Syncrétisme, développement intellectuel et sagesse: le Shinto
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YSENGRIMUS — Le Shintoïsme est la très ancienne religion populaire traditionnelle du Japon. C’est ce qu’on appelle, dans le jargon technique de l’anthropologie des croyances, un hylozoïsme. Quand on réfléchit sur des religiosités aussi anciennes, il faut commencer par bien distinguer fétichisme, animisme et hylozoïsme. Le fétichisme (au sens originel, non sexuel, du terme) consiste à se façonner une idole, habituellement anthropomorphe ou zoomorphe, et, sur plusieurs générations, en venir à lui imputer des vertus humaines, magiques ou sacrées. La fascination pour l’objet fabriqué de main d’homme fonde le fétichisme (ses détracteurs y voient de l’idolâtrie). L’animisme consiste, pour sa part, à animer légendairement des entités naturelles, habituellement déjà vivantes (arbres, oiseaux, animaux terrestres) en les tirant en direction d’un fétichisme dynamique ou d’un totémisme. L’aigle, le serpent ou le lion deviennent alors un frère, un ancêtre ou un allié, centre polarisé d’une interaction implicite ou de différentes formes de déférence sacrée (ces animaux qu’on dote d’une âme semi-humaine peuvent même être fictifs: dragons, griffons). L’hylozoïsme, lui, est encore moins anthropocentré ou anthropomorphisant que l’animisme. Plus abstrait, générique ou schématique, l’hylozoïsme, c’est le fait de considérer que tout (une source, une montagne, une forêt, une mer, un col, un carrefour, une construction humaine même) est imprégné d’un principe de vie (ou force vitale), donc intangiblement vivant, ni plus ni moins. Doté d’une spiritualité passive, existentielle, moins susceptible de faire l’objet d’une invocation directe et consensuelle, comme l’animisme et le fétichisme, l’hylozoïsme est plus contemplatif qu’interactif. Il est la phase la plus ancienne de l’anthropomorphisation des vastitudes existentielles et naturelles. Le Shinto, culte polymorphe et millénaire, est donc d’abord et avant tout, dans son fondement ancien, un hylozoïsme. Pour lui, une montagne, un typhon, un tsunami, une forêt, une cataracte, un lac, une route sont dotés d’une existence spirituelle autonome, ni soumise ni rétive, simplement indépendante des hommes et ne rendant compte qu’à sa propre logique interne.
La mythologie japonaise, Shinto d’origine, manœuvre donc initialement des grands principes naturels. Très radicalement objectiviste, elle n’anthropomorphise pas la configuration du monde — du moins pas dans sa version archaïque, pré-bouddhique. On a affaire à une sorte de cosmologie mythique très poussée en amplitude dont les Kamis, ces forces vitales fondamentales de l’existence, sont les principales sources d’instigation. Le monde commence sur une tension entre l’ombre et la lumière. Amaterasu, l’entité solaire, vit dans une caverne obscure d’où une astuce la fait sortir pour éclairer le monde. Elle fait alors jaillir le riz et le blé. Elle engendre aussi deux sous-entités, Isanagi et Isanami. Ceux-ci séparent les eaux de la terre, font émerger les îles de l’archipel japonais, les inséminent, les fécondent et les peuplent.
