Actualite économique

Les causes et les conséquences de la crise mondiale et globale (1ère partie et 2e partie)

Ernst Wolff a prononcé un discours mémorable, un exposé concis sur les causes profondes de la crise globale multi-facteurs – sanitaire – économique – financier – monétaire – politique – morale – idéologique et sociale déclenchée en novembre 2019 à partir d’un laboratoire militaire de production d’armes biologiques de destruction massive. Dans son exposé Ernst Wolff identifie les entreprises multimilliardaires mondialisées qui opportunément profitent de cette crise multipolaire pour intégrer et centraliser la gestion internationale des secteurs industriels et financiers  (via la numérisation informatisée et réseautée Internet) et à concentrer encore davantage le capital au risque de provoquer des crises sociales et des guerres civiles nationales. La stratégie du Grand capital international vise également à repartager les marchés mondiaux et donc les capitaux au risque de provoquer une guerre mondiale entre le camp capitaliste des puissances occidentales déclinantes, États-Unis en tête, et le camp capitaliste des puissances asiatiques émergentes, Chine en tête. C’est ce que l’auteur appelle le « Great Reset » c’est-à-dire un changement du système de gestion intégré du mode de production capitaliste déclinant. Pourront-ils de la sorte sauver le système capitaliste moribond?  Une présentation qui fera époque à écouter ou à lire absolument. Robert Bibeau. Éditeur.

 

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2.10.2021-Bibeau-English-Italiano-Spanish

                 

Ernst Wolff est auteur, journaliste et expert en matière d’économie et de finance mondialisée.


LE COURRIER DES STRATÈGES Notre correspondant en Allemagne, François Stecher, nous a signalé cette conférence du journaliste-enquêteur ERNST WOLFF (né en 1950 et spécialisé dans l’analyse des crises financières) donnée dans le cadre des auditions de l’avocat Reiner Fuellmich en vue du procès des responsables de la crise covidienne. Cet exposé nous a frappé par sa cohérence, sa mesure et sa limpidité. Il propose, loin de tout «complotisme», une «contre-narration» de la crise en cours. Elle corrobore la thèse proposée dès avril-mai 2020 dans L’Antipresse: celle du coup d’État technologique et l’analyse du Great Reset proposée par Eric Verhaeghe dans son ouvrage « Great reset: mythes et réalités » (éditions Culture et racines, 2021) ou celle du « fascisme gris » proposée par Edouard Husson dans ces colonnes. Le schéma proposé par Wolff complète également de manière frappante la stratégie de l’hyper-normalisation exposée dans le documentaire capital d’Adam Curtis produit en 2016 par la BBC. Le nihilisme robotique du projet illustre enfin la thèse du grand sociologue américain Theodore Roszak sur la Secte informatique résumée et commentée dans l’Antipresse durant l’été 2020. Les enquêtes et intuitions de Wolff s’inscrivent ainsi dans un faisceau de tendances et d’indices plus que convaincant, d’autant plus qu’il est assumé et alimenté par les protagonistes eux-mêmes de ce grand renversement, notamment au travers de la mise à jour permanente doctrines resettistes et transhumanistes de Davos. François Stecher a bien voulu traduire la conférence en français et nous la publions en deux parties. Le lecteur pourra se reporter à la vidéo en allemand ainsi qu’à la version sous-titrée en anglais dont nous donnons les liens ci-dessous. A toutes fins utiles, des repères de minutage sont insérés dans le texte. Nous remercions François Stecher pour son remarquable effort.

 

 

Vidéo en allemand: go.antipresse.net/wolf

Avec sous-titrages anglais: https://odysee.com/@LongXXvids:c/Ernst-Wolf-speech—summary:3

L’effondrement a-t-il été planifié?

Le président américain Franklin Delano Roosevelt a dit une fois: «rien en politique ne se produit par hasard. Si quelque chose arrive, vous pouvez parier que c’était exactement planifié ainsi». Si l’on regarde tout ce qui s’est passé au cours de l’année et demie qui vient de s’écouler, cette phrase est particulièrement terrifiante. Est-il seulement possible que tout ce que nous avons vécu ait été planifié?

 

Je voudrais en préambule clarifier un point: je ne peux apporter aucune preuve de l’existence d’un tel plan, par exemple sous la forme de documents authentifiés. Mais après m’être intéressé, depuis dix-huit mois, à ce sujet de manière approfondie, je dois dire qu’il y a un nombre impressionnant de signes et d’indices qui vont dans cette direction. De ceux-ci et de leurs conséquences, je voudrais parler aujourd’hui(1:09).

D’absurdité en absurdité

La situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui est unique dans l’histoire de l’humanité. Jamais encore le monde entier n’a été soumis à un régime de contraintes comme celui qui règne aujourd’hui. Et jamais encore n’ont été prises autant de mesures qui paraissent à première vue si incompréhensibles, parfois si absurdes et à de nombreux égards si contradictoires (1:42).

 

Officiellement, nous avons, de mémoire d’homme, affaire à la plus grave crise sanitaire de l’histoire de l’humanité. Pourtant, les mesures qui ont été prises pour y faire face n’ont pas amélioré la situation, mais l’ont au contraire continûment dégradée (1:58). Tout médecin peut aujourd’hui confirmer que l’état de santé des gens, de la majorité des gens est aujourd’hui moins bon [pire] qu’il n’était avant la crise. Et même du point de vue de ceux qui ont ordonné ces mesures, la situation est catastrophique. La quatrième vague qui prétendument nous menace, comme l’annonce de la nécessité des troisième puis quatrième puis cinquième injections, montrent bien que toutes les décisions prises jusqu’ici ont échoué à atteindre leur but, celui de contenir la maladie (2:35).

 

Mais ce n’est pas tout, loin s’en faut. Nous avons affaire désormais, dans la foulée des confinements, à une crise économique globale. Dans les moindres coins et recoins du monde, la production est comme suspendue, la logistique est à terre, les chaînes d’approvisionnement sont brisées, nous faisons face à de mauvaises récoltes, des pénuries alimentaires, et de surcroît, à un manque cruel de semi-conducteurs, si essentiels à des pans entiers de l’économie (3:12). Mais dans ce domaine également, ce que nous voyons, c’est que l’on ne s’attaque pas aux problèmes pour les résoudre, mais qu’au contraire, par la prise de nouvelles mesures et la menace permanente de nouvelles restrictions, on les multiplie et les amplifie (3:31).

 

Dernier exemple en date: en Chine, un terminal du troisième plus grand port de fret du monde a été fermé à cause d’un unique cas positif parmi les employés du port (3:47). Ou bien encore la Nouvelle-Zélande: en Nouvelle-Zélande, la semaine dernière, on a confiné le plus sérieusement du monde 5 millions de gens parce qu’une seule personne de 58 ans a eu un résultat de test positif.

 

Une autre crise concerne les classes moyennes (Mittelstand), qui sont de loin les premiers employeurs à la surface du globe, et supportent en outre le gros de la pression fiscale (4:17). Par une insécurité sans cesse attisée et de nouvelles réglementations qui surgissent en permanence, les classes moyennes se retrouvent acculées, plus fortement de semaine en semaine, et n’ont encore jamais été confrontées à une telle crise.

