditions tribales ont prévalus en Arabie…;Le Canon= Chari’a islamique a prohibé l’enterrement des nouveaux-née de sexe féminine( a cause du prétendu déshonneur)!!! , et a prohibé le mariage forcé sans consentement des filles/femmes,et doit être devant témoins , a rétabli le droit d’héritage des femmes qui n’exister pas auparavant. Quand a l’égalité homme-femme; le Coran spécifie que l’homme est en avance d’un degré simple sur la femme a cause de ses responsabilités de subvenir au besoins de la famille…mais quand les deux y participent ensemble ce « degré » est nul…comme a notre époque.
    En règle générale comme spécifié dans Sourate al Houjourat (les pièces):
    ———————–باسم الله الرحمان الرحيم—————–
    يَا أَيُّهَا النَّاسُ إِنَّا خَلَقْنَاكُمْ مِنْ ذَكَرٍ وَأُنْثَىٰ وَجَعَلْنَاكُمْ *
    شُعُوبًا وَقَبَائِلَ لِتَعَارَفُوا إِنَّ أَكْرَمَكُمْ عِنْدَ اللَّهِ أَتْقَاكُمْ إِنَّ اللَّهَ عَلِيمٌ خَبِيرٌ*- 13
    ———————–Traduction: ———————–
    *** O gents ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des peuples et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Omniéxpert.
    ————————————————————

    – Sans rentrer dans les détails historiques ; le facteur tribale a été de mise a des degrés divers,a part la période du Prophète et Messager d’Allah Mohammad et ses compagnons , les Califes : Abou Bakr , Othmane ,Omar et Ali , avec un minium de concertation et débats (choura) des questions de gestion de la nouvelle société islamique…les Califes : Othmane et Ali ont été assassinés par les manigances tribales occultes ,quand a Omar il a payé cher sa conquête-éclair de la Perse par des agents persans en Arabie.
    Après eux ;Le coup-d’état de la principale tribu de Koreich a inaugurer l’ère du despotisme « Royaliste » …les Omayades puis les Abbassides, etc…
    Il est évident que le développement de la société tribale arabe a connu des hauts et des bas …et de nos jours ,il existe toujours cette mentalité tribale malgré la disparition quasi complet de ses structures matérielles et culturelles .
    – Pourquoi les pouvoirs tribaux n’ont pas été combattus depuis?
    Et bien…parce que ça arrange et sert les « Pouvoirs » en place…mais depuis 2011 ,le « printemps arabe » a entamé une mise en question de ce statut-quo avec un « succès » mitigé ,suite aussi au interférences étrangères américano-sionisto-poutino-vaticane…!!!.
    Le proverbe arabe » ما أشبه الأمس باليوم  » = « quel fort similitude entre Hier et Aujourd’hui »!!!. décrit bien la situation….

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  • 25 janvier 2021 à 10 h 26 min
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    -Merci , de soulever des questions très intéressantes et controversés en histoire de l’Islam , a condition d’être un bilingue arabe-français confirmée ,ce que n’est pas le cas pour l’auteur…!!!
    « l’ Islam radical est apparu au lendemain de l’indépendance de l’Algérie »…!!!???,,,
    Voila une idée très « sophistiquée » et pédante de la part des « vaincus » de la Guerre de Libération nationale de l’Algérie…Un Micron en y est convaincu en cette brillante « Thèse » ainsi que la veille dame le Pen , ses Harkis et ses acolytes de droite judo-chrétien ; Donc il faut vaincre l’Islam « radical » fissa’…!!! et le cours de l’histoire reprendra comme a la « belle époque coloniale » !!!…
    – Pour ces minables pédants je dis : « L’ Islam radical »…connais pas du tout…!
    la religion islamique est une et indivisible qui adore le seul créateur de ce Univers infini ,notre Seigneur Allah ; Mohammad est son dernier Messager et Prophète a TOUTE l’Humanité ;Le Coran est la dernier livre d’Allah le Miséricordieux qui va supplanter les versions de la Thora/Satanisme,Cabalisme et Talmudisme et les évangiles qui sont devenu obsolètes suite aux divers « rectifications » ,ajouts ,omissions, falsifications , inventions …etc …ETC ….
    – Il y a Un =1 seul Islam monothéiste qui a sonner le « Finish » du colonialisme en divers Pays et Continents….Gloire aux Chouhadas .

