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Quelles sont les causes des incivilités juvéniles?

Par Khider Mesloub.

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Énonçons une banalité : dans les sciences humaines, en général, une question problématique n’est jamais choisie au hasard. Pour ma part, je n’échappe pas à la règle. Confronté durant des années, dans le cadre de mon ancienne activité professionnelle d’éducateur spécialisé, à la violence des jeunes, j’ai été amené régulièrement, comme tant de professionnels, chercheurs ou parents, à m’interroger sur les causes de ces comportements déviants.

De manière générale, de multiples analyses ont été avancées pour expliquer le phénomène de la violence des jeunes. Certains chercheurs ont privilégié l’approche sociologique ou psychologique, d’autres une approche socio-économique, voire politique. Les uns incriminent directement les parents accusés de laxisme, les autres pointent du doigt la société, coupable des inégalités sociales propices au déferlement de violence. Ainsi, une interminable série de facteurs est formulée pour expliquer les comportements violents des jeunes : on invoque l’absence d’éducation, le manque de socialisation, l’individualisme tout puissant, la perte générale des valeurs, l’effondrement de l’autorité, etc.

Comment aborder les nouveaux aspects de cette délinquance juvénile, dont l’expression, les causes ont évolué ces dernières années ? Précisons d’emblée que la délinquance juvénile était longtemps considérée comme le fait de jeunes traités de marginaux. Ce faisant, elle traduisait plutôt les symptômes d’une délinquance initiatrice inhérente à l’adolescence, délinquance qui s’estompait avec le temps. Il s’agissait essentiellement d’une délinquance liée à la quête identitaire.  (largement petite bourgeoise désemparée. NDÉ).

Or, depuis les années 1980, début de l’ère du libéralisme débridé propulsé par Reagan et Thatcher, ses parangons de la dérégulation économique et du démantèlement de la protection sociale, la délinquance juvénile s’est métamorphosée. Elle revêt désormais une dimension pathogène.

En effet, c’est là une donnée essentielle sur laquelle chacun s’accorde, la violence juvénile a non seulement considérablement augmenté mais surtout elle s’est accompagnée de nouvelles formes de violences que l’on désigne sous le terme « d’incivilités » (au pluriel car cette incivilité revêt un caractère protéiforme). Plus que la violence délictuelle, ce à quoi la société est confrontée, c’est à la prolifération des incivilités, le pendant, en matière économique, de la flambée des spéculations financières mafieuses opérées par des voyous capitalistes contre la production industrielle piétinée par leur politique de délocalisations, de licenciements, de contractions salariales, sources d’insécurité sociale et de détresse psychologique, deux fléaux vecteur d’incertitude existentielle, de la peur permanente de l’avenir désormais hermétiquement obstrué par la paupérisation, devenue l’unique viatique social concédé par le monde capitaliste sénile.

Dans la construction de l’identité des enfants, les adultes représentent un modèle identificatoire (identitaire social ou communautaire). Des imagos (l’imago représente le prototype de personnages – parentaux, enseignants- qui vont influencer de façon inconsciente la personnalité de l’enfant). Or, sur ce chapitre des imagos, de nos jours les adultes sont devenus des êtres affligés de vices rédhibitoires, dispensant un discours éducatif démagogique, fondé sur la glorification du cynique et tyrannique ego, hissé au rang de principe pédagogique universel.

 

Globalement, la notion d’incivilité qualifie un ensemble hétéroclite de comportements déviants, œuvres de jeunes de plus en plus jeunes et de plus en plus violents, face auxquels les adultes sont désemparés. À cet égard, on assiste à un rajeunissement dans leur composition et à l’apparition de groupes de filles.

Etymologiquement, le vocable incivilité désigne l’inobservation des convenances sociales, des bonnes manières, des règles du bon usage imposées par la vie en société. En résumé, l’incivilité, c’est l’impolitesse, le non-respect des personnes et des lieux.

Aujourd’hui, la notion est souvent utilisée dans un sens plus large pour désigner les faits de violence des jeunes enfants exercés entre eux, mais surtout à l’encontre des adultes et des entités institutionnelles (parents, enseignants, policiers, pompiers, etc.). La gamme des comportements désignés comme des incivilités comprend à la fois des atteintes contre les personnes, les biens, ou des atteintes à la tranquillité publique.

Les plus fréquemment citées sont :

Les violences verbales : insultes, injures, grossièretés, réflexions malveillantes, etc.

Les violences physiques : coups et blessures, les menaces et intimidations, l’attitude arrogante, les gestes obscènes, etc.

Les rassemblements de jeunes dans les halls d’immeubles et partie communes, les dégradations d’équipements publics, etc.

Les dépôts d’ordures, jets de détritus, crachats, urine dans les rues, escaliers, les tags, graffitis, les nuisances sonores, les chahuts, les jeux bruyants (rodéos) et violents, etc.

Dans les établissements scolaires : absentéisme chronique, retards, refus des punitions, agressions, racket, harcèlements sexuels, etc.

Les incivilités traduisent ainsi une perte des repères et une désorganisation de la société, reflet de l’affaiblissement du lien social et du délitement de l’autorité.

Cependant, contrairement à la délinquance traditionnelle, la presque totalité de ces incivilités constitue des actes non pénalement punissables. Effectivement, l’incivilité n’est pas une notion juridique. Car la loi n’inventorie que le crime, le délit et la contravention. Or, les incivilités ne relèvent que du « code du savoir-vivre », et par suite sont incriminées et condamnées, aujourd’hui, seulement socialement et moralement.

En termes sociologiques, les incivilités sont définies comme des inconduites sociales, actes asociaux, inciviques, désignés sous le terme générique de déviance. Elles sont donc décrites comme le non-respect d’usages, de règles de la vie en communauté, caractéristiques d’un comportement anomique.