 

Mais même cela, ce n’est pas tout. Nous vivons actuellement une violente hausse de l’inflation pour le monde entier, en particulier pour ce qui concerne les matières premières, les prix à la production et les aliments (4:49). Et là encore, bizarrement, on ne fait rien pour contrecarrer cela, bien au contraire. On maintient la surabondance d’argent, et même on la renforce. Les États et les banques centrales ont injecté 20 billions de dollars dans les circuits financiers mondiaux depuis le début la crise, sans qu’on puisse voir la fin de ces agissements. Et le Fonds monétaire international, la plus puissante organisation financière au monde, libérera lundi prochain, pour 650 milliards, la plus grosse somme jamais sortie de sa propre monnaie, des droits de tirage spéciaux (DTS) (5:32).

 

Et la situation sociale n’est pas meilleure. Un seul exemple: aux États-Unis, la première puissance économique mondiale, près de 4 millions de personnes sont menacées d’expulsion parce qu’elles sont incapables de payer leurs loyers ou de payer les traites de leurs emprunts. Aux États-Unis encore, plus de dix fois autant de personnes – j’insiste, il s’agit du pays le plus riche du monde – ne sont pas en mesure de se nourrir avec leur seul revenu (6:06). Et ce que la destruction délibérée de l’économie et l’aggravation de l’inflation n’ont pas réussi à provoquer, les politiciens y sont parvenus: quel que soit le pays, une division au sein des populations comme nous n’en avons jamais connue.

 

Il faut encore y ajouter désormais, dans une certaine mesure comme un couronnement de tout cela, le changement de pouvoir, prémédité, provoqué par les États-Unis en Afghanistan. Là-bas, on a abandonné délibérément, pour 20 milliards de dollars US de matériel militaire, une armée de l’air complète et onze bases aériennes, ce qui va déclencher de manière absolument certaine la prochaine vague géante de réfugiés (7:04).

 

Pourquoi?, se demande-t-on. Pourquoi, à travers le monde entier de telles mesures sont prises, qui provoquent un désastre après l’autre, et poussent vers l’abîme la majorité des gens, au lieu de les tirer de leur misère? Pour répondre à cette question, il convient d’en poser deux autres: qui a un intérêt à cet agenda global, et qui en tire profit (7:38)?

Le complexe financier-numérique

La réponse à ces deux questions est indiscutable: le plus grand profiteur de la crise actuelle et le plus important des instigateurs dans la coulisse est le «complexe financier numérique», c’est-à-dire une sorte de communauté d’intérêts à la pointe de laquelle on trouve les plus grosses entreprises informatiques et les plus gros gestionnaires de fortune de notre temps. Sont comptées au nombre des plus grosses entreprises du numérique Apple, Alphabet, la société mère de Google, Amazon, Microsoft et Facebook. La valeur boursière de ces seules cinq compagnies représente la somme hallucinante de 9,1 billions de dollars US. À titre de comparaison, le produit intérieur brut de l’Allemagne, de la France et de l’Italie réunies pèse 8,6 billions de dollars US (8:39)!

 

À ces entreprises du numérique, il faut ajouter les grands gestionnaires de fonds: BlackRock, Vanguard, Statestreet et Fidelity. Tous, ils ont des participations massives dans chacune des entreprises du numérique. Mais ce n’est pas tout: à eux seuls, ces quatre-là gèrent actuellement un portefeuille d’un montant de 22,6 billions de dollars US. À titre de comparaison, une fois encore: le produit intérieur brut des 28 pays de l’Union Européenne représentait l’année dernière une valeur de 15,7 billions de dollars US.

 

Mais ce n’est pas seulement la monstrueuse puissance financière de ces entreprises qui rend le complexe financier numérique si puissant (9:29). Commençons d’abord par les entreprises du numérique: elles n’ont pas seulement par elles-mêmes une écrasante force sur le marché, elles contrôlent également des centaines de milliers d’autres entreprises, parce qu’elles organisent leur numérisation et jouissent ainsi d’une surveillance permanente de leurs flux de données. L’industrie du numérique n’est rien d’autre qu’une tumeur qui, au cours des années, a répandu ses métastases dans toutes les branches de l’économie, les a placées dans sa dépendance, et désormais les domine complètement (10:09).

 

Il n’en va pas différemment des gestionnaires de fonds. Ils ont des participations dans toutes les grandes entreprises du monde, et sont en situation de pouvoir pousser n’importe quel marché de leur choix dans n’importe quelle direction. Le plus grand d’entre eux, BlackRock, dispose avec un système d’analyse de données sur plus de 40 ans, du plus gros fonds d’informations financières que le monde ait jamais vu. Et BlackRock, sur la base de ce fonds, conseille les plus grandes banques centrales du monde, c’est-à-dire la Réserve fédérale et la Banque centrale européenne (10:48). Compte tenu de l’avantage considérable dont jouit BlackRock avec son fonds, il devrait être facile de voir qui, ici, dépend de qui.

 

Nous avons donc affaire à l’association, unique dans l’histoire, d’une puissance financière écrasante et de la jouissance d’une base d’informations géante aux dimensions inimaginables. Depuis le début de la crise, cette combinaison a donné à ces entreprises un essor comme elles n’en avaient jamais connu auparavant. Et ce n’est pas tout: cet essor s’accélère sans cesse (11:29). Pour le seul dernier trimestre, c’est-à-dire aux mois d’avril, de mai et de juin, elles ont enregistré les plus gros gains de leur histoire.

Un immense geste de désespoir

Si l’on considère ces faits, on n’a pas besoin d’une imagination débordante pour arriver à la conclusion que l’on a affaire, avec le complexe financier numérique, au centre global de pouvoir, autour duquel tout gravite (11:57). Le complexe financier numérique se tient largement au-dessus de tous les gouvernements de la planète, il est en situation, à tout instant, de les mettre à genoux et de les soumettre à sa volonté. On s’étonnera d’autant plus des méthodes avec lesquelles le complexe œuvre depuis le début de la crise actuelle: il semblerait presque qu’il sape justement le système dont il profite lui-même (12:28). Quelques exemples de cela: si le complexe financier numérique détruit les classes moyennes, il détruit, de fait, les fondements mêmes de son existence, puisque comme nous l’avons dit, ce sont les classes moyennes qui paient le plus d’impôts et qui créent le plus d’emplois; et s’il attise l’inflation, c’est bien à lui-même qu’il inflige des dommages; et s’il détruit la paix sociale en faisant exploser les déséquilibres sociaux, cela détruit aussi le terrain sur lequel il fait ses affaires (13:02).

 

Tout cela, ce sont des objections justifiées – mais elles font fi de la réalité. Et voici ce qu’elle est : le complexe financier numérique n’a pas d’autre choix que celui de faire précisément ce qu’il est en train de faire. Ce que nous vivons actuellement, ce n’est pas, par exemple, la mise en œuvre d’un quelconque agenda conçu à une table de travail, par lequel il voudrait s’approprier encore plus d’argent et encore plus de pouvoir, afin de jouir ensuite en paix du fruit de ses efforts (13:42). Ce que nous vivons actuellement, c’est un gigantesque geste de désespoir, sans doute le plus grand qu’il ait jamais été donné de vivre dans l’histoire de l’humanité.