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  • Ping : La vocation politique de la religion est inscrite dans sa genèse (2) | Raimanet

  • 25 janvier 2021 à 16 h 51 min
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    Je lis souvent de la part de certains commentateurs qu’à l’époque antérieure et contemporaine de la colonisation française, le taux de gens qui savaient lire (et écrire ?) était supérieur en Algérie (au Maghreb) qu’en France. Et donc, le niveau d’instruction des Algériens (Maghrébins) était plus élevé qu’en France. Cet argument est non seulement fallacieux mais aussi dépourvu de toute démonstration scientifique. Comme si, à la même époque en France et en Europe, en général, le fait pour des personnes d’avoir appris à lire uniquement en latin pour juste s’adonner à l’apprentissage de la Bible écrite en latin pouvait s’assimiler à de l’instruction, à une véritable éducation avec tous ses programmes afférents fondamentaux (grammaire française, mathématiques, et autres matières scientifiques), qui plus est dispensée en langue française ou en anglais pour le cas des Anglais.

    En fait, même si on admet qu’en Algérie le taux d’analphabètes pouvait être inférieur à celui de la France, le contenu de l’enseignement était différent. La France avait déjà ses écoles d’ingénieurs (utiles pour l’armement et l’industrialisation), son élite intellectuelle brillante dans tous les domaines, notamment scientifique, depuis la Renaissance. Elle avait également amorcé son décollage économique. C’est ce qui lui avait permis de coloniser les pays sous-développés, arriérés en termes de développement scientifique.
    Quoi qu’il en soit, une école coranique, comme son nom l’indique, ne constitue pas une École au sens noble et scientifique du terme. Elle ne peut jamais être assimilée à une ÉCOLE MODERNE qui dispense un véritable et authentique SAVOIR varié et multiple appliqué avec un degré de progression en vue d’une maîtrise encyclopédique des connaissances scientifiques toujours plus approfondies et étendues. Et si l’école coranique, longtemps en vigueur en Algérie et dans les pays dits « musulmans », fait appel uniquement à la foi pour imposer à l’élève par l’apprentissage mimétique le contenu d’un seul livre considéré comme incréé et immuable datant de 15 siècles, l’École moderne convoque, elle, principalement la Raison et l’Entendement de l’élève pour lui prodiguer un Savoir scientifique, œuvre d’hommes contemporains ancrés dans la Modernité. Alors, de grâce, cessez de comparer l’incomparable. L’école coranique (corps-unique) n’égalera jamais l’école moderne au corpus (corps-plus, plus, plus) scientifique multiple et divers.
    Enfin, quant à la distinction en permanence opérée entre islam et islamisme, malheureusement elle n’est pas convaincante. Le Ver est dans le fruit. Qu’on le veuille ou non, le fruit islam porte en lui le ver islamisme dès ses origines. On a beau apporté des soins au fruit islam pour l’enjoliver, le ver islamisme finit toujours par le corrompre de l’intérieur. Hélas, c’est tout l’arbre sénile et moribond qu’il faut enfin se décider à découper, pour au moins enflammer et éclairer avec ses branches une nouvelle Ère plus lumineuse et brillante pour l’humanité.

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  • 25 janvier 2021 à 18 h 05 min
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    Je comprends tout à fait votre point, mais le but en ce qui me concerne n’était absolument pas de citer l’école coranique, et encore moins la comparer aux écoles d’ingénieurs ! Par école, je désignait l’apprentissage de l’écriture, ensuite la grammaire et l’orthographe, la synthaxe et le  »Nahw »… n’oublions pas que le Coran fut effectivement le premier livre qui mettra la langue arabe par écrit, car ne fut que orale tout le temps, une révolution de savoir ou appelons-la d’alphabétisme et d’instruction primaire qui allait faire de simples bédouins des conquérants et des  »administrateurs » en moins de 50 ans ! il faut le faire tout de même et je ne suis pas entrain de louer leur conquêtes, mais les faits sont là et ils sont têtu ! des bédouins insignifiants et précaires encerclés par trois des plus puissants empires de l’époque, l’empire Romain au Nord, L’empire Perse a l’Est et l’empire Chrétien du Yemen et de la Habacha (le soudan et l’Egypte) ! et tout ceci, c’est pas moi qui le dit, mais les anthropologues soucieux d’objectivité et qui respectent leur science !