De manière générale, personne ne conteste aujourd’hui que de nombreux pays connaissent de graves difficultés avec leurs jeunes. La violence verbale et, souvent, physique de nombre d’enfants est préoccupante. Si, jusqu’à la fin des années 80, les incivilités et les violences étaient l’apanage des jeunes des banlieues déshéritées, à l’inverse, depuis quelques décennies, ces incivilités ont largement débordé la périphérie populaire. Elles se sont généralisées aux centres villes, impactant de nouvelles populations jusque-là relativement épargnées. Ce faisant, les conduites déviantes et violentes des jeunes ne sont plus strictement circonscrites aux espaces réservés aux catégories populaires, mais elles imprègnent également une bonne partie de jeunes issus des classes moyennes (la petite bourgeoisie pléthorique. NDÉ). La violence des jeunes s’est installée au cœur de la société urbaine « civilisée », de la Cité démocratique bourgeoise. Cette violence juvénile tend à se banaliser, comme si la brutalité est devenue l’unique norme de socialisation dispensée par la société déchirée par les inégalités sociales, polluée par l’esprit de prédation, « le chacun pour soi », la banalisation du mal. L’agressivité marque de plus en plus les relations personnelles et sociales. Les incivilités, souvent gratuites, font partie désormais des moyens d’expression des jeunes, quelles que soient leur extraction sociale et origine ethnique.

Paradoxalement, ces dernières décennies, au moment où la violence des jeunes enfants fait débat, ces mêmes enfants n’ont jamais été autant glorifiés, protégés, mythifiés, transformés en « Enfant roi ». Comme s’il y avait une corrélation entre surprotection des enfants, caractérisée par la « politique de non-interventionnisme parental » (appuyée sur la théorie libérale du « laisser-faire, laisser-aller » chère aux économistes bourgeois) et leur insubordination agressive, leur rébellion régressive, leur propension à l’anarchie émotionnelle, le pendant de l’anarchie économique capitaliste. Or, l’enfant comme l’économie ont besoin de régulation sociale collective, faute de quoi c’est la porte ouverte à la dictature du marché incontrôlable, dans le cas de l’économie, du despotisme des émotions anarchiques et déviantes, dans le cas de l’enfant. Un enfant livré à lui-même (sans structuration normative sociale) est un animal prédateur, un être régi par ses seuls instincts destructeurs. Une société livrée au marché est une jungle économique, un champ de guerre permanent (ce sera l’objet de notre prochain texte).

Comment rendre compte de la signification des incivilités ?

Dans les représentations courantes, les incivilités se distinguent mal de la délinquance, sans cesse croissante, perpétrée par des jeunes très jeunes, des adolescents à peine sortis de l’enfance.

Or, comme nous l’avons souligné plus haut, les incivilités ne constituent pas des délits car elles ne relèvent pas du code pénal, contrairement à la délinquance. Cette distinction est essentielle pour la compréhension du concept « d’incivilité ». Si la délinquance constitue une transgression de la loi, les incivilités représentent, selon nous, une violation de la civilité, une véritable négation – révolte –  de la vie en société. D’autant plus grave que les incivilités se développent et se généralisent dans toutes les sphères relationnelles, personnelles et sociales, entre pairs (les jeunes enfants eux-mêmes) ou entre ces derniers et le monde des adultes, parents et institutions dont l’autorité est contestée. C’est l’existence même de la vie en société qui paraît ainsi ébranlée. C’est le fondement de l’éducation et de l’autorité qui est bouleversé.

Aujourd’hui, la désobéissance généralisée des jeunes est devenue la règle, l’autorité des adultes et des institutions, effondrée, l’exception. Et pour cause. Avec l’éclatement et la recomposition du noyau familial, en d’autres termes, avec l’effritement du modèle familial dominant, la généralisation des familles monoparentales, les enfants sans père deviennent sans repères. L’autorité paternelle est aujourd’hui en manque d’ancrage, dans une société en plein naufrage. Une crise de structure, de pédagogie et d’autorité s’est incontestablement installée dans la parentalité.

Cette perte de l’autorité parentale s’explique par le fait que l’information, autrefois centralisée entre les mains des parents (mais aussi des enseignants), vecteurs essentiels de l’éducation, est aujourd’hui transmise et relayée par des médias extérieurs et par Internet, les fameux réseaux sociaux à la source desquels se nourrissent les enfants livrés à eux-mêmes. Aussi, la famille, comme l’école, n’apparait plus de nos jours, aux yeux des enfants, comme la source principale de la transmission du savoir-être et des normes. Leur mission éducative se voit donc contestée, voire purement et simplement déniée.

Force est de constater que cette désaffection de la parentalité se traduit, corrélativement, pour l’enfant, par un désinvestissement scolaire et une absence d’adhésion aux normes sociales de la société. Aussi, les normes adoptées par les jeunes enfants émanent-elles du monde extérieur, en dehors de la structure de la famille et de l’école, où l’information instantanée distillée par les réseaux sociaux, l’influence des pairs ou la contrainte du quartier (de là s’explique le phénomène de l’endoctrinement islamique opéré par les pairs ou la Toile virtuelle sur des jeunes dépourvus d’imagos parentaux) se substituent à la laborieuse transmission éducative familiale et scolaire.

On ne dira jamais assez que le jeune enfant inscrit dans la déviance est souvent en rupture familiale. Quand bien même demeure-t-il dans son foyer familial, la déconstruction des figures parentales rend difficile, voire impossible, pour le jeune enfant, l’accès aux apprentissages et à la socialisation. En vérité, la crise de la parentalité dissimule une crise de confiance dans la société. Cette crise se traduit par une défiance de la société, représentée par des adultes désormais déconsidérés et discrédités du fait de leur pusillanimité et laxisme. Cette défiance revêt plusieurs aspects, elle s’exprime à la fois à l’égard des parents, des professeurs, des policiers, de la Loi, etc.

D’aucuns déplorent l’absence de normes éducatives, de valeurs morales parmi les jeunes. Ces carences éducatives seraient responsables des comportements déviants de ces jeunes. Dans quelles structures de socialisation ces jeunes, par ailleurs privés d’avenir autre que de déréliction, pourraient-ils acquérir ces normes éducatives, quand les principales « valeurs » propagées par la civilisation capitaliste contemporaine reposent sur l’appât du gain (l’argent), la course au profit, la rentabilité, la compétition, le culte de la performance, la réussite matérielle. En résumé : « le chacun pour soi », « la guerre de tous contre tous« . Au contraire, on peut considérer que ces jeunes ont parfaitement intériorisé ces valeurs bourgeoises dominantes, devenues leurs uniques normes de socialisation.

