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Les humains pourraient devenir venimeux

Par Khider Mesloub.

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26.04.2021-Mesloub-English-Italiano-Spanish

Dans une récente étude publiée dans la revue de l’Académie Nationale des Sciences américaines (PNAS), des chercheurs australiens et japonais ont découvert que les êtres humains pourraient devenir venimeux. En d’autres termes, les humains seraient génétiquement prédisposés à produire du venin au moyen de leurs glandes salivaires.   En effet, dans leurs recherches relatives à l’étude du venin des vipères crotales, les scientifiques ont découvert que les glandes salivaires des mammifères et les glandes venimeuses des reptiles possédaient un identique lien génétique. Plus surprenant, à en croire cette étude, l’être humain serait en mesure également de produire de la kallicrénie, une protéine sécrétée dans la salive constitutive de nombreux venins. Cela impliquerait que les humains pourraient devenir potentiellement venimeux.

 

Selon ces scientifiques, « Les venins sont un cocktail de protéines que les animaux ont utilisé comme une arme pour immobiliser et tuer leurs proies, ainsi que pour se défendre. Ce qui est intéressant à propos du venin, c’est qu’il est apparu chez tant d’animaux différents : méduses, araignées, scorpions, serpents et même certains mammifères. Bien que ces animaux aient évolué de différentes manières pour administrer du venin, un système oral – où le venin est injecté par une morsure – est l’un des plus courants. »

 

Et de poursuivre : « De nombreux scientifiques pensaient intuitivement que c’était vrai, mais c’est la première véritable preuve solide de la théorie selon laquelle les glandes à venin ont évolué à partir des glandes salivaires précoces. Et tandis que les serpents sont ensuite devenus « fous », incorporant de nombreuses toxines différentes dans leur venin et augmentant le nombre de gènes impliqués dans la production de venin, les mammifères comme les musaraignes produisent un venin plus simple qui présente une forte similitude avec la salive ».

 

D’après Agneesh Barua, à l’origine de l’étude, l’espèce humaine recelait toutes les prédispositions nécessaires à la production de venin. Or, du fait de l’évolution suivie par l’Humanité, cette probabilité avait été écartée en raison de l’absence de nécessité impérieuse à la survie de l’espèce.  Aussi, pour dissiper toute crainte de réalisation de cette mutation venimeuse humaine, les scientifiques soulignent qu’il y a très peu de chances de voir les humains se mettre à produire du venin. En dépit de leur capacité génétique de production de venin, cette éventualité demeure probable seulement en cas de transformation notable des conditions de leur environnement, changements majeurs climatiques, modification du mode de vie.

 

« [Si] les humains devaient devenir venimeux pour survivre, nous pourrions potentiellement voir les taux de kallicréine augmenter », a déclaré le chercheur.

Au reste, la production de venin, cette arme biologique du règne animal, s’explique par deux raisons naturelles : pour se défendre ou pour capturer des proies. Or, pour se défendre, l’espèce humaine a inventé des armes autrement plus efficientes et meurtrières. Pour « assurer sa survie », elle a développé de manière extraordinaire les forces productives et des structures sociales idoines. Ce n’est pas dans un futur proche que l’on verra l’être humain se mettre à mordre son prochain pour lui injecter son venin.

En attendant cette probable mutation venimeuse humaine, pour sévir contre ses congénères, l’être humain dispose toujours de son légendaire venin de méchanceté, suspendu à sa langue de vipère ou tapi dans son cerveau reptilien. La méchanceté est le venin de l’homme civilisé. Il peut vous fusiller juste avec son fielleux regard chargé de chevrotines venimeuses ou vous poignarder dans le dos avec sa perfidie homicidaire. La venimosité sociale de l’Homme ne nécessite aucune étude scientifique tant elle est devenue une donnée  » génétique » partagée par la majorité de l’Humanité. La société constitue un laboratoire à ciel ouvert au sein duquel toutes les expérimentations malveillantes humaines peuvent être observées à l’œil nu.