 

Cet acte désespéré trouve son origine dans le fait que le système auquel le complexe financier numérique doit son existence ne peut plus être maintenu en vie avec les moyens employés jusqu’ici (14:09). Il a déjà frôlé la fin lors de la crise financière mondiale de 2007–2008. Si les gouvernements, alors, n’avaient pas mobilisé en masse l’argent des impôts, et donné aux banques centrales l’instruction de tirer du néant des quantités faramineuses de monnaie, le système se serait alors déjà effondré. De fait, le sauvetage n’était que provisoire. Au cours de ces plus de douze années, il a fallu continuellement accroître la masse monétaire, tandis que les taux d’intérêt étaient réduits pas à pas – rendant ainsi le système toujours plus instable. Cela ne pouvait pas bien se terminer. L’année dernière, on y était: en mars 2020, un nouvel effondrement menaçait déjà. Et cet effondrement a été repoussé une toute dernière fois, par un dernier tour de force, en amenant les taux à zéro et en injectant de la monnaie par billions, non plus par milliards (15:22).

La solution du dernier recours

Cela a fait émerger, qualitativement, une nouvelle situation. Différer l’issue finale nécessiterait désormais de pousser les taux dans le domaine négatif, détruisant ainsi les fondements du système bancaire actuel. Les banques ne peuvent pas durablement vivre avec des taux négatifs. En d’autres termes, il n’y aura pas de nouvelle tentative pour repousser cette issue avec les moyens jusqu’ici utilisés (15:56). On peut tout au plus, dans la situation actuelle, injecter une toute dernière fois des billions et des billions, avec pour conséquence, cependant, que l’on attisera une inflation déjà galopante et qu’on la fera basculer dans le domaine de l’hyperinflation. La situation dans laquelle se trouve donc le complexe financier numérique est celle d’une alternative entre, d’un côté, l’effondrement numérique du système, et de l’autre l’hyperinflation, c’est-à-dire la dévalorisation totale de la monnaie (16:36). Ainsi, historiquement, nous sommes arrivés à un point où le complexe financier numérique n’a plus que le choix entre deux modes d’effondrement.

 

Que doit-il donc faire? De toute évidence, dans cette situation, on s’est décidé, pour un nouveau système et en vue de son installation, à mettre en œuvre une double stratégie (17:08). D’un côté, on prépare en arrière-plan, à l’abri des regards du public, un nouveau système. De l’autre côté, on exploite en parallèle la phase terminale de l’ancien système désormais voué à la mort pour le piller, selon les meilleures règles de l’art. C’est exactement ce que nous vivons depuis mars de l’année dernière (17:35) : la destruction délibérée et consciente de l’économie mondiale par le complexe financier numérique dans l’unique but de s’enrichir, avec en parallèle la préparation d’un nouveau système par les banques centrales en coopération avec les groupes informatiques. 


(2è partie)  Le coup d’État trop pressé du système financier numérique – Nouveau Monde (nouveau-monde.ca)

Ceci est la suite et fin de la conférence donnée dans le cadre des auditions de l’avocat Reiner Fuellmich en vue du procès des responsables de la crise covidienne. Cette publication est une exclusivité Antipresse/Le Courrier des Stratèges. Nous remercions François Stecher pour son remarquable effort de traduction.

 

[NDLR Pour voir la première partie avec la vidéo complète sous-titrée en Français :

Une Conférence d’Ernst Wolff – La logique destructrice qui se cache derrière le “Great Reset]

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Vers la monnaie numérique programmable et effaçable

Et à quoi ce système doit-il ressembler, nous le savons déjà. Il s’agit de la disparition complète de l’argent liquide, des banques dans leur forme actuelle, et de l’introduction de monnaie numérique de banque centrale. L’objectif final prévoit que chacun d’entre nous ne détienne plus qu’un unique compte en banque, par lequel s’effectueront toutes les transactions. Ce compte ne sera plus tenu par une banque commerciale, mais par la banque centrale. La raison profonde de ce plan est la suivante: la monnaie numérique de banque centrale est programmable (18:44). Comme une banque centrale peut créer de la monnaie sans limites, on peut ainsi, par le fait, introduire des taux négatifs sans détruire le système. Mais cela n’est pas, loin s’en faut, la seule propriété que possède la monnaie numérique de banque centrale. Elle permettrait à l’État de surveiller toutes les transactions (19:12), de nous appliquer des taux d’imposition différenciés, et de nous infliger individuellement des sanctions pécuniaires. L’État pourrait lier certaines sommes à une date de péremption, nous contraindre à dépenser certaines sommes dans une période déterminée (19:33). Il pourrait également donner cet argent pour un but fixé, et nous imposer d’utiliser certains montants uniquement pour l’achat de certains biens, ou de dépenser seulement dans certaines régions. Mais avant tout, il lui serait possible, d’un simple clic, de nous couper de tous les flux de transactions, et ainsi de nous débrancher financièrement (20:04). La monnaie numérique de banque centrale serait le mécanisme de contrôle social le plus efficace qu’on ait jamais eu dans l’histoire de l’humanité, et par là, ni plus ni moins que l’achèvement d’une dictature universelle obtenue par le moyen de l’argent (20:25).

La tactique du renversement

Tout cela est cependant soumis à une énorme hypothèque: la résistance à laquelle il faut s’attendre de la part de la population. Il faut très sûrement compter avec le fait qu’une grande partie des gens n’accepterait pas cette forme de paiement, et que l’introduction de la monnaie numérique de banque centrale provoquerait de graves troubles sociaux. Et c’est précisément cette difficulté qui a très clairement conduit le complexe financier digital à imaginer de renverser la problématique de l’introduction de cette monnaie (21:07). Plutôt que d’introduire cette monnaie numérique de banque centrale progressivement, et risquer ainsi de provoquer une grosse résistance, procéder à l’inverse, c’est-à-dire faire sombrer la société dans le chaos, afin de faire apparaître la monnaie numérique de banque centrale comme la solution pour régler tous les problèmes, à savoir sous la forme du revenu universel de base (21:35).

Celui qui pense maintenant qu’il s’agit encore d’une théorie du complot tombée de nulle part, je lui recommande de se remémorer très précisément tout ce que nous avons vécu au cours des dix-huit derniers mois. Sous le prétexte de combattre une maladie, on a provoqué des dommages dévastateurs et irréversibles, qu’ils soient sanitaires, économiques ou financiers, dont nous n’avons encore perçu les effets qu’à la marge (22:09). En même temps, on travaille chaque jour à aggraver ces dommages. En parallèle, on s’emploie à creuser de manière systématique les divisions au sein de la société, en enfonçant toujours plus de division entre les gens. Tout cela nous conduit, conformément au but, dans une seule direction: celle des troubles sociaux, jusqu’à la guerre civile, dans le monde entier. Et tout cela, c’est exactement ce qui est voulu, selon toutes les informations dont je dispose (22:46).