Par ailleurs, on les accuse d’entretenir un climat d’insécurité dans les quartiers et les centres urbains. C’est oublier l’insécurité financière, résidentielle, alimentaire, sanitaire, existentielle, professionnelle qu’ils subissent, de façon directe ou indirecte (via leurs parents paupérisées) de manière structurelle. Ainsi, cette focalisation sur l’insécurité juvénile, définie du point de vue policier, vise à occulter les autres formes d’insécurité systémique dont les jeunes sont victimes. Particulièrement accentuées quand ces jeunes sont parqués dans des espaces d’habitation de relégation et de ségrégation.

Pour rétablir « l’ordre républicain », comme disent les politiciens, d’aucuns, en idéalistes, prônent, afin d’enrayer la violence, la rééducation des jeunes par la généralisation de l’enseignement des valeurs morales et civiques. Or, ils oublient que la violence est consubstantiellement inhérente aux rapports sociaux du système capitaliste. Et aucune pédagogie ne peut moraliser les rapports intrinsèquement violents du capitalisme. Particulièrement dans cette période de décadence, marquée par l’effondrement économique, l’explosion du chômage, l’expansion de la paupérisation absolue.

Force est de constater qu’un nouveau spectre hante l’Occident décadent. Non plus le communisme, comme le prophétisait Marx dans Le Manifeste, ni la révolution comme l’appelait de ses vœux Lénine, ni même le terrorisme islamiste désormais, curieusement, évanescent à force d’instrumentalisation outrancière, ni l’imposture sanitaire de la pandémie de Covid-19, mais l’implosion sociale. En effet, au-delà de l’explosion et de la décomposition, on assiste à l’irruption de l’implosion sociale, définie par les dictionnaires comme une « série d’explosions dirigées vers l’intérieur ». Autrement dit, on affaire à une autodestruction.

« La plus dangereuse création d’une société est un homme qui n’a rien à perdre. », avait écrit un auteur afro-américain. Telle est la situation sociale de la jeunesse contemporaine : elle a perdu la bataille de la vie bien avant de l’avoir entamée. Elle brûle les bougies de son existence par les deux bouts, sans jamais, pour autant, entrevoir de lumières à sa vie cahotée et chaotique.

L’accroissement exponentielle de la violence et des incivilités, sur fond de dégradation du climat relationnel entre personnes, illustre amplement cette implosion sociale. Pour qualifier ces nouvelles formes de violences spécifiques, les commentateurs assermentés (sociologues, politologues, criminologues) parlent de « violence gratuite », « violence aveugle », « violence absurde ». Pour ces observateurs à courte vue, il s’agit d’une « violence muette », autrement dit sans revendications ni porte-parole.

En vérité, l’émergence de ces violences, assourdissantes de fracassants avertissements politiques subjacents, traduit une mutation anthropologique de la conflictualité sociale. Cette nouvelle conflictualité sociale se manifeste par la rébellion permanente d’une jeunesse privée d’avenir. La violence juvénile constituerait-elle la dernière forme de lutte de classe désespérée menée contre un monde capitaliste décadent qui a absorbé, corrompu ou désagrégé toutes les organisations politiques et syndicales désormais intégrées dans le système ?

Historiquement, la violence a toujours été l’apanage des classes dominantes. Depuis la naissance des sociétés de classe, la violence des puissants était symbolisée par la domination sous des formes diverses et variées : l’exploitation, l’oppression, la spoliation, l’esclavage, la colonisation, etc. Cette violence historique, unilatérale et structurelle, des classes dominantes revêtait une dimension économique, politique, culturelle, physique. Au cours du XXème siècle, cette violence des puissants avait revêtu un caractère barbare par le déclenchement de deux boucheries mondiales, les exterminations génocidaires des populations civiles, l’expérimentation de la bombe atomique sur la population japonaise, l’institutionnalisation de la torture, notamment au cours de la guerre d’Algérie.

Aujourd’hui, à la violence historique structurelle d’en haut vient répondre la violence systémique surgie d’en bas, occasionnée non par des femmes et hommes adultes politisés porteurs d’un projet d’émancipation humain, car désormais intégrés par le capitalisme, mais par les jeunes désespérés, ces nouveaux protagonistes des frondes contemporaines, qui l’expriment de manière nihiliste et anomique faute de maturité politique. 

La violence aveugle des jeunes contre le monde des adultes, matérialisée par les incivilités, participe de l’appel de détresse lancé à la société individualiste capitaliste pour lui rappeler l’abandon de ses devoirs socioéconomiques à l’égard de sa progéniture livrée à elle-même, sacrifiée sur l’autel de la rentabilité et de la compétitivité dont une minorité sort seulement gagnante (toujours la même : la classe privilégiée, dotée des moyens intellectuels et financiers pour s’accaparer la réussite sociale), privée d’avenir (l’ascension sociale n’existe plus et la possession d’un diplôme ne constitue plus un gage de sécurité matérielle) ; pour lui faire payer sa lâcheté, sa pusillanimité, son laxisme en matière éducative, objectivés par la désagrégation des valeurs morales, transformées en valeurs marchandes, en la course au profit, en apologie du consumérisme.

Aussi, force est de constater que la dégradation du climat relationnel marqué par les flambées de violence s’explique par le délitement social. Cette fracture sociale a mis à mal l’illusoire « vivre ensemble », d’abord supplantée par le vivre côte-à -côte, et désormais par le vivre face-à-face entre les deux principales classes antagoniques, derrière des lignes de fronts protégées par les forces de l’ordre pour assurer la pérennisation d’un système de domination contesté par les opprimés, notamment par sa frange turbulente, la jeunesse. La société est désormais minée par la décomposition, voire l’implosion, marquée par une dynamique d’affrontements radicalement explosive, portée par des jeunes, des adolescents et des enfants « désocialisés », « défilialisés », ces nouveaux parias de la modernité, parqués dans des zones de relégation et d’existence de ségrégation, voués à la déshérence sociale et à l’errance professionnelle, promis aux emplois précaires, aux stages occupationnels, et, inexorablement, à l’endémique chômage,  organisés en amont par les classes-poubelles des collèges ou lycées-dépotoirs, ces antichambres de la vacuité existentielle.