Insularisé, spécifique au Japon, le Shinto est donc une croyance nationale fort ancienne qui perpétue certains des traits les plus archaïques des vieilles religiosités vernaculaires, engageant un rapport crucial à la nature et aux vastités. Il semble bien que le Shinto se joue entre le petit peuple et le vaste monde. Mais on découvre alors une singulière curiosité. C’est que le Shinto dispose aujourd’hui de deux grands textes. Le premier de ces textes est le Kojiki (Chronique des faits anciens — il s’agit d’une généalogie de dieux, jusqu’aux empereurs de la dynastie de la période Yamato), écrit en 710 de notre ère. Le second texte est le Nihon Shoki (Annales du Japon — texte plus détaillé, moins mythologique, et considéré aujourd’hui comme une fort honorable source historique des faits de son temps), écrit en 720 de notre ère. Curiosité, curiosité… dans le cas des religiosités, qui dit apparition de textes dit activité démarcative. Or, le Shinto, dont l’origine remonte à quelques bons millénaires avant Jésus-Christ, ne se donne pourtant des Annales et des Chroniques qu’en 710-720 après ledit Jésus-Christ. L’écriture arrive au Japon, de Chine, dans les années 400. Il faudra donc encore trois siècles avant que le Shinto ne se couche sur papier. Eu égard à son passé archi-vénérable, autant dire qu’il le fait à la onzième heure. Que s’est-il donc tant passé entre-temps pour stimuler ce virage lettré? Eh bien, est advenue l’apparition du Bouddhisme au Japon, dans le milieu des années 500 (il est lentement venu de Chine, par la Corée). La mise en forme écrite de la pensée Shinto sera donc un effet de raideur syncrétique, une sorte de reflux culturel, d’acte de résistance et de démarcation des religiosités traditionnelles japonaises face à la pénétration de l’influence intellectuelle chinoise incarnée, elle, par le Bouddhisme. Le syncrétisme entre Shintoïsme et Bouddhisme va culminer encore plus tard au Japon, entre les années 1185 et 1333, au temps glorieux et flamboyant des Shoguns de Kamakura, puis entre 1603 et 1867 sous les Shoguns de Tokugawa.
Le choc social, tendu et complexe, des aristocraties chinoises et japonaises va se compléter d’un important choc intellectuel, au Japon. C’est que le Bouddhisme est fortement anthropocentré. Exempt de théologie (il n’y a pas en soi de «dieu» bouddhiste), il se concentre sur le cheminement très humain de la quête subjective et collective de l’Éveil. Le Shintoïsme, pour sa part, est, dans sa version archaïque, hylozoïste, donc cosmologique, naturaliste, très peu anthropocentré. Un moyen terme va s’instaurer. Au contact du Bouddhisme, les Kamis Shinto vont graduellement s’humaniser. Les grandes entités Shinto des débuts vont finir par devenir des dieux et des déesses anthropomorphes. Le Shintoïsme va se formuler de plus en plus comme un polythéisme doté d’un panthéon et de récits mythologiques humanisants. Isanagi et Isanami sont alors un dieu et une déesse à qui d’autres dieux ont donné une hallebarde géante. En brassant l’eau salée avec la pointe de la hallebarde, en se tenant sur le pont céleste, ils lèvent de grosses gouttes d’eau salées qui perlent, retombent et deviennent les îles japonaises. La légende de l’engendrement du monde est ainsi anthropomorphisée, dans le Kojiki, et les amours de Isanagi et Isanami engendrant le peuple japonais deviennent sexuels et, de fait, un inceste coupable, car ils sont maintenant frère et sœur. Amaterasu, pour sa part, devient leur mère, la déesse solaire, ancêtre directe de l’empereur et représentée par la boulette rouge sur le drapeau japonais. La cosmologie d’autrefois prend désormais forme humaine et, alors, les Kamis anthropomorphisés peuvent plus aisément devenir rien de moins que des personnifications diverses, temporaires mais parfaitement accréditées, du Bouddha, lui-même. Les moines bouddhistes officient dans des temples Shinto et le culte Shinto, son cérémonial et ses pratiques, souvent tarabiscotés et complexes, deviennent —un peu abstraitement— une des voies permettant d’accéder à l’Éveil bouddhique. Lors de cette mutation, le culte des ancêtres —ancêtres humains— va aussi s’amplifier au contact du Bouddhisme. Les grands anciens, les parents, les héros disparus et même l’empereur vont en venir à devenir eux aussi des Kamis. Sans transition monothéiste, le vieux Shinto hylozoïste et le Bouddhisme intériorisé et athée vont tirer le Shinto nouveau vers le moyen terme du polythéisme anthropomorphisant et mythologisé. Dans le même mouvement, le Bouddhisme préserve le Shintoïsme, s’arrime à lui et le fait avancer intellectuellement.