Ce que nous vivons actuellement, c’est que l’on essaye, par la mise en œuvre de tous les moyens imaginables, de provoquer le chaos social le plus énorme, d’attendre que le chaos ait atteint son intensité maximale, et, alors à l’aide d’une panacée nommée «revenu universel de base», de passer d’une situation de chaos maximal à celle d’un contrôle total (23:12). Il y a du reste encore une deuxième raison pour laquelle le revenu universel, du point de vue des puissants, doit arriver. Nous sommes en plein dans la quatrième révolution universelle, et nous allons vivre, dans la période qui s’étend devant nous, la perte de millions et de millions d’emplois, par le recours à l’intelligence artificielle. En d’autres termes, des millions de consommateurs vont faire défaut, la demande de biens de consommation va se réduire de plus en plus fortement. Comme le modèle économique actuel repose sur la consommation, il faut, pour le maintenir en vie, bloquer la descente sur cette pente fatale. Et cela ne peut fonctionner que si l’on distribue de l’argent aux chômeurs-consommateurs même s’ils sont sans emploi (24:09).

Une apocalypse préparée et agendée

Nous voyons donc que ce que nous avons vécu ces dix-huit derniers mois, et ce que nous vivons actuellement, suit manifestement un plan; et ce plan peut s’énoncer ainsi: démontage du système actuel au bénéfice de l’élite, instigation d’un chaos économique et social maximal, et établissement d’un nouveau système au bénéfice de l’élite, sous le prétexte de vouloir apporter une assistance humanitaire (24:42). Ce plan, on peut d’ailleurs le trouver dans les deux ouvrages, La Quatrième révolution industrielle et Le Grand Reset de Klaus Schwab, dont le World Economic Forum joue un rôle clef dans l’élaboration et la mise en œuvre de cet agenda. Le WEF a réussi à devenir au cours des 50 dernières années l’une des plus importantes plateformes du complexe financier digital, en mettant en relation, d’abord des dirigeants d’entreprises, ensuite des politiciens, puis des représentants des médias, plus tard encore de la haute aristocratie et du monde du spectacle, et en les soumettant en outre à partir des années 90 à une formation dédiée (25:33).

Nous savons aujourd’hui qu’à partir de 1992 les «Global Leaders of Tomorrow», et depuis 2005 les «Young Global Leaders» ont été soumis à une formation systématique et toujours plus approfondie, et que ce sont précisément ces personnes-là qui se trouvent placées aujourd’hui aux leviers de commande du pouvoir. Qu’il s’agisse de Bill Gates, Jeff Bezos ou Jack Ma, du secteur du numérique, qu’il s’agisse du patron de BlackRock Larry Fink, de la patronne du FMI Kristalina Georgiewa, ou de l’ex-directeur de la Bank of England Mark Carney, pour la finance, ou encore d’Emmanuel Macron, de Sebastian Kurz ou bien d’Angela Merkel pour la politique: tous, ils ont été formés par le WEF ou bien siègent dans ses instances dirigeantes (26:38).

Et ce ne sont pas seulement les 1.300 membres de cette petite élite dirigeante étroitement connectée qui tirent les ficelles à travers le monde. Depuis 1992, ce sont encore 10’000 «Global Shapers» de moins de 30 ans qui ont également été réunis et mis en relation par le WEF, et s’emploient désormais à influer sur la marche du monde dans le sens qui lui convient (27:08). À qui veut savoir à quoi cette marche du monde devrait ressembler, il faut recommander la lecture des œuvres du fondateur du WEF, Klaus Schwab. Et celui qui, parvenu à ce point, ne serait toujours pas convaincu que ce que nous avons vécu et vivons encore suit un plan devrait jeter un œil à la date de publication du «Great Reset» de Schwab: le livre est paru le 9 juillet 2020, soit à peine quatre mois après le confinement mondial, et donne déjà les instructions précises expliquant comment utiliser le COVID-19 afin de, selon les propres mots de Schwab, «détruire le monde de manière créative et construire un nouveau monde», où il laisse transparaître une vision de l’homme qui renvoie aux temps les plus sombres du national-socialisme (28:02).

Je sais, tout cela est terrifiant, comme une apocalypse préparée de manière minutieuse. Et de fait l’agenda qui est poursuivi ici n’est pas seulement planifié, visiblement, mais c’est à peine s’il peut, de surcroît, être dépassé en malignité et en sournoiserie. Qui aurait jamais imaginé que l’on fasse s’effondrer l’économie mondiale sous le prétexte de protéger les gens des effets d’une maladie, que l’on retire aux gens la liberté de voyager, de se rassembler, de parler et d’exprimer librement leurs opinions, et que l’on condamne encore plus de 100 millions d’entre eux à la famine, tout cela soi-disant pour la protection de leur propre santé. Et qui aurait pensé qu’un eugéniste déclaré du nom de Klaus Schwab pourrait se retrouver en situation, non seulement de répandre à travers le monde son infernale vision de la fusion entre l’homme et l’intelligence artificielle, mais encore de trouver 10’000 aides pour la faire avancer (29:18). Tout cela, ce sont des événements bouleversants au plus haut point, avec lesquels nous devons vivre actuellement, dont nous devons souffrir, et dont les détails devraient glacer le sang de tout être humain pensant et sentant normalement.

La déraison (ou la cupidité) conduit à l’échec

Mais – et j’en viens maintenant au message le plus important que je veux délivrer ce soir – tout cela a un autre aspect, un tout autre aspect, un aspect qui doit nous donner une énorme impulsion et des forces à profusion pour les tâches qui nous attendent. Les plans de l’élite, et la vision de Klaus Schwab, sont en effet voués à l’échec, et cela pour plusieurs raisons (30:11). La raison principale réside dans le fait que le narratif d’un virus mortel, qui menacerait l’humanité dans son existence même, ne pourra pas tenir dans la durée. Nous voyons déjà comment l’échafaudage de mensonges s’effondre sous nos yeux, et comment, pour le justifier, on a recours à des argumentations toujours plus absurdes et à des diffamations toujours plus furieuses (30:39).

Arrivée à ce point, il est important de comprendre que la véhémence que les médias mettent en branle n’est pas un signe de force mais bien de faiblesse. Celui qui, avec une insistance toujours plus forte, répand des mensonges toujours plus grotesques tel que celui de «la pandémie des non-vaccinés», celui qui déclare que les personnes en bonne santé représentent le facteur de risque numéro 1 au sein de la société, celui qui à cause d’une poignée de malades ou de testés positifs met un pays tout entier à l’arrêt, celui-là n’agit ainsi que parce qu’il est à bout d’arguments et que, dans son désespoir, il frappe à l’aveugle autour de lui (31:21).