 

Le venin de la méchanceté est une production humaine. Cette production ne connaît pas la crise. La fabrication de la méchanceté n’est pas naturelle mais sociale, en particulier familiale. Comme le prouve l’histoire, la méchanceté est intemporelle et universelle. Néanmoins, contrairement à ce que professait Rousseau, l’homme ne naît ni bon, ni méchant. Comme l’enseigne la pensée socratique « nul n’est méchant volontairement. De même, on pourrait dire « nul n’est bon volontairement ».

 

La bonté et la méchanceté sont les deux mamelles de la société, nichées au sein de la famille. En fonction des prédispositions normatives éducatives familiales, l’enfant s’alimente au sein naturel de la bonté ou au biberon sociétal de la méchanceté. Qui avale trop de méchanceté, en guise d’éducation, finit toujours par régurgiter du venin. Autrement dit, la bonté et la méchanceté sont une construction sociale bâtie sur des paramètres environnementaux familiaux. Et surtout sociaux. Plus fondamentalement, la méchanceté, ce comportement venimeux, est inhérente à une société individualiste fondée sur l’esprit de prédation, la compétition, la performance, le combat permanent. Dans ce type de société, la gentillesse est assimilée à de la faiblesse. La bonté à la pusillanimité.

 

Nul doute, en chaque homme serpente le venin de la méchanceté, cette forme de perversité sadique expectorée en guise de respiration. Comme l’avait dit Sénèque  » La méchanceté boit elle-même la plus grande partie de son venin ».  Par-delà la pelure morale qu’elle peut revêtir pour policer ses conventions sociales venimeuses, la société engendre en abondance des serpents de la raison, ces êtres humains au cerveau reptilien, cette partie de l’encéphale siège des comportements instinctifs archaïques, hérités de nos lointains ancêtres reptiliens, à en croire la théorie du neurophysiologiste américain Paul MacLean. D’après ce scientifique, c’est cette part reptilienne de la personnalité de l’homme qui le pousse à faire du mal, à se vêtir de la peau de la malignité (qui signifie faire le mal délibérément, sans éprouver aucun scrupule).

 

Le cerveau reptilien régirait les émotions les plus primitives, les plus agressives, les moins empathiques. Dénué de filtration morale et psychologique, le cerveau reptilien est privé de mécanismes de contrôle permettant de gérer la colère, l’énervement, l’agressivité, la violence.

 

 Les personnalités régies par cette partie encéphalique reptilienne, siège de l’agressivité, donc de la méchanceté, seraient sujettes à l’addiction du pouvoir, matérialisée par un plaisir sadique de domination et de contrôle totalitaire des autres. Ces personnalités, dominées par l’égocentrisme, sont incapables d’être réceptives aux besoins (sociaux) d’autrui, aux souffrances du peuple, à l’instar de ces reptiles venimeux qui nous gouvernent, toujours enclins à empoisonner la vie du prolétariat, à envenimer les plaies sociales de la population, à enfieller la politique de discordes cancéreuses, à infester la gouvernance de désolations économiques, à infecter l’Humanité de leurs mesures sociétales pathogènes.

L’homme (le pouvoir) peut se guérir de tout, sauf du venin de sa méchanceté. D’autant plus que la méchanceté, pour se faire encore exécrable et létale, revêt souvent le masque de la bonté (de la démocratie formelle bourgeoise, des Droits de l’Homme), de la beauté (de la république libérale et laïque), cet épiderme (politique démagogique) confectionné à dessein pour dissimuler sa figure hideuse vérolée de scélératesses (sa société d’exploitation et d’oppression, son système dominateur belliciste et impérialiste, affublés de vertus civilisatrices venimeuses).

« Ici la terre ne porte pour fruit que du poison : l’air qu’on respire est empesté ; les hommes contagieux ne se parlent que pour se communiquer un venin mortel. », Fénelon.