Shintoïsme et Bouddhisme vont aussi se répartir le boulot cultuel, au Japon. La naissance et le mariage auront tendance à se pratiquer selon le culte Shinto tandis que le Bouddhisme prendra en charge les rites funéraires. Il est très intéressant de voir le syncrétisme se diviser le travail ainsi, au fil des siècles, dans la concrétude des pratiques cultuelles. Environ 60% des japonais déclarent aujourd’hui avoir les deux religions: Shintoïsme et Bouddhisme. Grâce au Bouddhisme, le Shintoïsme, qui est une religiosité vernaculaire fourmillante, sans prophète et sans texte fondateur, a pu se donner des écrits colligés lui fournissant une mythologie mémorisable et une solide stabilité polythéiste (qui rebondit aujourd’hui jusque dans la culture des mangas et des jeux vidéo). Grâce au Shintoïsme, souple, fluide et polymorphe, le Bouddhisme, invasif quand même, a pu s’implanter sans faire face à un dogme trop rigide et il a pu déployer sa vision du monde qui requiert de facto des dieux multiples (donc un panthéon pluraliste) et l’absence d’un dogmatisme extérieur à lui, pour prospérer. Notons aussi que si le Japon avait été pénétré par une religion plus dogmatique que le Bouddhisme (un des monothéismes de la triade abrahamique, par exemple), le Shinto, plus faible intellectuellement, se serait trouvé écrabouillé, comme le furent, par exemple, les religiosités vernaculaires des Amériques par le Christianisme ou les religiosités vernaculaires d’Indonésie par l’Islam. On peut aujourd’hui s’imprégner de la richesse intellectuelle fragile mais sublime du Shinto grâce à la sorte de préservation implicite que lui assura la coupole du Bouddhisme. Comme on a ici affaire, de fait, à une représentation intellectuelle et élucubrée des rapports de force entre Chine et Japon (rapports de force nationaux inclusivement — on en connaît les multiples avatars des deux derniers siècles, notamment entre 1868 et 1945), les choses n’ont pas toujours été pleinement harmonieuses entre Shintoïsme et Bouddhisme, il s’en faut de beaucoup. Il y a même eu des phases mutuelles de rejets. Mais les deux cultes ont su, à terme, poser leurs marques et produire, en terre japonaise, une des manifestations pratiques et observables les plus originales et contrastées de la réalité complexe et labile du syncrétisme religieux.
Les conséquences intellectuelles et philosophiques de l’expérience religieuse japonaise sont particulièrement enrichissantes et intéressantes, notamment pour une compréhension plus fouillée et relativisée de la tension antinomique entre dogmatisme et syncrétisme. Il semble bien que monothéisme et dogmatisme religieux aillent de pair. Voilà une dure fatalité, à la fois âprement théorique et cruellement concrète. Le monothéisme est logiquement incompatible avec le polythéisme (il ne peut pas y avoir à la fois un seul dieu et plusieurs) ainsi qu’avec l’athéisme (il ne peut pas à la fois y avoir un dieu et ne pas y en avoir). Le monothéisme tend donc à faire le vide autour de lui. Du mieux qu’il peut, il fait table rase des cultes antérieurs et ce, en en venant aux mains si nécessaire. L’expérience japonaise démontre qu’une indifférence aux dieux axée sur l’affinement subjectif et collectif de soi (Bouddhisme) co-existe durablement avec un polythéisme contemplatif, lui-même subtilement pluraliste et rompu à la coexistence entre eux des différents Kamis du panthéon (Shintoïsme). Le Bouddhisme, né quelques mille ans plus tôt dans l’Inde brahmanique polythéiste, s’installe au Japon et s’y préserve tout en préservant en retour la vieille religiosité vernaculaire délicate et fragile lui préexistant dans l’archipel. Inutile d’insister sur la dimension universelle et cruciale, dans l’horizon multiculturel contemporain, de la leçon de collégialité et de coexistence pacifique des syncrétismes séculaires. C’est ça aussi, la sagesse.
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Tiré de mon ouvrage, PHILOSOPHIE POUR LES PENSEURS DE LA VIE ORDINAIRE, chez ÉLP éditeur, 2021.
