75% des français ont vu leur pouvoir d’achat se dégrader

Par Brigitte Bouzonnie.

 

75% des français ont vu leur pouvoir d’achat se dégrader (sondage Odoxa/Groupama) pour Sud-Ouest du 23 octobre 2021.

Ce chiffre est même de 84% pour les habitants de la Région Nouvelle Aquitaine. 75%, voire 84% dans certaines régions, de français ayant des difficultés avec leur porte-monnaie trop léger, ce chiffre est proche des 80% de français ayant du mal à finir leurs fins de mois : chiffre que je cite souvent dans mes articles. Mais on me reprochait d’exagérer. Sortir un chiffre ancien, contredit depuis par un présent heureux, donc inutilisable. Sauf que le sondage Odoxa/Groupama a été publié dans le journal Sud Ouest du 23 octobre 2021 : personne ne peut donc contester son actualité et son message clair : les français n’ont pas d’argent. Leur pouvoir d’achat s‘érode vitesse grand V ! (Ce que confirme cette vidéo qui voudrait faire croire aux pénuries : Quoi ou qui du COVID-19 ou du politicien-larbin est responsable de la crise économique? – les 7 du quebec NDÉ).

Comment s’en étonner ? Avec des salaires jamais revalorisés, au point que même le traitre Martinez demande timidement des hausses de salaires (cf BFM-TV du 25 octobre 2021) : ce qui montre à quel point le problème est crucial ! Avec un point d’indice de la Fonction Publique gelé depuis neuf ans : du jamais vu de mémoire de fonctionnaire, et sans que personne ne s’indigne !

Autre question jamais évoquée sauf dernièrement par Alain Badiou dans son entretien du 18 octobre 2021 sur QG avec Aude Lancelin : le problème des inégalités abyssales de revenus, dont jamais personne ne parle. On est passé d’un écart de revenus de 1 à 20 dans les années soixante à un écart de 1 à 400 aujourd’hui (chiffres Martine Orange). Macron a donné tout pouvoir à l’argent. Rien aux salariés, retraités, jeunes, chômeurs, qui ont vu leur revenu déjà maigre dégringoler encore et encore. Là encore, silence radio des responsables de “gôche”.

En ce moment Roussel, candidat du PCF, fait un buzz d’enfer sur les prix trop élevés de l’essence et du pain, avec une couverture médiatique incroyable (bénéficiant de “une” de JT, longs directs, journalistes complaisants, etc…) de France Inter et BFM-TV. Soit. Mais pas un seul mot du même Roussel, où il réclameraient des augmentations substantielles justifiées de salaires, retraites et minimas sociaux :

comme si les prix chers étaient un simple problème “technique”, et non pas le résultat d’une répartition inégalitaire de la plus value en faveur du seul capital. En 35 ans, on rappelle que dans la répartition de la plus value, que le travail a perdu dix points (voire plus !) par rapport au capital.

En ce moment, après des années et des années de silence et d’indifférence vis à vis de ce que gagnent véritablement les français, hors chiffres INSEE minorés, truqués, bidonnés, occultant la souffrance quotidienne de millions de personnes, rien que pour survivre seulement. Pendant 4 ans, la Macronie et ses satellites (PS, PCF, FI) ont été en déconnection totale avec la souffrance existant sur le terrain. Ainsi, France Inter vient de montrer un jeune étudiant qui avait “cassé” son porte-monnaie, rien que pour s’acheter un sandwich Emmental/poulet. Qui en parle dans le discours politique du moment ?!

Donc, de façon cynique et intéressée, à six mois des élections Présidentielles, on s’inquiète de notre absence chronique d’argent, terme que je préfère mille fois à “Pouvoir d’achat”, qui laisse croire faussement, que nous avons des kilos de billets de banque inutilisés dans notre lessiveuse. Il existe peut-être une catégorie de français aisés, tant mieux pour eux, qui a une épargne non utilisée. Mais ils sont minoritaires. Pour le reste, on assiste à une smicardisation de la société française, où 80% des français adultes gagnent moins de 2000 euros par mois. Ce n’est pas seulement moi qui le dit mais le sieur Castex lui-même, avouant que 38 millions de français (adultes) gagnent moins de 2000 euros par mois.