Condamnés à une vie oscillant entre anomie et anarchie, enchaînés à mener une vie de galère, sans perspectives d’ascension sociale, dans une société de consommation inaccessible à leurs modestes ressources pécuniaires, les jeunes vivent dans la frustration et l’exclusion.

Cette exclusion sociale doublée d’une « frustration consumériste » induit de nos jours une nouvelle forme de violence : la haine réactive. On n’a pas affaire à une violence politique ou sociale objectivement exercée et rationnellement théorisée par des jeunes consciencieux, mais à une violence stérile, une violence nerveuse, caractérielle, névrotique, sans motivations explicites et sans mobiles apparents. Pas étonnant que leurs distractions se muent en destructions, ou, plutôt, les destructions soient devenues leurs uniques distractions.

N’est-ce pas l’unique distraction de la société capitaliste contemporaine en déclin : la Destruction (de l’industrie, des entreprises, des emplois, des pays souverains, des libertés individuelles et collectives, des forêts, de l’écosystème, des hôpitaux, de la santé, des cultures millénaires, de l’amour, de l’amitié, de la famille, de la vie, etc.).

Khider Mesloub 

 

Robert Bibeau

Auteur et éditeur

6 réflexions sur “Quelles sont les causes des incivilités juvéniles?

  • @ Khider

    Je salue votre engagement en tant qu’éducateur de jeunes et personne expérimentée dans ce domaine, et j’appuie votre avis la-dessus… mais en ce qui me concerne… je vous dirais que ce que vous pouvez voir ou expérimenter en occident n’est rien à côté de ce qui se passe chez nous au bled a ce sujet… j’ai quasiment quitté mon bled a cause de cela en partie, et j’impute la responsabilité presque entière sans détour ni  »philosophie » d’abord aux parents irresponsables chez nous… et dans le tiers-monde !

    Pour commencer, on continue souvent de faire des enfants en nombre chez les bougnouls du bled pour des considérations culturelles et religieuses n’importequoitistes, et entre autres de certains parents inconscients analphabètes ou semi analphabètes parfois même avec leur diplômes à deux sous et leurs jobs pépères…qui se la jouent surtout  »femelles fertiles et mâles Alpha genre étalons » devant la galerie, les proches et les voisins … et aussitôt que les premiers mois de mariage.. la machine se met en branle comme un rouleau compresseur…. genre, lorsqu’on sait que les moyens de contraception ne sont pas aussi toujours acceptés ou désirables… alors que naissent des enfants  »indésirables » presque tout le temps ! aussi grave que ça ! mais alors pendant qu’ils grandissent, on les met à la rue pour jouer, pour ne pas déranger, pour les exhiber et leur inculque tout à l’envers…ils le font exprès je dirais… un peu comme si on veut  »se révolter » contre le système en l’inondant de gosses…. et ils ont toujours la fameuse réplique n’importequoitiste en bouche qui dit  »chaque enfant naît avec sa fortune que Dieu lui a écrit… comme le destin quoi… tout est écrit d’avance… sauf que nulle part il est  »écrit » que des centaines et milliers d’enfants seraient jeté à la rue tôt ou tard, et souvent des nourrissons qu’on trouve dans les poubelles âgé d’à peine deux jours vivants ou morts en raison d’interdictions sur l’avortement et des petits coups qu’on tire a gauche a droite sans moyens de contraception….

    j’ai déjà eu un très bon copain compagnon de pêche qui était Gynéco dans mes dernières années au bercail, plus âgé que moi et formé en europe, super marant et modeste, qui quittait sa p’tite clinique avec une sacoche bourrée de cash tous les jours malgré qu’il pratiquait des  »prix du peuple » et que ça lui tenait a coeur….son appartement-cabinet ne désemplissait pas au milieu d’un quartier populeux et populaire, la clientèle était principalement des jeunes femmes qui avaient entre 16 et 30 ans….! il me racontait comment il était débordé…et plein de ptits détails avec plein conscience professionnelle….., mais plus tard, un jour on m’apprit qu’on l’a coffré pour avortements illégaux pendant que j’étais déjà ici ! je saurais aussi plus tard qu’il arrivera à  »négocier » avec la justice et s’en sortir avec le minimum de casse, fera un peu taule et une sacré amende en plus de beaucoup de bakchich…. et au bout de quelque temps a pu reprendre son boulot de médecin dans le privé…dans un autre quartier populaire encore ! que voulez-vous, des gyneco comme lui il n’y a que ça sur place par milliers qui passent leur vie a faire la même chose…vouloir éviter les avortements, et finissent par les faire par nécessité humanitaire presque…devant un état insensible et m’en foutiste jusqu’au bout… et qui n’hésite pas a malmener les mères célibataires par milliers sans leur reconnaître de droits…. bref, ça vient tout juste de changer un tout p’tit peu tout récemment…on a pas encore légalisé l’avortement et on ne risque pas de le faire malgré les manifs de femmes en plein jour, mais on a voté un texte qui reconnaît au moins les pères qui se faisaient la malle a chaque fois hors cadre mariage….