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Versão em Língua Portuguesa:
https://queonossosilencionaomateinocentes.blogspot.com/2022/05/sincretismo-desenvolvimento-intelectual.html
Billet mémorable…. l’un des plus lumineux que vous ayez écrit mon cher et je vous en félicite encore… et me demande encore pourquoi est ce que ce genre d’opus ne s’enseigne pas dans les écoles et les universités… et je suis très sérieux…ce genre de connaissances que vous étalez ici en toute modestie ferait de vous un expert et un conseiller couru par toutes sortes de projets culturels, ou institutionnels…et rien de moins ! …:)))
comme disait un comédien du bled… les Japonais se contentent de sept grains de riz pour aller travailler, créer et innover et révolutionner le monde tous les jours tout en restant fidèles et loyaux à leurs valeurs et leur patrie.. pendant que les nôtres se tapent tous les jours des méchouis et des tonnes de bouffe pour ne rien produire du tout, grossir comme des cochons, et trahir tout ce qui a trait à leurs valeurs et patrie ! )))
Quand j’avais 7 ou 8 ans…. je m’en souviens comme hier….J’ai interrogé Dieu…je lui ai demandé pourquoi, il aimait voir triompher les vilains, et vaincre et humilier les gentils…. je n’ai jamais reçu e réponse…
Vers l’âge de 11 ans, en compagnie d’un jeune qui devait avoir 16 ans et cinq ans plus que moi… et qui me servait de prétexte pour se rendre chez cette famille amie de la famille, pour qu’on puisse ensemble prendre une marche et une grosse balade jusqu’aux collines verdâtres et non polluées de l’extrémité de la ville a pied… et discuter de tout et de rien, essayer de fumer une cigarette en cachette, et marquer en tous cas notre amitié et notre complicité comme deux détenus en cavale qui se retrouvent enfin…. je lui posait ce lapin et ce grand défi à Dieu en rase campagne un après-midi…. »Si Dieu sait à l’avance qui se rendra au Paradis et qui se rendra en Enfer, et comme il arrête pas de nous répéter qu’il sait tout sur tout le monde, Pourquoi nous accabler de cette épreuve de la vie, et nus y faire miroiter tant de tentations, d’incohérences et d’injustices ….?!!! pourquoi donc, il ne balance pas les »croyants » d’office dans le Paradis, et les »infidèles » d’office en Enfer …et qu’on arrête ce cirque !!! »’ ….:)))) …. mon interlocuteur…secoué certes et choqué…prit le temps d’y réfléchir…un long moment… puis me répondit avec un air vainqueur et sincère »c’est parce que Dieu ne peut pas t’incriminer ou t’affranchir sans preuves….il lui faut que tu vives cette vie absolument, et prendre note de ton choix de croire ou le renier…avant de pouvoir juger et te balancer dans l’un ou l’autre » !! …. je n’était pas vraiment convaincu. j’y réfléchirais toutes les années de mon adolescence en fait, et je relatais a mon ami donc ce jour la… quelques casseroles de famille, et de gens méchants vs gens gentils…. puis on retournera au bercail à pied…contents d’avoir échappé à la foudre et à la colère d’Allah ce jour-la ! …
les foi suivantes… je n’insistai plus sur ce genre de questions… voyant que mon ami s’intérressait plus a me conter et me laisser connaître ses exploits de playboy avec une brochette de nanas en chaleur…de son âge…. et qu’il ramenait chez lui sans que personne ne s’en rende compte… ce fut l’époque ou je commençait a bander moi aussi et découvrait la sexualité… et donc comme avec mes cousins plus âgés que moi… je lui donnait carte blanche pour me relater ses épopées de drague, de flirts et de sexe…supposé…voyant que tout ceci lui procurait une certaine satisfaction de son égo, et constatant surtout que c’était un romantique naïf et impardonnable….doublé d’un moraliste assez sympathique je l’admets… qui voulait rééduquer ses parents, sa fratrie et tout le monde…:)))… bien plus tard, je saurais qu’il finira le pauvre par se faire avoir par une nana des plus exécrables a qui il se mariera et qui ruinera sa vie de fond en comble en plus de lui confisquer enfants et maison…. bref… ceci est une autre histoire …. plutôt tragique… puisque le jeune type vif et musclé a la chevelure abondante et charmante qui charmait facilement les femmes, est devenu squelettique, pâle et cassé de toutes part en plus de cheveux blancs… après les multiples épreuves endurées sur des années de chantage et d’humiliation par son ex… et il parait que ça continue aujourd’hui encore…