Moi aussi, je trouve que le chèque de cent euros donné par Bercy est un geste insultant, un bras d’honneur lancé à une société française hélas largement paupérisée. Et pourquoi pas tant qu’on y est une bouteille d’eau minérale, marque Christaline pour les français gagnant moins de 1000 euros par mois ? Oui, ce chèque de cent euros a tous les défauts sauf un : celui de remettre la question de la pauvreté au statut de question number one du débat politique : alors qu’elle a été soigneusement mise au rancart depuis le tournant de la rigueur de 1983 voulue par le pseudo homme de “gôche” Mitterrand !

Fichtre, un électeur désargenté, c’est un électeur perdu pour Macron ! Voilà pourquoi tout à coup, la question, -non pas de l’absence d’un revenu décent pour chaque français, pour lequel je me bats modestement depuis dix ans sur Facebook et ailleurs-, mais juste de donner deux euros cinquante à chaque miséreux, -sinon, on tomberait dans l’horrible “‘assistanat”-, est de nouveau à l’ordre du jour : ce dont on ne peut bien sûr que se réjouir, même si ce que propose Macron et ses sbires est tout à fait insuffisant !

Voilà pourquoi le programme de notre Rassemblement “Pouvoir au Peuple” fait les propositions suivantes :

 

1°)- Augmentation substantielle de tous les bas salaires de moins de 2000 euros.

2°)-Montant du RSA et de tous les minimas sociaux multiplié par deux, soit 1000 euros par mois.

3°)-Augmentation substantielle des allocations chômage calée sur le montant des minimas sociaux.

4°)- Revalarisation substantielle de toutes les retraites de moins de 2000 euros.

5°)-Déblocage du point d’indice du traitement des fonctionnaires.

6°)- Ecart des salaires ramené de 1 à 5 et écart des revenus de 1 à 10.

 

Comme on disait dans les années 70 :  ON A RAISON DE SE REVOLTER !

 


 

Consommation énergétique : les Français commencent déjà à se serrer la ceinture

Sur :  Consommation énergétique : les Français commencent déjà à se serrer la ceinture (ouest-france.fr)

 

 

Robert Bibeau

Auteur et éditeur

9 réflexions sur “75% des français ont vu leur pouvoir d’achat se dégrader

  • 28 octobre 2021 à 9 h 08 min
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    Première chose, dans le capitalisme ambiant faudra un jour admettre qu’on a pris trop de mauvaises habitudes et on ne fait que tourner en rond et se faire avoir, comme réclamer des augmentations à l’infini et tout le temps, ça ne fait que hausser les prix, les coûts de la main d’oeuvre, celui des maisons ou des loyers, et ça fait inévitablement boule de neige sur le reste…bouffe, habillement, transport…etc on se retrouve au point de départ dès que les salaires sont augmentés…sinon pire…car le reste des prix flambe encore plus a chaque fois ! Si demain on mettait le salaire minimum a $2500 euros en France, vous pouvez être certain qu’une baguette de pain se vendra 10 euros le lendemain, un poulet au supermarché de mauvaise qualité 25 euros…et je vous dis pas les loyers, les hypothèques et le reste !

    En principe, l’argent ne résout pas tout, l’argent résout peut-être 10% d’un problème ! mais dans le capitalisme, on a tendance a croire que tout est question d’argent, et tout le monde réclame de l’argent tout le temps… Alors qu’en réalité, il y a plusieurs paliers de gouvernement, d’analystes, de gestionnaires et de planificateurs qui ne font pas leur boulot ! comme par exemple on ne contrôle ni les coûts de la production, ni les prix des denrées et des biens de consommation, ni celui du foncier et des matériaux de constructions …les prix des importations aussi, les prix facturés pour les services tous secteurs confondu… et on laisse faire et on prend tout ça pour acquis pour commencer ! Au niveau fiscal, c’est encore pire, on garde des impôts élevés sur le revenu des salariés de manière irrationnelle et sans calculer ni mesurer les incidences de ces impôts sur la situation de chacun, et des impôts élevés sur des matières essentielles comme l’essence ou le diesel, sur l’energie, sur l’électricité, ou encore le montant de la TVA dans certains secteurs, et ça finit pas ! et sur les riches on ne prélève que le strict minimum, lorsque les banques affichent de manière insolente des résultats financiers vertigineux sur les transactions et grâce aux dettes des ménages en plus, la taxation sur le revenu des banques ne bouge jamais, celui de plusieurs entreprises du secteur financier de même, et une marée d’entreprises qui font de l’argent comme du foin… oui ça existe encore, toutes celles qui oeuvrent dans les secteurs stratégiques, logistiques complexes, dans le secteur du luxe et dans ceux des médias et telecom…

    Bref, une révision draconienne des comptes de l’état et ceux des entreprises et du secteur privé et des réformes comptables et fiscales, devraient à eux seuls économiser des centaines de milliards, et injecter d’autres dans l’économie… en plus de soutenir les classes précaires de manière directe et proportionnée a leur situation et revenus.