 

Khider Mesloub  

Robert Bibeau

Auteur et éditeur

4 réflexions sur “Les humains pourraient devenir venimeux

  • Je confirme ! j’ai été mordu plusieurs fois par ma famille (gentillemnt tout de même… car la vipère famille, ça ne vous tue pas u premier coup…mais a petit feu…:))) puis par mes  »amis », mes pairs, mes collègues, mon ex, et même par mon voisin et ma voisine….et m’en suis jamais remis !:))) j’ai d’ailleurs plein de bobos et traces de morsures…et j’ai eu beau courir après les antidotes sans jamais rien trouver qui vaille !:)))…. et pour ce qui est des femmes, c’est tout de même un peu compréhensible… au bout de millénaires de persécution de cette espèce, l’évolution et la sélection naturelle l’a dotée d’une palette de venins mortels …Or que curieusement, la majorité ne s’en sert que rarement (comme mon ex)…et souvent ou surtout, elles s’en servent entre femmes d’ailleurs ! et c’est plutôt les hommes (plutôt lâches) qui courent après cette arme et en font usage plus que les femmes tous les jours ! :)))

    Conclusion de mon étude personnelle a paraître prochainement dans une revue scientifique : les hommes sont plus venimeux que les femmes car mordent tout le temps ! mais les femmes, n’usent qu’en dernier recours du venin du  »King Cobra »…et si elles le font… t’es mort mon vieux…t’es foutu… et le pire, elles ne mordent que les  »gentils hommes » comme moi, car choquées que des mecs biens comme moi puissent exister ! hélas donc… je suis mort de  »morsure collatérale par faute de gentillesse par le King Cobra » il y a belle lurette…:))) et comme si c’était pas suffisant… le King Cobra en question me poursuit encore…dans mes rêves… il m’apparaît en songe de temps à autre m’annoncer que : »c’est pas possible… comment peux-tu encore être gentil après tout ce que je t’ai fait… fais attention, je vais revenir pour t’infliger la mère de toutes les morsures » :))) puis je me reveilles en sueurs du Cauchemar !

    A l’aide…Sauve qui peut !….:)))

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  • Pablo Lugo

    « Dans ce type de société, la gentillesse est assimilée à de la faiblesse. La bonté à la pusillanimité. » Le bonheur du serpent est de ne pas connaître cette connerie du bon ou du mauvaise.