    Et qu’en est t-il des premières  »universités » islamiques qui enseignaient plus d’une vingtaine de disciplines, dont l’astronomie, les mathématiques, la traduction, la  »Nahw » ou grammaire, et surtout la législation et le droit ! sous les Abbassides moins de 100 ans après la mort du prophète, on étend l’instruction à la philosophie, aux arts, a la musique, et on posera les jalons et les règles de la poésie tout en étudiant celle de la  »Jahiliya » antéislamique ou faudrait-il qu’on admette qu’avant la colonisation Française, il n’eut rien du tout a part l’école coranique aussi !!! les traités de médecine, de mathématique et d’algèbre, de philosophie et de sciences naturelles étaient écrits par les musulmans perses encore une fois sous les abbassides a partir du deuxième siècle de l’islam, dans une langue Arabe classique exempte d’anomalies ou d’erreurs ! la traduction de la philosophie hellénique et Grecque aussi ! Bien entendu, l’école des lumières allemande surtout a cherché a boycotter tout l’héritage musulman que ce soit en mathématiques, en médecine, en astronomie et en instruments (comme l’astrolabe en navigation grâce auquel les Portugais et espagnols prendront les mers vers les amériques) et unités de mesures en allant piocher directement chez les Grecs de l’antiquité et en cachant tout le patrimoine hérité des  »universités de Cordoue ou Grenade, Fes ou Tunis (fondée par une Femme en plus Fatima Al Fihriya), celui des fatimides, ou encore les arts de la guerre et de l’utilisation des poudres depuis le moyen âge…. ! Les ottomans plus tard n’ont fait que détruire ce patrimoine et le récuperer chez eux tout en maintenant les contrées qu’ils ont colonisé dans le moyen âge musulman cette fois et l’arriération scientifique et mentale ! les ottomans sont responsables du gel de la civilisation arabe ! et Pour Hegel et ses disciples et élèves, rien de tout ceci n’a existé ! l’occident est né de la cuisse de Jupiter et a tout appris tout seul sans le concours de quiconque, il s’est directement abreuvé aux sources Grecques du savoir, et il eu été honteux d’admettre que des barbares musulmans aient contribué en quoique ce soit a l’essor du monde occidental ! Pire que cela, il existe aujourd’hui une école négationniste et raciste en philosophie et en histoire qui attribue le moyen âge chrétien à l’islam et aux musulmans, notamment par leur domination des mers, du commerce, leur présence en Espagne ou en Italie (en sicile) et ailleurs ! Nous nageons ici en pleines théories racistes, raciales et eugénistes qui ont jugé bon de réhabiliter ces théories qui comparaient les Africains aux singes au début du 20ème, pour en faire des cas d’école au 2ième ! les livres se succèdent en Espagne, au Portugal et ailleurs en Europe qui tentent cette analyse de l’histoire révisioniste… et l’une de leur trouvaille est qu’il n’y ait jamais eu de tolérance en Andalousie musulmane ou partout ailleurs dans le monde musulman, et que le fait que juifs et chrétiens y accédaient aux plus hautes fonctions administratives, ou que les juifs y ont développé toute la philosophie Maïmonide il essaient de nier tout ceci et nous fournissent une autre lecture de l’histoire ! heureusement que les juifs aujourd’hui sont ceux qui témoignent aussi du contraire et l’ont consigné depuis perpette dans leurs livres d’histoires !

    Et pour finir, pour eclairer mon propos, si l’Imprimerie a été inventée et introduite a la fin du moyen âge, pour démocratiser l’accès aux livres et a la bible menant a l’explosion du savoir et la remise en question de la religion en occident, le même phénomène s’est produit au 18 et 19ème chez les arabes pour culminer au 20ème et remettre en cause la religion tout autant ! ce n’est pas parce que la géopolitique soumise aux wahhabites encore aujourd’hui et aux diktats des dirigeants corrompu arabes et cooptés par les gouvernements occidentaux que rien de ceci n’existe ! l’école coranique, c’est uniquement pour les pauvres et les marginalisés du Maghreb, du Pakistan et d’afghanistan ! les Saoudiens ou les Emiratis ou Koweïtiens ne savent même pas ce que c’est …en passant !