    Lorsqu’une compagnie comme Air France facture un billet d’avion 4 fois son prix normal et n’arrive plus a booker de passagers car tout est comblé et complet… on trouve ça normal, et à la fin de l’année, les administrateurs se pointent au ministère des finances réclamer des aides et des subventions en milliards sinon menacent de faire des mises a pied…et ainsi de suite…Tout le secteur des services est saturé par des entreprises qui paient leur salariés des salaires de misère pendant que les patrons dégagent des profits incroyables et ils ne ratent pas une échéance pour réclamer des subventions aux emplois, d’autres a leurs opérations, et se font accorder des crédits d’impôts sur le reste !

    Ce problème devient plus difficile à gérer ou contenir dans le cadre de la mondialisation, du libre échange et de l’ouverture des frontières aux marchandises, car les économies sont inter-reliées et il doit y avoir un bon 30% d’informel dans tout le bazar, en plus de la standardisation des tarifs et des réglementations et l’augmentation constante des prix des matières premières et des matériaux…. car le marché ne fluctue plus jamais vers le bas, il ne fait que monter et monter … car il n’y a justement pas de contrôle !

    même lorsque le baril de pétrole tombe a $45, tout garde des prix élevés et en réalité c’est l’état qui en ponctionnant des impôts élevés sur l’énergie, ne fait jouer ni ses mécanismes de contrôle, ni qu’il dispose a la base de tableaux de bord actualisés et en temps réel et encore moins de consoles ou mécanismes d’intervention en temps réel ! il laisse faire… il laisse aller !

    Résultat, tout le monde réclame des révisions de son status, de ces seuils d’imposition, et réclame le droit de pratiquer les prix et les tarifs qu’il veut… les tricheurs en premier lieu, c’est des champions ceux-la pour vous faire croire que tout va mal… et on voit les lobby de chaque groupe qui interviennent chez les politiciens pour prendre des mesures encore plus catastrophiques, que ce soit au niveau local, régional, ou Européen pour les pays d’europe, et c’est la même chose ici !

    Ceux en tous cas qui réclament tout le temps des augmentations de salaires connaissent bien ces histoires et savent surtout qu’au bout du compte ils ne font que soigner leur popularité et carrières… car savent pertinemment que tout ça va droit au mur !

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    • 29 octobre 2021 à 5 h 01 min
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      Votre réponse est stéréotypée, atemporelle. On voit que vous ignorez tout de l’histoire de la lutte contre la pauvreté. Mais sachez que les responsables de « gôche » ont arrêté de demander des hausses salariales dans leur programme depuis 1983, tout en arrêtant de défendre les ouvriers et les classes populaires. Il n’y a que le PG/FDG puis la France insoumise, où j’ai milité dix ans, qui réclamaient effectivement une hausse conséquente du SMIC. Mais cette mesure, certes souhaitable, était très insuffisante. En tout cas, ce que je peux vous dire avec certitude, c’est que l’accueil des français (et des électeurs qui nous ont porté à 20% en 2017) à notre mesure de hausse salariale était excellente. Ils ne nous tannaient absolument pas sur le risque d’une possible inflation future. Vous ignorez que 80% des salariés ont du mal à joindre les deux bouts ! Pour éviter l’inflation, il suffit que l’Etat bloque les prix comme après guerre, qui a pourtant vu des hausses de salaires substantielles en 1947, ce qui n’a pas empêché les trente glorieuses !.

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      • 29 octobre 2021 à 20 h 29 min
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        @ Mme Brigitte Bouzonnie,

        Je vous prie d’excuser mon intervention un peu ampoulée… ou ma réaction a chaud un peu blasée…et je ne voulais surtout pas vous taxer de carriériste…c’était pas le but…du tout…! et faut dire que je ne m’attendait pas du tout a une réaction directe de la personne concernée…:)) je crois que je voulais dire, que les gens qui réclament ces augmentations n’ont aucun contrôle ou pouvoir sur les paramètres économiques….