Abraham Lincoln a déclaré: «on peut mentir tout le temps à une partie des gens; on peut mentir à tout le monde une partie du temps; mais on ne peut pas mentir tout le temps à tout le monde». C’est exactement cela qui se vérifie en notre temps. Et cela a pour nous, naturellement, une immense signification. Car cela ouvre, de manière ironique, ce que Klaus Schwab appelle «a window of opportunity», une fenêtre d’opportunité – à ceci près qu’elle s’ouvre avec une dynamique exactement inverse (32:07). En effet, grâce à la désintégration du narratif, la crédibilité de ceux qui nous ont amenés à cette situation est chaque jour plus profondément sapée, nous ouvrant à tous une fenêtre temporelle pour une campagne d’éclaircissements puissante et de grande envergure. Les conditions objectives pour éclairer les gens sur les véritables faits derrière la soi-disant pandémie, sur les relations de pouvoir réelles dans le monde et sur les vraies menaces auxquelles nous sommes confrontés n’ont jamais été meilleures qu’aujourd’hui (32:51). Et elles s’améliorent de jour en jour, parce que le camp d’en face doit s’empêtrer chaque jour davantage dans des mensonges toujours moins crédibles.

Et même si le complexe financier digital devait parvenir à introduire la nouvelle monnaie, cela ne serait pas encore la fin du monde. En effet, la monnaie numérique de banque centrale ne peut fonctionner qu’adossée à un système de contraintes complet. Il faudra introduire sans cesse de nouveaux contrôles des prix, augmenter constamment le revenu universel de base, et générer avec vigueur une inflation permanente, ce qui conduira en retour à un appauvrissement continu de la population et à un conflit permanent avec l’État et les autorités (33:49).

Ce que nous devons savoir est la chose suivante: nous nous trouvons en toute certitude au seuil d’une période de turbulences et de dangers. Mais nous avons en main un atout historique : il tient au fait que ceux d’en face n’agissent pas conformément aux lois de la raison, mais poussés par des mobiles comme la cupidité et la soif de pouvoir, et ne peuvent, pour cette raison, rien faire d’autre que de se mettre toujours plus inextricablement en difficulté (34:21). De cela, précisément, nous devons profiter, et garder ceci présent à l’esprit : le camp d’en face peut bien disposer de plus d’argent, de plus de biens, et en plus de toutes les armes du monde; son pouvoir ne réside ni dans son argent, ni dans ses biens, ni même dans ses armes, mais repose sur un seul et unique facteur: l’ignorance de la majorité des gens, ou pour le dire autrement, le fait que la majorité ne voit pas clair dans le jeu que la minorité joue avec elle (35:01).

Quelle que soit l’atrocité de ce que le complexe financier digital a commis au cours des dix-huit derniers mois et continue à commettre avec ses suppôts, il s’est enfermé dans une situation dont il ne pourra pas s’extirper, et dans laquelle il doit, dans son désespoir, franchir de plus en plus de lignes rouges (35:25). Pour nous tous, cela signifie que nous devrions dans cette situation exceptionnelle, tout simplement: conserver notre calme, démasquer résolument les mensonges, et montrer ainsi aux gens, pièce par pièce, pourquoi et par qui ils se font berner. Si nous faisons cela, et qu’en le faisant nous nous souvenons de la force de nos arguments, alors nous pourrons, non seulement résoudre les problèmes actuels, mais peut-être réussir quelque chose de beaucoup plus grand, à savoir : utiliser l’une des crises les plus profondes qu’ait affrontées l’humanité pour redresser la barre de l’histoire du monde, et ouvrir ainsi d’un coup la porte sur une ère nouvelle. Je vous remercie.

 


Robert Bibeau

Auteur et éditeur

23 réflexions sur “Les causes et les conséquences de la crise mondiale et globale (1ère partie et 2e partie)

  • Attaches ta tuque Robert, cette fois on va bien rigoler, les  »Pandora Papers » viennent tout juste d’être annoncé aujourd’hui, par le même  »Consortium International de journalistes Indépendants » qui ont décortiqué les papiers de Wikileaks, ou encore ceux des  »Panama Papers »…. mais cette fois-ci, c’est du lourd… les infos disponibles sur plus d’une trentaine de chefs d’états et 300 hauts fonctionnaires publics, mais aussi riches fortunés de la planète, révèlent avec précision comment ils planquent leur fric dans les paradis fiscaux… on parle de 11.3 billions de dollars cette fois… avec la complicité des états et démonstration a l’appuis…. bref, combien encore vont démissionner, ou perdre leur siège au pouvoir….

    Je te laisse te faire un petit aperçu a travers cet article du rare journal marocain qui possède encore un grain d’indépendance et qui participe aussi a l’analyse des 7.5 millions de documents fuités…, le journal le Monde aussi y participe comme d’hab… et dans les jours qui viennent, les infos vont donc pleuvoir… la surenchère j’imagine aussi…

    l’article est court et se lit vite, il donne des précisions sur l’ampleur de la chose et des chiffres aussi ;

    https://mobile.ledesk.ma/enclair/pandora-papers-la-plus-grande-collaboration-journalistique-de-lhistoire/

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    • Robert Bibeau

      @ SAM et aux autres

      Une question me turlupine à propos de ces PANDORAS PAPERS … Pourquoi cette parution et cette diffusion mondiale à ce moment-ci ???

      Non pas que je doute une seconde de la véracité des malversations que ces PAPERS exposent au grand jour … en fait je pense que la réalité est cent fois pire (il ne s’agit ici que du coin gauche de la couverture nauséabonde qui recouvre les activités des larbins politiciens, des vedettes et de quelques richissimes corrompus)

      Mais je répète : pourquoi quelques milliardaires fornicateurs ont-ils chargés une bande de journalistes stipendiés – à leur solde – ces mêmes journalistes qui n’ont pas fait leur travail d’enquête pendant dix-huit mois de pandémie bidon – tout à coup se réveille et nous lance sur la piste futile des tricheries à l’impôt ???

      Avant de répondre considérez que c’est le 3e fourgages populistes de tels PAPERS « incendiaires » et que les deux premiers drames journalistiques n’ont apporté aucun changement sauf de rendre les riches plus fûtés et plus prudents.

      Décidément je ne crois pas que le remède au vol des impôts nous vienne des voleurs d’impôts ou de leurs complices.

      Pourquoi ces PANDORAS PAPERS en fin de crise pandémique au moment ou le grand capital mondialisé amorce ses mouvements pour la deuxième phase des préparatifs de guerre civile et de guerre mondiale.

      Un conseil = réécouter l’excellente vidéo – ci-haut

      Robert Bibeau

      Répondre
  • Article détaillé sur les possessions du Roi d’un des des plus pauvres Royaumes Arabes qui ne survit que grâce aux aides internationales, la Jordanie. Le Roi Abdallah de Jordanie que l’opinion Arabe de la rue pensait bien moins corrompu que les Sheikhs du Golf … s’est fait ici prendre la main dans le sac, pas moins de 100 millions de $ en acquisitions immobilières de luxe bien après la vague du printemps Arabe. Je vous laisse juger vous-mêmes ;

    https://ledesk.ma/2021/10/04/abdallah-ii-de-jordanie-mobilise-100-m-via-des-societes-offshores-pour-acquerir-des-maisons-de-luxe/

    Répondre
  • Robert, je te proposes de garder cet article, 1ère et 2ème partie a venir, a la une pour 10 semaines au moins ! …. tant il est important d’en saisir les détails et la signification….pour les lecteurs et pour l’importance des révélations !