    Ensuite, que l’on aborde les problèmes politiques ou économiques certains et en cause dans les anomalies sociales qu’on voit, le système d’éducation public en faillite ou presque aujourd’hui, et que l’on évoque la dictature, les disparités sociales et le reste… oui je veux bien… mais les parents, beaucoup c’est de la merde… tout simplement ! qu’on dise ce qu’on veut de moi ! les dernières années ou je bossait pépère dans une grande ville du bled, avant de quitter le bled, et me louait un appart dans un secteur central et peuplé de familles, j’étais avec certains célibataires qui bossent et vivent tout seuls, la bête noire et l’ennemi numéro 1 autant des ados mal éduqués que de leurs foutus parents encore pire que les enfants ! c’est très simple, j’ai du déménager lorsque toute la nuit je recevais des pavés sur les stores du balcon, des insultes, des sifflements et des menaces ! la raison a cela, j’ai eu un soir la mauvaise idée de partager avec un gardien en bas de l’Immeuble, mon désarroi de devoir me taper des parties de foot ball qui durent toute la nuit ou presque, et des gars intoxiqués qui criaient, aggressaient d’autres ou aggressent le pauvre gardien de nuit…. et il a suffit qu’il le saisisse comme du pain béni pour le partager avec la mère de l’un des ados pour justifier ses plaintes… pour voir débarquer et frapper chez moi le même soir une heure plus tard, la mère et une série de bonnes femmes analphabètes prêtes à en découdre avec moi et me lâchant un truc  »Je te signales que son père est douanier et il est respecté et il va te faire regretter ce que tu raconte au gardien, il connaît des gens bien placés et dans la police ! » :)))… et je vous évite comment j »était surveillé tout le temps depuis le début et interdit d’amener ma copine de peur de les voir rappliquer en groupe et m’amener les flics pour  »organisation de prostitution » et voir ma copine et ex fiancée embarquée avec les racoleuses du coin ! :))) Bref, cette histoire je l’ai trop vécue en tant que célibataire a au moins 3 différents endroits…. et toujours le même problème,  »pourquoi lui il bosse et il est indépendant et pas nos enfants…. ! » enfants qui soit dit en passant atteignent la trentaine et sont toujours chez les parents, dorment le jour et vivent la nuit dans la rue juste en bas de l’immeuble et sont tout sauf  »clean »… et je n’était même pas dans les quartiers  »mal famés »…!

    Et puis de toute façon je vais vous dire, j’ai assez vu de parents irresponsables toute ma vie et même ici au Canada pour savoir que les enfants à problème c’est presque uniquement à cause d’eux tout le temps si les enfants tournent mal et a ce point ! Je préconise d’ailleurs et depuis toujours qu’il faudrait créer un système impitoyable qu’il soit carcéral ou mental pour les parents irresponsables… y’en a trop parmi nous !

    Sinon, je n’aborde qu’un des aspects que vous abordez dans le sujet….et pas les autres ! effectivement…

    Merci pour le billet !

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  • Et puis tiens pour rigoler et avant que j’oublie…. la nana qui me criait dessus et me disait que  »le père de ses gosses mal éduqués était douanier »… a juste oublié de me dire qu’il était  »corrompu » aussi, il suitait le bakchich a plein nez, s’habillait comme james bond et garait une grosse mercedes en bas de l’immeuble…. alors que le type est  »déclarant en douane » de l’administration du port qui étaient certes mieux payé que les autres fonctionnaires, genre un $600 a $700 par mois a tout casser, mais sûrement pas de quoi se payer son train de vie… je connaissait le port et les combines de l’import par coeur….

    la meilleure est lorsqu’il envoyait sa fille de 15 ans les samedis matin lui laver la merco en petite tenue en plein rue… une jeune fille allumée qui en pinçait pour moi, et pour d’autres et qui avait le feu au cul a son âge… contrairement a sa soeur  »voilée » comme sa mère ! déja de prime abord, on voyait de loin qu’il n’y a rien qui soit cohérent dans ce genre de familles ! un jour, bien avant l’incident, la fille se pointe chez moi et frappe a ma porte du 4ème un matin, envoyée par son père elle me dit,  »mon père te demande si tu es d’accord pour qu’on augmente le salaire du concierge, et si tu es d’accord signes ici… » car son père était le  »syndic » de l’immeuble aussi ! et moi voyant comment elle se tortillait devant moi en pyjama ou en petite tenue me rappelle plus tout en me faisait des sourires suspects… j’ai eu surtout peur que ce soit un piège (pour te dire a quel point on devient parano)… :))) j’ai signé et lui ait dit chuis prêt a doubler ma cotisation si les escaliers deviennent tout le temps propres et que les gens arrêtent de mettre leur poubelles puantes devant leurs portes de l’appart et attendre que le ou la pauvre concierge vienne les descendre comme une esclave ! :))) Parce qu’il faut aussi se souvenir que chez nous, les filles ou les femmes sont souvent utilisées comme  »appâts » et autres combines, pour te foutre ta vie en l’air, te faire du chantage ou t’envoyer croupir en taule comme un Salamalec ! :))

    bref, ce qui me décida de déménager est qu’au bout de huit ou neufs mois d’agressions organisées la nuit surtout, et plusieurs tentatives échouées de pourparlers avec les parents qui les incitaient a la violence presque… et au vu du sort semblable qu’ils réservaient a un autre monsieur plus âgé et une dame seule aussi dans les immeubles en face…. j’ai fini par en avoir raz le cul et chuis parti plusieurs fois chez les flics pour au moins leur demander de venir faire un tour avec leur fourgon la nuit dans le quartier et les voir décamper ou rentrer chez eux… je voulais rien de plus rien de moins que de la dissuasion dans un quartier hyper commercial et animé le jour et mal famé la nuit avec les jeunes en pagaille, les deals de drogue aussi parait-il…, mais sans succès…. un type me dit alors, ça sert a rien, si tu veux que ta plainte soit entendue, faut que tu ailles directement chez le  »procureur du roi » en personne et tu lui dépose ta plainte écrite, il aura pas le choix de venir ramasser tout le monde le soir venu ! bref j’étais jeune, naïf et surtout en colère de me faire traiter de tous les noms par des ombres lâches que je ne pouvais même pas savoir qui c’est a chaque nuit ! chuis effectivement parti au tribunal trouver ce procureur et je lui ai parlé en lui demandant conseil surtout… il me répondit un truc surréaliste que j’oublierais jamais  »dans le quartier ou j’habite, tu connais le quartier machin ? c’est très propre, chic et calme en apparence hein !? eh bien, au moment ou je vais au lit avec ma femme a minuit, et que nos enfant dorment depuis au moins deux ou trois heures, une bande de jeunes viennent juste en dessous de notre fenêtre… fument des joints, boivent de l’alcool et commencent a débiter le pire langage, cris, rigolades etc… jusqu’a trois ou quatre heures du mat…! jusqu’a ce qu’ils soient K.O ! et maintenant je vais te dire mon ami, soit tu me fais une plainte et tu me la signe et moi cette nuit chuis obligé d’envoyer un ou deux fourgons qui vont embarquer tout le monde dans rue et les présenter devant un juge… et dans ce cas, la majorité seront dehors sous 48H avec l’intervention de leurs parents et proches dans le système… et dans un ou deux mois, un type viendra te planter un couteau dans le ventre ou le dos pour se venger …. Soit, tu patientes comme tout le monde et tu déménages !  » !!!!!! j’en revenais pas, il ajouta  »moi si j’étais toi, sans enfants et sans femme et visiblement sans responsabilités… je foutrai le camps et j’irais louer a 20 km de la ville en rase campagne ou près de la plage » :))) j’ai suivi son conseil et me suis taillé aussitôt !