    Quant au vers, il n’est pas que dans le livre des musulmans, il est bien plus putride et enfoncé dans ceux des chrétiens et des juifs ! le verset sur les femmes passerait pour un bonbon a la fraise par rapport à ce qu’on trouve et lit dans l’Ancien testament ! ….

    Bref, comme dit le dicton arabe :  » la difference d’opinion ne gâche pas l’amitié »…

    Cordialement

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  • 26 janvier 2021 à 3 h 14 min
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    j’ajouterai simplement qu’encore aujourd’hui, les historiens n’arrivent toujours pas à expliquer comment des armées dérisoires et mal équipées et sans expérience de guerre contre les empires, ont pu défaire l’empire Romain dans leur première guerre contre Byzance avec 30 a 40.000 hommes au grand max contre 200.000 légionnaires byzantins suréquipés et surentraînés dans la fameuse bataille de Yarmouk a la frontière Jordanienne et Syrienne, et la bataille d’AL Qadisiyya contre l’empire perse Sassanide avec 30.000 hommes au grand max contre une armée Perse des plus redoutables de 120.000 hommes au bas mot ! Ces deux batailles sont en réalité considérées les plus décisives et emblématiques de l’Histoire de l’ère chrétienne et ont scellé le prestige de l’Islam et son avenir très très tôt dans son histoire en lui ouvrant la voie pour la Chine à l’Est, la Turquie et au delà au Nord et l’Égypte et le Maghreb à l’ouest !

    Cet aspect militaire indéniable et indépendant de la théologie ou la doctrine est celui qui a pourtant intégré des populations, des cultures et des races aux antipodes du monothéisme et qui se sont mis immédiatement a son service ! Perses, Chinois, Romains ou Chrétiens convertis, Egyptiens, Amazighs berberes… etc se sont on dirait retroussé les manches pour contribuer a la fois a l’essor intellectuel, ou théologique de la doctrine musulmane ou encore militaire et stratégique… condamnant l’Islam a prévaloir en effet sur une partie de l’hémisphère sud connue de l’époque !

    La nouvelle Philosophie révisionniste qui vise les arabes aujourd’hui justement qualifie ces deux batailles de tragédie et de catastrophes de l’Histoire qui ont manqué de très peu de permettre aux musulmans de régner sur tout l’occident et qu’ils jugent auraient changé le visage du monde aujourd’hui ! En réalité, cet occident qui continue de dresser des barrières raciales et géographiques au nom de valeurs chrétiennes en vérité, ignore ou occulte que des slaves, des chinois, des occidentaux aient pu épouser l’islam sans que cela ait entraîné une quelconque  »catastrophe de l’Histoire »… tout ce qu’il y a est qu’ils tentent en réalité d’opposer l’Orient à l’Occident de manière conflictuelle et tragique, valider la théorie du choc des civilisations de Samuel Huntington, et associer en définitive à l’Occident des valeurs fantasmées de justice, ou légitimer l’Impérialisme et le monopole occidental sur la marche du monde !

    Bon je vais au lit moi… j’arrête de déconner ! :)))

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  • 26 janvier 2021 à 4 h 52 min
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    Dans une interrogation juste : « Pourquoi cet amalgame entre l’islamisme et l’islam ? »….
    Kader Tahri a mis les points sur les i…
     » Sincèrement je suis musulman : ma perception de l’islam n’est pas la même de celles de ces groupuscules. Ceci dit, l’islam s’inscrit pour les musulmans dans la continuité du monothéiste le plus pur, et je ne dirai jamais assez que l’Islam ne se présente juste pas comme une religion Bis, mais bien plutôt comme un Rappel, c’est d’ailleurs le sens du mot Qur’an : Rappel au lien élémentaire qui lie l’être humain à Dieu. Je crois qu’il faut connaître l’islam de l’intérieur pour comprendre son aspect universel. Quand au Musulman, il l’est que selon le regard de l’autrui. L’islam n’est ni le christianisme et encore moins un reflet de la pensée grecque ou romaine mais je considère que l’Occident est d’une pauvreté conceptuelle attristante, juste une caricature des principaux courants universelles relevant principalement de la pensée Islamique.
    – voir le lien : http://kadertahri.canalblog.com/archives/2021/01/16/38763056.html