    Merci encore pour cette perle…. qui coïncide justement avec cette histoire de  »pandora papers »…!

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    • Robert Bibeau

      @ SAM

      Je suis totalement d’accord avec toi à propos de l’excellence de cette vidéo … un PAPER bien meilleur que les PANDORA… Cette vidéo explique les tenants et les aboutissants.

      Nous allons mettre cette « PAPER VIDEO » en vedette c’est évident mais je m’interroge tout de même sur les intentions des journalistes enquêteurs et de leurs patrons avec cette réédition des PAPERS que le prolétariat subodorre déjà mais contre les dites corruptions nous ne pouvons rien, sinon brailler et gesticuler comme des petits bourgeois scandalisés.

      Celui qui est surpris et scandalisé à ce point nourrissait bien des illusions sur le grand capital, les milliardaires et leurs larbins politiciens.

      Tu comprends surement pourquoi de moins en moins de prolétaires se déplacent pour voter à l’occasion des mascarades électorales

      Robert Bibeau

      Répondre
      • @ Robert,

        Je suis navré mon cher de devoir changer mon avis concernant ce développement par ce journaliste allemand Ernst Wolff après avoir écouté attentivement cette fois-ci la vidéo, car hier je n’ai fait que lire en diagonale l’article, et je me demande par quel effet d’hypnose on dirait je me suis mis en tête qu’il dénonçait et décrivait la situation dans des termes plus réalistes ou concrets ou surtout pas dans le genre  »conspiro » a deux sous…. hors que lorsque j’ai vu et écouté la vidéo cette fois, je me suis rendu compte que le type développe un argument central et isolé tout seul sur lequel il a construit tout son speech :  »le CoronaVirus est une invention du secteur financier, hedge funds et des big data, pour pousser le monde vers le chaos et détruire l’économie mondiale actuelle, car n’ont pas le choix selon lui, soit basculer dans l’hyperinflation et sauver le monde en supprimant la monnaie, et la substituer par une monnaie unique de banque centrale et un revenu universel, soit alors laisser le système s’effondrer » …bref, avec beaucoup de contradictions et d’approximations comme parler de  »guerre civile mondiale »,,,etc… bref, le type radote de long en large, et il m’a fallu aller lire a son propos pour découvrir qu’il fut un journaliste respecté jusqu’à une certaine date, avant de se proclamer  »economiste, analyste de la gouvernance financière mondiale » et basculer chez les altermondialistes comme figure et voix écoutée et chez l’extrême droite extrême gauche, ensuite sur RT et autres chaînes et canaux suspects… ou il se la raconte lui aussi ! :))) bref, son  »narratif » lui aussi est bourré d’inconsistances, de prétentions et d’incohérences surtout… et surtout qu’il ne prouve rien, n’est même pas associé ou copain dans les milieux bien introduits dans ce monde qui lui refileraient des  »tuyaux » qu’il serait entrain de nous exposer…. et entre toi et moi, je suis un peu tanné de ces  »self proclaimed prophets » de la fin du monde et du  »grand reset »…. j’en ai ma claque et je trouve qu’ils n’offrent rien de constructif ou de concret a leur public sauf les parasiter encore plus…. voila je n’y suis pas allé de main morte… et je ne vais pas me vautrer dans la complaisance et l’autosuffisance pour faire plaisir a ses supporters…quoi !

        Sinon, Klaus Schwab qui est effectivement l’un des grands initiateurs du WEF, Forum economic mondial en Suisse, et professeur en économie bardé de diplômes et de doctorats réels ou honorifiques par la crème des universités occidentales, est effectivement celui qui a écrit et sorti son livre  »le grand Reset » en Juin 2020, mais il y expose de manière théorique sa vision et volonté de voir une économie mondiale plus  »éthique  » et qu’il appelle  »grand Reset »… et que les conspiro de tous poils de l’extrême droite et l’extrême gauche ont repris à leur compte pour en faire leur feuille de choux ! le type.. Klaus Schwab est derrière une série de concepts du néo capitalisme c’est certain… mais en réalité…toujours plus  »éthiques » si on veut…il est derrière l’idée que les entreprises ne doivent pas rémunérer leurs actionnaires uniquement (Share holders), mais veiller au bien être de toutes les parties prenantes (Stake holders), et leur environnement et leur communautés aussi… qui fait que toutes les multinationales ont intégré ce  »speech » et ce  »corporate speaking » dans leur culture et arrêtent pas de raconter a leur salariés que tout ce que nous faisons nous le faisons pour le bien de tous nos  »Stakeholders » et nous sommes reconnu pour :))) bref… ce qui ne les empêche pas de niquer les salariés, soudoyer et corrompre les syndicats, et éviter de payer des taxes, tout en mettant a la porte les salariés inutiles ! Bref, Schwab lui non plus n’est pas blanc comme neige… loin de la…., mais c’est pas James bond lui non plus…., le type est un vieux routard prof d’université qui a la grosse tête et qui adore rencontrer la  »crème » des patrons en Suisse ! ça s’arrête la !

        Pour ce qui est des  »Pandora Papers », c’est sorti maintenant car ils ont fini de passer au crible les 12 millions de documents hackés qu’ils avaient en leur possession depuis deux ans ! j’encourage personnellement cette initiative car pour une fois que des journalistes d’Investigation indépendants font qq chose d’utile de leur vie au lieu de devenir des caisses de résonnance de leur actionnaires et investisseurs principaux dans leurs journaux ! Ils ont décortiqué les documents de Wikileaks, ceux des Panama papers, ceux de  »Pégasus » le fameux programme d’espionnage Israélien qui espionne autant les telephones que les courriels et la messagerie de chefs d’états, de de services d’espionnage de pays…de journalistes, d’avocats et des opposants politiques surtout ! récemment ….et travaillaient depuis deux ans à ces derniers de  »Pandora papers ».

        s’il y a lieu de poser des questions pourquoi ces Pandora papers n’exposent pas en premier lieu des acteurs politiques et économiques Nord américains en particulier, et s’attardent beaucoup plus sur les Européens, les moyen-orientaux, les républiques russes ou les chinois et autres tiers-mondistes, il faut surtout pas hésiter a les lire en long et en large sur leur site pour découvrir qu’ils nous apprennent en fait que les États-unis (tout autant que le Canada même si les infos sont pas encore disponibles) sont devenu des Paradis fiscaux depuis que les gouverneurs de certains états perdus comme le Dakota du sud, le Nevada, le Texas, et autres, ont commencé depuis 10 ans a constituer la nouvelle destination des capitaux suspects pour blanchir le fric des criminels et des politiciens et hommes d’Affaires qui fuient les impôts a travers le monde… et c’est d’autant plus intéressant lorsque vous lisez leur développements détaillés qui expliquent comment les USA depuis qu’ils ont décidé de punir la Suisse et leurs fortuné qui y vont, l’administration et la législation US a pris des mesures pour que des montages financiers et des parades fiscales soient possibles chez eux pour justement attirer ces capitaux au lieu qu’ils aillent dans les paradis ficaux classiques !