    il y a encore 30 et 40 ans, on avait pas du tout ces phénomènes chez nous…. mais depuis…. il n’y a que ça ! a prendre ou a laisser ! …ce qui me fait dire et penser parfois comme un bourgeois ou un aristo qui déteste le peuple… »ces putains de peuples sont ingouvernables de toute façon ! » :)))

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  • Robert Bibeau

    PINGhttps://queonossosilencionaomateinocentes.blogspot.com/2021/10/quais-sao-as-causas-da-incivilidade.html

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  • A vrai dire, on ne sait plus quoi penser des  »ghettos » qui ont explosé dans le monde entier, des incivilités des jeunes, et des parents qui pris au piège avec des enfants quasi indésirables, car ont en réalité très peur d’eux et deviennent leur otages une fois ados ! comme on ne sait plus quoi penser des flics, qui, en sous effectifs (de manière encore plus dramatique dans nos pays) et qui ne sont au fond que d’autres prolos au service des états et des appareils répressifs, a qui on demande quasiment de  »régler » les problèmes de ces jeunes, ou ceux des chômeurs, manifestants en tout genre, avec la répression, la violence et les emprisonnements à travers des systèmes de Justice et des systèmes carcéraux qui ne fonctionnent pas du tout et ne font que compliquer les problèmes ! et tout ça fait qu’on a beau tourner en rond, on finit toujours par jeter le pavé dans le camps des  »autorités » et des états… et tout le monde finit par  »démissionner » et jeter la responsabilité sur d’autres, les parents en premier lieu, la société civile, les profs, les responsables, les flics, les juges..et le reste ! pendant que les politiciens se foutent éperdument de tout ceci, et s’assurent de mettre leurs rejetons dans les meilleurs écoles privées et vivent dans les beaux quartiers, et que les dirigeants pissent sur tout ce beau monde ou presque… car n’ont effectivement pas la moindre idée de par quoi commencer si on veut régler un minimum de problèmes… Tout le monde alors se met en tête une seule et unique idée, et toutes les analyses et les efforts se concentrent uniquement sur les aspects  »économiques »…. alors qu’en réalité, ces aspects la sont loin de pouvoir régler le moindre problème ! qu’on se le dise une bonne fois pour toutes…

    Je me souviens d’un Psychologue ou psychiatre qui paraissait une fois de temps à autre dans les journaux du Bled il y a perpete, et dénonçait le manque criant de psychologues dans le secteur public et privé car nos populations ne leurs font pas confiance et vont chez les marabouts a la place (encore aujourd’hui d’ailleurs), il disait tout le temps qu’il travaillait a compiler les données sur la santé mentale dans nos pays maghrébins et pas seulement au bled, et qu’il sont sorti avec une étude qui démontre que pas moins de 20% de nos populations avaient besoin d’aides psychiatriques d’urgence, et que plus de 50% de nos populations avaient tous des pathologies graves qui demandaient l’intervention indispensable de psychologues, et que ce nombre pourrait avoisiner les 70% de la population si rien n’est fait dans ce sens !!! le type déclenchait des polémiques mémorables chez une grosse partie des lecteurs et de l’opinion du peu de gens instruits qui s’y intéressaient, et n’hésitait pas à confronter tout le temps ses détracteurs frontalement et chiffres a l’appuis…. en plus de long articles très bien détaillés sur la situation  »mentale » du peuple arabe en général et maghrébin en particulier ! il avait tellement raison ! il a disparu un jour… subitement… on ne l’a plus lu nulle part, et certains disaient que même son cabinet il l’a fermé…! Nos problèmes en réalité, on ne les a jamais adressé ou identifié de la bonne manière… et c’est la qu’ils se situent ! c’est pas pour rien que nos pays soient devenu comme d’immenses hôpitaux psychiatriques, des étendues en millions de kilomètres carrés ou les fous sont lâché dans la nature et sont fondé de pouvoirs, responsables, flics, juges, parents, ados et adultes dangereux et j’en passe… :))) je suis catégorique la-dessus et qu’on ne vienne pas me sortir l’histoire du colonialisme, du capitalisme ou de l’hégémonie des grandes puissances ! :))) j’en ai ma claque ! nous sommes rendu a un point ou nos pays se sont transformé en Zoo en bonne et due forme !