Un peu plus vieux, j’ai commencé a interpeller Dieu plus sérieusement à mes heures sombres ou heures de contemplation en solitaire! je l’accusait cette fois de choses beaucoup plus sérieuses, d’inégalités flagrantes, de bidouillage dans la création, de cruauté gratuite…. mais en même temps… je pouvais l’excuser et tout lui prdonner et lui concéder une grandeur impossible à décrypter pour le commun des mortels…. je lui demandait pardon….je pouvais même verser quelques larmes de regrets et d’autres d’extase devant ce Dieu si grandiose et magnifique….avant de rebrousser chemin pour aller flirter avec ma copine, tirer un coup ailleurs auprès de filles faciles en compagnie d’un mauvais garçon, ou encore m’initier aux joies de la clope, du vin, de l’alcool et même des joints a l’occasion….:)))
j’ai donc vécu longtemps après avec l’image ou l’idée de Dieu qui m’épie en se cachant derrière les nuages…:)))) même en devenant adulte….et en collectionnant les ardoises….et les aventures pas très orthodoxes ou insolites….j’ai pourtant continué de croire en ce Dieu providence… parfois avec mauvaise conscience, et parfois en l’accusant d’être rien d’autre qu’un Dieu fou et maléfique…. et il n’en pouvait être autrement lorsque je voyais les Palestiniens se faire trucider, les pauvres chez nous se faire traiter comme des insectes, les Africains mourir de faim ou dans leurs excréments et massacrés par leurs frères…. bref, je n’y comprenais que dalle….et c’est fort heureusement que mes nouveaux amis Belges en Belgique, chrétiens en théorie, qui m’ouvrèrent les yeux que autant leur Dieu que le mien n’avait rien de cohérent et se foutait éperdument du peuple, des inégalités de chances, des races, des religions et de ne marquait sa présence en fait que lorsqu’on fumait un gros joint bob marley ensemble, ou lorsqu’on tirait un coup, et lorsqu’onavait les poches pleines et qu’on pouvait alors dépenser et nous gâter… et ne pas manquer de le remercier pour ses »bienfaits »…. :)))
d’ailleurs chez moi en Belgique, et lors des fins de semaines, lorsque mes colocataires belges fermaient leurs portes a double tour pour vider le campus et se rendre chez leurs parents, et que je restait seul dans le gros appart avec ma chambre d’étudiant et l’accès a l’immense cuisine et salon…. je commençait a inviter des témoins de Jehovah le dimanche et leur offrir un café ou un thé et papoter pendant des heures…. je leur racontait même des blagues et on était tordu de rire…. faut dire qu’ils avaient rien a foutre eux non plus et appréciaient ma compagnie… et parfois donc, je recevait ma copine Anne… pour une bonne partie de jambes en l’air….et avec laquelle on baisait comme des singes dans toutes les positions….et qui nous procurait a nous deux beaucoup de plaisir….comme une drogue !…. le jour donc ou j’ai demandé a Anne si elle croyait en Dieu, elle me dit »Oui…. mais Dieu est méchant… pour tout ce qu’il a infligé a mes parents séparés…. » je n’insistais plus ! »
Enfin, Dieu est une vieille connaissance, une sacré vieille branche que j’ai trainé avec moi un peu partout… je dirais plus par superstition que pour autre chose… je crois d’ailleurs que j’étais convaincu que mon Dieu était sot, bête et méchant….qui ne répondait jamais a la moindre question….mais doté de pouvoirs immenses… je tenais a rester avec lui en bons termes….et rien de plus… rien de moins…! :)))…. ma foi…dans mon cas,,,c’était compréhensible….:))