        Bref, en ce qui me concerne, je garde la tête froide en ce qui est de la catastrophe mondiale qui se joue sous nos yeux afin de mieux comprendre…, et ces Pandora Papers nous expliquent justement en partie pourquoi les états et les peuples sont incapables de maîtriser leurs économies, et pointent du doigt la connivence entre le grand capital et les politiciens corrompu dont beaucoup de chefs d’état qui continuent de vouloir vivre de manière totalement irresponsable et impensable encore de nos jours,,,, comme des nababs au dessus des lois, de la justice et des règles qui sont pourtant existantes et ne s’appliquent qu’au commun des mortels ! et ce qu’ils nous révèlent a ce propos est très très grave preuves a l’appuis cette fois encore !

        Quant a la Covid, je l’ai déjà mentionné, ce bordel est le fruit de la division tout d’abord qui existe au sein de la communauté scientifique, entre deux ou trois clans en particulier, celui des scientifiques chercheurs et médecins au service des états et de l’administration et la santé publique, et ceux qui soient indépendants, ou encore ceux qui soient indépendants et du secteur public et privé et qui se remplissent les poches chez les pharmaceutiques…., bien entendu, tout ceci coïncide avec une incompétence abyssale des gouvernements en matière de santé et de gestion des services de santé, et avec des systèmes policiers et de justice qu’on active et soumet tout le temps pour  »maîtriser la situation » et éviter les débordements qui échapperaient au contrôle des états et des politiciens ! Mais cette fois-ci, le chaos est tellement enorme, et on a presque délibérément détruit des pans d’économie entières…sans jamais le vouloir ou le souhaiter, et on ne fait que mentir et renflouer le système avec de l’argent, et l’hyper inflation on y est déja…. sans que personne ait le moindre contrôle sur tout ceci comme le prétend le journaliste de cette vidéo ! Certes les financiers et les bid data continuent de faire de l’argent en tout opportunisme surtout… mais devant un effondrement du pouvoir d’achat des gens, et un raz le cul mondialisé sur lequel on est tous d’accord (autant le journaliste auteur de cette video en question)…. les big data, l’intelligence artificielle ou les pertes d’emploi ne feront qu’obliger et précipiter l’économie mondiale vers une volonté de réinventer le système en effet et comme le dit l’auteur… sans que ce soit nécessairement la théorie farfelue qu’il nous raconte …. les pauvres se multiplieront et les gens devront se contenter de jobs minables de plus en plus et surtout en occident… on verra probablement et a mon avis la fin du consumérisme effréné pour le tiers de l’occident et du reste du monde au moins, et on verra à coup sûr l’apparition d’un nouveau système mondial de rationnement de denrées essentiels via des  »bons ou chèques de nourriture, d’habillement et de transport » pour les défavorisés et les pestiférés en très grands nombres sur la planète.

        Je ne réfute pas son idée non plus de monnaie unique virtuelle… il est pas le seul a le penser depuis un bout maintenant… bien des économistes émettent cette hypothèse depuis des années comme ultime solution a l’hyperinflation….

        et qui vivra verra… et merci de m’avoir lu a ce sujet et a propos de ce billet….

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  • Navalny avait raison, le palais Tsariste que Poutine a construit sur les bords de la mère noire, et qu’il a passé des années à modifier avec les plus chers compagnies de construction et architectes décorateurs et meubles exquis Italiens et Anglais ou autres…pour ne jamais l’habiter ou l’utiliser enfin pour échapper au scandale Navalny…. a coûté la bagatelle selon les  »pandora papers » encore de $1.3 billion de dollars, provenant essentiellement et exclusivement de pots de vins, car l’avocat suisse qui s’en est chargé entre autres affaires juteuses de Poutine, a lui aussi été pris la main dans le sac, et c’est encore lui qui créait des sociétés bidon et off shore pour le compte de notre ami Vladimir…. :))))

    Je conseille fortement aux gens qui lisent l’anglais d’aller directement au site dédié des  »Pandora papers » et lire en long et en large, en espérant qu’ils n’attrappent pas une crise cardiaque !
    https://www.icij.org/investigations/pandora-papers/global-investigation-tax-havens-offshore/

    Bref, tout y est, des premiers ministres Tchèque ou Libanais ou Pakistanais, ou Président Russe, aux Monarques…comme le Roi Abdallah jusqu’à date… on attend la suite des révélations ! Bref, ils ont tous en commun de s’habiller comme des fonctionnaires miteux et  »modestes » le jour, devant les caméras et le peuple, ils discourent comme des chefs révolutionnaires assoiffés de justice sociale aussi devant le monde entier sans gêne ni honte…..mais le soir et les weekends, ils deviennent James Bond, Jets privés, yachts de luxe, châteaux sur la french riviera, Monaco et autres, et ils font couler le champagne en déshabillant les  »putes »…. comme l’ex premier ministre libanais ou son ministre de l’Économie qui pendant que les gens ont vu dévaluer leur épargne de 90%, et vu s’effondrer leur pouvoir d’achat après une vie de travail comme s’ils n’ont jamais bossé de leur vie, et pendant que ces deux grands ministres leur faisaient des discours  »qu’il est impensable et impossible de laisser la corruption continuer ainsi a voir le peuple libanais mourir de soif, de faim sans électricité et sans argent pour se nourrir » , l’un faisait l’acquisition d’un yacht pour deux millions de dollars, et faisait des placements en millions de dollars, et l’autre tout autant !

    C’est pas pour ça qu’Alexandre Navalny sera gracié ou quittera la prison demain ! Pandora papers ou papier cul, c’est la même chose pour ces gens, leur pouvoir dépasse celui du peuple par des années lumière, et même celui de la justice de leurs pays ! Non le Roi Abdallah n’abdiquera pas demain a cause de ce énième scandale… ils feront profil bas, chercheront a se venger un peu…. et finiront par remettre leurs vieux costumes le lendemain pour addresser le peuple et crier qu’ils sont innocents de ces accusations fomentées contre eux ! :)))))

    La meilleure je trouve dans tous ces  »pandora papers »….et qui résume tout ou a peu près…est que leurs avocats et arrangeurs-maquilleurs-fixeurs de sociétés bidon off shore, se battent depuis deux ans pour demander a toutes ses banques offshore de détruire tous les documents électroniques de leurs clients, les fichiers informatiques, et de ne tenir qu’une version papier strictement et désormais…. afin de les protéger ! … je suis mort de rire…. du coup, j’ai bien envie de leur vendre une vieille machine à écrire avec un ruban d’encre qui date des années 50 du siècle dernier et leur demander 10 millions ! non négociable ! :))))

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  • ERNST WOLFF commet une erreur à la toute fin de la première partie quand il dit :

    « Que doit-il donc faire? De toute évidence, dans cette situation, on s’est décidé, pour un nouveau système et en vue de son installation, à mettre en œuvre une double stratégie (17:08). D’un côté, on prépare en arrière-plan, à l’abri des regards du public, un nouveau système. De l’autre côté, on exploite en parallèle la phase terminale de l’ancien système désormais voué à la mort pour le piller, selon les meilleures règles de l’art. C’est exactement ce que nous vivons depuis mars de l’année dernière (17:35) : la destruction délibérée et consciente de l’économie mondiale par le complexe financier numérique dans l’unique but de s’enrichir, avec en parallèle la préparation d’un nouveau système par les banques centrales en coopération avec les groupes informatiques.  »

    WOLFF fait un usage opportuniste du concept de « SYSTÈME » laissant entendre que les milliardaires à la tête du complot satanique de destruction du « système » veulent détruire le présent « système » pour en construire un nouveau. MAIS si cela est exact – laissons faire ces banquiers et ces milliardaires aux affaires – c’est exactement ce que nous RÉVOLUTIONNAIRES voulons faire révolutionner le « système ».