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  • 26 janvier 2021 à 4 h 54 min
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    J’ai toujours pensé qu’un individu issu des pays d’obédience islamique demeure toujours prisonnier du dogme musulman et du nationalisme, quoiqu’il se dise agnostique, athée, marxiste. La preuve nous est administré par Sam qui encense non seulement l’islam, cette religion rétrograde, mais le chauvinisme de son pays d’origine (dans sa critique contre le dernier article de René Naba), le Maroc, ce pays monarchique dictatoriale aujourd’hui lancée dans une politique d’occupation du Sahara Occidental. Son indignation et sa condamnation du colonialisme et de l’impérialisme est à géométrie variable. Quand ils sont d’émanation occidentale (sioniste), ils sont répréhensibles et barbares. Quand ils sont d’émanation musulmane, ils deviennent par enchantement salutaires et civilisateurs. Ainsi, se livre-t-il à une narration apologétique des conquêtes colonialistes des Arabes, qui ont, en quelques décennies, conquis, occupé et annexé des dizaines de pays, asservi des millions de personnes au nom de cette religion de paix, d’amour et de tolérance qu’est l’islam, né dans le Sable persique et étendu par le Sabre perçant. À lire sa rhétorique colonialiste, l’aventure impérialiste musulmane fut un conte de fée pour les populations des pays conquis : elles furent ainsi affranchies par les conquérants musulmans, qui leur ont apporté culture et civilisation (comme le soutenaient les Anglais et les Français quand ils avaient colonisé plusieurs continents). Comment peut-on glorifier cette période d’occupation coloniale, notamment en Andalousie où les populations autochtones étaient asservies, dominées, opprimées (la grille de lecture islamique présente cette période coloniale comme une époque de la vie symbiotique entre toutes les populations, une époque de tolérance et de construction – le discours néocolonial français adopte la même lecture pour l’Algérie : les colons vivaient en symbiose avec les Algériens, grâce à eu l’Algérie s’était développée, les Algériens avaient été éduqués et civilisés ; or ils n’en était pas ainsi, les populations « indigènes » avaient été expropriées de leurs terres, soumises à une discrimination éhontée, à une acculturation sauvage, à une oppression barbare, etc.
    Quant aux prétendues prouesses militaires des Arabes, ayant vaincu les Romains et les Sassanides, rien de plus incorrect. A l’orée du 7ème siècle, début des conquêtes colonialistes musulmanes, l’empire romain était déjà enseveli depuis presque deux siècles (il s’est effondré en 476), de même l’empire perse était en pleine désagrégation.

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    • 26 janvier 2021 à 11 h 29 min
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      Bonjour Khider,

      Je vous donne le bénéfice du doute en ce qui me concerne car c’est votre droit d’emettre des reserves ou me suspecter de ce que vous voulez….et vous rassure que vos propos ne m’énervent ni ne m’affectent d’aucune manière car il se trouve que je ne suis pas un de ces égotiques du clavier qui  »milite » de manière virtuelle et anonyme a travers des commentaires comme un gamin sur Youtube ! mon devoir de respect envers vous et envers mes hôtes m’interdisent de vous manquer de respect, et pour une énième fois m’obligent de vous ré-expliquer ma position.

      Ma position concernant l’Islam est plutôt clair et nette, tant que les règles sont pas justes, et que le double standard est de mise pour soupeser et juger les religions monothéistes, tant que je ne cèderai pas sur ce point ! non pas dans le but d’encenser une quelconque religion, ou quiconque, mais pour faire face à l’escroquerie intellectuelle qui continue de plus belle aujourd’hui chez tous les analystes du dimanche et les pseudo spécialistes gavé de propagande et d’idéologies réactionnaires ! l’islam je crois, aussi rétrograde que vous pouvez le juger n’a jamais brûlé vivants et sur le bûcher les  »hérétiques », ni qu’il prêche de torturer et massacrer les gens du livre comme ont pu faire les ecclésiastiques pendant 20 siècles ! je vous invite à aller lire mon commentaire dans le dernier billet de rené Naba sur le Wahhabisme 2, et le dernier paragraphe qui résume ce point !