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  • « Les humains pourraient devenir venimeux »
    Et si nous redevenions sérieux, ce qui n’empêche pas de parler d’un certain « venin » humain.
    « Kâna el-insânu hayyatan fil-qidam. » (« L’homme fut serpent autrefois. »), nous rappelle une expression arabe.
    Certains, encore aujourd’hui, parlent de « reptiliens », dirigeant la terre en gardant les humains dans l’ignorance. Un terme, évidemment, à prendre au sens figuré et non au sens propre.
    L’antiquité a donné un grand rôle au serpent.
    Tout le monde connaît la légende biblique du serpent et de la pomme, mais personne ne sait comment cette histoire a été inventée. Dans l’original du livre fameux, cette histoire n’existe pas. Elle a été introduite dans la version grecque faite deux siècles avant notre ère, on ne sait par qui, quoique l’on nous dise qu’elle fut faite par 70 docteurs, d’où son nom de Version des Septante. Il s’agissait de cacher sous un langage équivoque un épisode se rapportant à la vie sexuelle. L’original disait brutalement que l’ardeur sexuelle, qui régnait dans toute la nature, tourmentait les hommes.
    Le serpent, animal rampant (ancien emblème de l’homme pervers), symbolise ce qui est bas, lâche, vil.
    Satan est souvent appelé en grec διάβολος, le détracteur ou l’accusateur, d’où on fait le « Diable ». Dans l’ Apocalypse, il s’appelle aussi le « Dragon », le « Serpent » ; on sait que, dans le symbolisme, le dragon c’est l’antiféminisme.
    N’est-ce pas l’Archange Saint Michel (à figure de Femme) qui, à la fin des temps, doit remporter la victoire finale du Bien sur le mal, en terrassant Satan représenté par un dragon ?
    « Satan » c’est le détracteur de la femme, son éternel calomniateur, parce que perpétuellement il lui attribue sa nature, ses vices, ses fautes. La marque du « démon » est de prendre toutes choses à rebours. Et, lorsque toutes les valeurs sont inversées, un « monde » devient un « démon ».
    On représenta par les deux serpents du caducée les deux aspects du pouvoir de l’homme : le Roi, le Prêtre. Ensemble, mêlant la force à la ruse, ils vont torturer l’humanité.
    Le caducée est un des attributs du dieu Hermès. Précisons que « Hermès », est le nom générique des prêtres égyptiens qui sont venus, dans le cours des siècles, jeter le voile du mystère sur toutes les antiques vérités. Dans chaque pays on trouve un terme générique pour désigner la fonction nouvelle (sacerdotale) que l’homme va prendre. En Perse ce sera « Zoroastre » (Zarathoustra), aux Indes « Vyâsa », et les juifs auront le « Lévite » ou le « Kohen ».
    « Hermès » est l’emblème de la parole qui crée et interprète tout, dit Eusèbe. Il va interpréter en effet, mais si sa parole crée, ce ne sera que l’erreur. C’est ainsi que le mot « révélation » qui est le mot consacré par les religions, a une signification contraire à celle qu’on suppose : il veut dire « re-voiler » et n’a été employé que par les « Hermès » qui ont caché la science, qui l’ont voilée, puis re-voilée sous de nouveaux symboles, et c’est alors qu’ils l’ont imposée au peuple. Le mot propre, que nous devrions employer, est « dévoiler ».
    Pour imiter la Déesse Hygie, « Hermès » prétendra guérir, et le caducée sera le symbole de sa médecine, celle qui tue, à l’instar de celle du « lobby pharmaceutique » actuel : votre mauvaise santé est la garantie de ses profits et de sa toute-puissance.
    « Hermès » représente aussi l’argent, les transactions commerciales ; il fait de la science un commerce, du temple un marché. Il est le Dieu des voleurs en attendant Mercure qui l’imitera ; aussi, fait de la religion une affaire et, en même temps, un privilège qu’il veut garder pour lui et ceux qui le soutiennent.
    « Hermès » a changé plusieurs fois de nom, de religion, passant de la doctrine aux dogmes, de l’idéologie au système, de religieux à laïc, ou d’un lieu géographique à l’autre, mais, opportuniste et rusé, « Il » est toujours là aujourd’hui, et ses « réseaux » sont puissants.
    Comme les femmes ont comparé l’homme vil, qui les attaque lâchement, au serpent, Hermès appelle le serpent le plus spirituel de tous les êtres ; il symbolisait pour lui la Sagesse et la Perfection Divine et représentait la Régénération et l’immortalité de l’âme.
    Aussi, le « diable » est assurément fort habile, mais pourtant il ne peut jamais s’empêcher d’être ridicule par quelque côté !
    Les dégénérés ont fait du serpent une divinité qu’on adore.
    Le serpent, l’homme vil, a mille noms. Chez les chinois, c’est Kong-Kong (ou Gong-Gong), à la face d’homme et au corps de serpent, qui détruit l’humanité par ce grand cataclysme moral dont la symbolique a fait un déluge universel, quand on a tout caché sous des allégories.