    Y aurait-il convergence entre Jeff Bedos et Bill Gates et le prolétariat révolutionnaire ???

    NON assurément. La confusion provient de l’ambiguité du concept de « système » … Le mode de production capitaliste est un système global composé de plusieurs systèmes dont le système financier.

    On ne doit pas espérer que les capitalistes pourront créer un nouveau mode de production capitaliste comprenant un nouveau système monétaire – bancaire boursier et financier. Les comploteurs financiers n’y pensent même pas et ne le veulent pas car ce serait détruire les fondements de leur existence comme classe sociale.

    Cependant les comploteurs financiers qui dirigent la danse infernale vers l’effondrement chérissent la chimère absurde qu’ils peuvent construire un nouveau « système financier » en conservant en l’état les autres systèmes du mode de production capitaliste.

    Et comme le déclare Wolff plus loin cela est impossible. Le système financier capitaliste vient « built in » – inclus – avec le reste du mode social de production capitaliste et les deux système devront être déconstruit – détruit ensemble ou ils s’effondreront ensemble.

    D’ici là WOLFF a raison le grand capital fera tout ce qu’il peut pour s’accrocher à son rafiot désespéré jusqu’à y compris la guerre civile puis la guerre nucléaire auxquelles ils nous prépare.

    Robert Bibeau

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  • khider Mesloub

    @ Chacun

    L’intervention de l’expert allemand est extraordinaire. Elle vaut mieux que tous les écrits des gauchistes et economistes marxisants. Je te fais un aveu : depuis le déclenchement de la guerre sociale menée contre le prolétariat, autrement dit depuis le déclenchement de la prétendue pandémie, politiquement instrumentalisée, aucune organisation de gauche, d’extrême gauche ou de l’ultra gauche (à l’instar du CCI) n’a eu une position de classe. Elles se sont toutes alignées sur la narration gouvernementale. Elles ont vraiment fait preuve de molesse, de pusillanimité. Certains bourgeois et petits bourgeois (médecins, avocats, universitaires, petits patrons) ont fait mille fois plus preuve de pertinence dans leur analyse, et surtout de combativité dans leur résistance contre la dictature sanitaire-sécuritaire en cours.

    MK

    Répondre
    • Raoul

      Tout ceci est bien naturel, puisque la gauche est proudhoniste dans son fondement, contre-révolutionnaire, rénovatrice du capital, anti-prolétarienne.
      La gauche du capital, donc votre constatation est juste et légitime.

      Répondre
  • @ Robert & Mesloub

    Je tiens après tout à vous félicite messieurs.. pour le fait qu’on soit tout de même sur une même longueur d’onde sur le fond…. avec chacun son opinion sur le sujet…et qui se respecte…y compris celle du journaliste allemand !

    et j’ai jamais dit qu’il était con le Mr Wolff….:))) j’ai juste dit qu’il était confus et un peu trop  »conspiro » à certains moments… on sent qu’il appuie sur le champignon et joue un peu trop à la voyante…:)))

    je vous lève mon verre (de thé qui goutte le pneu)… Santé, Saha, Cheers, Prost, Salut, Naz dorovia camarades ! :))

    Répondre
  • Ping : Le passe sanitaire premier stade du processus de gestion totalitaire mondialisé – les 7 du quebec

  • Richard Bouillet

    « Nous avons affaire désormais, dans la foulée des confinements, à une crise économique globale. » Sinon que la crise économique, monumentale en l’occurrence, a commencé bien avant la pandémie qui sert non seulement de cache misère mais surtout de booster à la « destruction créatrice » du great reset. https://rvvaza.blogspot.com/2020/06/covid-19.html

    Répondre
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  • Ping : La France en déclin prépare-t-elle une guerre de reconquête de l’Algérie? – les 7 du quebec

  • Raoul

    @ Robert,
    Que penses-tu de ceci ?

    « L’identité de la plus-value avec le surtravail fixe une limite qualitative à l’accumulation du capital : la journée totale de travail, l’évolution des forces productives et de la population, qui limite le nombre de journées de travail pouvant être exploitées simultanément. Si, en revanche, la valeur ajoutée s’exprime sous la forme d’un intérêt sans concept, la limite n’est que quantitative et défie toute imagination ».
    K. Marx, Le Capital Livre III
    Cela sugère que la valeur se serait affranchie de toute limite, et dès lors, l’explosion de cette bulle spéculative n’aurait aucune raison de se produire à partir du moment où les États continuent à injecter des liquidités nouvelles sur les marchés par l’intermédiaire des assouplissements quantitatifs.

    Deux solutions, soit la valeur est bien corrélée au travail productif et donc explosion de la bulle à venir.
    Soit la valeur affranchiene représente plus qu’un intérêt sans concept, en ce cas, l’eclatement aux calendes Grecques, et les actifs dans la stratosphère.
    Il ne nous reste plus qu’à faire l’éloge funèbre et faire nos valises !

    Bonne

    Répondre
    • Raoul

      Bon après m’être sérieusement penché sur cette phrase « …..Si, en revanche, la valeur ajoutée s’exprime sous la forme d’un intérêt sans concept, »….
      La puissance d’analyse de K Marx, n’aurait pas exprimé cette conclusion, si effectivement il existait une porte dérobée, à travers laquelle le capitalisme serait donc devenu éternel.
      Si effectivement c’était bien le cas, il aurait refermé le livre III du capital et serait allé cueillir des champignons.
      Par valeur sans concept il faut comprendre « veut signifier en apparence ».

      Répondre
      • Robert Bibeau

        @ RAOUL

        J’avoue ne pas comprendre cette citation de Marx… ma culture marxiste demande à être paufiner mille excuses cher Raoul.

        Robert Bibeau

        Répondre
        • Raoul

          Salut Robert,
          On n’est pas toujours dans le même time c’est tout.

          Cette phrase qu’a écrite Marx veut dire pour une certaine catégorie de gauche réformiste, que la valeur sans concept, voudrait dire valeur sans base réelle, tel que la plus value produite par le travail.
          Et le sans base réelle, le sans concept, veut dire in finé, capitalisme autonomisé, qui cré lui même la valeur dont il a besoin, dégagé des contingences de l’exploitation, ce qui est totalement faux bien sûr.
          Bonne.

          Répondre

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