    Lorsque vous voyez comment l’Europe est cernée par trois continents, et trois zones tampons qui ne produisent que des problèmes et tous tentent de lui sucer le sang et rien d’autre, profiter de sa  »proximité » sans faire le moindre effort pour améliorer leur situation ou contribuer et faire leur part, on se dit que les dirigeants Européens de l’Ouest surtout on parfaitement raison de traiter tous leurs voisins comme de la merde ! ils ont raison d’être racistes, et ils ont raison de vouloir se protéger ! Vous avez d’abord leurs voisins de l’Europe de l’Est, première zone tampon, qui lors de la crise des migrants de 2015 par exemple, se sont coalisé et se sont  »métastasé » comme un cancer pour exprimer leur refus global, total et impitoyable de ne pas recevoir le moindre réfugié politique de Syrie, du moyen orient, ou d’Afrique, NIET ! on en veut pas ! des ministres de l’intérieur de ces pays la comme la Tchéquie, la Roumanie, et le reste, se sont quasiment mis a faire peur a leur population en leur disant que si vous acceptez le moindre migrant ou réfugié, il vous explosera dans la gueule et il ne fera que vous importer DAECH au pays ! Pendant que Merkel, la fille de l’ancien Pasteur, préconisait que l’Allemagne reçoit plus de 200.000 et finit par recevoir 1 million, et le partage de tous les déshérités stationné en Grèce ou en Italie sur une base de quotas sur toute l’Europe… et pendant que d’autres comme Jean Claude Juncker ex président luxembourgeois entre 2004 et 2013, puis président de la commission Européenne entre 2014 et 2019, préconisait lui un partage  »équitable » entre pays de l’Union…. pendant qu’il encourageait la fraude fiscale des patrons européens dans son pays… et pendant que l’autriche et le reste de l’Europe était et est encore a ce jour sur le point de mettre fin a l’Union Européenne a cause de ces histoires de réfugiés et d’immigration uniquement…et pendant que la Grèce surtout et l’italie en deuxième lieu doivent parquer et se retrouver coincé depuis et a ce jour avec des centaines de milliers de nouveaux arrivants dans des conditions atroces, et organiser les rapatriements vers la Turquie qui elle a du recevoir entre 2 et 4 millions de réfugiés depuis le début a ce jour et continue de négocier avec l’Europe pour se faire au moins aider pour les nourrir et les loger ! et le pire dans cette histoire est qu’à ce jour, il y a eu moins de 5% de tous ces réfugiés et migrants qui se soient trouvé un boulot en Europe de l’Ouest a ce jour ! et pendant que les hyper riches pays Arabes du Golf ont unanimement refusé de prendre en charge le moindre réfugié ou migrant, dont la majorité sont musulmans comme eux… on laisse tout ceci a la charité chrétienne en effet !

    La deuxième zone tampon est justement celle-la du proche orient Liban, Syrie, Irak, Israel-Palestine, Jordanie, et péninsule Arabique et l’égypte aussi, une autre zone à problèmes qui ne produit rien, a l’exception d’Israël que tous accusent  »officiellement » d’être la cause de leur  »frein au développement », alors qu’en réalité elle en est le moteur unique, et celle qui leur exporte en catimini plein de tech et d’aides indirectes, et surtout des aides sécuritaires pour maintenir les régimes en place…. pendant que l’intelligentsia et les élites Libanaise et Syrienne hyper corrompues, sont en fait la cause du conflit Syrien, et ont fini par s’accrocher au pouvoir et leurs privilèges, pendant qu’on a envoyé le peuple en enfer, ou quêter de la bouffe et une tente pour se loger ! Un ramassis de criminels de guerre, criminels tout court et de dirigeants hyper corrompu est ce qui carractérise cette deuxième zone, comme le Roi Jordanien qui vient de faire la une des  »Pandora papers », il parait qu’il payait double, et le triple aux firmes d’avocats et aux banques OffShore pour dissimuler ses avoir immobiliers et fortune non pas du peuple Jordanien, mais des bailleurs de fonds qu’il passe son temps a appeler au téléphone pour leur demander de l’argent… et comme a dit une analyste allemande qui connait ce dossier de près, ils vont être tellement en colère contre lui après ce scandale, et il le savait depuis toujours, car le type exerçait toutes sortes de chantages quant aux réfugiés Syriens chez lui, ou menaçait de représailles diplomatiques contre Israel s’il ne recevait pas du pognon ! Bref, a gerber ….

    la troisième et encore plus problématique et complexe zone tampon est celle du Maghreb de Libye jusqu’en Maurétanie, suivie des pays du Sahel …. une zone sinistrée socialement, économiquement et gouvernée par des clans mafieux qui se succèdent les uns après les autres, une racaille stratosphérique, des bandits de grand chemin comme les décrivaient d’ailleurs les Européens au cours des siècles de la piraterie et du banditisme en haute mer sous la bannière du Jihad aux 16ème, 17ème, 18ème siècles ! ils avaient donc raison … franchement ! encore aujourd’hui ce sont les méthodes mafieuses des pirates, et c’est l’éducation des pirates en plus de n’être tout au long de ces siècles qu’un énorme lupanar ou bordel a ciel ouvert ou la cruauté des gouvernants, allait de pair avec l’indignité, la misère et la désolation des peuples ! et qu’on ne vienne surtout pas me parler de colonialisme ou d’anti colonialisme…. c’est probablement la meilleure chose qui nous soit arrivé ! Y’en a marre quoi ! Voyez aujourd’hui cette région ! un véritable cirque a ciel ouvert, ou terroristes assoiffés de fric et de sang, côtoient des islamistes ou pseudo islamistes malades mentaux et schizophrènes qui adorent le fric, cotoient de pseudo  »libéraux laïques » tout aussi pourri et corrompu jusqu’à la moelle et tous sont en connivence avec les clans mafieux  »Sataniques » qui gouvernent dans ce beau monde ! le Maghreb qui aurait dû se transformer naturellement depuis son indépendance en deuxième zone Économique, industrielle, commerciale et maritime, s’est transformé en cauchemar pour tout le monde, ses habitants, et ses voisins pendant que des trilliards de dollars ont été détourné dans tout ces pays la !

    Alors franchement et finalement quoi faire ?! je ne suis surtout pas un allumé de l’extrême droite ou de l’extrême gauche…encore moins un violent ou un désaxé, mais il m’arrive depuis au moins 20 ans de souhaiter parfois que les Européens et les Américains viennent nous coloniser de la manière la plus brutale qui soit cette fois, pulvériser nos régimes politiques et nos politiciens avec la force et les missiles, instaurer une dictature impitoyable, nous encercler de barbelés et recommencer a zéro ! :)))) d’ailleurs, dans ces trois zones tampons voisins de l’Europe qui ne font que vouloir lui exporter leurs surplus de déchets humanitaires, leurs problèmes, et comploter avec ses dirigeants pour s’assurer de demeurer au pouvoir, il faudrait faire la même chose ! si l’Europe ne fait rien en tous cas pour s’assurer de maîtriser ce qui se passe chez tous ses voisins, y compris Européens de l’Est, d’ici 2050, ça va se détériorer à un tel point que les Européens n’auront d’autre choix que d’utiliser la force et la dissuation militaire pour s’assurer un peu d’ordre dans toutes ces régions !