    Ce soulèvement, provoqué par l’invasion de la barbarie des hommes forts, des brutes, dans le monde régi par des femmes, est devenu une grande inondation parce que, dans le symbolisme antique, on représentait l’Esprit de Vérité par le feu qui brille, par la torche qui éclaire, et l’erreur qui est son contraire par l’eau qui éteint le feu ; l’eau, symbole de l’ignorance qui éteint les lumières, devient le domaine du dieu mâle, Poséidon ou Neptune, et on créé le baptême par l’eau, par opposition à la purification spirituelle par le feu : en Grèce, on a le déluge d’Ogygès, celui de Deucalion et de Pyrrha ; en Scythie, celui d’un autre Deucalion ; chez les Hindous, celui de Satyavrata ; chez les Mexicains, celui de Coxcox ; chez les habitants de la Floride et les Apaches, celui de Massou ; les Frisons appartiennent à la race « de la chute de l’homme » ou « Déluge de Lao », que quelques symbolistes font remonter à 12.000 ans environ avant le submergement de l’Atlantide ; le déluge des Brahmanes fut appelé Dinapralaya. La légende du déluge universel a inspiré Raphaël qui nous a montré les hommes dans l’eau cherchant à y entraîner les femmes. Donc, à son époque, on savait encore ce que signifie le symbolisme.
    En Egypte, le serpent, symbole du mal et des ténèbres, c’est Æpophis, l’adversaire de la grande Déesse Séti ; c’est aussi Typhon (anagramme de Python) qui personnifie les fléaux de la Nature et les maux du corps et de l’âme. La Déesse solaire Pasht (Bastet, Bast), à figure de chat, veille en écrasant sous sa patte le serpent des ténèbres, l’homme méchant, son éternel ennemi ; cette représentation anticipait la Vierge écrasant la tête du serpent sous son talon.
    En Syrie, c’est Nahash. C’est celui-là qui est le héros de la légende d’Adam et Eve.
    Chez les Perses, le méchant est représenté par le serpent Ophinéus.
    Dans les tablettes chaldéennes, on mentionne le vaisseau d’Ea, Déesse de la mer, qui serre le cou du serpent à sept têtes. Dans les Védas, Indra lui tient la tête basse sous les flots écumants.
    Les Druides représentaient le serpent (l’homme méchant) par Hu.
    Thoth était représentée par la tête d’Ibis, et cet oiseau lui était consacré.
    L’Ibis était un oiseau sacré parce que sa spécialité était de faire la chasse au serpent qui personnifie l’esprit du mal, le mensonge, la fausseté et la ruse.
    D’autres oiseaux sont symboliquement représentés comme ennemis et destructeurs des reptiles : le combat de l’aigle et du serpent se retrouve au Mexique mais aussi dans la tradition indienne, où l’oiseau mythique Garuda, « roi des oiseaux » et « véhicule » de Vishnou, combat contre le Nâga ; Krishna, incarnation de Vishnou, danse sur les sept têtes du Nâga. Les Dravidiens de l’Inde avaient une tradition semblable.
    L’oiseau et son ennemi symbolisent l’opposition entre le Ciel et la Terre, entre l’ange représentant les états supérieurs et le démon assimilé aux états inférieurs, entre le monde céleste et le monde infernal.
    Remarquons néanmoins qu’il existe quelque exception où, sous un aspect bénéfique, le serpent s’unit à l’oiseau, tel que le Quetzalcóatl des anciennes traditions américaines.
    Un 25ème degré des Mystères fut créé par des chevaliers qui, étant en Palestine lors des Croisades, avaient trouvé des Israélites captifs des Musulmans et les avaient délivrés. Ceux-ci, en reconnaissance leur firent connaître la tradition du « Serpent d’airain », qui s’était perpétuée en Judée. La révélation de cette tradition qui leur fut faite est l’origine de la fondation de l’Ordre des Templiers.
    Au Louvre, on peut voir Minerve assise et menacée dans sa sagesse et dans sa dignité par des serpents qui s’élèvent autour d’elle.
    Enfin, il y a peu, certaines expressions étaient également explicites quant à leur aspect néfaste, tel « le serpent monétaire », dispositif économique qui permettra d’aboutir à l’abomination de la désolation, économique, sociale et morale, actuelle… avec l’aide du Dollar évidemment.
    Faisons remarquer que le sigle du Dollar n’est pas un « D » mais un « S » comme… « Serpent » ou « Snake », dans sa version US ; ce « S » est barré de deux traits verticaux : n’y aurait-il pas là une allusion à peine voilée aux colonnes du fameux Temple de « S », celui du veau d’or, et à ses non moins fameux « marchands » ?
    « Le commerce est, par son essence, satanique. L’esprit de tout commerçant est complètement vicié. Pour le commerçant, l’honnêteté elle-même est une spéculation de lucre. Le commerce est satanique, parce qu’il est une des formes de l’égoïsme, et la plus basse, et la plus vile. »
    (Baudelaire, Mon cœur mis à nu)
    Blog : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/

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  • Poilagratter

    Des femmes vaccinées vendent leur lait maternel pour les nouveaux nés en pensant Faire dont ( contre finance..), d’une immunité pour l’enfant . En fait elles les infectent.

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