        Et oui Madame, vous avez raison de me traiter d’ignorant… car je suis a la base déconnecté de ce qui se passe en France… je ne lis que vaguement les titres et en diagonale… mais je n’ignores pas que la gogauche a fini de défendre les prolos et les précaires…depuis belle lurete…

        Je vous fais mes excuses, votre personne en particulier n’était nullement visée !… et je vous remercie pour ce billet et votre réponse.

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  • 28 octobre 2021 à 9 h 41 min
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    Elon Musk, Jeff Bezos, Bill Gates… et surtout une marée de milliardaires indiens et chinois, des oligarques russes, et les banquiers… tous, ne font que tirer profit de l’incompétence des états et de l’idiotie des consommateurs !

    Un logiciel microsoft est probablement facturé 500 fois son prix normal au vu du nombre de licences qu’ils écoulent , de même pour toute une série de logiciels qui ne fonctionnent même pas tout le temps comme on s’y attend ! même chose pour l’électronique, les produits de tech et le reste…. leur secret : de très bons vendeurs, d’excellents réseaux de distribution et des stratégies de vente hyper agressives ! une fois qu’ils maîtrisent ces facteurs, les milliards commencent a pleuvoir comme la pluie ! et pour mieux niquer l’état et le fisc, ils ont des stratégies tout aussi redoutables : le coût de revient est gonflé a bloc avec des coûts annexes et des charges et dépenses fictives, et avec l’endettement des branches spécialisées dans le développement, les amortissements des dettes, etc…

    et lorsqu’ils veulent vendre une entreprise de tech pareille de moyenne envergure, ils vous sortent le fameux  »Ebitda », earnings before interest, taxes, depreciation and amortization… notre entreprise est capable de générer un chiffre d’affaire stratosphérique, et dispose de liquidités encore plus vertigineuses… c’est quasiment des banques elles sont plus riches que la réserve fédérale ou le ministère de finances ! et ils réussissent a vendre ces entreprises pour des montants encore plus incroyables… pendant que l’état ne peut même pas en retirer un impôt équivalent à ce qu’il taxe comme d’habitude car ils lui sortent les dettes et les charges encore ! yallah ! l’état repart avec deux centimes dans la poche, et ira se venger sur une PME ou une entreprise qui ne maîtrise pas toutes les subtilités de la finance ! …

    Et après, on nous dit que untel le boss de chez pas quoi a acheté une île dans les caraïbes et un yacht a 300 millions de dollars pour sa femme, en même temps qu’Il a pris des participations dans un hôtel de luxe a Monaco, et une banque a Honk-kong ! … »je vous ai bien niqué… et je recommence demain » ! :))… et lorsqu’il a fini ses magouilles et surtout de remplir les coffres à craquer… il organise un dîner de charité, une conférence sur la pauvreté en Afrique, distribue un peu de poussière… ! pendant que son comptable va réclamer des crédits d’impôts sur ces dons le lendemain !

    Qu’il est beau ce monde n’est ce pas ! :)))

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    • 29 octobre 2021 à 8 h 49 min
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      Comme vous écrivez de façon implicite ; comme on le criait dans les manifestations : « de l’argent, il y en a dans les caisses du Patronat » (slogan CGT) !

      Pour financer la hausse des salaries, on peut utiliser facilement trois moyens :

      1°)-Rétablissement bien sûr de l’ISF : +4 milliards.

      2°)- « Faire payer les riches », comme Pompidou faisait payer les riches dans les années soixante. Thomas Piketty a rédigé un excellent livre de jeunesse intitulé : « Les hauts revenus en France au XXème siècle, édition Grasset & Fasquelle : 2001 ». Il aurait du intituler son livre : histoire de l’impôt du revenu. Dans ce livre, il explique que le taux d’imposition des grands patrons dans les années 60 était de 45%, voire plus. Il est de 18% aujourd’hui.