    Pour finir, saviez vous que rien que le continent Africain, de 1.6 milliard, pasera a 2.5 milliards de population en 2050 ?!!!! pendant que toute l’Asie ne passera que de 4.6 milliards aujourd’hui a 5.5 milliards ! l’Amérique latine de 600 millions a 800 millions ! il y a donc tout intérêt a surveiller l’Afrique et le Maghreb de près… et c’est ce qu’ils font depuis perpette, au point que leurs échanges avec l’Afrique, il est pas sûr qu’ils soient encore profitables en termes de comptabilité financière ! c’est plutôt le contraire qui s’est amorcé depuis ces dernières années avec des montants d’aides qui crèvent le plafond, pendant qu’un pays riche comme le Nigéria, et d’autres comme l’Erythrée, le Soudan et la Somalie et le Niger sont deuxième après le Maghreb en volumes d’Immigration vers l’Europe, une Europe qui n’a d’ailleurs que de moins en moins a offrir a ses propres enfants !

    Si quelqu’un ou quiconque n’aime pas qu’on dise la vérité….et les vérités… il n’a qu’a pas lire…et aller se faire voir ailleurs… en ce qui me concerne en tous cas !

    Yallah Bye !

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  • Petite modif après vérification, l’Afrique compte 1.2 milliard en population et passera ou doublera effectivement sa population en 2050 a 2.5 milliard ! la seule d’ailleurs…. et le seul continent aussi ou la contraception autant que l’avortement sont tabous et presque honteux ou interdits…forcément, c’est aussi le continent où l’on doit baiser du matin au soir :))) ….Que ce soit nous les Arabes ou les Africains comme on dit chez nous, …sans la moindre allusion raciste…  »lorsque le ventre est plein, et a chaque fois qu’on se remplit la panse… il faut penser a baiser »…. sans capote, bonjour les MST et le sida, sans moyens de contraception  »Merci Dieu de nous avoir béni par cet énième enfant, nous sommes sûrs que tu lui réserve une fortune tout aussi bennie » …. et surtout sans jamais penser à autoriser un avortement… ne serait-ce qu’aux fillettes et femmes violées !  »Merci encore Dieu, Allah ou Jesus, de ne pas faire de nous des tueurs de foetus » ….

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  • En d’autres termes et en d’autres mots, il y a presque une règle…une qui soit maudite, et une constante a travers l’histoire qui se répète et se reproduit à chaque fois on dirait, en ce qui est du colonialisme principalement; que ce soit les résistants qui tombent par milliers et millions contre ce dernier, ou ses victimes civiles hommes, femmes, enfants et vieillards… victimes innocentes qui périssent souvent sous les bombes, la torture, les assassinats gratuits et cruels comme il y a à peine 60 ans en Algérie, au Maroc, dans le Sahel, et plus récemment dans des pays comme l’Irak et le reste…ou encore et toujours aujourd’hui, en Palestine ou ailleurs sur la planète…. tous ces gens là meurent et sont sacrifiés pour rien presque ! car ceux qui derrière eux récoltent les fruits de ces sacrifices, sont ceux-là même qui en font et en feront un business rentable que d »évoquer le colonialisme a tous les coups, la résistance et les victimes civiles ! surtout lorsqu’ils se hissent aux rangs de gouvernants et fondés de pouvoirs chez tous les peuples récemment colonisés…. et c’est ainsi que partout ou il y a eu colonialisme, il y a eu et il se trouve encore maintenant des enfoirés, des profiteurs et des opportunistes cochons et cochonnes dépourvu de morale ou de l moindre décence humaine … qui en tirent parti et pas qu’un peu, mais jusqu’à ce que le peuple qui y survit et tout le pays soient à genoux ! ils en profitent ensuite a fond, tout comme une  »niche » quelconque de business, un filon qu’on exploite jusqu’à l’épuisement de la filière…et jusqu’à la destruction des structures économiques et sociales forcément car doivent nécessairement mettre en place des systèmes de rentes et des plateformes de corruption pour se partager le pactole et la rente des ressources … une histoire devenue tellement classique et banale a travers le monde, et qui n’a plus rien de surprenant ! et le capitalisme au fond… il se moque bien de ces phénomènes, a la limite, il préfère que les règles soient un peu plus justes, et que la consommation soit généralisée chez tout le peuple… ce qui n’est pas le cas chez le peuple…. ce qui me fait dire, que nos élites et régimes corrompu sont encore plus médiocres et dangereux que le capitalisme himself, que le colonialisme, et le reste !

    l’examen social de nos sociétés au cours des 60 dernières années, en conséquence, démontre en tous cas que le capitalisme n’a rien avoir pratiquement avec leur déchéance socio-économique, leur tares psychologiques, ou leur problèmes culturels…. il y a un chaos et des tares intrinsèques à nos systèmes, et nos sociétés qui empirent la situation, il y a la religion ou en tous cas son côté obscurantiste et n’importequoitiste, l’analphabétisme, et il y a surtout nos élites corrompues et dépourvues d’humanité !

    ce qui me pousse effectivement à faire le distinguo tout le temps entre les méfaits du capitalisme en occident, et les tares presque insurmontables de nos sociétés, en plus du leg du colonialisme, qui en dehors de son bilan désastreux sur le plan humain ou celui des victimes, a constitué en effet et paradoxalement une base de modernité unique et  »salvatrice » de nos sociétés dont les maux et les tares remontent à bien plus loin que le colonialisme récent !

    En conclusion, l’incivilité des jeunes surtout chez nous, est la résultante d’une accumulation d’anomalies socio culturelles, de tares sociétales, de disparités abyssales entre exploitants et exploités tous les deux de chez nous, de violences de toute nature aussi qui se perpétuent… et de l’impasse permanente dans laquelle se retrouve la jeunesse… en conséquence ! En occident par contre, ce phénomène est nourri par le racisme et les inégalités sociales et ça s’arrête la ! … il me semble en tous cas ….

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