      Si par ailleurs vous pensez qu’un individu issu de pays d’obédience islamique comme vous dites ne change jamais, ceci serait-il un aveu de votre part que vous n’ayez jamais vécu dans un pays de la sorte et en Algérie en l’occurrence !? pourtant vous vous faites le procureur et l’avocat d’une certaine Algérie Panarabiste marxiste léniniste qui n’existe que dans les discours idéologiques et propagandistes d’une clique mafieuse au pouvoir combattue justement par le peuple Algérien encore aujourd’hui… et dont vous abordez le hirak constamment…! et il faudrait savoir de quel côté du Hirak on se place aussi ! Vos propos sur les amazighs par ailleurs dans vos autres billets m’ont forcé d’essayer de vous expliquer le plus poliment du monde ce dont il s’agit, voyant qu’ils étaient assez déconnectés des réalités sur place et décalés par rapport aux discours politiques qui se situent au coeur du Hirak Algérien!

      Quant à l’histoire du Sahara, j’aurais voulu voir quiconque intervenir en temps et lieux sur le billet de René Naba, et je m’attendais même à lire des réactions mais j’en ai vu aucune…. Je vous dirais simplement que l’histoire comme les marxistes le savent, ne se soucie pas de vos opinions ou des miennes et elle n’attend pas les commentaires des uns et des autres ! Pour avoir un pays à soi, il faut non seulement le justifier, mais le mériter et aller l’arracher au pseudo colonisateur dans le cas du séparatisme de certains Sahraouis… personne n’a jamais fait cadeau de pays a d’autres dans l’histoire, et il leur faudrait commencer par convaincre leur cousins et leurs frères de la justesse de leur cause a cette fin d’abord, car même cela ce n’est pas gagné ! Comme j’ai expliqué a René Naba dans son billet, il ne suffit pas à la France Coloniale de procéder à un découpage artificiel de frontières dans ses ex colonies pour que l’OUA sous la botte des puissances coloniales décide de soustraire certains pays au principe d’intangibilité des frontières qu’elles n’ont jamais possédé et que l’on contraigne d’autres a renoncer a leur frontières et dans un contexte de la guerre froide marqué par l’alignement des pays satellites des deux camps… cette histoire et au coeur de toute l’instabilité de toute l’Afrique depuis l’indépendance des pays Africains et l’héritage de frontières coloniales tracées à la règle et au compas par les puissances coloniales.

      l’histoire enfin, se moque aussi de savoir de qui est marxiste de qui ne l’est pas, qui est dogmatique religieux de qui ne l’est pas, comme elle se moque que la religion puisse y prévaloir ou pas ! les discours, les dissertations, les commentaires ou les intentions, aussi beaux et prodigieux ou bien écrits soient-ils ne prouvent ni n’y changeront rien non plus… ce sont les forces et courants opposés sur le terrain et les aspirations et luttes des individus et des peuples sur place qui déterminent l’avenir… bien que les puissances impérialistes tentent de tirer profit de toutes les situations et faire perdurer le status quo autant que possible.

      Je respecte donc vos opinions, et je n’ai aucune obligation d’y souscrire, de même pour vous… et désormais, je ne commenterai plus vos billets… je ne fais qu’apprécier les billets postés sur ce blog, et partager ou exprimer mes opinions sur ce site, et je ne cherche nullement à  »recruter » ni a influencer… et encore moins me chamailler comme je le disais a René Naba… je ne suis rien d’autre qu’un lecteur – commentateur ici !

      Merci Monsieur Mesloub.

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  • 26 janvier 2021 à 9 h 46 min
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    Bien sur , les prophéties véridiques de Mohammed sur lui le salut et bénédiction ont été réalisée en totalité…
    1-La Perse satano-pagano-polythéistes a été islamisé dans un temps record…en l’An 23 de l’Hégire…
    2- Byzance et Constantinople a suivi sous le Calife Ottoman Mohammad al-Fatih en 1453…et a sonner le glas de l’Empire Byzantin qui a duré plus de 1000 ans .
    3- L’ex URSS communiste a sombré grâce au « coup de main » indirecte des Moudjahidins Afghans 1980-1990 ,avec en résultat net : indépendance de plusieurs Républiques a majorité musulmanes…
    – Attention !!!…les prophéties du Coran et du Messager et Prophète d’Allah ,Mohammad , se poursuivent malgré les médisances des Mécréants …!!!.
    – A qui le tour ???!!!

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