      Mais ce n’est pas tout : chaque année, vers la fin du mois de décembre, une loi rectificative était prise de « majoration exceptionnelle de l’impôt sur le revenu des plus riches ». Page 503 du volume, il y a le tableau de ces différentes lois qui vont de 1955 à 1980 : par exemple, majoration d’impôt de 25% en 1980 des contribuables dont le revenu est supérieur à 100 000 francs.

      3°)-Redonner à la Banque de France le droit de battre monnaie : soit 50 millions de dettes en moins chaque année sur le budget de l’Etat.

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  • 29 octobre 2021 à 9 h 43 min
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    @ Tous

    1) Nous devons constater que la lutte des prolétaires pour des salaires décents est aussi vieille que le mode de peoduction capitaliste…et elle se poursuivra aussi longtemps que nous n’aurons pas renverser de mode de production moribond.
    2) Cette lutte de classe réformiste sur le front économique conditionne par ses succcès et par ses échecs l’ensemble de la lutte des couches populaires contre la pauvreté, la mal nutrition et la pauvreté mondiale.
    3) au cours des « trente glorieuses », la mécanisation et la robotisation de la production ont permis des hausses de productivité des esclaves salariés qui ont permis au Grand capital mondial d’augmenter à la fois leur taux de profit et lees salaires des esclaves salariés – ce dont les pauvres ont pu bénéficiés comme conséquence collatérale.
    4) Ce temps béni pour la petite bourgeoisie réformiste est maintenant révolue. La concurrence acharnée entre les factions du Grand capital, l’endettement colossal des États et des cartels et des consommateurs, qui entraine l’inflation qui sera demain HYPERinflation (voir le Liban) la dévaluation des monnaies, les pénuries organisées de marchandises de première nécessité, les mascarades pandémiques patentées, les attaques patronales tout azimut contre le prolétariat démontrent à l’évidence que ce monde se dirige vers un troisième guerre mondiale probablement d’abord biologique – virale puis enfin nucléaire apocalyptique.

    5) Vous aurez compris que nous ne publions pas cet article ou d’autres pour propager l’illusion que le prolétariat pourrait imposer le retour du mode de production capitaliste aux conditions des années 1960 – et organiser la fiesta des hausses de salaires en « faisant payer les riches » ! Depuis quand a-t-on vu le serpent se manger la queue ? L’État bourgeois n’a pas reçu l’ordre de ses patrons capitalistes de sauver le prolétariat en perdition.

    6) Aux USA notamment le salariat est engagé dans une guerre sans merci pour sa simple survie physique (biologique) tellement ses conditions de vie et de travail sont dégradés. Le pantin BIDEN déclare qu’il fera payer les riches pour son programme de survie de 2000 milliards d’aumônes destinés aux pauvres et à l’industrie pour les maintenir en vie. Car les riches du Grand capital ont besoin des pauvres – des lumpens prolétaires – de la petite-bourgeoisie et du petit capital national pour survivre face aux prolétaires en colère.

    7) Il est possible que l’insurrection populaire devance les préparatifs de guerre nucléaire aux États-Unis. Et voyez ce quise passe en Russie au même instant (ils ressortent la mascarade pandémique) et en Chine ils terrorisent et confinent leur population !!!

    La conjoncture mondiale demande que nous analysions l’économie-politique capitaliste avec un objectif grand angle chers amis lecteurs. L’heure n’est plus à quémander l’aumône des riches.

    Robert Bibeau

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  • 30 octobre 2021 à 4 h 58 min
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    Bonjour Monsieur Bibeau,
    Moi aussi je m’inscris dans une lutte résolument anti système capitaliste avec renversement de ce système pourri. Et partage 5 sur 5 votre analyse. Cette proposition de hausse substantielle de salaire n’est qu' »une » proposition de notre programme en 35 points du Rassemblement « Pouvoir au Peuple ». Mais à six mois des élections présidentielles sans candidat valable, histoire de rompre avec les faux sujets du moment (sécurité, écologie bobo, etc.), j’ai ressorti la vieille préoccupation salariale qui empêche 80% des français de dormir. Ce n’est bien sûr qu’un timide retour au social dont nous avons terriblement besoin. Cet article a d’abord un but d’éducation populaire, revenir aux fondamentaux du discours politique où la question salariale occupait la première place : cf le slogan : « Pompidou, des sous ! » des années 60 ! Il ne s’adresse pas à un marxiste convaincu comme vous, mais à un lecteur en quête de repères politiques ! Bonne journée : Brigitte

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